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Citations de Jean Krug (56)


Si un type te dit un jour qu’au moment de sa mort, il verra défiler toute sa vie au ralenti, y a deux possibilités : soit son existence est creuse comme une balle de ping-pong, soit il te colle un bobard.
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Tellement soumis qu'ils ne songent même pas à s'indigner.
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"Tu es ma fierté. Sois heureuse."
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Cet endroit , bien que je le haïsse,m'invite au repos.
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pour persuader mon esprit qu'il est temps de grandir, quitte à asservivre mes mes émotions.
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"Je sais ce que je fuis,mais non pas ce que je cherche. "
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Notre cohérence passe par la connaissance. Une connaissance éclairée, une attention multiple, ouverte, critique.
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Quelques octets suffisent à changer le monde. Il suffit de trouver lesquels.
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Lorsqu'elle émergea des flots, on aurait dit un bouchon chahuté dans une bassine de glaçons.
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La vie est violente, Sam. Elle n'est ni bonne ni mauvaise. Ce serait un non-sens de la croire juste ou injuste. Elle est là, simplement, comme le fruit d'une évolution, un mélange fonctionnel de composants élémentaires.
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Comment considéreras tu un arbre si tu as pris conscience que sa couleur, sa texture ou sa forme ressemble à la tienne ? Y est liée ? Si tu réalises que vous vous nourrissez tous les deux d'eau ? Que vous avez besoin de lumière ? Qu'il produit l'oxygène que tu respires? Penses-tu avoir, dans ce cas, la même réflexion que si tu entretenais avec lui un rapport d'usage ?
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- L'anthropocène?
- L'ère à partir de laquelle l'humain a épuisé les ressources, comme jamais auparavant. Il a brûlé tout ce qu'il pouvait dans une logique financière, avec l'espoir de produire à l'infini. En conséquence, les réserves fossiles que la terre mettait des millions d'années à régénérer, les surfaces cultivables, l'eau, l'air et les écosystèmes se sont effondrés. Sur une planète aux ressources finies, bien sûr, ce mode de fonctionnement n'avait aucun sens.
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Ce soir-là, mon frère m'avait raconté que ce qui permettait au système de perdurer, ce qui assurait que les riches ne cèdent pas sous l'empathie, c'était qu'on leur apprenait à ignorer les autres. Ils connaissaient parfaitement l'existence de ces inégalités, mais ils avaient choisi de ne pas s'en soucier. Et lorsque perçait l'intérêt, lors des rares occasions où l'on parvenait à les mettre face aux évidences, ils s'en dédouanaient aussitôt, préférant justifier les inégalités sur la base d'une vague méritocratie ou de mauvais choix individuels, plutôt que d'admettre l'existence d'une lutte des classes permanente.
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Si les pauvres puent autant, c'est seulement parce que les élites n'ont jamais arrêté de leur chier dessus.
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On veut nous faire croire que la domination est une question de nature. Que si les humains s'asservissent les uns les autres, ce serait uniquement parce que c'est gravé dans leurs gènes. Tu parles d'une connerie ! C'est dans notre construction des rapports sociaux, plutôt. Iliane, ses dômes, ses inégalités, ses coulures de merde d'un étage à un autre : tout ça, c'est juste la conséquence d'une lutte déclenchée par leur putain de soif de pouvoir et qui nous conduit à ça, cette masse tellement haineuse et sclérosée que ces crétins n'ont plus qu'à nous jeter les uns contre les autres pour se faire du pognon. Bien sûr, devant les médias, ils se sont flanqué une couche de vernis, histoire que ça brille dans leurs réceptions dorées. Ils se sont lustré le derche en parlant d'humanité et de respect. Ils nous ont promis qu'ils nous sortiraient de là, eux, les grands, les puissants. Ils nous ont demandé de les vénérer jusqu'à ce que ça ruisselle. Mais la seule chose qui a ruisselé, c'est leur haine. Un putain de distillat de mépris, dégoulinant sur ceux qui n'avaient rien demandé.
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Quatre-vingt-dix pour cent du temps, t'enquilles sans moufter leurs politiques de merde, et dans les dix pour cent qui restent, quand t'oses t'opposer, quand tu viens gueuler pour avoir le droit de vivre, on te dégomme à coups de grenade.
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Dans quelle mesure tu parviens à détruire un être au-delà de toute forme d'existence? Dans quelle mesure t'arrives à lui faire oublier jusqu'à sa notion d'être et de sentir? Dans quelle mesure tu le réduis à sa fonction mécanique la plus primaire? A bouffer, à dormir et à chier?
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Y a rien qui coule des celloches. Pas le moindre jus d'humanité. Pas la moindre colère. Pas de haine, non plus. Pas de revendication. Seulement des types écrasés, dominés, asservis. Des filles et des gars ruinés.
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Ce soir-là, mon frère m’avait raconté que ce qui permettait au système de perdurer, ce qui assurait que les riches ne cèdent pas sous l’empathie, c’était qu’on leur apprenait à ignorer les autres. Ils connaissaient parfaitement l’existence des ces inégalités, mais ils avaient choisi de ne pas s’en soucier. Et lorsque perçait l’intérêt, lors de rares occasions où l’on parvenait à les mettre face aux évidences, ils s’en dédouanaient aussitôt, préférant justifier les inégalités sur la base d’une vague méritocratie ou de mauvais individuels, plutôt que d’admettre l’existence d’une lutte des classes permanente.
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Quand j'ai débarqué sur ce caillou, Standard Flavior débutait sa reconversion. L'idée de génie! Ils n'ont pas mis longtemps à comprendre que le transport de glace était plus lucratif que celui des touristes friqués.
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