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Citations de Jean Krug (56)


Ce soir-là, mon frère m'avait raconté que ce qui permettait au système de perdurer, ce qui assurait que les riches ne cèdent pas sous l'empathie, c'était qu'on leur apprenait à ignorer les autres. Ils connaissaient parfaitement l'existence de ces inégalités, mais ils avaient choisi de ne pas s'en soucier. Et lorsque perçait l'intérêt, lors des rares occasions où l'on parvenait à les mettre face aux évidences, ils s'en dédouanaient aussitôt, préférant justifier les inégalités sur la base d'une vague méritocratie ou de mauvais choix individuels, plutôt que d'admettre l'existence d'une lutte des classes permanente.
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La vie est violente, Sam. Elle n'est ni bonne ni mauvaise. Ce serait un non-sens de la croire juste ou injuste. Elle est là, simplement, comme le fruit d'une évolution, un mélange fonctionnel de composants élémentaires.
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"_La liberté universelle, pourtant, est toujours là. Et on la conservera tant qu'il y aura quelqu'un pour lui courir derrière. Elle s'enfuit, elle se meut, elle se glisse dans les interstices, les fentes. A chaque endroit hors du contrôle anthropique, on l'y trouve. Et il faut l'y saisir. Car si on la laisse tranquille trop longtemps ou qu'on oublie de jouer avec elle, elle s'évapore. Elle devient volatile, éthérée."
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"Seule, tu peux juste te changer toi-même. A plusieurs, tu peux changer le monde."
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- L'anthropocène?
- L'ère à partir de laquelle l'humain a épuisé les ressources, comme jamais auparavant. Il a brûlé tout ce qu'il pouvait dans une logique financière, avec l'espoir de produire à l'infini. En conséquence, les réserves fossiles que la terre mettait des millions d'années à régénérer, les surfaces cultivables, l'eau, l'air et les écosystèmes se sont effondrés. Sur une planète aux ressources finies, bien sûr, ce mode de fonctionnement n'avait aucun sens.
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On veut nous faire croire que la domination est une question de nature. Que si les humains s'asservissent les uns les autres, ce serait uniquement parce que c'est gravé dans leurs gènes. Tu parles d'une connerie ! C'est dans notre construction des rapports sociaux, plutôt. Iliane, ses dômes, ses inégalités, ses coulures de merde d'un étage à un autre : tout ça, c'est juste la conséquence d'une lutte déclenchée par leur putain de soif de pouvoir et qui nous conduit à ça, cette masse tellement haineuse et sclérosée que ces crétins n'ont plus qu'à nous jeter les uns contre les autres pour se faire du pognon. Bien sûr, devant les médias, ils se sont flanqué une couche de vernis, histoire que ça brille dans leurs réceptions dorées. Ils se sont lustré le derche en parlant d'humanité et de respect. Ils nous ont promis qu'ils nous sortiraient de là, eux, les grands, les puissants. Ils nous ont demandé de les vénérer jusqu'à ce que ça ruisselle. Mais la seule chose qui a ruisselé, c'est leur haine. Un putain de distillat de mépris, dégoulinant sur ceux qui n'avaient rien demandé.
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"Je n'avais jamais connu la défaite et je savais que c'était mon point faible. On m'en avait certes parlé, mais toujours en en soulignant les nuances. Même dans les centres d'étude pour officiers de la Flotte, on nous avait enjoints de relativiser. Ingénieurs, théoriciens et stratèges n'avaient que cette phrase à la bouche : La situation n'est jamais perdue, on peut toujours renverser le cours d'une bataille."
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"_Crois-moi, au quotidien, l'espoir que nous procure nos rêves est plus concret et réconfortant qu'une vague promesse de liberté."
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Quatre-vingt-dix pour cent du temps, t'enquilles sans moufter leurs politiques de merde, et dans les dix pour cent qui restent, quand t'oses t'opposer, quand tu viens gueuler pour avoir le droit de vivre, on te dégomme à coups de grenade.
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Dans quelle mesure tu parviens à détruire un être au-delà de toute forme d'existence? Dans quelle mesure t'arrives à lui faire oublier jusqu'à sa notion d'être et de sentir? Dans quelle mesure tu le réduis à sa fonction mécanique la plus primaire? A bouffer, à dormir et à chier?
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Si les pauvres puent autant, c'est seulement parce que les élites n'ont jamais arrêté de leur chier dessus.
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C’est tellement simple. Faut avoir des couilles pour résister…
- Des ovaires…
- Ouais, c’est pareil.
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"Une connaissance collective éclairée passe par une critique factuelle. Et pour fonctionner, elle se veut multiple, anonyme et insaisissable."
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"Si les théoriciens venaient sur le terrain, il n'y aurait plus de théoriciens."
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"_Notre territoire est, pardonnez-moi l'expression, un gruyère. Et nos adversaires sont des souris tapies dans les trous qui attendent que nous tournions le dos pour nous grignoter de l'intérieur."
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"_Tu te souviens de ce qu'a dit Nox ? Plusieurs années d'autonomie, fis-je. Etonnant, hein ?
_Je ne sais pas. Qui peut bien rêver de passer deux piges dans une boîte comme celle-là ? Cent mètres carrés, une carcasse noire comme l'intérieur d'in pierrier et tout juste quelques millimètres de métal qui te séparent du vide. Si c'est ça, la liberté, très peu pour moi. Un moyen, oui. Une fin, certainement pas."
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"_Perdre le contrôle, c'est la terreur des dirigeants. C'est abandonner ce qu'ils nous vendent comme notre espace de liberté, mais qui n'en est pas un, lorsqu'on prend des décisions pour nous, lorsqu'on nous dépose abstraitement dans une niche, sur une planète, sans moyen d'en sortir, lorsqu'on nous empêche d'aller et venir à notre guise."
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« Alors que si t’es dans l’émotion, que tu fais corps dans l’instant et que t’es poussé à l’instinct, là tu vis, là t’es dans le vrai ! Dans l’espace-vite, dans l’adrénaline, dans les courbes sensuelles, la pulsion et la passion, dans tous les petits interdits arrachés au règlement. Chaque fois que t’agis, que tu profites de la vie, t’es entier, ta valeur, elle est là. »
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"Je sais ce que je fuis,mais non pas ce que je cherche. "
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Quelques octets suffisent à changer le monde. Il suffit de trouver lesquels.
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