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Citations de Jean-Luc Marty (38)


Je m’obstine à ne rien quitter des yeux. Cette idée qu’il y aura un dedans et un dehors, que le premier ira se déportant vers le second, jusqu’à l’envahir, et que je me tiendrais tout ce temps à en surprendre l’avancement, les incertitudes.
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Les mots m'ont toujours fait l'effet d'être en répétition générale jusqu'à trouver, un jour, à s'employer pour de vrai.
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Je ne marche plus dans la ville portuaire en familier de ses points cardinaux, ses odeurs, ses raccourcis. Je n’en ai plus la carte. Il faudrait en inventer les mots. Cela imposerait de patienter au coin des rues, des carrefours ou des places, d’attendre le glissement subtil du paysage, que l’âme d’impatience y surgisse et trouve à s’installer.
Pourquoi, depuis le début, ai-je le sentiment déconcertant que le passé s’annonce, me précède, qu’il existe droit devant ?
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Je ne sais lequel de son corps ou du mien reçoit l’autre. Il y a ce que l’on enlève de ce qui nous sépare, nos chaires vite nues, ce qui cède de nos étrangetés. L’envie, fulgurante, donc je sens qu’elle nous tremble. Cette mémoire-là, animale.
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Il y a eu des irradiations chez les militaires algériens, mais aussi chez les civils. Les cousins disaient que la terre n'était plus fertile, que les animaux et les plantent disparaissaient. C'est pour ça que les français ont été faire ça chez vous, Paul, parce que ça se voit moins dans les océans. (l'auteur parle de la Polynésie)
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Ce qui m’habite, me respire à toute heure, c’est un visage qui tient à un fil, une élégance déjantée, des mains étrangères au reste d’elle, des jambes blanches et nues sous un tissu rêche de gabardine, des yeux qui passent à travers moi, une voix étrange, détachée, clinique.
Elle avait dit : je ne suis pas sûre d’aimer où tu es.
Cette manière bien à elle de localiser mon silence ! De l’attendre aussi directement !
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Il y a toujours un double langage, un double corps, un refuge, un rêve, un royaume...
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Nanti d'un statut d'étrangeté, je m'invente au jour le jour un exil de souche qui me conforte dans une espèce de précarité mentale, au risque permanent d'une violence qui côtoie avec une égale douceur l'incompréhensible.
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Josse terminait ses études à Santé navale. Il avait choisi la médecine militaire car son père, marin-pêcheur, n’aurait pu financer les mêmes études dans le civil. Il devait soutenir sa thèse de doctorat à la fin de l’année. Son sujet portait sur les pathologies tropicales en milieu marin : une vieille envie de courir le monde. Avec Livia, le monde était venu à lui.
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Hergé donne à rire, à penser, à inventer : verbe unique en trois personnes. Il disait : "Je commence mon histoire et je la laisse aller. Elle se développe comme du lierre." Qui n'a jamais écrit, cherché, inventé, dans nos métiers de langues, entend là une parole vraie. L'oeuvre monte doucement, comme du lierre. Toute seule. Oui, l'oeuvre de génie.
(Michel Serres)
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Au final, deux aventures se conjuguent tout au long de ce livre. Celle que nous content les vignettes et les bulles tirées des albums, et celle vécue par les photographes et les journalistes qui lui font écho. Nous transformer en Tintin n'a pas été le plus difficile. Rentrer à la maison, oui. En attendant de rêver sur les BD pour mieux repartir...
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Transformer le temps mort
en temps d'accueil
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ce souci d'aller la chercher la vie
pour étreindre la mort

aux histoire d'extraits contraires
en quelque sorte
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Je rôde sur un fil dont moi seul connais l'exacte tension, les multiples points de rupture.
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Pourquoi mes mots, si chétifs et fébriles, me condamnent-ils à une langue trop peu sûre, vacillante à ce point de lâcheté qu'aucune boussole n'a la force d'indiquer.
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Une dernière chose : Veillez, surtout, à ne pas confondre vos larmes.
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Et la voix de tabac qui m'invite dans la craie de ses lèvres, se perd dans ses salives, affole les traits revenus.
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Et la voix de tabac qui m'invite dans la craie de ses lèvres, se perd dans ses salives, affole les traits revenus.
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J'habite un territoire hors-sol où je mène une vie de quaie.
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Etre partant, encore et toujours.
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