Citations de Jean-Marie Gourio (1467)
Ils ont rajouté le Grand Louvre, parce que le petit, en dix minutes, on a tout vu.
- Les huîtres, elles naîtraient comme nous, ça serait un peu moins chiant à ouvrir…
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
- Comme on n'arrive pas à éviter les marées noires, autant penser à faire du pétrole bleu...
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
- Les violences racistes… Le jour où tu verras de la non-violence raciste, tu m'appelles !
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
○ On a loué en Vendée…
○ C'est pas trop plat, la Vendée ?
- Non non, là où on loue, devant la maison ça monte, et derrière la maison, ça descend…
- Aaaaaaaaah…
○ … bien…
○ Moi je change pas, je fais comme tous les ans, j'attends que les cons soient partis, je pars après…
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
Sade, c'est des enculades en veux-tu en voilà… C'est du vieux français mais c'est des enculades normales…
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
C'est plus la France profonde, c'est les connards des grandes profondeurs !
Si tu meurs pas mort-né, tu mourras vivant. C'est pas mieux.
Le centimètre ferait deux centimètres, cinquante centimètres suffiraient pour faire un mètre.
Un SDF, tu l'assignes à résidence, il est content, le mec.
D'ordinaire, les gens qui sont en train de lire, dès qu'ils se sentent observés, lèvent les yeux vers vous et cherchent à vous faire comprendre que vous devriez aller regarder ailleurs. Pas cette jeune fille qui lisait sur son banc. Elle s'en fichait. Elle était jolie parce que, justement, elle lisait avec gourmandise sans se soucier du reste.
Je me suis réveillée à l’hosto. Y’avait ma mère et ma petite sœur. Frankie avait raison. Depuis Jésus, les pères ne se déplacent plus.
Le mec y lit, y me dit : 'Vous feriez mieux de lire que de regarder le foot à la télé', alors je lui réponds : 'Moi je regarde le foot et des fois je tape dans un ballon. Mais vous, je lui dis, vous en écrivez, des livres ?'
Vert, il était ! Vert !
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
Quand t'as une vie de con, faut surtout pas être intelligent, tu souffres plus !
C'est pas la nature qui décide du nombre des arbres. C'est la mairie.
"Chaise" est dans le dictionnaire, comme si on savait pas ce que c'est !
Quand j’ai vu comment ça tournait, j’ai même pas cherché à récupérer mes affaires de lycée. De toute façon, le français ça sert à rien, l’espagnol est en faillite, et les déchets à trier, c’est nous.
Le Tibet, c'est montagnard. D'ailleurs, dalaï-lama, ça fait tyrollien.
- Si tu fous la merde, je te vire !
- Putain, on a l'impression de picoler chez Damoclès…
▪️ 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995
[ début des 1990's ]
■ Moi, je suis pour la pollution, et j'en suis fier !
■ Je vais voter écologiste parce que j'aime bien les légumes.
■ - T'interdis la circulation des voitures dans les grandes villes, d'accord, mais tu vas en faire quoi, des rues ?
- Pour les piétons.
- Les piétons, t'en as deux dans Paris. Dis donc pas de bêtise.
■ - C'est quoi les résultats des élections ?
- Trop long à dire.
■ - Dans tous les votes, il y a une part de hasard.
- Du genre ?
- Du genre la voiture en panne et tu votes pas.
■ J'ai voté communiste, sauf si je me suis trompé avec les papiers, ça peut arriver.
[ compilation des 'Brèves de Comptoir' 1993, 1994, 1995 ]