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4.34/5 (sur 56 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 26/08/1959
Biographie :

Jean-Michel Leboulanger est romancier, musicien et passionné de photographie. Il a beaucoup voyagé de par le monde. Son pays de prédilection est le Japon où il a séjourné à de nombreuses reprises et dont il s'est imprégné de la culture.
Il est surtout connu pour ses polars et ses thrillers, mais pratique également le roman traditionnel.
"Le rêve d'Habib", son septième roman et tome 2 de la trilogie "Le prix du silence", a reçu Le Prix du Polar normand et le Prix Polars de Nacre.

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Citations et extraits (114) Voir plus Ajouter une citation
Les mots demeuraient malgré tout, infligeant des blessures à ceux qui en étaient la cible. Froissez une feuille de papier et essayez de la défroisser ensuite pour lui redonner sa forme originale, elle en gardera toujours des marques à sa surface.
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Je ne suis pas à gauche, Hadija. Ni à droite, non plus. Je suis ailleurs, là où la Justice n’a pas de couleur politique.
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L’honneur, c’est comme les dieux : des mots creux au nom desquels on se permet de commettre les pires atrocités.
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Nous sommes la pire génération de l’humanité : celle de l’inconscience.
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Hadija et Francis travaillaient en silence devant leur ordinateur respectif. Ils s’étaient réparti les tâches, Hadija essayant de trouver une concordance avec les empreintes de la victime sur le FAED, le Fichier Automatisé des Empreintes Digitales. L’analyse ADN n’avait pas encore confirmé l’appartenance du bras au reste du corps, mais tenant compte de l’avis préliminaire du légiste, Hadija était partie du principe qu’il s’agissait du même individu. Dans le cas contraire, cela signifierait que deux personnes avaient été découpées en morceaux. Pas suffisant pour parler de tueur en série.
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Les plus vertigineux gratte-ciel n’étaient jamais que des repères d’usuriers et de receleurs.
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– Qu’est-ce que tu en penses ? demanda Hadija. Neuville fit une moue dubitative.
– C’est un mec, pas d’erreur. Pour le reste, il faudra attendre l’autopsie. En tout cas, il n’a pas séjourné longtemps dans l’eau. On peut continuer à manger du crabe sans crainte d’anthropophagie, rigola-t-il brièvement, voyant qu’Hadija n’accrochait pas à sa blague. Tu vois ici où on a les découpes ? Un séjour prolongé dans l’eau altère la peau et les chairs sur les bords, les faisant ressembler à des peaux molles et livides. Ce n’est pas le cas ici. De plus, il n’est pas gonflé du tout. Ton gars n’a pas séjourné plus de vingt-quatre heures dans l’eau. À mon avis, on a certainement essayé de le lester avec des pierres ou des parpaings, mais ça n’a pas fonctionné. Tu vois les lésions en croix sur son torse ? Ce sont des traces de cordages. Sauf que le mouvement des vagues, ainsi que le poids du lest, ont fait que les liens se sont distendus et qu’il s’est détaché. D’habitude, un corps ne remonte que plusieurs jours, voire plusieurs semaines après. Il faut que les chairs se remplissent des gaz de décomposition pour qu’il apparaisse à la surface. Ce qui n’est pas le cas pour celui-ci. Il a dû être balancé tout près des côtes pour que la mer le ramène aussi vite. Soit depuis un bateau, ou d’une falaise, ou bien même de la jetée. Seulement, le courant l’a tout de suite ramené sur le sable. À moins qu’on l’ait déposé directement sur la plage. Je dis ça, mais j’y crois pas.
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C’est le plus beau coup de génie qu’ait pu avoir le diable, pour peu qu’il existe, bien sûr.
Jusqu’à il y a 2 600 ans, on utilisait encore le troc pour faire du commerce, ou alors on échangeait des biens en petites quantités dont tout le monde ou presque avait besoin. Mais ce n’était pas pratique, quelquefois on voulait échanger des choses que les autres avaient déjà et on restait avec ses biens sur les bras, sans la possibilité d’avoir ce qu’on souhaitait pour vivre, ou survivre. Et puis sont arrivées les monnaies. D’or, d’argent, de bronze, permettant d’échanger plus facilement les marchandises puisque l’or et l’argent étaient des métaux que chaque population et au-delà chaque civilisation, convoitait et divinisait. À partir de ce moment, on développa les échanges commerciaux de façon plus simple. Et surtout, avec l’argent arriva le sentiment de pouvoir qu’il procurait. Plus besoin d’être un grand chef reconnu, ou un roi. Il suffisait d’être riche pour avoir le pouvoir. Et la recherche du pouvoir fit naître la cupidité, l’avidité, l’âpreté au gain, le besoin irrépressible d’avoir toujours plus dans cette illusion de pouvoir. Cette cupidité maladive qui fait qu’on amasse de façon pathologique, alors qu’on n’utilisera jamais tout ce qu’on a amassé tout au long de sa vie.
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Hadija aimait ce moment particulier de la course, cette liberté enivrante du second souffle, avec ce sentiment qu’elle pourrait courir ainsi jusqu’au bout du monde.
Avec l’entraînement, Hadija était devenue une montre suisse, maîtresse du temps et de l’espace. Parvenue sur les planches, la jeune femme ferma les yeux. À cette heure matinale, elle ne risquait pas de percuter le peu de promeneurs qui pouvaient s’y balader. Mentalement, elle visualisa l’infini rectiligne du bois tendre et dur à la fois, sa peinture grise doucement émoussée par le sable fin que le vent saupoudrait à sa surface, comme autant de poussières de mer. Paupières closes, elle se concentra sur la résonance sourde de son pas rapide. Une langue de sable, le bois, un léger tapis de sable à nouveau…
Et puis, la chaleur du soleil dans son dos. Le soleil, enfin. Pour un vrai premier beau jour d’avril. Il lui manquait tellement depuis qu’elle était arrivée à Deauville, six mois auparavant.
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– Quel âge à ton avis ? Il me paraît jeune…
– Très jeune. Je dirais la petite vingtaine. Dix-neuf, vingt ans, guère plus. Pas bien nourri ces derniers temps, mais avec une musculature fine et sportive. La peau bronzée, mate. Un beau brun.
– Pourquoi tu dis un beau brun ? Pas de tête.
– Une impression…
– Daniel, je ne te demande pas des impressions, mais des faits. Quoi d’autre ?
Daniel se dit qu’il ne fallait pas dépasser les limites de la blague.
– Donc, il est très brun et il est circoncis. Ce n’est pas une pratique courante par chez nous. Et je ne vois pas de pathologie qui expliquerait une circoncision chez lui. Donc plutôt une pratique rituelle, comme chez les Juifs ou les Musulmans.
– On ne dit pas rituelle, mais religieuse, rectifia Hadija, mal à l’aise avec ses derniers commentaires, Neuville tenant le sexe de l’homme entre deux doigts gantés. C’est tout ?
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