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Jean-Michel Leboulanger (Autre)
EAN : 9791094543368
380 pages
Les éditions du Loir (12/02/2021)
4.22/5   9 notes
Résumé :
Deux femmes sont retrouvées égorgées. L'une à Deauville, l'autre à Saint-Étienne. Leur logement est à chaque fois mis à sac par un mystérieux inconnu qui s'enfuit à moto, mais l'argent ne semble pas être le mobile du crime. 700 kilomètres séparent les deux affaires et, même si le mode opératoire est identique, rien ne semble relier ces deux femmes en apparence.
En charge de l'enquête, Alan Ortiz et Hadija Mounier, officiers de PJ, vont plonger dans une affair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Merci aux ÉDITIONS DU LOIR pour ce service de presse concernant un auteur que je n'avais encore jamais lu, et qui m'a gentiment dédicacé son roman.

Le récit démarre sur un excellent rythme avec deux crimes pour le prix d'un. Deux femmes sont retrouvées égorgées à des centaines de kilomètres de distance, la première à Deauville, la deuxième à Saint-Étienne.
Alan Ortiz, capitaine dans la ville de bord d'Atlantique, se retrouve bien isolé pour enquêter. Son supérieur lui a en effet demandé de se débrouiller seul, la sécurité des vedettes annoncées pour le festival du film passant en priorité – il faut dire que George Clooney en personne est attendu.
Du côté du Forez, le lieutenant Hadija Mounier hérite du dossier. En froid avec son commissaire et patron depuis leur rupture deux ans plus tôt, elle ne se trouve pas mieux lotie que son homologue masculin pour mener à bien ses investigations.
Une fois le lien établi entre les deux affaires, un duo provisoire se forme pour mettre en commun les éléments des deux meurtres dont les similitudes laissent craindre qu'un tueur en série, que de longs déplacements ne rebutent pas, ne soit à l'oeuvre.

Sans donner plus d'indications sur le contenu d'une intrigue excellemment construite, le binôme d'enquêteurs va voir du pays pour découvrir l'identité d'un psychopathe aussi dangereux qu'insaisissable, empiétant au passage sur les plates-bandes d'un brigadier de gendarmerie bien décidé à ne pas se laisser envahir par les deux trublions à l'approche de sa retraite.
Les policiers sont attachants et très typés, au point que j'ai eu comme la légère impression que l'auteur avait coché quelques cases à peine caricaturales : un capitaine abandonné par son épouse, isolé au sein de son équipe, qui trouve une coéquipière en butte avec sa hiérarchie du fait d'une ancienne relation mal assumée, et relativement desservie par son impulsivité et son langage « fleuri » hérités d'une enfance en banlieue. Mais sous la plume de Jean-Michel Leboulanger cela fonctionne parfaitement, les situations qu'il met en scène et ses dialogues lui permettant de bonifier avec bonheur les caractères bien trempés – surtout celui d'Hadija – de ses personnages.

Les pistes sont diverses et très variées, les rebondissements légions, et le style efficace de l'auteur maintient l'intérêt du lecteur jusque dans les dernières pages.
Jean-Michel Leboulanger se permet de placer au passage une petite touche écolo bien sympathique, et nous gratifie d'un court épilogue plein d'humour.
Une bien belle découverte qui laisse présager d'autres agréables lectures.
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Alan Ortiz et Hadija Mounier, officiers de la police judiciaire, enquêtent sur le meurtre de deux femmes, l'une à Deauville, l'autre à Saint-Etienne, par un individu qui a saccagé leur logement avant de s'enfuir en moto.
La kronik d'Eppy Fanny
L'histoire : Alan Ortiz, capitaine à la PJ de Deauville est appelé sur une scène de crime. Sur un parking de supermarché, en plein jour, une femme a été égorgée alors qu'elle s'apprêtait à ranger ses courses dans son coffre.
Extrait page 9 :
« Une annonce publicitaire donna de la voix sur le parking.
Promotion sur la viande de boeuf. le filet à moins 50%.
Alan n'était pas prêt de déguster un steak avant quelques jours. »
En dehors des voyeurs habituels qui filment pour inonder les réseaux sociaux, personne n'a rien vu, sauf peut-être la vague silhouette d'un jeune homme svelte avec un sweat à capuche. Autant dire rien, ou alors à avoir la quasi-totalité des jeunes de France comme suspects. Notre capitaine Hispano-Breton renifle la bonne affaire merdique. D'autant que bernique pour les renforts. Avec le festival de Deauville, le vieux beau, pardon le commissaire Morin, n'en a que pour les stars et leur sécurité.
La victime, Nadine Blanchard, était une femme sans histoire. Discrète. Mais alors quid de cette somme importante en francs trouvé cachée dans son appartement avec des photos ? Appartement qui a été fouillé avec violence avant l'arrivée de la police. Pourquoi ne pas avoir échangé contre des euros, lorsque cela était encore possible, ces énormes liasses de francs ?
Quels étaient les secrets de Nadine ? Sont-ils responsables de sa mort ?
Loin de Deauville, du côté de St Etienne, Hadija Mounier, officier de PJ, et appelée ur constater le décès d'une femme égorgée sur un parking de supermarché.
Extrait partiel page 21 :
« – Marie-Christine Bèzecon. Décidément, elle n'avait rien pour elle, la pauvre fille. 47 ans… Maintenant il faut trouver ce que tu foutais ici à minuit, toute seule si je fais exception de ton meurtrier. le tapin m'étonnerait, je suis désolée, mais vraiment, tu n'avais pas le physique. »
Hadija est un tantinet borderline, avec la clé qu'elle a trouvée dans la voiture de la victime, elle va visiter la maison de cette dernière. Lorsqu'elle y arrive elle n'est pas seule sur les lieux. Une personne fouille avec énergie et violence la maison. Hadija sera incapable de l'arrêter et verra une silhouette mince s'enfuir sur une moto.
Elle arrivera à la même conclusion que son confrère normand : « – Alors là, ça pue du cul, mais violent… »
En enquêtant, Hadija se rend compte qu'un crime similaire a été commis sur Deauville et elle prend contact avec Alan pour croiser leurs informations.
Les deux victimes ont été égorgées, des photos et ordinateur ont disparu. Elles ont la même tranche d'âge. Mais ces faits sont insuffisants.
Alan à la pression de son supérieur. Cette affaire est pour lui moins urgente que de retrouver la valise de George Clooney. Foutu festival !
Hadija est sur le fil. Son commissaire, ancien amant qui ne digère pas leur rupture, cherche la faute pour la faire virer. Et Hadija et les procédures … Hadija l'écorchée vive que la culpabilité ronge depuis l'adolescence. Les jours heureux et son Maroc natal sont bien loin.
Mais envers et contre tout, nos deux poulets vont persévérer et aller prendre l'air en Haute-Savoie où une ancienne colonie de vacances, seule point commun avec les deux victimes, les a conduit.
Le grand air de la montagne, les beaux yeux d'Alan le flamboyant, la sensualité sauvage d'Hadija… Et un assassin qui rôde. le séjour sera empli de dangers.
Et, pêle-mêle, des faits marquants se feront jour : des milliers de francs, des pièces d'or, des porcelaines de Saxe, des brebis, des montagnes, des lesbiennes, un nuage, un secret … Et une vengeance. Implacable.
Jean-Michel nous offre ici un polar classique, avec une intrigue intéressante et bien construite. Et puis bien sur l'humour de l'auteur est de la partie, ainsi que les prémices d'une histoire de coeur.
Ce roman est le 1er d'un triptyque. La suite est en cours de correction (on ne dira jamais trop l'importance des corrections) et est à paraitre en novembre. le dernier est en cours d'écriture.
Nous aurons donc plaisir à retrouver ce duo d'enquêteurs.

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L'histoire :

Alan Ortiz, capitaine à la PJ de Deauville est appelé sur une scène de crime. Sur un parking de supermarché, en plein jour, une femme a été égorgée alors qu'elle s'apprêtait à ranger ses courses dans son coffre.
Extrait page 9 :
« Une annonce publicitaire donna de la voix sur le parking.
Promotion sur la viande de boeuf. le filet à moins 50%.
Alan n'était pas prêt de déguster un steak avant quelques jours. »

En dehors des voyeurs habituels qui filment pour inonder les réseaux sociaux, personne n'a rien vu, sauf peut-être la vague silhouette d'un jeune homme svelte avec un sweat à capuche. Autant dire rien, ou alors à avoir la quasi-totalité des jeunes de France comme suspects. Notre capitaine Hispano-Breton renifle la bonne affaire merdique. D'autant que bernique pour les renforts. Avec le festival de Deauville, le vieux beau, pardon le commissaire Morin, n'en a que pour les stars et leur sécurité.
La victime, Nadine Blanchard, était une femme sans histoire. Discrète. Mais alors quid de cette somme importante en francs trouvé cachée dans son appartement avec des photos ? Appartement qui a été fouillé avec violence avant l'arrivée de la police. Pourquoi ne pas avoir échangé contre des euros, lorsque cela était encore possible, ces énormes liasses de francs ?
Quels étaient les secrets de Nadine ? Sont-ils responsables de sa mort ?

Loin de Deauville, du côté de St Etienne, Hadija Mounier, officier de PJ, et appelée pour constater le décès d'une femme égorgée sur un parking de supermarché.
Extrait partiel page 21 :
« - Marie-Christine Bèzecon. Décidément, elle n'avait rien pour elle, la pauvre fille. 47 ans… Maintenant il faut trouver ce que tu foutais ici à minuit, toute seule si je fais exception de ton meurtrier. le tapin m'étonnerait, je suis désolée, mais vraiment, tu n'avais pas le physique. »

Hadija est un tantinet borderline, avec la clé qu'elle a trouvée dans la voiture de la victime, elle va visiter la maison de cette dernière. Lorsqu'elle y arrive elle n'est pas seule sur les lieux. Une personne fouille avec énergie et violence la maison. Hadija sera incapable de l'arrêter et verra une silhouette mince s'enfuir sur une moto.
Elle arrivera à la même conclusion que son confrère normand : « - Alors là, ça pue du cul, mais violent… »

En enquêtant, Hadija se rend compte qu'un crime similaire a été commis sur Deauville et elle prend contact avec Alan pour croiser leurs informations.
Les deux victimes ont été égorgées, des photos et ordinateur ont disparu. Elles ont la même tranche d'âge. Mais ces faits sont insuffisants.

Alan à la pression de son supérieur. Cette affaire est pour lui moins urgente que de retrouver la valise de George Clooney. Foutu festival !
Hadija est sur le fil. Son commissaire, ancien amant qui ne digère pas leur rupture, cherche la faute pour la faire virer. Et Hadija et les procédures … Hadija l'écorchée vive que la culpabilité ronge depuis l'adolescence. Les jours heureux et son Maroc natal sont bien loin.
Mais envers et contre tout, nos deux poulets vont persévérer et aller prendre l'air en Haute-Savoie où une ancienne colonie de vacances, seule point commun avec les deux victimes, les a conduit.
Le grand air de la montagne, les beaux yeux d'Alan le flamboyant, la sensualité sauvage d'Hadija… Et un assassin qui rôde. le séjour sera empli de dangers.

Et, pêle-mêle, des faits marquants se feront jour : des milliers de francs, des pièces d'or, des porcelaines de Saxe, des brebis, des montagnes, des lesbiennes, un nuage, un secret … Et une vengeance. Implacable.


Jean-Michel nous offre ici un polar classique, avec une intrigue intéressante et bien construite. Et puis bien sur l'humour de l'auteur est de la partie, ainsi que les prémices d'une histoire de coeur.
Ce roman est le 1er d'un triptyque. La suite est en cours de correction (on ne dira jamais trop l'importance des corrections) et est à paraitre en novembre. le dernier est en cours d'écriture.
Nous aurons donc plaisir à retrouver ce duo d'enquêteurs.

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Découverte d'une nouvelle plume pour moi...L'auteur n'en est pas à son coup d' essai... Deux enquêtes, l'une sur les planches de Deauville en plein Festival et l'autre dans le pays stéphanois, qui vont très vite se rejoindre. Alan à Deauville et Hadija vont devoir unir leurs efforts pour dénouer tous ces fils un petit tour à Cluses et
un détour par Paris, on voyage dans ce livre et j'aime...J'ai bien aimé ces deux flics aussi impétueux l'un que l'autre et le langage très imagé d' Hadija ça campe un personnage toujours sur la défensive mais téméraire à souhait.. Un polar qui se tient tout du long...Un seul petit mot que semble bien aimé l'auteur
" débarouler " qui m'a dérangé à plusieurs reprises...mais c'est un détail... Je ne vous dis rien de l'intrigue, a vous de découvrir..
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur et certainement pas le dernier !
C'est bien simple, j'ai tout aimé : les personnages hyper attachants, l'histoire (terrible), l'enquête super bien ficelée. Et avec l'humour disséminé tout au long du livre j'ai beaucoup ri !
Auteur à découvrir absolument si ce n'est pas déjà fait
Hâte de lire la suite !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Tous les instituts médico-légaux se ressemblaient ; froids, administratifs, peu engageants avec leurs carreaux de faïences blancs éclairés par les néons blafards. Dès l’entrée, les vivants adoptaient les teintes livides de cadavres en état de décomposition plus ou moins avancée. Bien qu’enfermés dans des frigos, les corps exhalaient une odeur de mort à laquelle se mêlait celle du désinfectant. Cette note constante flottait dans l’air, toujours la même, mélange aigre et sucré de pourriture, de formol et de citron synthétique. Un parfumeur de Grasse y aurait perdu son nez à jamais.
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Terminé, fit le légiste en ôtant ses gants dans un claquement sec. J’ai fait les prélèvements pour l’analyse ADN et j’ai pris les empreintes de la main. Apparemment, le bras droit correspond au reste du corps. Sinon, il n’est pas resté plus de vingt-quatre heures dans l’eau. Par contre, son dernier repas remonte à plusieurs jours. Il n’avait ni bu ni mangé les dernières heures avant sa mort. Le bol alimentaire est quasiment inexistant.
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- Marie-Christine Bèzecon. Décidément, elle n’avait rien pour elle, la pauvre fille. 47 ans… Maintenant il faut trouver ce que tu foutais ici à minuit, toute seule si je fais exception de ton meurtrier. Le tapin m’étonnerait, je suis désolée, mais vraiment, tu n’avais pas le physique.
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Une annonce publicitaire donna de la voix sur le parking.
Promotion sur la viande de bœuf. Le filet à moins 50%.
Alan n’était pas prêt de déguster un steak avant quelques jours.
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- Alors là, ça pue du cul, mais violent…
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