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3.97/5 (sur 217 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 5/03/1937
Biographie :

Né le 5 mars 1937 à Marseille, Jean Orizet est un poète et un prosateur français dont l'œuvre s'inscrit dans la lignée des écrivains voyageurs et humanistes. Co-fondateur à Paris de la revue Poésie 1 en 1969 et des éditions du Cherche midi en 1975, Orizet effectue également des missions pour les services culturels du Ministère des Affaires étrangères et pour l'Alliance française.

Traduite en vingt langues, son œuvre est couronnée par de nombreux prix. Il est membre de l'académie Mallarmé, de l'association internationale de la critique littéraire et président d'honneur du PEN club français. On lui doit l'invention du concept d'« entretemps » qui sous-tend l'ensemble de ses écrits

Source : Wikipédia
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« […] Alphonse a été tellement pillé qu'on l'a surnommé « La Vache Allais ». Généralement […] - une pensée bien tournée dans une langue châtiée, dotée d'une apparente profondeur de jugement, est attribuée au sieur De La Rochefoucauld (1613-1680) : on ne prête qu'aux riches, surtout s'ils sont ducs. Il en va de même, plus près de nous, pour le cher Alphonse. Un mot drôle, un propos étonnant, loufoque, iconoclaste, féroce, amer ou logique jusqu'à l'absurde ne saurait être que d'Alphonse Allais (1854-1905) […]. Notre humoriste national, mort en 1905, a bel et bien été un précurseur dans ce qui fera la richesse littéraire, artistique, poétique, ludique du XXe siècle […]. Allais reste un grand méconnu à l'oeuvre immense […]. Il a écrit, en 25 ans, près de 1 700 contes. Si on y ajoute les poèmes, les fables-express, les distiques olorimes, les recettes de cocktails du Captain Cap et les histoires en tous genres, cela représente au moins deux dizaines de volumes. […] » (Jean Orizet) « La blague est la seule arme à employer contre la solennité imbécile d'un tas de messieurs qui voudraient faire prendre leurs baudruches pour des blocs de marbre. Quant aux graves patauds qui n'aiment pas la blague, ils me rappellent un cul-de-jatte que j'ai rencontré l'autre jour : ce pauvre bout d'homme haussait les épaules en voyant passer les cyclistes. » (Alphonse Allais) 0:04 - 1er extrait 0:16 - 2e extrait 0:30 - 3e extrait 0:45 - 4e extrait 1:05 - 5e extrait 1:41 - 6e extrait 1:51 - 7e extrait 2:02 - 8e extrait 2:19 - 9e extrait 2:45 - 10e extrait 2:58 - 11e extrait 3:09 - 12e extrait 3:28 - 13e extrait 3:43 - 14e extrait 3:57 - Générique Référence bibliographique : Alphonse Allais, Pensées, textes et anecdotes, Le Cherche Midi, 2016. Image d'illustration : https://www.gettyimages.ch/detail/nachrichtenfoto/allais-c1893-alphonse-allais-french-writer-and-nachrichtenfoto/802472582?language=fr Bande sonore originale : Circus Marcus - le bal de Rémy le bal de Rémy by Circus Marcus is licensed under an Attribution-NonCommercial 3.0 International License. Site : https://freemusicarchive.org/music/CIRCUSMARCUS/Danse_Rmy/le_bal_de_remy/ #AlphonseAllais #PenséesTextesEtAnectodes #LittératureFrançaise

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Citations et extraits (152) Voir plus Ajouter une citation
Âmes des Chevaliers, revenez-vous encor ?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ?
Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre vallée
L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée !

Le Cor, Alfred de Vigny, page 70.
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CHANSON DE FORTUNIO – Alfred de Musset

Si vous croyez que je vais dire
Qui j'ose aimer,
Je ne saurais, pour un empire,
Vous la nommer.

Nous allons chanter à la ronde,
Si vous voulez,
Que je l'adore et qu'elle est blonde
Comme les blés.

Je fais ce que sa fantaisie
Veut m'ordonner,
Et je puis, s'il lui faut ma vie,
La lui donner.

Du mal qu'une amour ignorée
Nous fait souffrir,
J'en porte l'âme déchirée
Jusqu'à mourir.

Mais j'aime trop pour que je die
Qui j'ose aimer,
Et je veux mourir pour ma mie
Sans la nommer.
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Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l’on fait à son frère
Pour le mal que l’on souffre est un soulagement.

Extrait de L’AVEUGLE ET LE PARALYTIQUE – Jean-Pierre Claris de Florian
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A MADAME DU CHATELET – Voltaire

Si vous voulez que j’aime encore,
Rendez-moi l’âge des amours ;
Au crépuscule de mes jours,
Rejoignez, s’il se peut, l’aurore.

Des beaux lieux où le dieu du vin
Avec l’Amour tient son empire,
Le Temps, qui me prend par la main,
M’avertit que je me retire.

De son inflexible rigueur
Tirons au moins quelque avantage,
Qui n’a pas l’esprit de son âge,
De son âge à tout le malheur.

Laissons à la belle jeunesse
Ses folâtres emportements.
Nous ne vivons que deux moments :
Qu’il en soit un pour la sagesse.

Quoi ! Pour toujours vous me fuyez,
Tendresse, illusion, folie,
Dons du ciel, qui me consoliez
Des amertumes de la vie !

On meurt deux fois, je le vois bien ;
Cessez d’aimer et d’être aimable,
C’est une mort insupportable ;
Cessez de vivre ce n’est rien.

Ainsi je déplorais la perte
Des erreurs de mes premiers ans ;
Et mon âme, aux désirs ouverte,
Regrettait ses égarements,

Du ciel alors daignant descendre,
L’Amitié vint à mon secours ;
Elle était peut-être aussi tendre,
Mais moins vive que les Amours.

Touché de sa beauté nouvelle,
Et de sa lumière éclairé,
Je la suivis ; mais je pleurai
De ne pouvoir plus suivre qu’elle.
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Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire ;
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité du bois.

L'Automne, Alphonse de Lamartine, page 65.
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LA COMPLAINTE (Fragment) - Rutebeuf

Les maux ne savent seuls venir :
Tout ce qui m'était à venir
Est advenu.
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés ?
Je crois qu'ils sont trop clair semés :
Ils ne furent pas bien fumés,
S'ils m'ont failli.
Ces amis-là m'ont bien trahi,
Car, tant que Dieu m'a assailli
En maint côté,
N'en vis un seul en mon logis :
Le vent, je crois, les m'a ôtés.
L'amour est morte :
Ce sont amis que vent emporte,
Et il ventait devant ma porte :
Les emporta.
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Je n'écoute plus rien, et pour jamais adieu.
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?

Racine, Bérénice, IV, 5 (page 45).
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La pauvreté m'est revenue,
toujours m'en est la porte ouverte,
toujours j'y suis
et jamais je ne m'en échappe.

La grièche d'hiver, Rutebeuf.
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Alphonse de Lamartine
1790-1869

LE LAC

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
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LE COEUR TROP PETIT

Quand je serai grand
Dit le petit vent
J’abattrai
La forêt
Et donnerai du bois
A tous ceux qui ont froid.

Quand je serai grand
Dit le petit pain
Je nourrirai tous ceux
Qui ont le ventre creux.

Là-dessus s’en vient
La petite pluie
Qui n’a l’air de rien
Abattre le vent
Détremper le pain
Et tout comme avant
Les pauvres ont froid
Les pauvres ont faim.

Mais mon histoire
N’est pas à croire :
Si le pain manque et s’il fait froid sur terre
Ce n’est pas la faute à la pluie
Mais à l’homme, ce dromadaire
Qu’à le cœur beaucoup trop petit.

Jean Rousselot
(p. 217-218)
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