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Critiques de Jean Orizet (29)
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Un jour, un poème...

c'est bien plus qu'un livre, il sera votre compagnon, compagnon de route, de soleil et de pluie. Il sera confident patient, amant intelligent. Il sera des rivières d'étoiles, et des chemins aux parfums de bruits, il sera parfois orage d'après midi, mais aussi et surtout votre fidèle ami. Il sera là, près de vous, et vous ne saurez dire quel mouvement vous à pris pour saisir cette envie de l'entendre encore vous dire toute la beauté de la vie. Oui c'est bien puisqu'un livre. C'est toujours un grand moment, la POESIE !



Astrid Shriqui Garain
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Les plus beaux poèmes pour les enfants

Dans le regard d'un chat,

un oiseau bleu couleur du temps,

un albatros, ses ailes de géant qui l'empêchent de marcher,

un cheval noir et quatre ânes blancs.

À l'ombre d'un marronnier,

un jeu de rimes,

on dirait que le vent s'est posé quelque part.

J'ai pourtant trouvé une pomme

d'or rouge et de miel d'or.

Une pause.

entre maintenant et jamais

fait la pluie et le beau temps,

un merle rit du chant qu'il tresse,

c'est une île qui vient

avec des mots d'eau fraîche

qui font naître un paysage.

Le temps nous file entre les doigts

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un bon voyage,

l'eau est si bleue dans les poèmes

lorsque l'enfant paraît.

À vol d'oiseau,

l'été revêt champs, bois et fleurs,

de son pavillon de verdure

et de maintes autres couleurs,

par l'ordonnance de Nature.

Les yeux clos, j'écoute.

Mais il pleut,

de toute la pluie à la fois.

Dans l'ombre que j'ai faite en moi,

le jardin mouillé s'égoutte.

Quand reverrai-je hélas ! de mon petit village

écrit à la main,

un poème d'enfant. *





« Les plus beaux poèmes pour les enfants » de Jean Orizet est une savoureuse petite anthologie. En mêlant les thèmes, les auteurs anciens aux contemporains (Du Bellay, de Ronsard, La Fontaine y côtoient Hugo, Baudelaire, Rimbaud, et Cadou, De Obaldia, Carême, etc.), l'auteur a fait un choix très judicieux. Une compilation de textes qui, s'ils n'étaient pas tous à l'origine écrits pour les enfants, peut venir toucher leur sensibilité et leur curiosité.



À la lecture du recueil, on perçoit que le choix des poèmes est destiné à des enfants de 8 ans et plus. Faire jouer les mots et son imaginaire, faire naître un goût pour l'abstraction, dénicher le thème du poème, parler de son auteur (l'absence de références sur les écrivains est une lacune de cette anthologie), etc. Tout dans ce livre concourt à un bel éveil à la poésie. Petits et grands, chacun peut s'emparer d'un ou plusieurs poèmes du livre, les faire siens. du poème écrit à l'imaginaire de l'enfant, il y a beaucoup à découvrir.



Comme dans toute anthologie, j'ai été étonné de l'absence de certains auteurs comme celles de Jacques Prévert, Robert Desnos ou encore Jacques Roubaud qui ont chacun marqué de leur écriture la poésie pour enfants. Jean Orizet a fait d'autres choix.



Un poème m'a particulièrement ému dans ce recueil. Il est l'oeuvre d'Alice Cluchier. Écrit par une femme qui avait tout garder de son regard d'enfant :



« LA BULLE



Cette transparence irisée,

Dans laquelle le ciel se mire,

Flotte sur l'aile du zéphire

Où, gracile, elle s'est posée.



Bulle ! Ballon en miniature,

Seul mon regard peut te frôler ;

Tu n'existes que pour voler

Et te briser d'une éraflure.



Je t'adore, bulle légère,

Poussière d'eau, cristal d'embrun,

Mousseline de l'éphémère

Sur la nacelle d'un parfum. »





(*) essai de poème sans rimes et sans prétention, composé de vers et de mots extraits de textes présents dans l'anthologie.



.
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Un jour, un poème...

Par amour de l'écriture et des traditions, je continue d'envoyer des cartes de voeux à mes amis.

Je le faisais sans trop d'états d'âme, avec application, animée du désir de maintenir ou de raviver des liens avec le genre humain.

L'année 2020 a jeté le doute et le trouble sur cet exercice qui consiste à souhaiter le meilleur, pour les 12 mois à venir.

Car à peine le sapin parti à la benne, et digéré une dizaine de galettes, que nos milliers de "souhaits les plus sincères " venaient se fracasser contre un mur de psychose collective, le grand retour de la peste et du choléra dans nos foyers.



Fallait il pour autant cesser de faire des voeux ? Renoncer aux jolies cartes illustrées, au plaisir de choisir ses timbres, à la satisfaction de donner un peu de sa présence à travers quelques phrases amicales ?



Devant ce dilemme, qui m'obligeait à transcender les vieilles traditions, il fallait faire un choix.

Des bribes de poèmes se sont alors invitées discrètement dans ma mémoire. Fragments incomplets, images confuses, petites musiques grelottantes.

Il fallait retrouver la source et partager cette eau vivante chargée de pépites.



C'est alors que ce recueil est apparu, tel un canot de sauvetage. J'ai pu embarquer avec Baudelaire, ramer avec Lamartine, dériver avec Rimbaud, flotter avec Nerval, tenir le gouvernail avec Hugo, et aborder des contrées inconnues.



Cette année, je sème des poèmes, des vers qui germeront comme des graines, et qui fleuriront toute l'année.

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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

Un magnifique receuil comme je les aime. Découverte de poèmes et de poètes que je ne connaissais pas. Et d'autres déjà connus, que l'on retrouve avec le même plaisir que la première fois.
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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

J'ai conservé ce recueil d'assez longue date, pour avoir sous la main une compilation de poèmes que je pourrais relire, en raison également de sa couverture de velours bordeaux, bien agréable en main (édition particulière France Loisirs).



Que dire du choix, élément majeur de l'attrait d'une anthologie tout public ? Jean Orizet s'en explique dans sa préface : il a effectué un choix relevant d'un constat de popularité, il a intégré ces poèmes qui « se sont imposés au goût du public puis à la mémoire individuelle et collective ». Les 58 poètes (dont deux femmes) sont sagement rangés par ordre chronologique, avec un à six poèmes représentatifs de leur art. Pour certains, ce n'est pas la poésie qui les a fait passer à la postérité, comme un Voltaire, mais cela reste une approche intéressante.



Pour tout dire, j'ai respecté cet ordre en lisant les poèmes le matin avec mon café, agréable moment de commencer la journée, dans une nacelle suspendue au-dessus du monde. Je me suis arrangée pour lire par époque, enfin par siècle, ou par auteur, pour les siècles abondamment pourvus en poètes, notamment le XIXème et le XXème siècles. Les genres sont multiples, on trouve aussi bien des ballades que des sonnets, et bien sûr du vers libre ; la poésie classique y côtoie les vers illustres du théâtre. Il est évident qu'au fil des pages on retrouve maint vers connu, qui flotte dans une culture commune, comme un air respiré par tous.



Ai-je eu des surprises ? Même les poèmes estimés très connus, quelqu'un peut-il prétendre les connaître tous ? J'en doute ; j'ai choisi en tout cas de présenter certains poèmes en particulier sous la forme d'une liste.



Le poème le plus connu pour lequel je rejoins le choix de l'auteur : Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Guillaume Apollinaire. Je sais, ça fait trois, mais je ne peux pas réduire.



Le poème dont je n'avais jamais entendu parler, malgré sa présence dans ce recueil : André Theuriet, avec « la Chanson du vannier ».



L'auteur dont j'ignorais qu'il fût aussi poète : Voltaire, qui ne m'aura du reste pas marquée.



Le poème qui m'a fait rire : un poème d'un genre pompier osé, qui ne passerait absolument plus aujourd'hui : « L'idole » d'Auguste Barbier. En voici un extrait, vous allez vite comprendre :

Tu parus, et sitôt que tu vis son allure,

Ses reins si souples et dispos,

Dompteur audacieux, tu pris sa chevelure,

Tu montas botté sur son dos.

« Tu », c'est Napoléon et « elle » la France, dépeinte comme une jument sauvage « aux larges flancs ».



Le poème qui m'a le plus émue : c'est toujours la « Complainte du petit cheval blanc », de Paul Fort.



Le poète que j'aime moins avec le temps : Victor Hugo, « La Légende des siècles » mise à part. Il était doué, mais justement, ses poèmes les plus connus m'apparaissent aujourd'hui assez faciles.



Le poème qui ne m'a pas plu : « le doux caboulot », de Francis Carco.



Le poème qui, sans m'avoir émue, m'a impressionnée par la qualité de ses vers : Leconte de Liste dans le poème « Midi ».



Les poèmes devenus chansons, que je n'ai pu lire sans me les chanter : « Ballade des dames du temps jadis » de François Villon, « le Temps des cerises », de Jean-Baptiste Clément, « Tu es plus belle que le ciel et la mer », de Blaise Cendrars, « Il n'y a pas d'amour heureux » d'Aragon, « le Déserteur » de Boris Vian...



Le poème qui m'a le plus appris : « le Cimetière marin » de Paul Valéry et ce vers incroyable repris dans un roman japonais adapté par Hayao Miyazaki, « le Vent se lève », ainsi, bien sûr, que le clin d'oeil de Brassens dans sa « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète ».



Une prise de conscience : autant je préfère le XIXème siècle pour le roman et le XVIIe pour le théâtre, autant le début du XXème siècle compte à mon goût les plus merveilleux poètes.



Ma plus belle découverte, celui dont j'ai envie de lire un recueil entier : incontestablement Théophile Gautier, avec Émaux et Camées ; je n'aurais pas dû être surprise, car j'apprécie son riche vocabulaire et son art de la narration (récits fantastiques). Mais il a une si mauvaise réputation d'auteur précieux que je n'ai jamais cherché à creuser son œuvre poétique, alors que c'est profondément injuste. Ses poèmes déploient un art visuel chatoyant, c'est un de ceux qui cisèle le mieux les vers pour donner à voir par les métaphores employées.



Pour conclure, je me suis fait souvent la réflexion que le titre n'était pas choisi au hasard : il s'agit bien de poèmes représentatifs de la langue française, qui en célèbrent la puissance et en donnent un magnifique aperçu. Puisse la langue ne pas faillir encore pour longtemps et continuer à nous donner d'aussi éminents représentants.
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Les plus beaux poèmes de la langue française

Les plus beaux poèmes de la langue française, ces poèmes "condamnés à vivre", choisis, avec beaucoup de sensibilité, par Jean Orizet (poète et prosateur de l'Académie Mallarmé) et préfacés par Jean Dutourd (de l'Académie française) font partie de notre patrimoine culturel car leur petite musique, telle une source pérenne résonne toujours à nos oreilles douce ou violente selon ses intonations.

Cette anthologie poétique, très éclectique s'offre au lecteur comme un bouquet de fleurs vivaces.

Du moyen-âge au XX° siècle que de chemins parcourus!

Complainte (de Rutebeuf), ballade (de Villon), rondeaux (de Marot),odes (de Ronsart), sonnets (de Louise Labé), stances (de Corneille, fables (de La Fontaine), odelettes (de Gérard de Nerval), romances sans paroles (de Verlaine)..... la poésie est multiple et une à la fois. Ses flammes vives, grâce à des passeurs de mémoire, tels Jean Orizet vivront éternellement.

Il manque juste quelques vers libres liés au surréalisme, mais les poèmes choisis sont tellement beaux que l'auteur est pardonné de ce choix restrictif.
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Le livre d'or de la poésie française

Un simple et agréable moment de poésie.

Une de mes poésies favorites : le cancre de Jacques Prévert que j’ai mis en citation…

Il y a aussi des chansons populaires : Cadet Rousselle, auprès de ma blonde, au clair de la lune et ma préférée que j’ai beaucoup chanté à ma fille : à la claire fontaine.

On y redécouvre Victor Hugo, Verlaine, Baudelaire, Arthur Rimbaud avec son incontournable : le dormeur du val… Et tant d’autres



Bonne lecture !




Lien : https://angelscath.blogspot...
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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

J'ai trouvé ce recueil de poèmes au fond d'une armoire et je me suis dis que ce serait l'occasion de parfaire ma connaisance en poésie qui est très limitée.

Ce livre part du 13ème siècle jusqu'au 20ème. Il m'a permis de relire des poèmes oubliés : Ronsard, Du Bellay, Hugo (toujours la larme à l'oeil avec "Demain dès l'aube"),Lamartine, Verlaine, Rimbaud, Appolinaire, Prévert, ... mais également de découvrir des poètes moins étudiés : Claris de Florian, Henri de Régnier, ...

Une belle entrée en matière avant de vouloir approndir avec un poète précis.
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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

Jean Orizet a rassemblé en un petit ouvrage ce qu'il considère comme les cent plus beaux poèmes de la langue française par ordre chronologique. On démarre au 13e siècle avec Rutebeuf pour atterrir au 20e siècle avec Boris Vian et son déserteur.

Jean Orizet n'a pas fait ici un choix personnel de cœur mais bien un choix raisonné, se basant sur la connaissance universelle, la mémoire collective.

On y retrouvera donc les classiques lectures scolaires, les poèmes qui ont inspiré des interprètes tels que Brassens ou Léo Ferré, des œuvres qu'on n'a pas lues "mais qui nous disent quelque chose"....



Lire une telle anthologie permet, au néophyte de la poésie, de s'immerger dans le genre, bien souvent craint quand il est inconnu. Au gré des lectures, que l'on picore ou qu'on lise le livre dans l'ordre, nous pourrons nous faire une idée de ce que l'on aime, de ce que l'on n'aime pas. Cette lecture est donc un bon démarrage si on veut s'atteler à une oeuvre complète.



Bien entendu, d'aucuns useront de l'ouvrage pour étaler une science qu'ils n'ont guère... "Quoi, tu connais pas Jean-Baptiste Clément? - Et l'autre, il croit que le temps des cerises a été écrit par Yves Montand !", "Bien sûr que j'ai lu Cyrano, je peux te réciter la tirade du nez par cœur !".



L'anthologie de Jean Orizet ne rassemble peut-être pas les "vrais" plus beaux poèmes de la langue française, car il existe sans doute de magnifiques pépites connues des amateurs seuls. Mais c'est déjà un bon début pour (re)découvrir ce que la littérature nous a laissé en héritage sur des centaines d'années.
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Anthologie de la Poésie française

L'une des meilleures anthologies de la poésie française. Chapeau à Jean Orizet qui a fait un travail remarquable ici mieux qu'en son edition.
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Poésie 1, n°18 : Les poètes et la Bretagne

Les poètes de Bretagne

"Une grande rêverie celtique"



A la lecture des poètes d'Armorique comment ne pas voir,au-delà de l'originalité de chacun,combien l'essence d'une seule et même culture imprègne la tonalité de ces voix,leur donne leur épaisseur,une singularité d'accent, les "marque"en quelque sorte de la même empreinte métalinguistique,du même sceau identitaire?



Oui,c'est une grande rêverie celtique qui habite ceux-là,et si nous tournons au hasard les pages de cette anthologie, c'est toujours l'ample rythme des marées,le rugissement sourd du ressac contre les rochers battus par l'océan,le grondement du vent à travers la lande,le souffle du grand large,les mêmes rumeurs de bocages et de chemin creux,la même affirmation identitaire que l'on entend s' y déployer.

Bernard Mazo
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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

Contrairement à une autre anthologie que je viens de lire, celle de J.-F. Revel, ce recueil contient une très grande majorité de poèmes à juste tire célèbres. C'est un vrai plaisir de retrouver les "valeurs sûres" de la poésie française. A contrario, on ne découvrira ici pas beaucoup de (bonnes) trouvailles. J'ai mis quelques textes en citation sur Babelio.
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La sagesse du monde en 100 poèmes

Ce recueil de poèmes de l'Antiquité jusqu'à nos jours est un petit bijou de raffinement, de délicatesse et de bon sens.

Des auteurs de tous horizons déclinent sous des formes différentes des vérités universelles ou des réflexions sur le monde, sur l'homme...



L'objet-livre est également d'une belle qualité matérielle, papier agréable au toucher, typographie élégante et aérée...

De plus, le format de ce livre permet de la garder facilement sur soi pour satisfaire un besoin urgent de poésie !

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Poésie 1, n°37 : Gérard de Nerval

Pleins feux sur Gérard de Nerval écrivain et poète français romantique du XIX° siècle: voilà ce que nous propose le numéro 37 de la Revue Poésie Vagabondage.

Jean Orizet nous présente l'enfant aux rapports ambigus avec son père; "l'homme qui court", toujours entre deux maisons, pays ou revues; l' être fragile maniacodépressif et le poète à l'inspiration politique, historique ou dramatique (le Faust de Goethe); l'écrivain à "l'oeuvre envoutante".

Des extraits de recueils en vers ou en prose, des odelettes, nous sont offerts: légers comme "la nymphe éclose" de Avril, désespérés comme "un poids jeté sur mon coeur" de Pensée de Byron, prêts à l'envol comme "le rêve est une seconde vie" de Aurélia.

La lettre hommage de Pandora à Gérard de Nerval complète cette revue ainsi qu'une rubrique sur le printemps des poètes et quelques mots sur Samuel Beckett.

Conclusion:une excellente revue permettant une bonne approche d'un géant qui toute sa vie a tenté de fuir le réel dans l'imaginaire.
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Une Anthologie de la poésie amoureuse en Fran..

Cette anthologie bénéficie d'une très belle mise en page ce qui rend la lecture d'autant plus agréable. Un livre à offrir pour dire Je t'aime.
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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

Jean Orizet le dit clairement dans sa brève introduction, s'il a suivi sa sensibilité, ces 100 poèmes ne sont pas forcément ses favoris. Ils sont ceux qui ont été communément accueillis et reconnus par la population française. Il n'a fait qu'étudier et les rassemblait dans ce court ouvrage.



Toujours est-il que l'ensemble nous propose un panorama de poèmes allant du XIIIe siècle à nos jours. De fait, l'auteur les dates de parutions et leurs auteurs.



Il y a peu de surprises parmi les écrivains sélectionnés, ce n'est pas l'objet de cette anthologie. Vous retrouverez ainsi Corneille, Racine, Hugo, Rimbaud, Verlaine .... Pour ne citer qu'eux. J'ai particulièrement apprécié la présence de Boris Vian dans ce recueil avec le superbe "le déserteur", absolument fascinant.



Nous tombons dans les nuées d'alcools d'Apollinaire pour écouter les fables de la Fontaine.



Ce lire ne se lit pas d'une traite, mais se picore et se déguste. Un poème, par-ci, par-là. Ouvrez aux hasards et vous ne serez jamais déçu.



J'ai retrouvé avec plaisir des textes oubliés. Je me suis délectée des récits de Rodrigue, de la tirade du nez d'Edmond Rostand. J'ai suivi les roulis du bateau ivre de Rimbaud. Bref, je me suis laissée portée par les mots et leur sonorité.



La sélection finalement n'a que peu d'importance, le plaisir est celui de la lecture, des belles images et des mots sculptés. Il faut se laisser emporter par les vents passagers et la douceur musicale des vers désuets.



...
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Poésie 1, n°22 : La nouvelle poésie comique

Le comique , à l'égal de l'humour , jaillit à travers le prisme de nuances diverses .Celui-ci se veut blanc , rose , gris ou noir , quand celui-là se se préfère gai , triste , burlesque ou grinçant . Ainsi des clowns .

Mais il est toujours , et par essence même humain . Bergson , dans son célèbre essai , tient cette caractéristique pour fondamentale . C'est dans ce sens qu'il faut interpréter l'adage : " Le rire est le propre de l'homme " . ( Introduction au recueil )
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Les plus beaux sonnets de la langue française

J' aime de temps en temps relire quelques poèmes, sans doute pour me rappeler mes années d' école où il fallait les apprendre et les réciter devant la classe entière....

Dans ce recueil, certains bien sûr sont anthologiques mais j' ai apprécié à la fin "l' histoire du sonnet par le sonnet "avec quelques commentaires explicatifs sur les diverses polémiques réglées à coups de tirades verbales.
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Les Cent plus beaux poèmes de la langue française

Les goûts et les couleurs ne se discutent pas... Cela est valable pour les poèmes même si certains sont incontournables comme "Demain, dès l'aube" de Hugo ou "Le lac" de Lamartine.
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Les plus beaux Poèmes d'amour de la langue fr..

Cette sélection subjective présente une centaine de poèmes classés chronologiquement.

Elle permet de deviner l'évolution dans le temps de la langue française, de la forme poétique et du rapport amoureux . Sa force est celle de l'anthologie et de sa capacité à faire découvrir des poèmes, poètes et poétesses.

Ces vers parlent-ils d'amour ? Pas toujours directement… et j'ai trouvé beaucoup de regrets, de tristesse, d'amours douloureuses qui m'ont laissé un sentiment d'incomplétude, car l'amour c'est aussi autre chose, non ?

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