Jean-Philippe Arrou-Vignod

Olympe est au couvent depuis quatre ans, et la mort de son père, quand son ami d’enfance, le jeune comte Foulques de Saint-Mesmes, fils de son tuteur, vient la tirer de sa presque prison. Mais elle apprend hélas très vite que c’est pour l’épouser. Leur route est rapidement coupée par deux malfaiteurs, des jumeaux, Hercule et Ulysse, qu’heureusement un grand homme borgne, Décembre, parvient à désarmer et à attacher à un arbre. Mais pendant ce guet-apens, la jeune Olympe s’est enfuie dans la forêt. Le jeune comte promet à Décembre de l’argent s’il récupère la jeune fille. Décembre se met donc à la poursuite d’Olympe, et parvient à la retrouver au moment où elle dérobe les affaires et le baluchon d’un jeune homme, Oost, qui était en train de se baigner dans un ruisseau. Les deux hommes vont continuer la route ensemble, et rapidement se rendre compte que la jeune fille est menacée d’un sort encore moins enviable qu’un mariage forcé… Un roman d’aventures, de bagarres, mais aussi de mystères et de sentiments, qui plaira aux élèves de quatrième, mais qui nécessite un bon niveau de lecture en raison des nombreuses descriptions, des énigmes parallèles, des personnages nombreux et bien dessinés, et d’un vocabulaire riche.

Ce petit "livre graphique" peut fournir des pistes de lecture ou des rappels rapides autour de quelques "classiques" de la littérature. Malheureusement, je trouve cette collection assez brouillonne et pauvre en informations de qualité.

C'est un deux-en-un que nous offre là Jean-Philippe Arrou-Vignod: des petites histoires inspirées de son enfance, et comme "comme Jean-B., j'ai commencé à écrire très tôt", des pages libres entre les chapitres ainsi qu'un carnet final pour écrire ses propres histoires en suivant les conseils donnés.



Nous sommes à Cherbourg en 1969, au cœur d'une fratrie de... six garçons. Autant dire que la famille ne manque pas d'ambiance, entre chamailleries, bêtises et jeux bruyants! Se succèdent ainsi des saynètes de la vie quotidienne, joliment agrémentées d'illustrations couleur: la sortie dominicale au restaurant, la neige, le coiffeur, la cueillette d'amandes avec papi Jean... Il y a un petit air d'autrefois, avec des enfants sans télé qui puisent dans leur imagination pour s'occuper. L'humour est omniprésent, à la fois dans les situations et dans les dialogues. J'ai beaucoup aimé l'épisode de Maman "Au vrai chic parisien": les réactions de ses garçons sont très drôles face à sa nouvelle coiffure surprenante, et encore plus celle de son mari ("Tu ne vois rien de changé? - Si si... mais quoi...).



Entre deux histoires, l'auteur propose une rubrique "A toi de raconter!" avec des petits exercices d'écriture. Raconter une anecdote rigolote de famille, raconter une bêtise, écrire la suite du texte proposé, etc. sont autant d'occasions de glisser des conseils sur l'importance du brouillon, la construction d'un plan, l'emploi du passé composé, la mise en place d'un dialogue ou comment faire rire le lecteur.

A la fin du récit, un carnet d'écriture propose de créer un héros à partir d'une fiche personnage, d'apprendre à décrire (par exemple, un animal de compagnie), de s'entraîner à inventer des titres ou encore d'imaginer un code pour envoyer un message secret. Tous ces exemples sont concrets et précis, et des pages blanches sont chaque fois laissées à la disposition de l'écrivain en herbe.



C'est donc un livre sympathique que l'on appréciera aussi bien pour ses histoires seules et/ou pour ses exercices d'écriture!
Lien : https://www.takalirsa.fr/les..

Je lis rarement de la littérature dite "adolescente" ou "young adult". Peut-être parce que cette classification commerciale me répugne. Je vois des univers attrayants, des personnages attachants, des aventures envoutantes, mais le packaging designé pour susciter l'engouement des plus jeunes me laisse toujours perplexe. J'ai l'impression qu'on les prend pour des idiots, ou bien qu'on prend les adultes pour des tristes sires, pédant et cyniques...

Mais, resté insatisfait par ma lecture des Trois Mousquetaires, je cherchais un récit de capes et d'épées plus concis. Je fus séduit par la quatrième de couverture et surtout par ce titre enchanteur "Olympe de Roquedor", évoquant presque immédiatement chez moi la féérie sylvestre des seigneuries du Pays d'Oc.



Mes attentes furent comblées. La jeune Olympe a tout du duelliste gascon. On suit les péripéties de son escapade avec délice, bien que les moments précédant et suivant la rencontre avec Oost soient un peu longs et peu utiles à mes yeux. J'étais pressé de savoir le dénouement jusqu'au moment où j'ai compris que je risquais de demeurer insatisfait...

C'est un roman pour adolescents. Non pas qu'il ait été écrit uniquement et spécifiquement pour les humains âgés de 12 ans à 18 ans. Néanmoins, il a été raboté pour correspondre à ce qu'on pense être accessible à l'immaturité qu'on prête aux plus jeunes de nos congénères...

Olympe ne laisse pas exulter sa rage, Oost et Mélusine s'aiment avec une pudeur et une simplicité décevante, Décembre n'est préoccupé que légèrement, Froissac sauve la veuve et l'orphelin sans questionner la justesse de ses décisions passées, etc. On refuse constamment la moindre pesanteur, tant et si bien qu'à la toute fin, on ferme le livre avec l'impression qu'il faudrait le mettre en terre, l'arroser fréquemment avec attention, pour le voir fleurir à la saison prochaine...



Très appréciable, très oubliable, très dommage.



NB : Je salue la cohérence spatiale du récit. On a vraiment l'impression d'être familier avec les lieux et le relief. Sans pour autant qu'il n'y ait de grande description. Tout se fait très naturellement.

J'ai tant aimé ce roman jeunesse ! J'aime beaucoup les romans d'aventure, avec un côté de cape et d'épée, et je trouve que ce n'est pas assez répandu ! Alors j'avoue que je me suis jetée sur celui ci à sa sortie et je ne l'ai pas regretté ! ❤

Olympe de Roquedor est marquise. Son père vient de mourir et on veut la marier de force à un jeune homme qui ne lui plaît pas afin de récupérer ses terres. C'est hors de la question pour la jeune fille ! Sur le chemin, elle parvient à s'enfuir. Aidée d'un ancien soldat borgne et d'un jeune homme mystérieux, elle va tout faire pour reconquérir ses terres.

La plume de l'auteur est un vrai régal ! C'est frais, fluide, avec du jargon de l'époque, et ça se dévore ! L'intrigue est assez classique et pourtant, on retient son souffle, on fait défiler les pages pour savoir comment toute cette histoire va se terminer. Il y a de l'action, du suspense, des combats à l'épée, du courage et de l'entraide ❤

Les personnages sont terriblement attachants, je les ai tous aimé ❤❤ et les illustrations apportent un petit plus vraiment extra.

Un vent de liberté souffle sur cette histoire emplie de panache et d'aventure ! Superbe roman de cape et d'épée, il nous immerge totalement dans une France historique passionnante, avec une héroïne intrépide, pleine de courage et bien déterminée à décider de son propre destin. Un pur moment de plaisir ! ❤

" Elle n'avait qu'un espoir: disparaitre dans l'épaisseur de la forêt. Courir, courir, aussi vite et aussi loin que ses forces le lui permettraient. Ses bas étaient déchirés, ses pieds en sang. Les tempes bourdonnantes, la poitrine comprimée par un point de côté, elle accéléra encore..."

Ce que vous avez manquez:

quelques minutes auparavant, le carosse d'Olympe était pris d'assaut par des bandits de grands chemins et encore avant, la religieuse Saint Matin lui apprenait que ce jeune freluquet poudré assis en face d'elle, qui l'avait fait sortir du couvent, devait l'épouser.

Cette gamine a du cran. Ni une ni deux et hop, hors du carosse à courir dans les bois en bottines.



Olympe de Roquedor, 16 ans, est l'une des dernières fortunes des Roquedor, on l'apprend, ces parents furent assassinés et un ami de la famille s'assurera alors de la suite de sa vie, de son éducation, en la plaçant à 12 ans dans un établissement pour jeunes filles.

Que restera t-il de la fortune des Roquedor?

Un château en ruine. Seulement cela?



Voici qui promettra.

Pourquoi une jeune fille de bonne fille se trouvera t-elle affublée d'atours paysans sales et crasseux et les cheveux taillés à la diable?

C'est qu'il s'en sera passé des choses sur le grand chemin et dans la direction qu'Olympe aura prise pour se tenir à l'abri et voir venir en attendant.

Comme Olympe comptera t-elle se débrouiller, sans une protection, un toit, de l'argent? Le couvent prépare t-il à cela, en plus des conditions indispensables d'une posture de réserve et des bonnes manières?

Pas vraiment et c'est un aspect auquel le père d'Olympe aura pourvu avant ses douze ans, un caractère que nous découvrirons, capable, débrouillarde, dégourdie, intrépide, habile et à l'aise avec les serpents ( vous comprendrez).

Non, le séjour au couvent n'aura pas défait ce qui avait déja été planté et la petite "chatte" de Roquedor n'aura pas été domestiqué.

Il ne faudra surtout pas se priver de consulter la carte introductive, très précieuse pour se visualiser les distances parcourues par les personnages, dans un sens et dans un autre, notant ainsi la pugnacité d'Olympe qui fera chemin inverse à pied, après une pluie battante en pleine campagne et certifiant ainsi aussi d'une évidente autre raison au mariage précipitée, avec l'obstination du jeune Comte Foulques de Saint-Mesme, 17 ans, qui ne laissera pas sa "fiancée" s'enfuir comme un poisson qui ne veut pas se laisser pêcher dans la rivière, quitte même à s'associer avec des bandits.

À suivre le parcours d'Olympe, on ne sait pas ce qui sera le pire pour une demoiselle perdue: la méconnaissance, les croyances et la rudesse de certains paysans rencontrés ou le machiavélisme, le caractère strict, directif et le mépris des nobles de campagne de sa société?

Prise entre les deux, Olympe va se montrer passionnante, attachante et l'actrice d'une aventure naturellement drôle, aux dialogues plein d'esprit et aux situations réalistes, dangereuses malgré la simplicité des situations.

Deux personnages feront leur entrée inattendue dans ce périple: un aventurier borgne et le jeune déserteur d'une galère, Olympe se verra sauver par l'un, jouera un mauvais tour à l'autre et les deux la suivront pour lui éviter de mauvais concours.

Non, messieurs, la galanterie et la chevalerie ne sont pas mortes.

Rien n'est simple pour une jeune fille de sa condition et de son époque sans famille.

Le duo Arrou-Vignod et Place était la bonne promesse de qualité, il fallait vérifier.

Et on a aimé s'y engager.

Olympe de Roquedor.

Un titre qui fleure bon le roman historique avec en première page de couverture une héroïne, vêtue d'un pantalon, l'épée en avant, prête à en découdre avec tous les ennemis qui viendront entraver son chemin.



Le tout couronné par deux auteurs de littérature de jeunesse de renom : François Place et Jean-Philippe Arrou-Vignod.



Franchement, il était difficile de résister et j'ai bien fait d'emprunter ce roman trouvé dans le rayon jeunesse de ma médiathèque préférée.



L'histoire relatée tient ses promesses.

Voilà un beau roman d'aventure porté par une héroïne qui n'a pas froid aux yeux et de ses deux acolytes, un vieux soldat borgne et un jeune homme bègue.

C'est bien écrit, c'est merveilleusement bien illustré, c'est trépidant...



A mettre dans les mains de nos jeunes lecteurs qui aiment les romans historiques et les petites marquises délurées !

Pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, la jeune Olympe de Roquedor s'enfuit. Traquée, elle va rencontrer Décembre, mystérieux soldat borgne, et Oost, un jeune homme naïf. Tous deux vont l'accompagner dans sa tentative pour rejoindre Roquedor, le domaine familial...



Olympe est une jeune héroïne fougueuse, avide de liberté, et courageuse. Elle n'a pas peur de dire non, à une époque où les femmes n'avaient pas leur mot à dire. En butte aux préjugés, Olympe nous montre le visage d'une jeune femme forte, et indépendante. À travers elle, c'est le thème du mariage forcé et le statut des femmes qui sont abordés ici.



A part Olympe, j'ai également beaucoup apprécié le personnage de Décembre, et son côté vieux briscard. Malgré un aspect abrupt, il est généreux et attentionné, et cache un touchant secret.



Côté texte, le vocabulaire est riche, soutenu, et sonne agréablement aux oreilles. Un roman de cape et d'épée contemporain, charmant, qui mêle action, aventure et rebondissements, le tout joliment mis en valeur par les illustrations de François Place.



Un roman jeunesse féministe de cape et d'épée, avec une héroïne moderne et qui donne envie de se battre !

J'ai passé un très bon moment avec les 5 Jean. Ils m'ont fait rire, m'ont rappelé des souvenirs d'enfance et des situations cocasses en famille. Un air du Petit Nicolas. J'ai vu seulement après l'avoir acheté que c'était un roman jeunesse, je pourrai le prêter à mon fils du coup. Il se lit facilement. C'est une jolie parenthèses entre deux romans.

J'avais tellement entendu parler de ce roman qu'il me tardait de le lire. Peut-être est-ce cette attente qui a contribué à ma déception. En effet, j'ai été déçue par l'intrigue. Les différents éléments qui la composent ont beau se mettre en place dès le premier chapitre, l'intrigue retombe rapidement à plat et accuse certaines longueurs. Selon moi, la fuite d'Olympe, qui occupe quasiment la moitié du roman, est inutilement longue, n'apporte pas d'éléments nouveaux à l'intrigue. Ce n'est qu'à partir du retour d'Olympe dans son château de Roquedor que l’intrigue gagne réellement en intérêt, en intensité. L'histoire possède indéniablement un aspect féministe séduisant, mais ce dernier n'est finalement qu'accessoire. J'ai trouvé l'histoire de Décembre bien plus captivante que celle d'Olympe.

Trois élèves de la même classe, la 4e2, ont été primés après un concours organisé par la mairie et bénéficient d’un voyage tous frais payés, en train de nuit, jusque Venise, en compagnie de leur éminent, et très distrait, professeur, monsieur Coruscant.

Bien entendu, il va de soi, que parmi les trois heureux élus se trouve P.P. Cul-Vert, en avance de deux années scolaires… Et premier de classe ! Bon, d’accord, P.P. Cul-Vert, ce n’est pas son vrai nom ! Mais tout le monde l’appelle comme cela à l’école. Lui, tient à ce qu’on l’appelle Pierre-Paul Louis de Culbert, une de ses particularités, c’est qu’il parle de lui à la troisième personne…

Justement, Cul-Vert se demande par quel miracle Pharamon se retrouve parmi l’élite de la classe, ceux qui participent à ce voyage, les vainqueurs du concours. Pharamon ce petit personnage un peu fruste, au demeurant sympathique qui lit des illustrés et qui rêvasse…

Et enfin, il y a Mathilde Blondin, qui, probablement issue d’un bon milieu (elle a des cahiers Clairefontaine) n’a tout de même pas la culture d’un Pierre-Paul Louis qui ne doute pas qu’elle soit incapable de mesurer son bonheur de découvrir la richesse d’une ville telle que Venise, d’autant que, comme la plupart des filles, elle est sujette à des accès de mélancolie…



Ce voyage qui s’annonce si prometteur connaît brutalement un soubresaut des plus inquiétants : monsieur Coruscant a disparu ! Nulle trace de lui dans le train… Même ses affaires se sont volatilisées… Ainsi que les passeports des trois enfants…



Critique :



Argh ! Trois enfants se retrouvant seuls en Italie, à Venise au moment du carnaval, leur professeur ayant mystérieusement disparu… Voilà une aventure qui commence bien mal. Trois caractères bien différents, seront-ils capables de s’en sortir ?

Ce petit roman, plein d’humour, permet, non seulement de suivre une enquête rapportée à tour de rôle par chacun des élèves, mais aussi de découvrir Venise.

Vraiment un roman très agréable à lire, même pour la vieille barbe que je suis et qui devrait sans doute plaire encore davantage aux 9-12 ans.

Roman dévoré, je devais avoir peur d'être distancée par Olympe dans sa fuite !

Maintenant qu'elle est installée confortablement, il est temps de prendre un peu de recul...

Olympe est clairement une héroïne attachante, la preuve, tous les personnages sauf les bêtes et méchants et le très méchant finissent par succomber à son charme, son intelligence et sa gentillesse. Bon, moi aussi mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'est un peu facile d'être marquise, sympa, humaine, sensible, cultivée etc, etc. Heureusement qu'elle se cassé souvent la binette, s'évanouit et a besoin d'aide ! Là encore, avec le recul, l'aide est assez tentée et simpliste : aux femmes les soins, aux hommes les armes...

En réalité, ce sont les figures masculines qui sont réussies et nuancées. Toutes sont blessées, emprisonnées, sensibles. Même Foulques se révèle sympathique.

Bref, un roman efficace mais qui ne résiste pas à une analyse poussée. Il faudrait éviter un deuxième tome, les faiblesses et stéréotypes apparaîtraient forcément.

C'est rare un toman de cape et d'épée récent pour ado ! (enfin c'est le deuxième que je lis, dans les romans ados sorti en 2021, le premier était "Jeanne, Dieu, le diable et les autres"). Olympe est une super héroïne, elle est bien entourée, elle n'a peur de presque rien...

Un roman jeunesse dans le style cape et d'épée.

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Pas de romance, ni de scènes sanglantes. Mais le courage d'une jeune marquise de 16 ans tirée de son couvent (prison) par son tuteur souhaitant la marier (de force à son fils) vous imaginez qu'elle ne va pas se laisser faire et va devoir se battre pour faire entendre sa voix.

Jean-Philippe Arrou-Vignod est un vieux de la vieille. Ses œuvres pour la jeunesse ont bercé mes premières années de lecture et c'est avec ce petit goût d'enfance que j'ai ensuite découvert certains de ses livres pour adultes. Quand une amie m'a offert son roman de l'écriture, ça m'a mis l'eau à la bouche et je me suis demandé ce qu'il allait bien pouvoir nous raconter...



Arrou-Vignod nous livre ses trucs et astuces pour venir à bout d'un roman. Parce que c'est une tâche titanesque et que le "bien écrire" qu'on nous enseigne à l'école n'est pas forcément celui à appliquer dans une œuvre de fiction destinée à des lecteurs autres que nos professeurs. Il passe tout au crible, sans affirmer que c'est l'unique et seule façon de faire, mais simplement que c'est la sienne et qu'elle semble porter ses fruits.



Comment entamer un roman ? Par où débuter et comment construire un récit cohérent ? Comment camper ses personnages ?



Et puis des choses plus concrètes et relativement techniques : comment écrire une scène qui ne lasse pas le lecteur ? Apprendre à rédiger un dialogue - moment ardu par excellence pour l'écrivain en herbe - ou une description n'auront plus de secret pour vous !



L'animateur d'atelier d'écriture connait son affaire et termine le livre en nous livrant un petit bout de son quotidien ; il l'écrit tellement bien qu'on l'imagine sans peine à la table de sa cuisine, avec son portable et l'agitation familiale autour de lui. Et puis, comme il a bien fait son boulot, on perçoit à présent les ficelles qu'il utilise pour nous raconter tout ça. Pour un peu, on se sentirait près à l'entamer ce roman qui traine dans un coin de notre tête depuis des années !

Thèmes : liberté de la femme, cape et épée



Bien loin des histoires futuristes avec des mondes postapocalyptiques comme la littérature en produit souvent en ce moment, ce récit proposé par Jean-Philippe Arrou et François Place nous renvoie dans un monde de cape et d’épée.



Nous suivons Olympe de Roquedor, jeune marquise orpheline de père et de mère qui a été placée au couvent par son tuteur. Loin du stéréotype de la demoiselle en détresse, elle refuse de se plier aux traditions et du haut de ses 17 ans, n’est pas prête à accepter un mariage arrangé. A travers son personnage, c’est une ode à la femme courageuse, fière, libre et avec du caractère qui est mis en avant.

Dans son désir d’être autonome, de reprendre en main son château et d’échapper au destin qu’on lui a choisi, elle va connaître de nombreuses péripéties qui pour certaines vont être à deux doigts de lui coûter la vie.



Le destin va toutefois mettre sur sa route, deux individus qui vont se révéler d’une aide précieuse, même si au premier abord, ce n’est pas en eux que l’on placerait notre confiance. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences et être de bonne famille n’est pas forcément synonyme de franchise et d’honneur absolue…



Ce récit d’aventure est bien mené. Il regorge d’action, de cavalcades, de mystères et la jeune demoiselle n’a pas sa langue dans sa poche ce qui prête facilement à sourire. La couverture du livre est aussi très belle, ce qui attisera certainement la curiosité du potentiel lecteur.

4ème tome de la famille aux petits oignons, « Des vacances au chocolat » amène cette fois-ci nos Jean-Quelque-chose au bord de la mer, à l’hôtel des Roches rouges. Bon, il s’agit en fait d’une caserne aménagée en centre de vacances pour les militaires et leurs familles, mais ce n’est pas ça qui va arrêter la troupe des frangins dans leurs bêtises de jeunesse. On les voit d’ailleurs ici un peu grandir les frérots, faisant leurs premiers murs pour se passer de l’autorisation parentale. Mais c’est toujours frais, charmant, plein de bonne humeur et d’amour, bien caché entre les lignes.

J’ai adoré ces vacances au chocolat, avec cependant un seul reproche : c’est beaucoup trop court ! En tout cas merci Mr Arrou-Vignod de nous faire partager un peu de votre enfance, certes romancée, mais qui n’en reste pas moins terriblement attachante.

Olympe de Roquedor est un condensé de tout ce que j’apprécie dans un roman ! Destiné à un public adolescent, ce roman de cape et d’épée s’adresse en réalité à tout lecteur, par sa portée historique et les valeurs véhiculées. Dans ce roman éponyme, l’héroïne, tout juste sortie du couvent, est promise à un homme qu’elle n’aime pas, représentant d’une famille qu’elle exècre. Déterminée à ne pas se laisser marier de force, elle profite d’un évènement inattendu pour prendre la fuite. Se retrouvant sur ses terres natales, au cœur d’une forêt hostile et sauvage, elle est loin d’imaginer les nombreux obstacles sur son chemin ni qu’elle est sur le point de rencontrer deux êtres qui vont changer sa vie !



Aventure, sorcellerie, féminisme, amitié, enquête, famille, secrets du passé, reconquête, voilà les ingrédients de cette histoire magnifique qui regorge de trésors au fil de ses pages ! Olympe est une héroïne charmante, rebelle, courageuse, éduquée par un père ouvert d’esprit, orpheline depuis ses 12 ans, qui sait se débrouiller toute seule. Malgré tout, sa route va croiser celle de Décembre, un ancien soldat borgne qui a oublié son passé, et Oost, un jeune homme en fuite, marqué par des années difficiles. Ce trio atypique a su toucher mon cœur ; entre l’intrépidité d’Olympe, la douceur de Décembre et la naïveté d’Oost, je me suis régalée !! Les « méchants » sont également dépeints avec réalisme, à l’image des Saint-Mesme (le père en tête, véritable démon), mais aussi Hercule, Ulysse, ainsi que l’ensemble des habitants bornés qu’Olympe a la malchance d’affronter.



A cela s’ajoutent les superbes illustrations de François Place, une écriture élégante, un contexte fascinant (reconquête d’un domaine -celui de Roquedor- au 17ème siècle) ainsi qu’une fin parfaite, qui font d’Olympe de Roquedor une lecture marquante et envoûtante ! Quel panache !



A lire !!

Mimsy Pocket est, comme son nom l'indique, toute petite, voire minuscule. Mais elle est rusée et indépendante au point de vivre seule dans une sorte de terrier en compagnie de ses amis. Cette année, l'hiver est cinglant et Mimsy Pocket et ses amis doivent de battre pour se nourrir. Mais un jour particulièrement glacial, elle est traquée par des êtres prêts à tout pour la capturer. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe : certes, elle doit voler pour manger, mais est-ce pour cela qu'on lui veut du mal ? Tout essoufflée, elle réussit à gagner le terrier... Et là, encore un drame l'attend, ses amis ont disparu, eux qui sont toujours là d'habitude ! Ont-ils été victimes des êtres malfaisants ? Mimsy se retrouve seule et angoissée. Qui va l'aider ? Bien sûr, elle va pouvoir aller trouver son quasi-frère du peuple des grands : Magnus, son ami fidèle sera forcément là pour l'épauler. Enfin, c'est ce qu'elle croit...

J'ai aimé ce livre car dans l'histoire il y a des choses qui existent en vrai. Les jean font plein de chose amusantes; J'aime beaucoup les Jean quelque chose : Jean A alias "Jean ai marre" parce qu'il râle tout le temps ; Jean B alias "Jean Bon" parce qu'il est un peu rondouillard ; Jean C alias "Jean C rien", le plus distrait de la bande, le plus nul en orthographe ; Jean D alias "Jean Dégât" parce qu'il a inondé leur appartement deux fois avec Jean C ; Jean E alias "Zean E" parce qu'il a un cheveu sur la langue ; et le bébé Jean alias "Jean Pranot" parce qu'il n'a pas beaucoup de cheveux sur la tête. Ce livre est super !

NS