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Citations de Jean-Pierre Charland (305)


Ces mots contenaient un reproche implicite. Etre trop savant rendait suspect. (p. 140)
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Quand un Chinois débarque au Canada, il doit quatre années de salaire, au prix où on les paie. Comme ils empruntent à des usuriers, ils remboursent le double, au moins. Ce sont des esclaves, sans en porter le nom.
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Après une lessive et un bon bain, toutes les traces disparaîtront.
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En guise de récompense il eut la possibilité de contempler une partie de son jupon blanc et ses bas de soie bleus sur lesquels une ouvrière avait brodé de petites abeilles. Le spectacle lui valut une solide érection qui se trouva exactement à la hauteur des yeux de sa compagne. Contempler cette protubérance ajouta encore à tous les émois de celle-ci.
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Les ouvriers ont un seul jour de congé par semaine. Si les restaurants, les cinémas, les salles de spectacle, des endroits comme le parc Dominion sont fermés, que leur restera-t-il? La grand-messe le matin, les vêpres l’après-midi, et le rosaire en famille le soir!
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Quand une femme tient le bras d’un homme, elle ne donne pas l’impression de le considérer comme un guide.
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Les femmes doivent décorer le monde de leur présence.
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Mettre 10 000 personnes dans un si petit espace suscite toujours l’intérêt des pickpockets.
Une douzaine de voleurs à la tire, dont certains venus de loin pour profiter de l’occasion, s’étaient retrouvés au poste. Deux ou trois douzaines supplémentaires avaient sans doute échappé aux policiers.
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Le tutoiement aussi le mettait mal à l’aise. Cette familiarité ne réduisait en rien la distance sociale entre eux. Le plus souvent, en sa présence, Éléonore s’exprimait en français. Une jeune femme de sa condition apprenait au moins un idiome étranger, souvent l’allemand, mais le français était le choix de certaines. L’entendre tirait toujours un sourire à son compagnon. Le vocabulaire et la syntaxe se révélaient plus que convenables. Mais l’accent était plutôt étrange, puisque des années auparavant, sa préceptrice était venue tout droit de Paris.
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Malgré les semaines écoulées, la proximité de son corps et le contact de sa peau suscitait le même malaise. Il la contemplait d’un regard oblique. La jupe et la veste d’un gris perle rappelaient la couleur des yeux. Le chemisier blanc, la chevelure châtaine très lourde, le chapeau de paille décoré de fleurs: tout lui donnait l’allure des élégantes illustrées dans les magazines de mode français. Cependant un détail la distinguait de celles-là: des petites marques sur l’arête du nez, et un lorgnon attaché à une chaînette pendant sur sa poitrine.
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Quand un gars est assez stupide pour voler son propre patron sans s’assurer de laisser des traces d’effraction derrière lui, il mérite de se faire prendre.
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Ainsi placé, le bijou ressemblait à une alliance. C’était une façon de confesser ses espoirs vis-à-vis de son amant. Si son interlocutrice doutait de ce dénouement, elle ne dit pas un mot. Bientôt, des jeunes femmes portant de très courtes jupes s’alignaient à une extrémité de la patinoire.
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Avoir une toute petite place dans la vie du grand homme lui paraissait préférable à toute la place dans celle d’un homme ordinaire.
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Pour une croyante, imaginer que ses succès récents tenaient à son aptitude à croire en sa chance était irrévérencieux.
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Savoir que je donnerais naissance à un enfant gravement handicapé, je préférerais me faire stériliser
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— Que penses-tu de la loi du 18 octobre dernier?
Cette loi avait suivi celle du 15 septembre. Elle évoquait la Loi sur la protection du patrimoine génétique du peuple allemand. On parlait d’aptitude au mariage, car elle prévoyait des examens prénuptiaux afin de s’assurer que les futurs époux ne mettent pas au monde des enfants dont les existences «ne mériteraient pas d’être vécues».
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La pratique religieuse – chrétienne ou juive –, la fidélité à l’État allemand, le partage de la culture allemande ne comptaient pour rien. Le sang coulant dans les veines l’emportait sur tout le reste.
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Chacune jouait la carte de la vertu, mais un homme semblait pourvoir à leurs besoins. La relation d’Ilse avec l’otorhinolaryngologiste n’était sans doute pas que professionnelle. Que Gretl partage le domicile de la cadette laissait présager qu’elle suivrait le même chemin. Elle eut une pensée pour la dégradation des valeurs morales en Allemagne. Le Führer promettait de ramener l’ordre, mais lui-même paraissait prendre des libertés.
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C’était là la limite à son bonheur. Hitler lui donnait un certain confort matériel, mais la plupart du temps il manquait un élément important: sa présence.
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Mes sœurs sont des adultes, tout comme moi. Après des années de crise économique, les hommes ne paraissent pas pressés de proposer le mariage. Ça ne signifie cependant pas qu’on doive rester aux crochets de nos parents toute notre vie.
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