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Citations de Jean-Pierre Charland (305)


La voix contentant toute la honte, tout le désespoir de Juin 1884, comme ci son malheur datait de la veille .

-Laisser moi vous expliquer

-Lâchez moi, vous me faite mal

-A condition que vous m'accordiez deux minutes de votre temps

Sous un voile de larmes elle le distinguait à peine

Vous me promettez de ne pas vous sauver ?

Une partie d'elle même souhaitait rester là, l'autre lui disait de courir sans jamais s'arrêter, mais pour aller ou ?
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Normalement, une femme ne doit voir que son mari dans son état naturel, et encore, je soupçonne que la plupart des épouses sont privées de cet indicible privilège.
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bon livre, bonne description de la ville de Québec dans les années fin 1800. Un peu trop une histoire d'amour pas assez de politiques. Mais bon, excellent si on veut en apprendre plus sur la ville de Québec durant cette époque.
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Tu ne seras pas la première à te maquiller, ni la dernière. Si tant de femmes le font, c’est qu’elles s’en trouvent mieux. Si les conseils de la vendeuse ne suffisent pas, on trouvera une comédienne pour t’apprendre à t’en servir.
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Les hommes veulent des femmes avec un joli visage et une fine silhouette.
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C’est là tout mon dilemme. Un peu plus de morphine calme le mal, mais dans ce cas, je ne réalise même plus que je suis encore vivante.
Le sourire était pitoyable. Le temps lui était compté, le passer dans un état de semi-conscience ressemblait au vol de la denrée la plus rare à sa disposition.
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Imaginer notre décès nous aurait empêchés de prendre du plaisir ensemble. D’un autre côté, cela peut arriver, je le sais. La conscience de ma fin me donne envie de profiter de toutes les chances d’être heureux. Mais si tu me fixais une date d’échéance, même vague, je ne penserais plus qu’à cela.
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Si notre gouvernement voulait mettre fin au commerce d’alcool, il fermerait les distilleries et mettrait en prison les propriétaires de celles-ci. Mais ceux qui font les lois reçoivent peut-être de l’argent de ces industriels, et les partis politiques, certainement. Puis tout ce beau monde possède des actions dans ces sociétés. Vos voisins, dans votre bel immeuble, en possèdent aussi.
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Dans la province de Québec, le divorce était très difficile à obtenir. Il fallait chaque fois une loi privée du Parlement fédéral. Et pour les plus tenaces qui choisissaient cette voie, l’ostracisme s’avérait certain. La séparation de corps faisait en quelque sorte office de divorce chez les catholiques. Si le lien du mariage demeurait intact, au moins les conjoints ne supportaient plus une cohabitation déprimante.
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L'innovation troublait la vie des ménages. L'homme le plus vertueux pouvait-il cohabiter avec une jeune femme, tous les jours de la semaine, sans jamais pécher, au moins en pensée ? Les épouses en doutaient toutes, de même que les confesseurs, qui entendaient ramener tous les membres du sexe faible à leurs fourneaux.
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Pour une famille bien en vue d’Outremont, la grossesse d’une jeune fille entraînait la ruine de la réputation, celle de la personne qui avait commis l’imprudence de s’abandonner à des privautés sans prendre toutes les «précautions» requises, et aussi celle de tous ses proches. Pour que le médecin avorteur garde le silence, peut-être fallait-il gonfler les honoraires jusqu’à des proportions gargantuesques.
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Puis il reprit son soliloque au moment où il entrait dans une petite municipalité :

– Devil’s Lake. Tu parles d’un nom pour un lac... Ou pour une ville.

Comptant un peu plus de sept mille habitants, l’agglomération se trouvait au nord du lac portant ce nom. On y arrivait par la route 19. Après un regard sur l’indicateur de son réservoir d’essence, Elliot s’arrêta à une station-service dans une rue nommée College Drive. Le pompiste, un vieil homme, était appuyé sur l’une de ses pompes, pris d’une quinte de toux. Il était affublé d’une salopette crasseuse et sa casquette portait les mots John Deere.
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Le pompiste lui avait été bien utile, finalement. Son GPS
le conduisit directement à la ferme de Wayne Douglas. Le
bonhomme était penché sur le moteur d’un pick-up Ford
quand Elliot arriva dans sa cour. Un pitbull attaché à une
chaîne jappa rageusement. Impossible d’arriver discrètement à cet endroit. Le fermier se redressa pour le regarder
descendre de la voiture et s’approcher.
— C’est moi, monsieur. Elliot Lewis.
L’homme accepta la main tendue.
— Le gars qui veut camper sur ma terre…
Le fermier semblait regretter un peu d’avoir accepté la
présence d’un inconnu. Une demande formulée par l’ami
d’un parent d’un ami.
— Vous allez pas mettre le feu à mes récoltes, au moins?
— Franchement, pourquoi je ferais une chose pareille ?
Son interlocuteur l’examina des pieds à la tête. Il parut
rassuré.
— Vous voulez manger avec nous? dit-il avec un sourire
plus amène.
— C’est très gentil à vous, mais si je veux monter mon
campement avant la nuit, je dois me presser. Et je ne veux
pas déranger.
— Si vous le dites. Je vais vous montrer par où passer.
L’homme l’accompagna jusqu’à la route. Au passage,
Elliot salua l’épouse du fermier, curieuse de voir l’original
qui entendait passer l’été en pleine nature, près du lac.
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Peut-être se trouvait elle de nouveau enceinte. Si ce n'était pas le cas, dans six mois tout au plus un curé viendrait lui dire de faire son devoir, soucieux de dénoncer le péché épouvantable "d'empêcher la famille". Il suffirait au curé de lui rappeler que, pour assurer son salut, elle devait avoir un enfant tous les quinze ou vingt mois environ, cela même s'il devait venir donner l'extrême-onction à plus de la moitié d'entre eux. On ne faisait pas dans le détail, on visait la production de masse. P.129
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Dès quinze ou seize ans, les jeunes filles recevaient de jeunes hommes à la maison sous l’étroite surveillance de leurs parents. Une fois le «bon parti» identifié, les rencontres avec celui-ci devenaient exclusives et profitaient d’une intimité croissante, jusqu’au soir du mariage
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Pour se marier à dix-sept ans, ou elle chercherait un prétendant déjà au travail à vingt ans, ou elle tenterait de séduire quelqu’un «d’établi», bien plus vieux encore. Pourtant, à son âge, renoncer à ce genre d’engouement demeurait difficile.
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Je ne veux pas entendre parler de culpabilité ou de moralité. Jusqu’au lever du soleil, nous ferons semblant que tous les bien-pensants du Canada français comme du Canada anglais n’existent plus. Si vous voulez vous désoler demain, vous le ferez sans moi. Car, voyez-vous, je suis las de ces gens. Ils réprouvent ce que nous venons de faire, et que nous recommencerons encore dans un instant, mais ils trouvaient respectable de m’envoyer tuer des jeunes gens de mon âge.
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Les commerces ont le droit de faire de la publicité, remarqua un échevin, sinon nos concitoyens ne sauront pas ce qu’ils ont à vendre.
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Si un homme pouvait obtenir le divorce à cause de l’infidélité de son épouse, cette dernière ne jouissait du même privilège que lorsque son mari emmenait sa maîtresse vivre sous le toit conjugal. Les législateurs n’avaient rien prévu quant à la présence de bâtards.
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Un homme ne revient pas dans le lit de sa femme pour lui permettre de réaliser son salut. Cela manque un peu de romantisme. Et tu sais, avec ce que tu m’as fait endurer, je ne banderais pas, même si tu exécutais la danse des sept voiles, ou même si tu te mettais à genoux pour me le demander.
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