Séminaire mensuel à la Halle Saint Pierre 2015
Le corps peut-il être métaphorique de lui-même ?
8 minutes
Puisque le mal, le deuil, le trauma sont là, on se doit de relever le défi suprême de parvenir à étayer l'édification d'une personnalité riche sur fond de malheur en métabolisant les événements traumatiques dans une symbolisation libératoire et évolutive.
Le travail qui s’arrête à l’expression élit la folie, le trouble ou la souffrance comme ennemis, alors que l’art-thérapie les prend comme matériau pour une création qui permet au sujet créateur de se recréer dans le même mouvement.
Extraits des déclarations de Mme Dolto en 1979; on appréciera et on se souviendra que cette femme était considérée comme un oracle en matière d'éducation.
Ces propos monstrueux lui vaudraient aujourd'hui des poursuites judiciaires.
C'est la même époque où il paraissait des manifestes en faveur de la pédophilie. voir les livres édifiants de Camille Kouchner et de Vanessa Springoria (et Matzneff est toujours en liberté...)
(ce commentaire est de moi et non de l'auteur)
"-enfin il y a bien des enfants tués par leurs parents; vous croyez donc que l'enfant le cherche et qu'il est suicidaire
-(Dolto) C'est bien possible, oui. Beaucoup d'enfants sentent qu'ils ne sont pas aimés et qu'ils sont piégés à vivre. Ce sont des enfants qui n'ont pas été désirés et dont leur mère n'a pas pu avorter....Il faudrait dire à l'enfant qui se fait battre qu'il fait honte à ses parents en se faisant prendre pour un chien...très souvent c'est lui qui s'arrange pour être battu...Il faudrait lui apprendre à ne pas se faire battre, mais aussi à ne pas se laisser tripoter par sa mère. Certaines sont écoeurantes, dégoutantes avec leurs enfants; leur soi-disant amour c'est de l'inceste
....Dans l'inceste père-fille , la fille adore son père et est tès contente de pouvoir narguer sa mère
-(journaliste) Mais enfin il y a bien des cas de viol
(Dolto: Il n'y a pas de viol du tout; elles sont consentantes
(journaliste) quand une fille vient vous voir et vous dit qu'elle a ressenti cela comme une viol, que lui répondez-vous?
Dolto: elle ne l'a pas ressenti comme un viol; elle a simplement compris que son père l'aimait et qu'il se consolait avec elle parce que sa mère ne voulait plus faire l'amour avec lui (...)Bien des filles en arrivant à coucher avec leur père pour faie plaisir à leur mère...Il suffit que la fille refuse de coucher avec lui en lui disant que ça ne se fait pas pour qu'il la laisse tranquille"
MERE DE DAMIEN
Tiens, à propos, j'allais oublier, tu sais qui est là ? Ton fils. Ton fils, celui que je mets chez la voisine quand tu me visites. Ton fils, tu te rappelles ? Il a cinq ans.
[...] Tu sais, quand tu couches chez Berthe, pendant que papa vient baiser ta mère, ton papa, le voilà, tu en parles des fois, eh bien, il est pas loin, juste au bout de l'interphone. Tu crois qu'il descendrait te voir, mais non ! [...] Papa, c'est juste une voix, et puis des couilles, pour fabriquer des mômes qu'on n'a pas voulus, et qu'on laisse dans la nature.