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Critiques de Jean-Pierre Le Dantec (17)
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Le disparu

Voici un livre qui m'a beaucoup plu et que je vous recommande vivement : Le disparu de Jean-Pierre Le Dantec.

Le roman s'ouvre sur une rencontre à bord d'un TGV : celle de deux anciens camarades de pensionnat : François Contellec et Pierre-Alain Jézéquel. S'ils se retrouvent avec plaisir, ils n'ont pas oublié qu'ils ont été rivaux sur le plan sentimental et surtout qu'ils ne partageaient pas les mêmes points de vue politiques à une époque où les événements algériens créent des tensions et des fractures dans la population française.

Au cours de leur conversation, ils en viennent à évoquer un bon souvenir : celui de leur professeur de français, Loïc Quéméner, un jeune homme qu'ils adoraient et qui avait été capable de leur transmettre sa passion de la littérature en leur proposant de jouer Le Bourgeois gentilhomme.

Hélas, Quéméner avait été appelé sous les drapeaux et, la mort dans l'âme, avait dû abandonner sa classe et ses élèves pour se rendre en Algérie. Avant de partir, il avait proposé à ses élèves de mettre en place une correspondance, ainsi pourrait-il leur donner des nouvelles…

Je ne vous en dis pas plus… mais sachez tout de même que vous allez vous régaler à la lecture de ce roman… Tout d'abord, l'écriture est délicieuse : ah, les lettres de Quéméner… quel style, quelle élégance… les mots vous portent, vous éprouvez de façon saisissante tout ce qu'a pu vivre ce jeune homme généreux, sensible, plein d'humanisme, tout frais débarqué en Algérie, vous partagez ses impressions, ses réserves, ses révoltes, vous ressentez pleinement toute la misère qu'il découvre de la caserne de Cherchell à la SAS (Section Administrative Spécialisée) de Aït Hichem, la haine, l'esprit de vengeance et bien pire encore…

Rien que pour ces lettres qui m'ont paru tellement vraies que je me suis demandé si elles existaient vraiment, ce roman vaut d'être lu ! Elles nous proposent un autre point de vue sur l'Algérie et dévoilent une réalité bien complexe s'il en est !

Mais Le disparu est aussi un roman d'apprentissage : en effet, nous rencontrons des adolescents dans leur pensionnat breton, le lycée Auguste-Pavie de Guingamp dans les années 50, une grande bâtisse mal chauffée, des règles strictes et des grappes de garçons pleins d'enthousiasme, fous de sport, découvrant les filles, la sexualité, le rock'n roll, le jazz, le cha-cha-cha et commençant à s'interroger sur leur premier conflit contemporain.

C'est le passage à l'âge adulte, une espèce de basculement pas toujours facile à vivre car tout est à construire. On sent toutes les tensions que la situation algérienne provoque chez des adolescents encore naïfs et largement influencés par leurs parents ou par un frère parti là-bas, jeunes adultes dont la conscience politique émerge petit à petit et qui apprennent à se construire à travers les échos lointains de ce qui se passe en Algérie… Douloureux et passionnant éveil politique…

C'est vraiment toute une époque qui est évoquée ici, une période où beaucoup s'interrogeaient sur cette guerre qu'ils osaient à peine nommer… Difficile pour des adolescents d'affirmer leurs convictions et leurs doutes...

Et puis, lorsque les grandes vacances arrivent, les garçons s'égaillent dans la nature, une nature bretonne décrite merveilleusement par Jean-Pierre Le Dantec : ce sont des tableaux qui prennent forme sous nos yeux. Ajoncs et genêts agités par le gwalarn (vent de noroît), mer en furie aux teintes gris cendre, délicieuses baignades sous le soleil, pêche à pied dans les crevasses rocheuses…

Un livre fait de contrastes saisissants : tandis que les uns profitent de leur jeunesse et du bonheur de vivre, d'autres, ailleurs, perdus dans un conflit qui les dépasse, combattent et meurent.

Au risque de me répéter, ce roman m'a procuré un vif plaisir de lecture et je ne suis pas près d'oublier le portrait fascinant de Quéméner, le jeune professeur sensible, témoignant à travers ses lettres de toute la complexité d'une situation politique trouble dans laquelle, sans y être préparé, il fut plongé malgré lui.

Un très beau texte, à lire absolument !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Le disparu

Retrouvant par hasard un ancien camarade de classe, François Contellec, le narrateur, fait remonter des souvenirs enfouis, souvenirs bien utiles pour apprendre ou remémorer ces années d'une guerre d'Algérie qui ne voulait pas dire son nom.

Ce camarade, Pierre-Alain Jézéquel, est un général à la retraite. Tout opposait les deux garçons, à l'adolescence et pourtant : « mon contraire, mon rival en latin et mon ennemi en politique, Pierre-Alain, mon meilleur ami. » Tous les deux, ils se souviennent de ce prof de français qui leur avait donné la chance de faire du théâtre et qui, soudain, sursis résilié, fut appelé en Algérie. Seules des lettres ont permis de garder le contact, jusqu'au jour où…

Jean-Pierre le Dantec nous entraîne sur les pas de ces garçons qui voient arriver Loïc Quémener, leur prof : « Mince, la chevelure rousse, légèrement bouclée sur les tempes, le visage doté d'une bouche large surmontant une fossette qui creusait son menton, il a gagné l'estrade et le bureau, serviette en cuir de couleur tabac à la main, ses yeux parcourant la salle d'un regard attentif, un brin soucieux. »

Dans ce lycée de Guingamp, les quinze garçons de troisième AB observent : « Quoiqu'il sourie lui aussi, quelque chose dans son regard suggère un trouble, une inquiétude qu'aujourd'hui j'attribue à la fin de son sursis militaire. »

L'internat est bien décrit avec la journée de classe, les discussions sur le foot, les disputes à propos de musique et de chansons sans oublier ces fameuses promenades du jeudi après-midi. On croise par… hasard un groupe du lycée de filles, c'est l'occasion d'observer Myriam que le narrateur aime, mais qui regarde Pierre-Alain, « ce facho qui défend Franco et Salazar », d'où une jalousie terrible.

L'auteur aime aussi décrire la nature mais je trouve son style un peu emphatique. Il est plus convaincant lorsqu'il évoque sa passion pour le cyclisme, ce jour de Noël 1957 : « Mes parents m'offrent en effet le cadeau dont je rêvais : un vélo demi-course de marque Louison Bobet sur lequel, grâce à des virées sur les routes sillonnant le relief mouvementé de la campagne guingampaise, je me vide la tête et m'épuise au point que je m'écroule chaque soir, dans mon lit. »

Après ce Noël et la représentation réussie du Bourgeois gentilhomme, c'est le traumatisme du départ de M. Quémener sous les drapeaux. le ton du livre change. Il suit l'évolution politique de la France et la guerre en Algérie. Les lettres reçues en Bretagne montrent le trouble ressenti après le coup d'État des généraux. Quémener stigmatise l'attitude des « petits blancs » et note : « Les autochtones (je ne dis pas les musulmans car, dans la minorité d'autochtones qui a eu la chance d'étudier, on compte une forte minorité d'incroyants) traités comme des animaux – familiers s'ils obéissent, sauvages, s'ils se rebellent. »

Jusqu'au bout, le disparu est passionnant, riche d'enseignements sur une période récente de notre histoire avec ces tentatives d'amitié entre personnes d'origine différente que certains s'ingénient à casser. Pierre-Alain qui a évolué, le constate : « …tout, dans cette guerre pourrie, a été dégueulasse. Les attentats et les crimes du FLN, les tortures, le sort fait aux harkis, et surtout l'abandon. »




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Le disparu

Avant de lire le disparu, je ne connaissais pas Jean-Pierre le Dantec et j'ai été séduite par la lecture de ce roman.

Tout commence dans un train où François Contellec tombe sur un ancien camarade de classe : Pierre-Alain Jézéquel. Ces retrouvailles font ressurgir alors entre les deux hommes un passé fait d'amitié adolescente, de rivalité scolaire, politique, sportive et amoureuse au sein d'un pensionnat breton. Ils se souviennent notamment de cette année 1959 où arrive alors un jeune professeur de français : Loïc Quéméner qui réussit à faire aimer la littérature, même aux plus cancres.

Malheureusement, en cours d'année, il est appelé en Algérie d'où il écrira à ses élèves pour leur rapporter la réalité de cette guerre qui ne dit pas son nom.

Le Dantec, avec le disparu, a écrit un roman très fort. Il nous fait revivre cette époque, fin des années 50, début des années 60, de façon remarquable. Il nous retrace, avec une grande finesse cette période de la guerre d'Algérie et arrive à tisser un lien entre ces événements et la France d'aujourd'hui.


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Île-Grande

Très nettement intitulé roman, cette reconstruction des six mois passés en Bretagne par Joseph Conrad, tout juste marié avec Jessie, ne cherche pas à coller forcément au plus près de la réalité historique. Pourtant, la vérité des personnages, des lieux et des conditions de vie font que le lecteur y est particulièrement sensible, et y croit sans réserve. Je risque la comparaison avec Muse de Joseph O'Connor qui sur un thème un peu semblable, avait voulu en faire trop, mêlant les points de vue et les époques, et m'avait ennuyée. Là, avec un décor unique, celui d'une île de la côte nord de la Bretagne, un temps limité aux six mois passés là-bas par le couple, l'auteur fait découvrir l'auteur voyageur mieux qu'une longue suite d'évènements, de dates ou de rencontres. La figure de sa jeune femme, Jessie, est ainsi plus qu'esquissée, de même que celles d'autres habitants de l'île. J'ai aimé pénétrer dans la vie paysanne de l'époque, celle des dernières années du XIXème siècle, j'ai aimé la façon dont l'auteur entremêle le récit avec son expérience contemporaine, et tisse des liens avec d'autres personnages, la manière dont il réinvente ces six mois de la vie de Conrad. Indispensable si vous passez dans cette région, ce roman pourra aussi séduire d'autres amateurs de littérature et de biographies, même si, je le répète, ce n'en est pas une !
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Le disparu

Cinquante ans après les événements relatés dans « Le disparu », François Contellec tombe par hasard dans le TGV sur Pierre-Alain Jézéquel, son meilleur copain des années de l'adolescence, celles de la fin des années 1950 en Bretagne. Les deux garçons étaient alors internes dans un lycée breton. Malgré des milieux d'origine et des opinions politiques différents (le père de François est communiste, celui de Pierre-Alain est royaliste), ils vont devenir amis.

Leur chemin en commun va diverger : le second est devenu général, le premier écrivain. Ce dernier veut écrire un livre sur Loïc Quéméner, ce professeur de français extraordinaire qui les a éveillés à l'amour de la littérature.

En 1959, l'enseignant est envoyé en Algérie et affecté dans une Section administrative spécialisée (SAS) chargée en théorie de « pacifier » le pays et de convertir les autochtones à la cause de la France. Il meurt dans des circonstances obscures.

Grâce à la correspondance que le jeune soldat entretient avec ses élèves, la guerre se dévoile avec toute sa cruauté.

L'impression laissée par la lecture de ce roman est mitigée. J'ai été peu touchée par la description du quotidien et des états d'âme des deux amis qui fleurent le « déjà-lu » : le sport, la concurrence pour séduire la plus jolie fille... En revanche, les lettres de Loïc Quéméner auraient pu elles seules constituer le sujet principal du livre. Et l'auteur n'hésite pas à faire un parallèle entre le terrorisme en Algérie et celui, plus récent de Daech. « Même si, à l'époque, le temps des colonies était terminé, la perte de l'Algérie a été la première victoire de l'islam contre l'Occident chrétien. Une victoire dont on paie aujourd'hui le prix » écrit-il.














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Le disparu

La guerre d'Algérie : un sujet difficile, une autre génération d'hommes sacrifiés ou marqués à vie, des familles détruites, une période sombre de notre histoire contemporaine.

Il y a une puissance dans ce récit, sans étalage, tout en finesse. Le destin croisé de jeunes lycéens devenus des hommes qui se rappellent ce professeur de français, appelé sous les drapeaux pour aller combattre de l'autre côté de la Méditerranée et qui aura marqué durablement ces jeunes esprits en construction.

En finissant ce roman, j'ai eu une impression de trop peu, d'envie que l'auteur soit allé plus loin... Mais après quelques jours ce sentiment a disparu : qu'aurait-il pu dire de plus ? Faire durer l'histoire aurait certainement retirer de la force au récit.

Un roman qui aborde les ravages de la guerre sans faire couler du sang à chaque page
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Le disparu

François Contellec et Pierre-Alain Jézéquel se retrouvent dans un TGV ils ont été lycéens et internes ensemble, il y a fort longtemps .

Tout opposé les 2 jeunes :

l'un fils de bourgeois réac l'autre fils de militant communiste

les premiers amour avec la belle Myriam.

Mais ils se rappellent leur professeur de français Qumeneur partie bien vite faire sont service comme officier en Algérie pendant les évènement (de la guerre!).

François nous raconte ses souvenirs avec Pierre-Alain entre le pensionnat, les premières vacances seules, les premiers amour et les lettres de leur professeur qui leur décrit la vie dans la Kabylie profonde.

Un livre que je recommande : 2 mondes que tout oppose insouciance de la jeunesse et la guerre à 23-25 ans.

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Jardins de Paris

Quel plaisir de déambuler dans ces jardins parisiens par le truchement de ces aquarelles de toute beauté, comme dans le film "Mary Poppins", on a envie de sauter dans les dessins ! Entre les pages de textes, elles-mêmes entrecoupées de merveilleuses aquarelles, les dessins sont tous accompagnés de textes écrits au crayon papier. Une très belles visite des jardins parisiens, via ces aquarelles de qualité, aux couleurs subtiles.
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Île-Grande

Cette ouvrage m’a permis de découvrir Jean-Pierre Le Dantec et une facette de Conrad. L’écriture de Jean-Pierre Le Dantec est fluide et agréable à lire. Cette « biographie imaginaire » raconte le séjour de Conrad, à l’Ile Grande, où il pense pouvoir se consacrer à l’écriture. C’est sans compter le vide que peut représenter la page blanche. L’appréhension, la recherche de la perfection dans l’écriture sont évoquées avec force.

On découvre Conrad dans son rapport à l’écriture, aux autres et à sa femme Jessie, dont un portrait discret se tisse au fil des pages, empreint d’amour, de douleur, d’incompréhension face à son mari. Les particularités de la vie sur une île, la rudesse du lieu sont subtilement décrites, ainsi que la grandeur des paysages et font écho au tempérament de Conrad.

Happée par le personnage de Conrad, la vie sur l’île, j’ai regretté les incursions de l’auteur dans le texte, qui créé pour moi, un rupture dans le fil de l’histoire.

Merci aux Editions Dialogues et à Babélio pour cette découverte.

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Le dragon rouge

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Jardins et paysages : Une anthologie

Une promenade littéraire entre fleurs et rameaux verts.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Paris - Coffret : Toits de Paris - Jardins ..

Aux amoureux de Paris, qu'ils soient Parisiens de naissance, d'adoption, de passage, qu'ils soient exilés volontaires ou non, ou encore des rêveurs lointains que leurs lectures ont alimentés en visions imparfaites ou trop bien construites de cette ville, que d'autres enfin se morfondent dans une lointaine retraite par peur de devoir affronter la réalité souvent hideuse, prétentieuse, mégalomane, d'édiles et autres "décideurs" des outrages infligés à Paris par leurs sales pattes, à tous ce livre est dédié.
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Un héros : Vie et mort de Georges Guingouin

Un livre qui m'aura fait découvrir la guerre dans une région qui m'est proche.

On regrettera que ce livre ne soit pas plus documenté.
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Un héros : Vie et mort de Georges Guingouin

Instituteur communiste engagé très tôt dans la Résistance, héros sali par les siens après la guerre... Jean-Pierre Le Dantec rend un superbe hommage au Tito limousin.


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Un héros : Vie et mort de Georges Guingouin

Dans son livre sobrement intitulé Un héros, Jean-Pierre Le Dantec célèbre le fameux chef des maquis du Limousin.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Île-Grande

Une totale découverte de cet auteur pour moi. Une belle découverte. Les affres de l'écrivain devant la page blanhe, la peur des pages qui risquent d'être vouées à la corbeille. UNe chose commune à Jean-Pierre le Dantec et à Jonh Conrad dont l'auteur va nous raconter,en se l'appropriant, les six mois passés sur Ile grande pour écrire.

1896.Atteind par la malaria Conrad ne peut plus naviguer . il part , tout juste marié, plus par nécessité que par amour, vivre à Ile Grande. L'un des lieux les plus sauvages de la côte nord de la Bretagne. Il s'efforce d'écrire rescousse en vain.

Il y a une très belle peintute des cetet île, des ses habitants, de la mer du nord totalement imdomptable, qui fait échos aux colèresde Conrad. La mer est le reflet des états d'âme et de sa facilité ou pas d'écrire. Son épuse apporte une lumière sur la vie de cet homme malgré les difficiltés à supporter ses humeurs. Jean-Pierre le Dantec, qui lui aussi àa vécu sur l'île,qui a marché dans les pas de Conrad démontre de façon subtile que la peur de la page blanche et les doutes qui l'accompagne, sont universels.

Un reel dépaysement géographique et littéraire. J'ai beaucoup aimé ce livre, qui au départ me laissait septique

Merci à Babélio et au éditions dialogues
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Île-Grande

Une totale découverte de cet auteur pour moi. Une belle découverte. Les affres de l'écrivain devant la page blanhe, la peur des pages qui risquent d'être vouées à la corbeille. UNe chose commune à Jean-Pierre le Dantec et à Jonh Conrad dont l'auteur va nous raconter,en se l'appropriant, les six mois passés sur Ile grande pour écrire.

1896.Atteind par la malaria Conrad ne peut plus naviguer . il part , tout juste marié, plus par nécessité que par amour, vivre à Ile Grande. L'un des lieux les plus sauvages de la côte nord de la Bretagne. Il s'efforce d'écrire rescousse en vain.

Il y a une très belle peintute des cetet île, des ses habitants, de la mer du nord totalement imdomptable, qui fait échos aux colèresde Conrad. La mer est le reflet des états d'âme et de sa facilité ou pas d'écrire. Son épuse apporte une lumière sur la vie de cet homme malgré les difficiltés à supporter ses humeurs. Jean-Pierre le Dantec, qui lui aussi àa vécu sur l'île,qui a marché dans les pas de Conrad démontre de façon subtile que la peur de la page blanche et les doutes qui l'accompagne, sont universels.

Un reel dépaysement géographique et littéraire. J'ai beaucoup aimé ce livre, qui au départ me laissait septique

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