AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean-Sébastien Poncelet (23)


- L'altruisme ne consiste pas à accomplir quelques bonnes actions de temps à autre, mais à être constamment préoccupé, concerné par le bien-être d'autrui.
Les gamins se sont regardés comme si je venais de leur sortir un dicton en bulgare.
- C'est du Ricard, ai-je précisé.
- Comme le pastis ?
Commenter  J’apprécie          00
Arabe ou pas, né ici ou là-bas, copte, musulman, bouddhiste, végan, pastafarien, qu'est ce que ça change, merde ? Je ne suis pas moins coupable parce que je ne suis pas Arabe. Et puis j'en ai marre de subir. Marre de me répéter que je dois "rester philosophe". Marre de me justifier. Marre d'être foutu dans une case pour la simple raison que je n'ai pas une bonne bouille d'Aryen. A travers moi, cet empaffé est en train d'insulter tous ceux qui sortent du rang. Tous ces individus relégués en seconde zone parce qu'ils ne correspondent pas au portrait-robot du bon citoyen blanc-bleu-belge hétéro bien normal.
Commenter  J’apprécie          00
A force de vouloir tout réglementer dans les moindres détails, plus personne ne s'y retrouve et par conséquent, n'ose rien entreprendre.

Isabelle Grenez
Commenter  J’apprécie          81
Plus vous êtes nombreux à intervenir sur la scène politique, plus les choses vont mal. A force de saucissonner le pouvoir, de compliquer la structure de l'Etat, de légiférer dans tous les sens, plus personne n'y comprend rien. Qui donc a encore une vision globale, coordonnée des problématiques à résoudre ? Le morcellement de l'Etat fige l'Etat.

Isabelle Grenez
Commenter  J’apprécie          20
Responsable, consciencieux, perfectionniste, il est son propre bourreau. Bourreau de travail éternellement insatisfait, combien de temps tiendra-t-il à ce rythme ? Ses journées sont trop longues, ses nuits trop courtes. Est-ce bien utile ? Il devrait prendre du recul, lâcher prise.

Isabelle Grenez
Commenter  J’apprécie          20
Un pays n'existe que si on y parle une belle langue.

Claude Raucy
Commenter  J’apprécie          102
Nul ne peut mesurer la tristesse d'un père qui souhaite voir son fils prendre son envol tout en sachant qu'il ne connaîtra que les barreaux.

Jean-Sébastien Poncelet
Commenter  J’apprécie          30
- T'es un sale con, Pravik !
- Je sais, c'est terrible, tout le monde me le dit. Mais je vais faire une thérapie, c'est promis.
Commenter  J’apprécie          40
On a toujours le choix. Ceux qui affirmaient le contraire le faisaient pour dissimuler un manque de courage ou de conviction.
Commenter  J’apprécie          80
La terreur qui lui broyait les entrailles n'était pas celle du lièvre qui détale, mais l'instinct de survie du loup qui se jette sur la menace pour la mettre en pièces.
Commenter  J’apprécie          10
- Les seules barrières que tu rencontreras dans la vie ne seront pas devant toi mais en toi. Si tu décides que tu peux voler, tu voleras.
Commenter  J’apprécie          80
Si l'URSS était en ruine, l'Ouest n'était pas ce monde idyllique auquel rêvaient ceux qui ne le connaissaient pas.
Commenter  J’apprécie          50
La langue jaune, l’œil aussi frais qu’un maquereau mort, les cheveux en délire, une barbe estampillée « rasoir en grève », le tableau était désastreux. Putain, on dirait que j’ai passé la nuit dans un vide-ordures…
Commenter  J’apprécie          50
La télévision gémit les acrobaties d'un trio qui n'a visiblement pas peur d'attraper un rhume.
Commenter  J’apprécie          40
Les seules barrières que tu rencontreras dans ta vie ne seront pas devant toi mais en toi. Si tu décides que tu veux voler, tu voleras.
Commenter  J’apprécie          20
Dès le loquet poussé, il se laissa glisser jusqu’au sol, le dos contre la cloison, les genoux ramassés contre le torse. Enfin, il était en sécurité. Comme s’il avait trouvé asile sur un sol sacré où rien ne pourrait l’atteindre. Le sol sacré des chiottes! ironisa-t-il. Il se sentait humilié, brisé, piétiné… Mort, pensa-t-il. Oui, il se sentait mort. Au moins aurait-il voulu l’être, ce qui revenait au même. Pourtant, il savait qu’il n’aurait pas ce courage. Qu’il était condamné à vivre. Il serra les poings. Si tel était son chemin, il allait prouver qu’il pouvait, lui aussi, être une machine à tuer. Un manipulateur. Un salaud. Comme l’autre. Comme son père. Les yeux fermés, il se mit à se balancer d’avant en arrière tout en psalmodiant des paroles inaudibles. Il inspira profondément, porta la main droite à son front, saisit un cheveu entre le pouce et l’index, et l’arracha d’un coup sec. La douleur lui fit monter les larmes aux yeux. Il expira et laissa le cheveu choir à ses pieds. Déjà, il en avait saisi un autre et gonflait ses poumons, dans l’attente d’une nouvelle souffrance.
Commenter  J’apprécie          00
Comment on sait si on est vraiment amoureux (...) c'est quand tu as l'impression que c'est le printemps alors que c'est l'automne. Que tu voles alors que tu marches. Que le monde t'appartient alors que tu es pauvre comme Job. Et aussi que ton coeur va s'arrêter de battre alors qu'il n'a jamais couru aussi vite. (p.176)
Commenter  J’apprécie          20
Il (le père) ne subissait les assauts de sa fille qu'une poignée d'heures par semaine, lorsqu'elle n'était ni à l'école, ni chez sa grand-mère, ni en visisite chez une amie, ni enfermée dans sa chambre... Les professeurs, eux, devaient s'en accommoder à longueur de semaine et d'année. Il ne pouvait donc qu'éprouver à leur égard une pitié infinie. (p.160)
Commenter  J’apprécie          00
Celui qui entreprend de mettre un terme à son existence sans y parvenir ne croit pas réellement en son geste. Qu'importe le moyen utilisé, en fin de compte, c'est la détermination qui est fatale. (p.12)
Commenter  J’apprécie          00
Prologue
...
Il y a quelques années, lors d'un séjour en Californie, j'ai embrassé un séquoia, un géant de 60 mètres. Au hasard d'une promenade dans la Sierra Nevada, j'ai marché vers lui comme s'il m'attendait depuis toujours et j'ai plaqué mon corps contre son écorce rouge et épaisse. Longuement. Sans fougue, mais avec une tendresse dont je ne me croyais pas capable. C'était une étreinte respectueuse et fusionnelle à la fois, charnelle même.
Commenter  J’apprécie          300



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Sébastien Poncelet (29)Voir plus


{* *}