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Critiques de Jean Webster (60)
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Ce livre est également connu sous le nom de "Papa faucheux"
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Judy Abbott, orpheline américaine, écrit à son mystérieux bienfaiteur : Papa Longues Jambes. Il est encore jeune, elle va finalement le rencontrer, l'aimer... Roman amusant, distrayant, qui a enchanté mes jeunes années de lectrice. Et l'héroïne y lisait "Wuthering Heights", alors...
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Une belle lecture jeunesse, avec une héroïne un peu naïve qui découvre la vie à l'extérieur de l'orphelinat grace à un bienfaiteur anonyme qui l'envoie à l'université.

C'est mignon et drôle, l'héroïne ne manque pas de caractère, et regarde la vie du bon côté malgré un démarrage dans la vie pas très joyeux à l'orphelinat.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Ce roman épitolaire est bourré d'humour grâce à l'innocence et la verve du personne principal, Judy Abbot.

On suit à travers ses lettres à un généreux bienfaiteur anonyme ses quatre années d'études universitaires et son entrée dans le monde adulte.

Judy se livre entre la peur que ses nouvelles amies riche découvrent ses origines, le rythme et le niveau scolaire à tenir, sa fierté et la prise de conscience de sa propre personnalité.



de la littérature jeunesse à mettre entre toutes les mains. A lire et relire.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

c'est une histoire que j'aime beaucoup. j'ai vu le dessin animé et je l'adore. je suis si motivée pour lire ce livre.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Un livre émouvant.

Au travers de ses lettres, ont découvre la vie de Judy placée sous la protection d'un bienfaiteur anonyme auquel elle a donné le surnom affectueux de Papa Longues Jambes.

Elle doit envoyer une lettre chaque mois a son bienfaiteur pour lui expliquer sa vie mais elle lui en envoie bien plus qu'une par mois ! Un style bon, très bon même. On découvre vite la vie de Judy et on s'accroche en espérant que l'histoire ne se finira pas . Quand on repose le livre dans l'étagère on a presque envie de le reprendre et de le relire une deuxième fois.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

J'ai lu ce roman quand j'étais au collège et avais envie de le relire depuis sans jamais le faire. Je craignais en effet de ne plus avoir le même plaisir à cette lecture en étant adulte, de lui trouver des défauts que je n'avais pas remarqués.avec mes yeux d'enfant. Cependant, presque vingt ans plus tard, le plaisir reste le même.



J'ai adoré suivre les aventures de Jerusha Abbot (Judy), son quotidien, sa verve pleine de peps, son humour mordant et la vie qu'elle donnait à moult petits détails. Son expérience était haute en couleurs ! J'ai particulièrement apprécié son émerveillement devant ses découvertes, sa soif se connaissance inextinguible, son désir ardant de devenir écrivain. Elle est pleine de bonne volonté et reste malgré tout assez candide.



Je suis friande des romans épistolaires.et celui-ci était une lecture plaisante et on ne peut plus agréable. C'était d'ailleurs parfait en cette période de Noël !
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Bon... eh bien c'est parti ! En bref "meh."



J'ai beaucoup de mal à situer cette lecture entre "j'ai pas aimé" et "j'ai aimé mais...". Sincèrement, j'ai ri plusieurs fois, et apprécié nombreuses choses dans l'histoire... et à côté de ça, plus ça avançait et plus je la trouvais un peu dérangeante.



Je pensais que ce serait le format épistolaire qui me dérangerait, mais en fait pas du tout (à part pour la fin où je me pose quand même quelques questions et pour laquelle un narrateur omniscient aurait été le bienvenu pour moi).



J'ai apprécié le côté instructif et historique du récit dans la mesure où l'on suit le parcours de Judy et sa vie dans son université (de luxe) au tout début du 20e siècle.



J'ai apprécié le style et le ton de Judy. Plusieurs fois ses phrases me faisaient rire. Mais plus ça avançait et plus je me demandais si c'était un humour volontaire ou involontaire de sa part.

Les premières lettres m'ont l'air pleines de second degré mais plus ça avance, et plus ce qui fait rire a plutôt l'air d'être sa naïveté, son ignorance des codes sociaux ou de la culture commune des classes sociales élevées, et son émerveillement très enfantin sur tout et tout le monde. Et son jugement du même acabits.



D'un côté, j'avais envie d'aimer Judy pour ce que l'auteur essaye de nous dire d'elle :

elle est vive, spirituelle, pleine d'imagination, originale, spontanée, un peu rebelle presque... elle porte un regard critique sur les choses de son monde (la religion, la politique, les classes sociales huppées), elle demande le droit de vote, cherche sa place en politique, critique un peu le monde (elle est "socialiste")... bref, c'est moderne pour l'époque. Cela fait forcément un peu penser à Jo March aussi, le côté rebelle face à la société, ses codes, et son traitement de la femme...



... et parallèlement, les 3/4 de ces observations perdent de leur force et de leur pertinence quand on se dit que c'est peut-être juste du 1er degré enfantin. Une nana qui s'étonne et s'émerveille mais sans plus que ça. "Oh ce serait chouette si j'avais le droit de vote, hein papa ?!" "Est-ce que les femmes sont vraiment des citoyennes ? Je chais pas. Oh et j'ai acheté un nouveau chapeau au fait !"



Ses remarques un peu osées sont tellement mêlées à une forme de candeur naïve, de "par dessus la (longue) jambe (de daddy)" (ok cette blague est nulle) que j'ai trouvé que ça en annulait leur teneur. C'est très... gentillet.



J'ai un petit peu de mal aussi à croire en la réalité de Judy (et en sa naïveté), comme en toutes ses nouvelles et romans ratés où elle n'écrit que sur ce qu'elle ne connaît pas et exagère tout (c'est vraiment le 1er réflexe des écrivains ? J'aurais cru que non mais peut-être). Avec ses lettres, elle est tellement à l'aise, son style naturel est très fin et subtile (si c'est bien du 2nd degré), que j'imaginais mal ses écrits ampoulés et vides.



Ensuite : je sais bien que c'est l'ère edwardienne, époque puritaine un peu, tout ça... mais l'absence totale d'hormones et de sexualité m'a aussi rendu l'histoire peu crédible (et un peu cucul).



On est à une époque où l'adolescence, telle qu'on l'imagine aujourd'hui, n'existe pas. Certes. mais quand même... elle a 18-19 ans elle passe l'après-midi avec Monsieur-trop-beau-gosse, elle n'a pas vraiment "l'expérience des hommes" et... "c'était trop drôle, on a couru, on a bu du thé hihi ! We had the jolliest time!" ... (- -)' Seriously, girl?? O_o



Elle joue à la ferme, elle attrape des oeufs, elle tombe et se fait bobo aux genou, elle fait des taches de fudge sur le tapis, oh lala hihi... oooh et les belles robes, elle trouve ça frivole mais quand même, elle trouve ça tellement bien tout ça.



Bon, bien sûr sa personnalité coquette aussi est un peu agaçante mais pour une période où on matraque aux femmes que leur apparence est essentielle (remarquez, ça n'a pas changé tant que ça), je peux comprendre le poids de l'éducation sociale qui la rend "frivole". Mais c'est un peu triste qu'au début du roman, elle s'achète énormément de livres et d'objets pratiques, et qu'ensuite elle s'intéresse surtout aux chapeaux et belles toilettes.



Toute sa "fraîcheur", sa spontanéité, et sa naïveté qui effectivement donnent une lecture agréable... ça m'a aussi et SURTOUT donné l'impression de bien plus suivre le quotidien d'une jeune ado, que d'une FEMME de 18, 19, 20, et 21 ans.



Vous allez me dire "certes mais c'est le tout début du 20e siècle, on élève les jeunes filles dans une bulle"... d'accord mais... et Lizzy Bennet 120 ans avant ? Vous trouvez qu'elle a l'air d'une petite fille candide et immature ?

Et la sexualité, même si non nommée, était clairement présente et sous-entendue dans Pride&Prejudice. Il y a une tension autour (pour Lydia lorsqu'elle s'enfuit et vit à Londres hors mariage, c'est ça que ça veut dire, pour la présence des officiers qui "échauffe" ces dames...). Je ne suis pas choquée que la sexualité ne soit pas directement mentionnée dans ce récit, mais qu'elle soit totalement effacée, alors qu'on est dans une université qui réunit 400 jeunes filles tout juste sorties de l'adolescence...



Judy lit tout de même énormément de livres, elle doit bien savoir que le sexe ça existe, et que l'avenir d'une femme "de la haute" est généralement de faire un mariage arrangé et de voir son mari avec une (ou des) maîtresse(s) ou qui va au bordel. Elle ne se pose pas de questions quand elle est courtisée par un gars riche, genre "oui euh, et la fidélité, vous êtes ok ou bien ?" ? Non. On croirait qu'elle vit dans un conte, dans sa tête, déconnectée du monde.

Certes elle était à l'orphelinat enfant, et ensuite à l'abri dans son université, mais tout de même... elle n'a pas même d'hormones un petit peu qui la travaillent ? le désir, l'attirance physique, ça n'existe pas pas pour elle ?



Avec tout ça, on arrive au point vraiment dérangeant pour moi. Donc, très bien, mettons que Judy est vierge et pure et candide et naïve et que donc, elle n'est pas une femme mais plutôt une petite fille.



Elle correspond avec un homme qu'elle va appeler "Daddy" (pour certes, le petit nom anglais des araignées faucheuses, daddy-long-legs, mais tout de même...) , qui a 14 ans de plus qu'elle, et qui est donné comme un chouilla misogyne (il ne scolarise QUE des garçons normalement, Judy est la 1ère fille qu'il aide car normalement il ne s'en préoccupe pas blablabla... bon j'imagine que c'est censé rendre Judy plus exceptionnelle, mais ça rend le bienfaiteur surtout moins sympathique).



Homme qui va se plaindre qu'elle n'est pas assez "GENTILLE ET DOCILE" car elle essaye de gagner un peu d'indépendance, qui va d'ailleurs plusieurs fois essayer (et parfois réussir) à l'empêcher de fréquenter d'autres hommes ou à faire différemment de ce qu'il lui dit de faire, et que oui, à la fin elle va épouser car, ouf, elle l'aime.



Tout l'aspect "born sexy yesterday" (la jeune naïve qu'un homme plus sage et expérimenté va regarder évoluer et former... pour la garder pour lui à la fin) et un peu pygmalion de Judy, "paternalisée" par l'homme qui l'épouse à la fin, m'a vraiment, vraiment dérangée, d'autant plus qu'elle fait vraiment enfant, petite fille, et non femme (elle décore ses lettres de pitits dessins pour montrer à Daddy son quotidien...)



Oui elle a une chouette personnalité, de l'imagination, de l'effronterie, bref, elle dénote des héroïnes classiques d'un monde patriarcal du 19-20e, bien sûr, je ne peux pas le nier ! Mais dans le même temps... elle finit bien mariée, avec son "papa" (... ... ...) et elle n'est qu'une autre figure clichée. La femme-enfant qui est certes impertinente MAIS parce que c'est une enfant, donc elle peut jouer avec les limites (on insiste énormément sur son imagination, sa principale qualité, trait traditionnellement prêté aux enfants).

Et l'homme qu'elle épouse attend d'elle certes sa jolie petite imagination (elle le fait tellement "rire") et sa jolie petite bouille, mais qu'elle soit aussi gentille et soumise.



J'ai trouvé dérangeant aussi que jamais le bienfaiteur ne corresponde, en tant que tel, avec Judy. Il crée un détachement genre "je te mécène mais c'est tout" tout en se mêlant de sa vie privée et intime "tu vas te comporter comme ci et pas comme ça, et fréquenter tel homme et pas tel autre..." erk, creepy.



Quant à la relation Judy-Jervie (aka daddy long legs aka la face visible de la lune. HAHAHA, hum pardon) eh bien, oui, on voit qu'ils s'entendent bien et passent de "jolis moments joyeux" ensembles mais on n'a pas l'impression qu'ils se fréquentent tant que ça avant le mariage.



Enfin c'est assez déséquilibré, lui a les longues et fréquentes lettres de Judy... mais elle ? Finalement elle le connaît assez peu et en dehors du frère de son amie Sally, c'est le seul autre homme qu'elle connaît. Et d'ailleurs le fait qu'ils ne se voient pas plus souvent et ne correspondent que sur le tard (et qu'elle d'ailleurs garde une distance avec Jervie, ne lui disant pas d'où elle vient) ne tend pas à donner une base très saine pour un "youpi, demain, on se marie".



Judy est éduquée pour devenir une autrice... elle finie mariée et on ne saura jamais si elle sera écrivaine, parce que c'est moins important que le fait qu'elle soit mariée. Yuck.



Bref, un récit qui a un côté très sympa mélangé à un côté très malaisant pour moi, ce sera un meh. Je comprends complètement qu'on aime, et je reconnais tout à fait des qualités à ce récit, je regrette juste la société dans laquelle il baigne (et j'ai un peu eu le même ressenti pour d'autres récits de la période victorienne).
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Enfant, j’avais adoré ce roman. Adulte, je suis retombée dessus… attendrie, sceptique, un peu effrayée de le relire et de briser ce si joli souvenir. Je ne pouvais qu’être déçue. Et pourtant, je l’ai relu et y ai retrouvé le goût de la joie… La joie qui sous-tend tout le roman . Judy Abott est l’incarnation de la joie, de la fraîcheur, de l’optimisme ! On ne peut que tomber amoureux de ce personnage ! Adulte, je me suis délectée de toutes les références littéraires disséminées tout au long du roman qui me manquaient enfant… Shakespeare, les sœurs Bronté… Et puis j’y ai également vu une vraie ligne politique se dessiner en filigrane ! Mon Dieu, mais ce roman publié en 1912 roman est féministe et révolutionnaire ! Au-delà, du conte de fée, de l’humour, l’auteur nous parle de citoyenneté et de droit de vote pour les femmes, de socialisme et de révolution douce ! A lire donc à vos filles, à vos garçons. Et puis pour vous, si vous avez envie de vous administrer une dose de gaieté !
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Belle surprise cette lecture ! J'ai cru au début que j'allais m'ennuyer et que ça serait vraiment trop jeunesse et finalement pas tant que ça, on se laisse vite embarquer par l'histoire, beucoup d'humour et le fait que l'histoire se passe dans les années 1900 rend le tout plus charmant encore
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Quelle jolie histoire que celle de cette orpheline, qui voit ses études financées par un philanthrope en échange de courriers qu'elle doit lui adresser tous les mois et pour lesquels elle ne reçoit aucune réponses.

A travers ses lettres, Jerusha se montre comme une jeune fille espiègle, pleine de vie qui est reconnaissante de son bienfaiteur, mais n'hésite pas à lui dire le fond de sa pensée. Elle dépeint sa vie, ses études, ses amis et les garçons qui commencent à lui tourner autour, sa découverte d'une vie si différente de celle de l'orphelinat.

Un vrai plaisir de lire cette histoire pleine de charmes et d'humour.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)





De temps en temps je m'offre de petits plaisirs guilty en replongeant dans mes lectures chouchou de mes années collèges. C'est ainsi qu'il y a quelques temps je me suis offert un petit retour en arrière avec cette jolie histoire dont je gardais un très bon souvenir ! Normal, c'est un livre jeunesse culte !



Papa-longues-jambes est donc un roman épistolaire un peu particulier puisque seule Judy écrit à son bienfaiteur qui, malgré toutes des récriminations, suppliques et marchandages variés de la part de la jeune fille, refuse toujours de lui répondre. Ce grand mystère autour de l'anonymat du bienfaiteur fait partie du petit plaisir que procure cette lecture, mais surtout le style de Judy que l'on découvre au gré de ses lettres l'a rende particulièrement attachante !



On suit ainsi Judy durant son apprentissage, comment de la petite orpheline au cractère bien trempée mais un peu rustre sur les bords, elle devient progressivement une jeune femme du monde qui a cœur de s'instruire, de voyager et surtout de profiter de la vie !



Le fait que Judy est eu une enfance privée de tout, avec le strict minimum matériel et très peu d'amour et de tendresse de la part des chaperons de l'orphelinat, lui permets de prendre conscience de l'importance de la vie et de ses petits bonheurs. C'est une jeune fille qui croque la vie à pleines dents et n'a pas sa langue dans sa poche.



Elle écrit comme elle vit, à mille à l'heure, en mettant les pieds dans le plat et en bousculant les codes.



Ce livre est un roman jeunesse que j'avais adoré petite et que j'ai de nouveau beaucoup aimé à sa relecture. Il dégage un charme désuet (une peu comme La petite princesse ou Les quatre filles du docteur March) et je suis bien contente de l'avoir de nouveau dans ma bibliothèque.



Vraiment je vous le recommande chaudement ! Il se lit très vite et dans la collection folio junior, présente quelques griffonnages assez amusants pour illustrer les lettres de Judy.



Sur ce .... Enjoy
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Ce récit épistolaire nous plonge dans l'Amérique des années 1910, dans la vie de cette jeune fille vive, drôle et spontanée ainsi que dans la littérature anglo-saxonne. Un livre agréable à lire et instructif.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Ce roman jeunesse est un roman épistolaire. Judith est une jeune orpheline condamnée à rester travailler dans son foyer. Mais elle reçoit l'aide d'un mystérieux homme qui l'aidera à financer ses études. En échange, elle devra lui écrire des lettres sans jamais attendre de réponses de lui.

Roman un peu lent parfois mais la fin est assez sympathique.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Une jeune orpheline a la chance d'être prise sous l'aile d'un bienfaiteur anonyme, qui, certain de son talent d'écrivain, lui offre la chance d'aller à l'université, à ses frais. En contrepartie, elle doit lui adresser des courriers dans lesquels elle le tient au courant de ses études. Judy respecte la consigne et envoie une multitude de lettres à ce monsieur qu'elle décide de surnommer Papa Longues Jambes.

Un roman sous forme de lettres donc, des lettres pleines de finesse et d'humour, j'ai adoré le style de notre narratrice.

Un roman du débit du 20è siècle, un classique de la littérature enfantine aux Etats-Unis d'après ce que l'ai lu, je ne connaissais absolument pas cet auteur, c'est une très jolie découverte. Très agréable et facile à lire pour de jeunes ados.

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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Papa-Longues-Jambes est un roman épistolaire dans lequel on découvre Judy au travers des lettres qu’elle adresse à son bienfaiteur; cet homme, qui souhaite rester anonyme, l’envoie à l’université pour en faire un auteur et souhaite qu’elle lui écrive pour constater de ses progrès au travers de sa correspondance. Ayant grandi dans un orphelinat, lieu austère et dépourvu de sentiments, la jeune fille nous apparaît immédiatement heureuse, épanouie et avide de connaissances. Elle se rend rapidement compte du décalage avec ses camarades et tente de combler ses lacunes en lisant le plus possible, elle déborde d’enthousiasme et c’est un plaisir de la suivre.



L’histoire de déroule sur quatre années qui nous permettent de voir l’évolution de Judy, sa transformation en jeune femme mais également ses idées, ses valeurs qui s’affirment au gré de ses rencontres et du temps passé à l’université avec des jeunes filles d’horizons divers et à côtoyer des familles si différentes les unes des autres et de l’orphelinat.



Bien qu’il fasse parti des classiques de la littérature jeunesse, je n’avais jamais lu Papa-Longues-Jambes que je connaissais par son adaptation en animation. Lu à voix haute à mes filles, ce fut une lecture coup de cœur, une découverte que nous avons pris plaisir à partager, à commenter, à décortiquer ensemble. Plus qu’un roman épistolaire, c’est une belle histoire de vie, d’amour et d’amitié dans laquelle l’auteur tente de glisser ça et là un petit message sur la condition des femmes. Mais il est dommage qu’elle n’aille pas plus loin, nous laissant finalement voir que, au même titre que les autres jeunes filles Judy, malgré ses beaux discours, n’est pas si différentes, elle rêve de jolie toilettes, de romance et d’un mariage heureux dans lequel il n’est nullement dit qu’elle laisserait de la place à une carrière d’auteur. Mais après tout… Papa-Longues-Jambes n’en reste pas moins un très beau roman jeunesse.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)



Comment ça? Personne n'a lu Papa Faucheux?

Un roman pour enfants, certes mais qui m'a laissé un souvenir tellement durable!

Imaginez Jane Eyre adolescente dans un contexte heureux et drôle.

Résumé de wiki (après tout, puisque personne ne s'y intéresse..)

La petite Jerusha Abbott (Joujou Abbott, puis Judy Abbott dans la version française) a été élevée à John Grier Home, un orphelinat à l'ancienne, où les enfants étaient totalement dépendants de la charité des donateurs, et avaient pour seuls vêtements ceux dont d'autres ne voulaient plus. Le prénom inhabituel de Jerusha avait été choisi par la directrice de l'orphelinat d'après une pierre tombale qu'elle avait vue. La jeune orpheline, qui déteste ce prénom, utilise en son lieu et place celui de « Judy ». Quant à son nom, il a été trouvé à partir d'un annuaire téléphonique. À l'âge de dix-sept ans, Judy a terminé son éducation, et son avenir est incertain, car on ne la garde à l'orphelinat que pour travailler dans les dortoirs de l'orphelinat où elle a été élevée.

Un jour, alors que les administrateurs de l'orphelinat s'y trouvent pour leur visite mensuelle, l'austère directrice de l'établissement informe Judy, alors âgée de dix-sept ans, que l'un des administrateurs, dont elle ne connait que le surnom, offre de lui payer ses études à l'université. Il a discuté avec les anciens professeurs de la jeune fille, et il lui semble qu'elle a le potentiel pour devenir un excellent écrivain. Il paiera non seulement le prix de ses études, mais lui donnera également une pension mensuelle généreuse ; cependant, en contrepartie, Judy devra lui écrire une lettre tous les mois, car, pense-t-il, le fait d'écrire des lettres est fort utile pour un futur écrivain. Mais, lui est-il précisé, elle ne connaîtra jamais son identité, elle devra adresser ses lettres à « Mr. John Smith », et il ne lui répondra jamais...



Ah, la suite, le coeur m'en bat encore.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

Papa-Longues-Jambes est un grand classique de la littérature jeunesse américaine. Ce roman épistolaire à sens unique est écrit par la narratrice, Jerusha Abbott, à destination de son bienfaiteur, la mystérieux Mr Smith. Le ton est extrêmement amusant car la jeune orpheline ne manque pas d'humour par rapport à sa situation d'orpheline et par rapport au milieu dans lequel elle est plongée: un milieu universitaire féminin où les autres étudiantes sont d'une origine sociale privilégiée. On est dans la même veine qu'Annie, où tout est bien qui finit bien pour la pétulante et méritante orpheline. J'ai passé un agréable moment en redécouvrant ce roman de ma (pas si ) lointaine jeunesse.
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

J'ai dévoré ce livre hier soir. Je connaissais pourtant l'histoire car je l'avais déjà lu autrefois. Je regrette de ne pas pouvoir lire la suite car elle n'est pas traduite...
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Papa-longues-jambes (Papa faucheux)

J'ai lu ce livre lorsque j'étais à l'école primaire comme beaucoup d'entre nous sans doute. J'avais aimé cette particularité de l'histoire écrite sous forme de lettres, je ne connaissais pas encore le mot épistolaire.



Et c'est là toute la richesse de cette intrigue, elle est construite sous forme de missives qui ne vont que dans un sens, Judy écrit à son bienfaiteur mais ne reçoit pas de réponse (ou en tout cas très très peu). Cette correspondance à sens unique est très originale et mérite un intérêt certain surtout pour un roman jeunesse. Cette particularité mériterait presque d'être étudiée.



J'aime lire des lettres, c'est un schéma singulier. Les épîtres permettent en tant que lecteur d'avoir un rapport particulier et privilégié avec les personnages. Le point de vue imposé est unique et intime, la lecture n'en est que plus riche.



J'ai beaucoup aimé me replonger dans cette lecture simple, mignonne, nostalgique, j'aime le parcours de Judy, ses interrogations, cette chance qu'elle a d'étudier et la reconnaissance qu'elle a de pourvoir le faire - elle ! Ce petit livre est plein de douceur et de messages tendres, une lecture qui fait du bien.





Cet ouvrage est sans aucun doute un excellent moyen de faire découvrir le roman épistolaire aux plus jeunes et assure une lecture agréable aux plus âgés, un indémodable que je vous encourage à découvrir ou à redécouvrir !
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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