AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jeanne Cordelier (34)


Nous étions restés unis, solidaires. ensemble serrés les uns contre les autres, nous n'étions pas qu'une nichée, qui se tenait chaud. Nous étions un bouquet d'arbres écorcés, qui souvent tremblait, mais jamais ne ployait. Nous nous tenions droits autant que nous le pouvions face à leur ignorance.
Commenter  J’apprécie          30
Deuxième cour à gauche, sixième étage à droite, c'est là qu'on loge à neuf dans deux pièces.
Commenter  J’apprécie          30
Le viol n’est pas un « passage à l’acte », il est le fruit d’une décision conçue en toute lucidité
Commenter  J’apprécie          20
Christian marmonnait derrière sa serviette, des souvenirs, dont je ne me souvenais pas forcément, s’échappaient du tissu blanc, pareils aux colombes du mouchoir du prestidigitateurs, sauf que là c'était plutôt des corbaques, bien noirs, criards et menaçants.
Commenter  J’apprécie          20
C'es un vrai film de merde, classé Q, où le père abuse de ses gosses, où la mère les tabasse, un film duquel le mot respect est exclu. Ici on laisse s'exprimer l'homme en toute liberté. C'est de l'art abrupt.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne suis retournée au jardin du souvenir de Tonneins que plusieurs mois après le suicide de Patrick. Non pas pour aller m'y recueillir, mais parce que le fils de l'ancienne épicière du village s'en était tiré une dans la bouche. Chacun fait selon ses aspirations.
Commenter  J’apprécie          20
Amsterdam. Nous marchions le long des canaux. J'avais aux pieds les sabots bleu et blanc achetés un soir à Delft, et je portais un long manteau noir tout froncé à la taille, fermé par six jolis boutons peints à la main. Nous marchions comme marchent les fiancés, avec un vague sourire aux lèvres, les yeux tout cernés d'espérance.
Commenter  J’apprécie          10
« Sainte Vierge, je t’en prie, fais que le train déraille. » Le train, ça berce, mes camarades finissent par s’endormir, les convoyeuses résistent, puis s’abandonnent à leur tour. Penchée à la fenêtre du couloir, je regarde la nuit. J’ai dû dormir aussi puisque j’ai rêvé. Le couloir de chez mes parents était devenu un couloir de train. Sur la porte du placard à outils, il y avait écrit : « Tout espoir est perdu. » Les adultes le savaient. Ils chuchotaient qu’il fallait cacher la vérité aux enfants. Alors je faisais semblant d’être gaie. J’étais responsable d’un groupe de petites filles et de petits garçons, qui se serraient autour de moi. On m’ordonnait de les faire se pencher à la fenêtre du train qui roulait à toute allure. Je les tenais par les pieds. Leurs corps étaient complètement dans le vide, mais ils n’avaient pas peur. Ils chantaient. Les adultes et moi nous les faisions chanter, pour qu’ils ne se doutent pas que tout espoir était perdu. Ils chantaient à tue-tête, riaient ! Et leurs têtes éclataient contre les poteaux télégraphiques plantés le long de la voie. Les adultes disaient que le but était atteint, puisqu’ils étaient morts l’espoir au cœur. « Il est interdit de se pencher à la fenêtre. »
Commenter  J’apprécie          10
Elle me pompait l'air avec ses malheurs à répétition, l'air de chien battu qu'elle prenait à la moindre occasion. D'accord, elle avait morflé, et gravement. Mais des coups, on en avait tous pris. Beaucoup trop. Entendu. Et après, était-ce une raison pour marcher le reste de sa vie la queue entre les jambes ? Elle m'excédait quand elle plaquait sur son visage son masque de victime. Au secours, ça va, on a compris, pas la peine d'en rajouter une couche. Ronge-nerfs, la grande, quand elle se glissait dans ce rôle-là.
Commenter  J’apprécie          10
Qui se voit imposer une pénétration en est « réduite » au genre féminin pour les hommes et les garçons ou rappelEe à ce même genre en ce qui concerne les femmes et les filles. Celui qui pénètre un être comme s’il pénétrait un jouet, un instrument, un produit de consommation, affirme avec cette pénétration sa supériorité de genre
Commenter  J’apprécie          10
Jeanne Cordelier
la main d'une enfant violée n'est pas comme la main des autres, elle a toujours au creux un manche de couteau, de hache, une pierre, un flingue », et le fait de n'avoir tué « qu'une ombre
Commenter  J’apprécie          10
Il avait tout du look de l’exclu. La trogne destroyed par le jaja plastique, les nippes aussi lâches que la peau, le pas mal assuré, mais quand tout le reste l’est ……
Commenter  J’apprécie          10
Une fourgonnette venait de se garer sur le stationnement. Simone regardait son chauffeur venir à elle, de demandant qui pouvait bien lui envoyer une gerbe de roses rouges aussi coûteuses? Il y en avait pour une somme.
Page 95
Commenter  J’apprécie          00
Jeanne Cordelier
En abusant de moi, mon père m'avait fait accoucher de mon monstre
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jeanne Cordelier (643)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui suis-je ? (10) [Cinéma] 🎬

Sur un visage, je regarde d'abord les ... ? 💋

yeux
rides
oreilles
lèvres

9 questions
21 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinéma français , scénariste , films , metteur en scène , télévisionCréer un quiz sur cet auteur

{* *}