L'hiver d'Isabelle est un petit livre très touchant par sa simplicité et par le sujet dont il traite.
Jeanne Macaigne nous parle du malheur et de la place qu'il peut prendre dans une vie. Plus on vit dans le passé plus l'on s'enfonce dans la dépression.
Isabelle doit renouer avec son passé et affronter la réalité en faisant un bon dans ses rêves et ses souvenirs afin de pouvoir aller de l'avant.
Il y a un beau travail au niveau des illustrations. Au début Isabelle vit dans le froid hivernal qui représente sa zone de malheur et au fur et à mesure les couleurs s'éclaircissent pour arriver à des couleurs automnales qui représente sa zone de bonheur.
Je vous laisse découvrir par vous même ce petit livre qui se lit très vite mais qui est très bien écrit.
Je remercie les éditions MeMo pour cet envoi et la masse critique de Babelio qui m'a permis de faire une jolie découverte.
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Une maison, un foyer. On y est bien, on en prend soin, jusqu'à ce que la tempête éclate. Et quand les habitants se disputent, pas moyen pour la maison de trouver un moment de répit !
Heureusement, elle est pleine de ressources et va apporter paix et harmonie à la famille qui l'habite.
Si j'ai beaucoup aimé le propos et la poésie de cet album, le dessin m'a un peu gênée. Je ne trouve pas la personnalisation de la maison très réussie. Elle est même assez inquiétante.
Mais l'idée est jolie, utopique et colorée.
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Un coup de cœur !
Depuis que j'ai vu passer ce livre, en atelier couverture de livre, pour ma médiathèque, je voulais absolument le lire. Tout simplement parce que la couverture est magnifique et que le titre m'intriguais.
J'avoue que je n'ai pas été déçue, dés la page de couverture, j'ai été happée par les graphismes extrêmement travaillés et totalement fascinants.
Le titre trouve son explication de manière poétique et j'ai adoré cela !
L'histoire, elle, est une quête, un conte qui entraîne le lecteur au coffin de l'imaginaire, mais aussi de la philosophie. Car oui, derrière ces airs de voyage initiatique premier degré, se cache une réflexion, profonde... J'ai voyagé avec nos personnages, je me suis posé des questions et au final j'ai pris énormément de plaisirs à faire ce voyage.
Cet album jeunesse pourra être lu au plus jeunes, afin de développer leur imaginaire, mais sera aussi un vrai régal pour les adultes qui y trouveront un voyage initiatique renversant...
Un livre que je recommande sans hésiter !
Bonne lecture à tous !
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Cet album est étrange, déroutant.
Visuellement d'abord. Les illustrations sont complètement psychédéliques, les couleurs hypnotiques. Il y a comme une impressions que l'auteure, et nous lecteurs, sommes sous champignons hallucinogènes, direction les années 60 et les hippies sous drogue. Barbe à fleurs, plateforme shoes, prénoms (Timbale, Romarin), êtres fabuleux, visages démultipliés, corps en flottaison, formes ondulées et mouvantes, accumulations d'objets, de couleurs, de nature... Le lecteur est plongé dans un monde visuel si étrange qu'il en devient hypnotisant. Il y a des tas de détails à observer, à découvrir. Il faut simplement accepter cet univers...
Et l'histoire n'est pas en reste ! Une famille de coiffeurs qui se chargent des têtes et de l'esprit...d'étoiles dépressives tombées sur une île déserte et effrayées par la mer. Vous n'avez pas tout suivi ? Moi non plus, et pourtant j'ai lu le livre ! On est dans le rêve, l'étrange. On ne comprend rien, on relit. On comprend 2/3 trucs, on recommence. Et à un moment on accepte juste de se laisser porter, de ne pas tout comprendre.
Bon, par contre "album jeunesse" ? Euh oui, mais quel âge ? J'avoue ne pas avoir trouvé de réponse à cette question...
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Ce livre aborde un sujet rarement vu dans les albums, la dépression, d'une manière très poétique.
Un livre doux, qui part du pire pour aller vers le mieux, du froid pour aller vers le chaud, de la tristesse vers le renouveau.
Jeanne Macaigne utilise la couleur pour souligner le cheminement d'Isabelle, partant de couleurs froides pour aller vers des couleurs de plus en plus chaudes lorsqu'on avance vers le renouveau, vers le printemps, finalement.
J'ai adoré la façon dont Isabelle est envahie, agressée même par tout ce qui l'entoure au début, puis petit à petit prendre plus de liberté, de libérer de ce qui lui pèse, ou du moins vivre avec...
Merci à l'autrice, et aux éditions MeMo pour cet album, très sensible, et tellement bien vu ce sur que peut-être la dépression, et la manière dont un malade peut percevoir le monde qui l'entoure au quotidien.
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Une séquence farfelue de " Vis ma vie, de petite fille et de petite fourmi".
Un dimanche soir, Nena soupire à l'idée du lundi - pour ceux qui travaillent ou vont à l'école du lundi au vendredi, le dimanche soir aura régulièrement ce petit goût amer : le we est fini et c'est la reprise, le boulot, la charge mentale et pas les jeux, ni les loisirs sportifs ou vidéos.
Nena fera le voeu d'échanger sa place avec la fourmi qui trottait sur sa main et c'est le "switch"!
Nena devient toute petite dans un corps de fourmi et devra travailler, être plus organisée, ça devra porter et ranger dans l'équipe de la fourmillière.
La fourmi profitera de sa vie de petite fille sans grands soucis et à l'école, dépensera bien plus d'énergie et d'actes volontaires qu'attendus par la maitresse. Fourmi est une véritable hyperactive.
Les deux situations auront leurs inconvénients et leurs avantages, la tendance s'inversant un peu pour chacune et chacune pouvant faire profiter son nouveau lieu d'accueil de ses qualités.
Nena se montrera très douce er patiente dans la pouponnière des larves.
Le style graphique onirique de Jeanne Macaigne, son univers naturel ou récréatif remplis de détails un peu fous et dynamiques, ajouteront un peu d'action à des journées doublement rôdées.
Et chaque personnage sera content d'avoir fait son expérience en sortant de sa zone de confort et content de retrouver aussi sa routine familière et rassurante.
C'est peut-être un peu aussi ainsi que l'on apprend à apprécier les choses que l'on trouvent banales, qu'en pensez-vous?
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Une illustratrice dont j’ai lu presque tous les livres. Celui-ci est pétillant et, comme son nom l’indique, drôle et on peut le lire un lundi comm d’un autre jour. Il conte l’histoire d’une petite fille et d’une fourmi qui échangent leur corps pendant une journée. La petite fille qui pensait sécher l’école découvre un monde aux cadences infernales qui fait furieusement penser à un monde du travail en miniature. La fourmi quant à elle s’offre les joies d’un lit douillet. L’inattendu les attend pourtant toutes les deux.
Le dessin est magnifique, tout en rondeur. Il semble familier tant il est naturel et nous parle. L’histoire est une réelle réflexion sur autrui et soi (et vice versa).
Bref, c’est très beau. Un coup de coeur. Profond et drôle, comme tous les livres de Jeanne Macaigne qui nous livre un travail de fourmi. Il se lit à tout âge.
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Coup de coeur pour ce merveilleux album, ode à l'imagination et à l'aventure dans un monde onirique à souhait. J'avais adoré le précédent album de l'autrice et celui confirme son énorme talent.
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Cet album est juste génial. Un peu fou, coloré, dynamique, intelligent, subtil, symboliquement très riche et absolument unique. Je disais donc, juste génial. Cela vaut autant pour le narrateur textuel que pour le narrateur iconique et je suis donc très heureuse de pouvoir le proposer à mes petits lecteurs français. Merci donc à Jeanne Macaigne pour ce merveilleux coup de folie et aux éditions Les fourmis rouges d'en assurer la diffusion. Je me suis régalée, je le recommande chaudement !
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Il est encore une fois magnifique ce nouveau livre de Jeanne Macaigne ! Cette histoire d'inversion de vie entre une petite fille et une fourmi est génialement racontée. Le texte est drôle, tendre et poétique. Les dessins sont toujours très originaux, enchanteurs, pleins de trouvailles. Ça ne rigole pas tous les jours chez les fourmis mais la fillette y trouvera aussi des bonheurs inattendus... Et pour la fourmi, transportée chez les zhumains, c'est confort maximum mais elle aussi, va rencontrer quelques surprises...
Dans tous les livres de Jeanne Macaigne il y a toujours plusieurs degrés de lecture : ils se relisent encore et encore.
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Un album qui se lit à plusieurs niveaux que l'on découvre au fur et à mesure : les conflits familiaux, l'aventure initiatique, la nature comme remède, les vanités comme obstacles. Les dessins sont pleins de détails et de poésie où l'on s'attarde pour apprécier la richesse du monde.
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C'est Cali qui a emprunté ce livre la première, et qui ensuite l'a tellement aimé qu'elle en a beaucoup parlé quand elle est revenue rendre ses livres et en emprunter de nouveaux à la bibliothèque. Elle aime le bleu, donc elle a beaucoup aimé les dessins parce qu'il y a beaucoup de bleu et de vert (et elle aime aussi le vert). Elle a trouvé la famille très drôle, et elle aimerait beaucoup elle aussi avoir un vieil arbre qui raconte des histoires dans son jardin !
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Un superbe album ! Les dessins sont très denses, il est agréable de passer du temps à explorer tous les petits détails, c'est un régal. L'histoire, elle aussi, est belle. Un peu mystérieuse, pleine de poésie, le livre est assez épais et offre un long moment de lecture très doux. Un bien bel album à mettre entre toutes les mains !
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Magnifique album, illustrations délicates et colorées, profusion de détails, réflexions sur l'être, l'envie, la réalité. Entre l'animal et l'humain. Nous recevrons Jeanne Macaigne sur le LEC Festival 2023. Nous en sommes ravis. Cette jeune illustratrice animera des ateliers dans les classes et durant le festival le 3e week-end de novembre.
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Les dessins sont pleins de détails merveilleux pour servir une histoire où le réel et l'imaginaire se confondent. L'enfance buissonnière y est racontée avec humour et tendresse. Nena cherche ailleurs et dans ses rêves une liberté qu'elle trouvera finalement là où elle était toujours...
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Un album dont la dimension philosophique et écologique se lit dans une histoire drôle et pleine de rebondissements. Les différents niveaux de lecture font que l’album peut être lu par un enfant tout comme par un adulte pour aborder la thématique de l’écologie de manière intelligente, en évitant les clichés et les poncifs. Le texte est poétique, court, percutant et les images sont stupéfiantes ! Une pépite !
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