Citations de Jeanne Pears (118)
Les expériences de la vie nous font grandir, avancer, on change inévitablement. Tu ne peux pas espérer tout effacer. Il faut apprendre à vivre avec les choix que l'on a faits, qui nous ont façonné.
Chacun réagit comme il peut avec les armes qu'il a, et ce qui compte, c'est la volonté de s'en sortir.
Notre amour est comme ça, un peu fou, puissant. Il a surmonté les années, les coups bas. Et il s’est relevé plus fort que jamais.
Lorsque sa bouche se pose sur la mienne, mon cœur se remet à battre correctement pour la première fois depuis des semaines.
Auprès d'elle, sa musique reprend vie et résonne à la perfection, comme elle est censée le faire. Sa partition se cale sur celle de Maxine. Bientôt, les deux ne font plus qu'une. En harmonie, telles deux âmes faites pour se rencontrer, nées pour se sauver et, plus que tout, pour battre à l'unisson.
Tu peux être tout ce que tu veux pour moi, tu l'as toujours été, tu l'es encore. Je ne suis pas heureuse sans toi à mes côtés.
Je préfère vivre cette vie chaotique auprès de toi qu'une vie paisible seule. Tu n'as pas le choix Garrett, c'est toi. Je te veux pour chacun de mes pas, pour accompagner chacune de mes respirations, pour me soutenir, m'épauler, m'aimer, me porter, me protéger. Tout.
- Vous êtes la clef, Maxine. Il me semble que vous l'avez toujours été.
C'est ainsi que nous fonctionnons, la musique a toujours été un baume sur nos cœurs.
Elle nous a réunis, nous a unis.
Elle est tout ce que je veux, tout ce que j'aurai à jamais.
Je me fais la promesse de lui montrer qu'elle peut tout faire avec moi: exiger, prendre sans rien donner en retour, ordonner, se lâcher sans crainte, ni peur d'avoir honte. Je la veux elle, tout entière, sans artifice, avec ses failles et ses cicatrices.
Toi et moi, ça veut dire quelque chose, c'était déjà le cas à l'époque et c'est encore plus vrai maintenant.
Pendant longtemps, j'ai pensé l'amour que je lui portais effacé, complètement évaporé. J'ai pourtant dû me rendre à l'évidence : je ne faisais que survivre. Il m'a suffi d'un simple regard, d'un petit sourire de sa part pour que tout remonte à la surface, à la limite de me noyer.
C'est toi, juste toi, murmuré-je. Ça l'a toujours été et ça le sera toujours.
Je comprends cette solitude si difficile à supporter parce que je la partage.
J'ai le sentiment de discerner en lui ce que tout le monde ignore ou refuse de voir: la manière dont les drames qu'il a vécus l'ont forgé, la souffrance qui l'habite encore parfois alors qu'il l'a pourtant livrée au monde,
Je suis persuadé que certaines personnes entrent dans notre vie pour une bonne raison. Tu en fais partie, Maxine.
Garrett m'a sortie d'un long sommeil, c'est comme si j'avais subi un électrochoc. Il a réanimé ce besoin, cette envie de partager quelque chose avec un autre.
Il a redonné vie à mes souvenirs, à ces sensations que j'éprouvais à ses côtés. Il a creusé ce manque qu'il a si bien décrit. Parce qu'en le revoyant, j'ai su.
- Ça te dérange que je l'aie vue ?
- Oui.
- Pour quelle raison?
- Parce que tu vois en moi comme personne.
La seule chose que je peux te conseiller, c'est d'écouter ton cœur. Toi seul sais ce qui le fait battre, ce qui te motive, ce pour quoi tu veux vivre.
-Je ne veux pas que tu te forces à quoi que ce soit. Mais si toi aussi tu as changé depuis qu'il a refait surface, offre-lui cette chance de te rappeler comment c'était quand vous étiez tous les deux.
La douleur ne cesse jamais vraiment d'exister. Elle s'atténue, elle s'apaise, mais il suffit parfois d'un tout petit grain de sable pour réalimenter la machine.