Citations de Jeanne Pears (118)
La musique, ça fait rêver, mais parvenir à en vivre, c'est difficile, sans parler des à-côtés.
Chacun réagit comme il peut avec les armes qu'il a, et ce qui compte, c'est la volonté de s'en sortir.
La famille peut être notre chute comme notre salut.
Nous étions deux âmes perdues qui se sont trouvées sur le chemin de la rédemption. Nous voici, pas tout à fait entiers, mais avec une moitié qui nous complète parfaitement. Nous nous comprenons, nous savons et nous avançons.
Garrett est le raz de marée qui balaie tout sur son passage, il renverse mon existence sans ménagement, sans préavis.
Il n'y a que moi qui peux faire un pas en avant ou rester engluée dans le passé, dans mes peurs.
Je ne veux pas être retenue par le passé, je ne veux plus avoir peur des autres, de l'avenir.
Affronter son passé pour le surmonter. Se pardonner pour pouvoir avancer.
Il y a bien longtemps que je suis devenue sa femme, mais je n’ai rien contre une cérémonie, une jolie robe et une bague. C’est le rêve de toutes les petites filles, non ?
- Il y a un truc qui cloche, fait Jordan.
- Eh bien, vas-y, mène ta petite enquête.
- Ne me tente pas. Tu veux que je cherche des trucs sur elle ? Des trucs louches ? Comme ça, tu pourrais peut-être faire pression pour te débarrasser d’elle ?
- T’es sérieux ?
- Non, c’était pour t’aider moralement, te montrer que je suis de ton côté.
- Ouais, en gros, tu sers à rien.
Mon cœur ne se souvient que des blessures infligées.
Je sais qu’il existe la mémoire des muscles. Le cœur en étant un, possède-t-il ses propres souvenirs ? Des réactions qu’il est difficile, voire impossible de contrôler ?
Il ne m’en faut pas plus. En une microseconde, mes lèvres sont à nouveau sur les siennes, et rapidement, nous nous retrouvons nus comme des vers. Je me sens pousser des ailes, je n’ai plus peur d’entreprendre.
— Il m’a accusée d’être irresponsable, il a insulté William et il m’a montré son vrai visage. Selon lui, je ne suis qu’une traînée qui n’a que ce qu’elle mérite. Il savait que ça allait arriver. Il ne supporte pas cet affront, sa fille qui tombe enceinte d’un négro. Vous vous rendez compte !
Il l’a appelé comme ça, pleure-t-elle. Selon lui, je n’ai plus rien à faire sous son toit et après cette crise, je suis de son avis, il m’a dégoûtée.
Je reste figée devant les deux lignes qui se font face. Pour être sûre, j’en ai acheté un second, je jette le premier bâton à la poubelle et me presse de faire l’autre test. Les faux positifs existent.
Seulement, le résultat est le même et je suis bien obligée de constater l’inévitable : je suis enceinte, à dix-sept ans. C’est une catastrophe.
Comment peut-on souffrir autant alors qu'on est persuadé de faire la bonne chose ?
Avec notre étreinte, j'ai une nouvelle fois la sensation que mon cœur guérit, parce que c'est elle.
Tu es entière, et c'est ce que j'aime chez toi. Pas de demi-mesure avec toi, tu es telle que tu es, sans artifices, sans te cacher. Belle et intelligente, tu dis tout haut ce que tu penses tout bas. Tu n'hésites pas à me contredire, à me bousculer, à me remettre à ma place quand il le faut, et j'aime ça. Tu n'as pas idée. Et j'ai besoin de quelqu'un comme toi, de toi.
Durant toutes mes études, j’ai dû me battre pour prouver que je ne valais pas moins qu’un homme dans ce milieu, et maintenant que je suis accomplie professionnellement, je ne devrais plus avoir à le faire.
La plupart du temps, j’ai le sentiment de mener la danse, mais il lui suffit souvent d’un simple coup d’œil, d’un petit mot pour qu’elle retourne la situation à son avantage, sans même le savoir ou le vouloir.