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Citations de Jenni Fagan (122)


Pourquoi les vivants s’accrochent-ils aussi fermement à cette vie?
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Quel monde emprisonne des gens parce qu’ils s’aiment?
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Pourquoi cloner un humain quand on n’est même pas capables de prendre soin de ceux qui existent?
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Quoi qu’il en soit, je ne pourrai jamais qu’être moi.
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J'ai vraiment envie de te tenir la main, mais les adaptations de romans au cinéma me mettent mal à l'aise. Elles essayent de voler des mots et de les mettre dans des boîtes. Ce n'est pas là que les mots des romans sont censés être. Mes mots existent là-dedans, tu vois, dans ma tête. Ensuite, ils existent dans ta tête. Personne d'autre ne voit comme ils circulent entre nous, c'est une forme d'alchimie ! De toutes les formes artistiques, l'écriture est la plus intime et la plus étrange. Je ne verrai jamais comment tu vois le monde que j'ai créé. Tu ne vois jamais vraiment ce que je vois non plus, non ? Pourtant nous nous sommes malgré tout rencontrés dans ce monde, ou quelque chose chez l'autre nous dit que nous y sommes allés tous les deux.
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Les vrais Édimbourgeois ont une part de surnaturel; cela souligne leur genre particulier de folie.
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Dieu ne voit rien à redire à notre amour. C'est lui qui l'a créé. C'est à l'église que ça pose problème. C'est pour ça que je n'y vais pas.
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Pour paralyser, nier ou détruire le progrès afin de pouvoir, pendant ces quelques secondes particulièrement sournoises qui constituent la vie entière d'un être humain, se leurrer en pensant qu'en contrôlant - dominant, torturant, colonisant, ségrégant, violant, assassinant - ils sont parvenus, pendant une période de l'histoire, à s'accaparer le temps.
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Nous devons archiver notre histoire autrement et mettre les idées erronées au placard. Il n'y a pas différentes races d'humains : il n'y a que des humains et nous sommes tous faits de poussière d'étoiles, chacun d'entre nous, nous sommes les enfants de l'univers, nous ne formons qu'une seule et immense race tordue et Dieu n'existe pas - seulement le bien et le mal et toutes les nuances possibles entre les deux.
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Quel acte est véritablement pervers, alors ? Aucun : la sexualité est bizarre et laide, étrange et terrifiante, réelle et hors du domaine de la raison à proprement parler. Mais pour le moment, elle se fiche bien de tout ça. Tout ce que veut Flora, c'est se mettre au lit et qu'il la prenne dans ses bras. Lire tranquillement à côté de lui, préparer du thé le matin et rester assis ensemble en silence.
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Ma mère disait : n'aime qu'un homme qui lit des livres et les comprends correctement. S'il ne lit pas, ne couche pas avec lui. Jamais !
Ce n'était pas les hommes qu'elle voulait, c'était ce qu'ils savaient.Ma mère pensait que si elle apprenait suffisamment de choses, elle trouverait un jour le moyen de transformer un homme mauvais en homme bon.
Je ne suis pas aussi naïve.
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Je peux maintenant en attester, penser est l'acte de transgression le plus profond. Nous pouvons tout changer dans notre esprit : synapses, programmes, idées, pensées, représentations erronées de l'histoire, avenirs inaccessibles...c'est dangereux et ce n'est pas bon pour moi mais je ne m'arrêterai pas, ni pour des sirènes, qu'elles chantent ou qu'elles hurlent, ni pour des dictateurs, des racistes ou des sales types, je ne m'arrêterai pas pour M. Udnam, ni pour Mary Dick, ni pour l'armée, ni même pour Dieu en personne, je me suis fixé un but et je ne m'arrêterai pas de penser de façon aussi profonde que possible, pour personne.
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Je me précipite à l'intérieur du N° 10 Luckenbooth Close. Monte l'escalier en courant. Je penche la tête en arrière à chaque fois, regarde la coupole tout là-haut. Imagine tous les gens qui ont foulé ces marches de pierre. Depuis des centaines d'années, des gens tournent en rond dans la cage d'escalier comme les rouages d'une horloge. Le passé, le présent et l'avenir se croisent. Les morts, les vivants, ceux qui le sont à peine, les lâches, les gens ordinaires et les braves, tous tournent les uns autour des autres à travers le temps.
J'adore cet escalier.
Désormais je suis moi aussi une partie de son histoire.
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C'est comme ça. Les hommes décident de ce qui entre dans le corps des femmes et de ce qu'on en retire. Comment, quand et de quelle façon ces choses se produisent.
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L'envie d'être ailleurs ne me manque pas non plus - celle que je ressentais tout le temps quand j'étais chez nous. Je sais que si je rentre maintenant, je la ressentirai à nouveau malgré toute la nostalgie que j'éprouve en étant loin.
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C'est étrange les choses qu'on ne remarque pas chez nous ou dont on se moque et la façon dont elles changent dans notre esprit quand on part - c'est seulement à ce moment-là qu'on s'aperçoit que notre pays n'est pas ce que l'on pensait quand on le prenait pour acquis.
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Ç'avait été le moment le plus important de sa vie. Un homme qu'elle n'avait jamais vu s'était approché d'elle. Il était l'éternité et elle était le commencement des temps.
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Jenni Fagan
Pour paralyser, nier ou détruire le progrès afin de pouvoir, pendant ces quelques secondes particulièrement sournoises qui constituent la vie entière d’un être humain, se leurrer en pensant qu’en contrôlant – dominant, torturant, colonisant, ségrégant, violant, assassinant –, ils sont parvenus, pendant une période de l’histoire, à s’accaparer le temps.
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Qui choisirait d’arriver dans le monde d’après avec tout ce sang sur lui ? Aucun Dieu ne veut que l’on tue en son nom. Pas un seul. Les humains ont inventé ça pour justifier leur propre soif de sang, pour la sanctifier, la rendre sacrée, refuser la potence, éviter la prison…
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Son corps a ses habitudes. Il est entrainé à guetter les bruits des pas dans l’escalier du grenier chaque matin. Ses yeux s’égarent vers l’égouttoir, s’attendant à y trouver des tasses dépareillées. Le frigo contient encore certainement des tranches de citron dans des tupperwares en prévision d’une longue soirée gin. Il remplit suffisamment la bouilloire pour trois tasses. Les disques empilésà côté du gramophone de Gunn n’ont toujours pas été rangés dans leur pochette. Leurs mégots (ou ceux de Vivienne tout au moins) se trouvent encore dans le cendrier. C’est presque comme s’il croyait qu’en ne rangeant pas l’endroit pendant suffisamment longtemps, elles seraient tellement furax contre lui qu’elles reviendraient.
L’absence a quelque chose d’impénétrable.
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