Jennifer Rowe

J'ai mis 4 étoiles, parce que dans le genre d'enquêtes à la Agatha Christie, celui-ci est très bon. Nous sommes en Australie sur une île, bien sûr un soir de tempête, bien sûr en vase clos, avec en prime, le plan où se déroule l'action, un centre de beauté avec quelques chambres où l'on fait du relooking. Beaucoup de succès pour cet espace tenu par Margot, ancienne mannequin et Alistaire, le coiffeur transformeur de ces dames. Des cures de 15 jours, 5 personnes qui restent sur place et là, un meurtre horrible puisque étranglement et coups de ciseaux. Qui a tué ? ahah supens ! Vérity Birdwood, documentaliste qui venait incognito, va se mêler de l'enquête. Comme d'habitude, peu importe le coupable, ce qui compte, ce sont les caractères décris, le suspens, l'atmosphère vraiment bien rendue ici, du parquet qui craque et du vent qui mugit dans les persiennes. Donc, si vous appréciez ce genre là, foncez !

Un roman à deux vitesses, avec une première partie très descriptive d'une centaine de pages pour mettre en place le cadre et tous les personnages, et une partie centrée sur l'intrigue policière dans laquelle le suspense s'intensifie.



À Deepdene, dans la région de Sydney, l'ex-mannequin Margot Bell et son ami coiffeur Alistair Swanson ont créé un luxueux petit paradis de l'esthétique au féminin.

L'auteure s'attarde sur chacun des protagonistes, les propriétaires associés, Margot et Alistair, les employés, William le secrétaire, Conrad le masseur, Angela l'esthéticienne, Betty la gouvernante, et les hôtes, dont Birdie, de son vrai nom Verity Birdwood, journaliste venue profiter de la cure pour faire un reportage sur l'établissement, et quatre autres femmes en quête de changement de look. Le lecteur découvre un petit monde qui, sous son aspect bien lisse, cache des tensions importantes basées sur des problèmes relationnels et financiers, Deepnede se révélant peu à peu comme « un endroit très discret, qui garde les secrets » et où « personne n'est exactement ce qu'il, ou elle, paraît être ».



Après cette minutieuse mise en place, un meurtre vient bouleverser ce qui devait se présenter comme deux semaines idylliques pour des clientes aisées, avec des soins dispensés par des professionnels confirmés dans un cadre agréable. L'ambiance passe alors du rêve au drame, d'autant plus qu'une rumeur laisse supposer la présence sur les lieux d'une psychopathe récemment libérée, ce que semble confirmer le mode opératoire du crime qui vient de se produire. Les éléments déchaînés s'en mêlent, transformant la clinique en un site isolé du monde juste après la venue de deux policiers, installant un huis clos propice à une montée inexorable de l'angoisse.



Birdie, bien connue des enquêteurs pour avoir apporté son aide dans quelques affaires précédentes, de simple journaliste en immersion pour son article devient une détective résolue à démasquer la personne qui a décidé de régler ses comptes de façon particulièrement violente.



J'avoue avoir un peu peiné dans la lecture du premier tiers, pour ensuite savourer pleinement le thriller policier, dans lequel une atmosphère pesante et angoissante est superbement installée par Jennifer Rowe qui maintient un bon suspense jusqu'au dénouement parfaitement réussi, avec une scène finale bien dans le style d'Agatha Christie.

Une jeune inspectrice de police qui vient juste de changer d’affectation va devoir jongler entre sa vie personnelle compliquée et une enquête mettant en scène un tueur en série.

J’ai bien aimé pénétrer les coulisses d’une fête foraine, dans laquelle le tout premier meurtre a lieu et ensuite nous irons visiter une belle propriété transformée en musée. Le plus difficile sera de trouver un lien entre les victimes et le mobile des crimes.

L’héroïne va avoir fort à faire avec cette enquête, d’autant qu’elle doit en même temps gérer la rupture avec son conjoint qui l’a quitté le soir même de son anniversaire, l’hostilité de ses nouveaux collègues qui ne voient en elle qu’une gamine pistonnée et la sortie de prison d’un violeur qui semble l’avoir prise pour cible. Cette enquête se lit bien, le style est léger, et j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à la lecture du roman malgré une héroïne qui semble par moment un peu cruche.

bien lu en 2 jours

très bien

Aussi palpitant et original que le tome 1 ! Rye fait face à un environnement très différent. Les personnages rencontrent pas mal d’adversité avant de réussir, d’une façon maligne et créative. En revanche, je n’ai pas bien compris comment était organisé le bâtiment du Port, entre les différentes salles, les niveaux, les grilles… C’était aussi le cas dans le tome 1, avec la plate-forme de sacrifice d’Olt. Au final Emily Rodda me laisse une très bonne impression avec cette série !

Une série moins enfantine que La quête de Deltora. Dès que Rye franchit les Remparts, j’ai bien senti son inquiétude et son ignorance face à un univers très différent du sien. Il découvre au compte-goutte la vie des habitants sous le joug du tyran Olt et ce que signifie la cérémonie du Solstice : la trame de fond est riche et le puzzle prend forme… Sa perplexité face aux talismans, sa découverte accidentelle de leurs pouvoirs, et enfin leur utilisation, sont bien amenées. A plusieurs, on est plus forts, l’aventure du tome 2 sera-t-elle plus difficile ?

Jennifer Rowe, peu connue en France, n'en est pas moins une auteure de romans policiers particulièrement talentueuse. Les intrigues policières se situent bien sûr dans son Australie natale et son enquêtrice fétiche Tessa Vance prouve d'un livre à l'autre, sa perspicacité pour résoudre des énigmes tordues, surprenantes, diablement intelligentes, qui réjouissent l'amateur du genre.

Bien loin de Sydney et des lumières de la ville, trois jeunes filles vivent dans une ferme, totalement coupées de la civilisation par la volonté d'une mère écolo adepte du retour à la nature et de son compagnon, ancien artiste de variété qui s'est transformé en un gourou autoritaire. Quand ce dernier trouve la mort et qu'une des jeunes filles se décide à appeler un voisin à l'aide , il est difficile de croire au suicide et ce d'autant que la mère a disparu...

Tessa Vance dépêchée sur place avec son équipier, devra décrypter les modes de fonctionnement du village et des communautés qui le composent, elle aura le devoir de protéger les victimes et de libérer leur parole...mais surtout de faire éclater une terrible vérité.

Un suspense particulièrement bien mené avec un retournement final qui accroche littéralement le lecteur jusqu'à la dernière page. Tous les personnages, principaux ou secondaires, sont remarquablement bien campés et on ne peut que remarquer, une fois de plus, combien Jennifer Rowe fait preuve de talent pour analyser finement les ressorts psychologiques de ses semblables.

Roman policier certes (et excellent !) mais aussi interrogation sur les relations de dépendance , sur l'emprise mentale, sur la force des mensonges mais aussi sur la loyauté et la solidarité d'une fratrie.

Une lecture qui reste longtemps dans les mémoires et qui mériterait bien d'être portée à l'écran . Une série australienne avec Tessa Vance comme héroïne ? Si seulement cette idée pouvait faire son chemin chez les scénaristes d' H.B.O ou de Netflix !

La quête de Deltora: La vallée des égarés.



Il ne manque qu'une seule pierre à la ceinture de Deltora. Barda, Lief et Jasmine sont à la recherché de celle-ci afin de libérer le royaume du seigneur des ténèbres.



malheureusement, la septième pierre se trouve dans la vallée du gardien, lieu où personne n'est revenue vivant jusqu'aujourd'hui!

Les héros de l'histoire vont ils vaincre les ténèbres et les brumes tourbillonantes de la vallée des égarés?



Ce septième opus de la quête de Deltora nous embarque avec entrain dans une histoire palpitante, mais très vite ce roman deviant long, lourd et sans interêt.

En effet, les personnages ne sont pas très attachants et nous ne regrettons pas de les quitter.

Quand à l'histoire, très vite elle s'éssouffle pour ensuite reprendre du rythme à la fin de la quête de Deltora.



La vallée des égarés est ancré dans un univers fantastique peu fascinant!

Bon livre mais moins bien que le reste de la série.

Lief et ses compagnons partent à la recherche d'un dragon qui leur permettra de rétablir la paix dans ce monde.

Les trois amis Lief, Barda et Jasmine sont à la recherche de la troisième et dernière partie de la flûte. Un périple pour le moins risqué...

La deuxième partie de la flûte est cachée dans une île et les trois compagnans Lief, Berda et Jasmine auront bien du mal à s'en emparer.

La septième et ultime pierre précieuse se trouve dans la vallée du Gardien dont personne n'est jamais revenu vivant. Lief, Barda et Jasmine devront braver d'innombrables ruses et dangers pour parvenir à leurs fins et compléter la ceinture.

Le gardien de la sixième et avant-dernière pierre précieuse de la ceinture se montrera redoutable et Lief, Barda et Jasmine auront bien du mal à prendre l'objet de leur mission.

En partant à la recherche de la cinquième pierre précieuse, Lief, Barda et Jasmine devront traverser un chemin semé d'embûches et feront des rencontres plus ou moins appréciables.

Afin de retrouver la quatrième pierre précieuse de la ceinture, nos amis Lief, Barda et Jasmine vont devoir accomplir d'éprouvants efforts et ne seront pas à l'abri de quelques rebondissements. J'ai particulièrement apprécié le tournoi et la ruse de l'escroc qui se sert de l'oiseau de Jasmine et qui "vole" l'argent de ceux qui viennent à son étal

Dans ce tome pour les enfants comme les pré-adolescents, Lief, Barda, Jasmine et ses fidèles animaux partent à la recherche de la troisième pierre précieuse pour la ceinture du roi de Del. Une mission qui ne s'annoncera pas de tout repos. J'ai particulièrement aimé la rencontre avec le marchand et la bataille contre le serpent.

Lief, Barda et Jasmine partent à la recherche de la seconde pierre précieuse pour la ceinture et rencontrent des hôtes plus ou moins hospitalier. Deuxième tome de la superbe saga pour les enfants la quête de Deltora.

Dans le cadre de la masse critique, je dois avouer que la lecture du premier tome de la trilogie « Les Trois Portes » a été assez forcée. Certes l’ouvrage est une belle ode à la fantaisie, à la couverture chatoyante rehaussée par de fines dorures incrustées en relief, pour un rendu qui charme l’œil dès son premier regard. Mais la première de couverture, ponctuée par la présence d’une sorte de dragon multicolore, semble si bien promettre une aventure tout à la fois fantastique, magique et terrifiante que l’imagination du lecteur s’affole avant même d’avoir tourné la première page. La déception est donc plus grande lorsque l’on s’aperçoit que nos attentes et espoirs ne sont pas comblés. Certes il s’agit avant tout d’un roman jeunesse, destiné à un public pré-pubère amateur de fantastique mais encore étranger aux sphères de la pure fantasy. Il n’empêche que l’histoire déroge peu ou pas des cadres stéréotypés du genre, animée par des personnages que l’on s’attache peu et posée dans un décor qui aurait mérité plus d’approfondissement.



Dès les premières pages on s’enfonce dans une histoire qui s’immerge dans la vie tumultueuse d’un jeune garçon, Rye, rythmée par le chaos apporté par l’apparition quotidienne des bec-en-ciseaux, une espère terrifiante visiblement à mi-chemin entre le dragon et le basilic, sans que l’on est réellement d’informations à leur sujet. Et c’est bien là que le bât blesse, car en définitive les détails ne sont pas assez présents pour réellement rentrer dans l’imaginaire de l’auteur. Cette superficialité apparente des descriptions et des actions nuit à la qualité de l’ouvrage. Fidèle à tout roman de jeunesse, celui-ci emporte son lecteur dans une petite aventure où les actions s’enchaînent rapidement, sans prendre le temps de se poser, et où un jeune garçon à la vie paisible voit son destin bouleverser. Naturellement, Rye n’est pas qu’un simple garçon comme les autres mais plutôt la personne toute désignée par une ancienne prophétie, secondé par neuf talismans aux vertus magiques. L’atmosphère générale est sympathique même si l’on se lasse assez rapidement des créatures rocambolesques (et aux descriptions toutes plus exubérantes les unes que les autres) qui émergent à chaque chapitre, ainsi que des personnages secondaires qui n’en finissent pas de faire leur apparition (et dont l’auteur s’évertue à nommer bien que l’on en retienne pas la moitié). En quelque sorte, ce roman est une sorte de dystopie fantastique, inscrite dans un monde régie par la dure loi des plus forts et des plus tyranniques et où chacun vit laborieusement de son travail et se soumet aux strictes règles établies. Rye, quant à lui, est fait de cette trame des anti-héros voués à braver les périples et mû par leur seule volonté et pureté d’âme. L’inévitable rencontre entre le jeune héros et l’impertinente jeune fille, farouche et pourtant fidèle, entraine ce duo à vivre de palpitantes aventures où la magie est maîtresse. L’enfilade d’actions ainsi que la clarté d’écriture, aidée par des descriptions brèves, contribuent à destiner ce roman à un public jeune. Pour autant, le manque de finesse général, d’originalité et le style d’écriture m’ont gêné pour apprécier cet ouvrage à sa juste valeur. C’est sans compter également sur une traduction française qui peine à rendre justice à l’ouvrage. Les expressions sont gâchées par des tournures peu élégantes et des reformulations maladroites.



Basé sur une bonne idée, ce roman peine à renouveler le genre fantastique. L’histoire s’inscrit dans une suite de péripéties qui s’achèvent rapidement mais sans surprise. En ce qui concerne le grand méchant de l’histoire, celui-ci aurait pu être plus effrayant si sa présence n’était pas si évanescente et sa fin si rapide. Car le livre, bien qu’inscrit dans une trilogie, boucle la boucle. On suppose déjà l’histoire des deux prochains tomes et sans effarement ce roman se clôture sur une bonne note, une happy end comme les romans jeunesses les adulent.



Au final, ce volume tient à demi ses promesses : l’ambiance magique est certes présente, mais elle manque d’approfondissement pour en faire une histoire aboutie pour laquelle on se passionne. L’auteur peine à nous tenir en haleine par un style parfois trop froid, ce que n’arrange malheureusement pas la maladroite traduction française. Pour autant, on garde un bon souvenir de ce petit roman à la jolie couverture, mais un souvenir qui ne parviendra pas à en faire un classique jeunesse.