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Critiques de Jenny Lund Madsen (27)
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Trente jours d'obscurité

L'auteure danoise, dont c'est le premier roman, est avant tout une scénariste reconnue dans son pays. Et on peut dire qu'elle sait manier habilement une intrigue policière!



Hannah est une romancière quelque peu arrogante et solitaire , grande consommatrice de vin, dont les livres intimistes, réservés à une élite, se vendent de moins en moins. Lors d'une foire littéraire, la voilà mise au défi d'écrire un polar en trente jours, elle qui méprise ce" sous-genre", selon elle.



Elle part en Islande pour trouver l'inspiration, chez une amie de son éditeur. Elle désespère d'abord d'écrire quoi que ce soit, perdue dans ce petit village de pêcheurs, où rien ne se passe et où l'obscurité commence très tôt en cet automne.



Mais vous vous doutez bien qu'un meurtre, celui d'un jeune homme, va venir bouleverser les vies tranquilles. Hannah s'improvise détective, avec maladresse et à ses risques et périls... Ce qui lui permet de retrouver l'inspiration.



Certes, les situations un peu trop rocambolesques peuvent agacer, mais j'ai trouvé ce livre original, atypique, non dénué d'auto-dérision, quant aux procédés d'écriture de polars. Mais il m'a plu surtout pour son personnage principal, Hannah, qui m'a fait penser, par certains côtés, à Olive Kiterridge : mal à l'aise dans ses rapports sociaux, cependant perspicace, capable d'empathie, horripilante et attachante à la fois. J'espère la retrouver pour d'autres aventures !
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Trente jours d'obscurité

Quelle déception! Gallmeister, mon éditeur favori! Mais qu'est-ce que c'est que ce livre? Dès les premières pages, j'ai compris que l'héroïne n'était, comment dire? Qu'une sale gosse mal élevée?

J'ai continué, voulu donner une chance à ce livre à la très belle couverture, assorti d'une étiquette "coup de coeur du libraire". Eh bien, non. Après un certain nombre de péripéties et de situations totalement improbables ou seulement ridicules, j'abandonne à la page 186. C'en est trop pour moi, je vois qu'il n'y aura pas d'amélioration. Le titre aurait dû être "La quiche", même pas fatale...
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Trente jours d'obscurité

Ca s’annonce comme LA révélation polar de cet été ! Quelle claque ! On frôle le coup de cœur, mon seul reproche, le livre est trop court, j’aurais adoré rester un peu plus longtemps en compagnie de Hannah et du froid glaciale de l’Islande.

Dès l’introduction, beaucoup de questions se posent, qui est cet homme qui semble vouloir en finir, qui est dans la voiture, pourquoi veut-il absolument en finir avec la vie et en même temps rester vivant avec rage, etc. Ce prologue d’une page et demi en dit déjà long sur les suites de l’aventure, je vous conseil au passage de vous réserver une après-midi car vous ne le lâcherez plus.

« N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois ! »

Ce sera le défi de Hannah, notre personnage principal lorsqu’elle rencontrera un auteur hautain, elle partira pour l’Islande pour relever le défi littéraire. Tout se passe trop bien, hein ? Evidemment, il y a un meurtre et notre héroïne va vouloir mener l’enquête mais ses questions soulèvent des tabous, mais chut, je ne veux pas vous gâcher la surprise de la fin.

Le décor est superbe, les personnages sont bons, le rythme est intense tout en laissant le lecteur respirer et profiter des paysages fabuleux du pays. L’Islande me fascine dans ce roman comme dans d’autre que j’ai pu lire, ce froid intense, cette obscurité, la chaleur des habitants, le côté reclus réveil en moi mon côté ours, ses paysages, sa force, tout ici est présent pour me plaire davantage.

Les chapitres courts, j’adore, non seulement ça donne un rythme intense au bouquin mais en plus je me dis toujours « encore un chapitre et j’arrête », que nenni ! J’ai dévoré ce roman, bien plus qu’un livre de plage… allez je le dis, un coup de cœur quand même !

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Trente jours d'obscurité

Comme cet autre polar islandais que j'ai attaqué et rapidement abandonné, l'accroche de celui-ci, très réussie, nous propose de suivre les pas d'Hannah, une écrivaine de « vraie littérature » en mal de succès d'édition qui va se lancer dans la rédaction d'un polar en moins d'un mois pour répondre au challenge d'un confrère, auteur de polars à succès qu'elle exècre!

Pour ce faire et sur les conseils de son éditeur enthousiaste, elle accepte de s'exiler en Islande, chez l'habitant(e), histoire de se consacrer exclusivement à l'écriture.

Accueillie à l'aéroport par Ella, une sexagénaire dynamique qui ne parle ni le danois, ni l'anglais, voici notre écrivaine propulsée à l'autre bout de l'île dans une bourgade coupée du monde, dans un décor peu propice au dilettantisme, mais favorable à l'écriture.

Jusque-là, tout va bien. Et comme pour ma dernière tentative de thriller danois, (avortée au premier tiers), c'est après que ça se gâte!

La mise en abîme du polar dans le polar démarre avec la mort suspecte du neveu de la logeuse et là on comprend que cet événement va constituer le source d'inspiration d'Hannah, l'écrivaine curieuse, obstinée, pleine d'humour, intelligente, vive mais très auto dépréciée et alcoolique…

Malheureusement, le polar dans le polar dont on nous livre quelques extraits en italique s'avère fort peu convaincant. Quant au polar lui-même, nourri des informations qu'Hannah tire de ses laborieux échanges avec Ella ( qui ne parle pas mais écrit le danois, avec des phrases dont les verbes sont à l'infinitif) , son intrigue est poussive, fragmentaire, et a bien du mal à maintenir l'intérêt du lecteur. l'amateur de "vraie littérature" découvre alors au fil des chapitres, une Hannah plus fouineuse que curieuse, plus entêtée qu'obstinée, lourdaude, imprudente, impulsive tendance écervelée, très 1er degré, fort mal embouchée et toujours très alcoolique!



En fait, c'est un peu comme une publicité mensongère:

la plume supposée "excellente" de l'écrivaine, puisqu'en temps normal, elle écrit de la « vraie littérature » destinée à un public qui sait lire entre les lignes et donc à petit tirage, cette plume qu'on attend brillante, qualitative, nous sert en réalité pas mal de longueurs, avec zones d'ombre entretenues artificiellement par le mutisme obstiné des protagonistes, avec rebondissements improbables et passages sans grands relief, servant de prétextes à une romance lesbienne, apparemment chère au coeur de l'autrice, mais pas forcément utile au récit.

J'ai lu jusqu'au bout, retenue par le style décalé, parfois drôle, l'autodérision du ton, que j'ai bien apprécié et aussi pour voir comment l'autrice allait argumenter et développer cette opposition « vraie » littérature et littérature "bas de gamme" qui est l'élément déclencheur de l'intrigue.

La démonstration n'est franchement pas convaincante et j'ai fini par me demander si l'autrice avait les moyens de ses ambitions.



Jenny Lund Madsen, scénariste et militante pour la reconnaissance LGBT dans l'audiovisuel, dont c'est le premier roman, est sans doute promise à un grand avenir…………….. sur Netflix.

Mais Netflix, est-ce du vrai cinéma ?



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Trente jours d'obscurité



Trente jours, le temps que s'est donné la danoise Hannah pour écrire un polar à Hùsafjördur (Islande). Un pari risqué, car bien qu'écrivaine, elle n'a jamais écrit de roman policier, et trente jours, c'est trop court! Mais le crime l'attend à Hùsafjördur où le neveu de sa logeuse est assassiné le jour suivant son arrivée. Est-ce que ce dépaysement et cet évènement vont débloquer notre écrivaine, incapable d'écrire trois lignes depuis des mois? Peut-être. En tout cas, elle enquête elle-même sur ce crime, car elle a une faible opinion de la capacité du policier local, Viktor, à résoudre cette affaire.

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On développe vite de l'empathie pour Hannah. Enquêtrice amateur, mais décomplexée, auteure débutante de polar, mais prête à relever le défi, elle comprend que ce meurtre va l'inspirer pour la rédaction de son roman. Elle veut donc tout savoir sur cette affaire et, en même temps, elle commence la rédaction de son opus : "L'île de la mort". Au passage, nous allons apprendre comment construire une bonne intrigue de roman policier, soit par le biais des réflexions personnelles d'Hannah, soit avec les conseils qu'un auteur célèbre de polar donne à Hannah.

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Trente jours d'obscurité est autant un excellent thriller policier qu'un roman psychologique affûté où le caractère entier d'Hannah va l'opposer à plusieurs personnes. Mais elle va tirer de cette détestation sa volonté de réussir son pari d'écriture et de rechercher l'assassin. Dans une Islande prise dans une tempête de neige hors norme, les suspects apparaissent de plus en plus nombreux, les agressions se multiplient, Hannah et Viktor sont quasiment seuls à faire face à la situation. Mais, en fouinant partout, Hannah ne se met-elle pas en danger de mort?

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Un mot enfin sur le style si particulier de Jenny Lund Madsen - qui est partie intégrante du plaisir de lecture : il est direct, alerte, décontracté et finalement agréable et addictif. La construction assez classique de l'intrigue (récit linéaire) évite l'écueil des perpétuels retours en arrière (tendance moderne) qui font rapidement perdre le fil des évènements. Ainsi, on est emporté en permanence par les doutes et les bourdes d'Hannah, qu'elle soigne par une consommation immodérée de vin et de whisky! Pour un premier roman, c'est une belle réussite… qui utilise toutes les ficelles d'un bon roman policier.
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Trente jours d'obscurité

Grosse déception, je m’attendais à un orgueil et préjugés version thriller, c’est pas du tout ça. Je n’ai pas aimé le personnage de Hannah, tout était beaucoup trop facile, beaucoup trop simple et très peu crédible. Heureusement qu’il y a quelques rebondissements à la fin sinon on frôlait la catastrophe assuré. Il y avait du potentiel c’est dommage. Un peu marre du raccourcit population nordique = froideur de caractère et secrets cachés

Dans les points positif l’écriture est assez simple et fluide donc ça ce lit très rapidement.
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Trente jours d'obscurité

« N'importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois ! »

Celle qui déclare ça est une auteure de la « vraie littérature », celle de l’élite, petit public d’avertis capables d’assimiler un langage choisi et des discours théoriques fournis d’idées très très ….

Elle déclare ça avec beaucoup de mépris face à un auteur de polars à succès, représentant de la « littérature bas de gamme ».

Un séjour en Islande doit être le moyen de répondre à ce défi.

Va suivre une série d’événements plutôt rocambolesques et plutôt difficilement crédibles mais le style décalé, ne se prenant pas au sérieux permet de tourner les pages sans déplaisir.

Par contre le polar dans le polar, dont on peut suivre le développement en italique, est vraiment en dessous de tout !

Une lecture sans prise de tête qui sera vite oubliée !

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Trente jours d'obscurité

Toujours en train de rattraper mon retard dans mes chroniques, me voici aujourd’hui avec celle de Trente jours d’obscurité, le premier roman de Jenny Lund Madsen, autrice danoise que j’ai eu la chance de rencontrer au Festival Les Boréales de Caen l’année dernière.



« N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois ! »



C’est par ce pari que débute ce polar. Hannah est une autrice de « vraie » littérature et elle accepte le défi lancé par son rival, un auteur de polar. La voilà donc envolée pour l’Islande et ses paysages grandioses pour trouver l’inspiration. Pour nous tout commence à son arrivée en Islande, où nous allons avoir un polar dans le polar lorsque l’on retrouve un adolescent mort.



Alors, cette Hannah, elle est un peu antipathique, complètement alcoolique et a une très haute opinion d’elle-même. Je ne sais pas si c’est le climat islandais et ses longues nuits, mais j’ai eu du mal dans l’ensemble à m’attacher aux différents personnages. Heureusement, la nature et l’atmosphère sombre que nous offre Jenny Lund Madsen viennent rattraper ce manque d’attachement.



J’ai trouvé ce roman assez original, j’ai eu du mal à lacher ma lecture ce qui est plutôt bon signe. Il y a pas mal d’humour dans ce roman dont l’enquête intrigante dans un premier temps s’est un peu essoufflée vers la fin. J’ai bien aimé le concept de mettre en opposition le genre du polar à un genre littéraire plus « intellectuel » mais j’ai trouvé que ce n’était pas assez poussé, c’est un peu dommage.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Trente jours d'obscurité

Eloge paradoxal 😊



Un roman qui n’a peut-être rien de révolutionnaire mais .. que j’ai adoré !

Drôle, dépaysant, inattendu, mené tambour battant dans un style que je serais tentée de qualifier de « nordique » et qui consiste à aller à l’essentiel, sans fioriture inutile. L’héroïne agaçante et touchante à la fois, nous amène à réfléchir avec elle à ce fichu grand écart supposé entre la littérature blanche et la littérature de genre, une héroïne qui ne mène dans le fond qu’une réflexion sur sa propre écriture comme sur son rapport aux autres.

Ce roman est pourtant avant tout un polar, pas du tout un essai sur l’art du polar, et d’ailleurs les parties qui évoquent l’écriture sont finalement assez rares puisque le projet initial de cette romancière en quête de revanche littéraire se trouve noyé dans le flot d’évènements criminels d’une Islande soudain assez agitée. 👀

Un roman qui se moque des clichés et qui se dévore sans nous torturer. J’en redemande ! 🤩

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Trente jours d'obscurité

Ni vraiment thriller venu du froid, ni tout à fait cosy mystery, Trente jours d'obscurité s'apparente davantage à une enquête un brin loufoque chez les descendants des Vikings, sur fond de crise existentielle.



L'héroïne, Hannah, une romancière sans succès qui s'adresse à un lectorat élitiste, s'est lancé le défi de concurrencer une star du polar sur son propre terrain, et d'en écrire un en seulement un mois. Elle est attachiante, mais plus agaçante qu'attachante.

Hannah à une haute opinion d'elle-même, une piètre opinion des autres, se satisfait d'être une soularde et de ne vendre que très peu de romans à de fins connaisseurs. En bref : elle est à côté de la plaque.

Mais son incursion en Islande, un territoire aussi hostile que fertile, va être le terreau d'un renouveau inattendu.



Mis à part l'introduction, plutôt originale, on est rapidement plongés dans une enquête assez typique, dans laquelle la touriste détective amateure se heurte à l'omerta d'un petit village reculé. L'ambiance prend corps, Hannah déconcerte - elle a des réactions en décalage quasi tout le temps, un peu comme cette toquée d'Agatha Raisin - et l'enquête piétine. Parce que Hannah doit d'abord évoluer.



C'était une lecture très agréable, avec des tentatives marquées de "faire original", et pas mal d'humour.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Ella, sa façon de communiquer avec Hannah, et la jolie réflexion sur le succès d'écrivain.



J'ai un peu manqué d'empathie pour les personnages hélas, et les derniers chapitres m'ont vraiment déconcertée, mais pas en bien. L'épilogue n'est pas à la hauteur de l'histoire je trouve, l'intrigue un peu faiblarde.



Bref, si vous êtes à la recherche d'un polar à la fois décalé et polaire, celui-ci remplit son rôle à la perfection !



@ashtraybooks
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Trente jours d'obscurité

Hannah n'a pas écrit beaucoup de romans, elle n'est pas beaucoup lue, mais elle a un talent littéraire indéniable et c'est peut-être pour ça que son éditeur et ami continue de la publier. Hannah est aussi très imbue d'elle-même et alcoolique. Elle n'écrit que de la « vraie » littérature et déteste cordialement Jørn Jensen, auteur de thrillers à succès. Et c'est lors d'un salon du livre qu'elle lui clame que n'importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois. Il la met au défi, elle accepte, son éditeur est ravi du buzz.

Il l'envoie en Islande, chez l'habitant (une vieille dame) pour qu'elle puisse se concentrer sur son futur roman ; et, coup de chance ou mauvais karma, un cadavre est retrouvé non loin de là : le neveu de son hôte.

Comme la police locale n'est pas habituée à ce genre d'affaire et est dépassée par les événements, Hannah décide de mener elle-même l'enquête, et ça l'arrange car, elle qui n'avait pas la moindre idée de polar, elle s'inspire allègrement de cette histoire pour son manuscrit...

C'est un mélange de roman policier, de thriller nordique, d'humour (Hannah est maladroite et se retrouve toujours dans des postures étranges) et d'un peu de « développement personnel » grinçant... C'est dépaysant, et pas seulement parce qu'on passe du Danemark à l'Islande, mais aussi parce que le style change des polars habituels, justement grâce à ce côté humoristique et décalé, même si on frôle parfois le décrochage de notre suspension consentie de l'incrédulité...
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Trente jours d'obscurité

Avec « Trente jours d’obscurité », Gallmeister propose une revisite du polar nordique. Débarrassez-vous de toutes vos habitudes ou idées reçues, direction l’Islande !



Ce n’est pas aux côtés d’un inspecteur chevronné que vous allez découvrir ce beau pays mais bien d’une autrice snob, qui n’a aucune habilité policière. Cependant tout ne se passe pas comme prévu, le petit village doté d’un seul policier se retrouve avec un meurtre sur le dos.

Alors Hannah est bien déterminée à fouiner de quoi s’inspirer pour son premier polar. On retrouve donc d’un côté son travail d’écriture et de l’autre son enquête non conventionnelle.



Loin des sentiers battus, voir à contre-courant des polars actuels, ce roman fort original est un régal. Tantôt désopilant et cocasse, tantôt intriguant et très prenant, ce polar est un merveilleux voyage très agréable à lire.
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Trente jours d'obscurité

Que cette écrivaine est détestable ! Hannah est égoïste, égocentrique et a un culot monstre. Je me suis régalé de ces atermoiements, de ces revirements qui en font un être foncièrement humain. Elle est indécise dans ses attitudes et ses pensées. C'est un antihéros que j'ai vraiment apprécié. L'intrique principale est accompagnée d'une réflexion sur la perception des auteurs de polar. L'ensemble des personnages est à la hauteur du roman. Ella, une vieille femme qui, sous ses airs affables, cache un secret. Margrét, la femme de l'unique policier du village Viktor, lesbienne à l'occasion et parfaitement lucide quand à sa place au sein du village. Enfin, Viktor qui connaît tout le monde ou presque mais un peu dépassé par cette enquête hors norme.

Une très bonne lecture.
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Trente jours d'obscurité

Quand j'ai vu ce roman la couverture m'a attiré et la 4eme m'a convaincu de l'acheter et comment dire que j'ai été conquise par cette lecture.



On suit Hannah, une auteure qui a la sensation que seuls ces romans sont de la "VRAIE" littéraire, certes ils se vendent moins, et la panne d'écriture est présente mais écrire un polar "n'importe quel imbécile pour le faire".

Son égocentrisme va la mener à faire un pari fou avec son pire ennemi jorn Jensen , elle va décider d'écrire un polar en 30 jours et pour cela elle va aller en Islande pour se recentrer.

Son arrivée ne va pas se passer comme prévu, puisqu'un jeune adulte va être retrouvé mort. Et si cela pouvait Aider Hannah à trouver l inspiration.



________________



J'ai adoré lire ce polar surprenant, avec cette atmosphère sombre et les décors islandais. Et ce personnage d Hannah est juste détestable au départ mais attachante à la fin.



L'enquête est prenante, on cherche comme hannah à savoir ce qu'il s'est passé, on tremble de savoir la suite des événements. Hannah devient l enquêtrice malgré elle d'un meurtre qui va être bien plus qu'une fiction.



Moi qui ne suis pas une fan de polar j'ai adoré chercher le meurtrier et les alibis même si on va pas se mentir j'étais très très loin du comptes !

Entre passés communs, secret de famille et relations houleuses ce petit village d Islande nous fait voir de toutes les couleurs.

Un dénouement surprenant, une héroïne que j'ai adoré suivre lors de son enquête !

__________________



Serez vous prêts à passer une bonne partie de votre enquête dans la nuit froide d Islande ?
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Trente jours d'obscurité

Un des meilleurs romans policiers nordiques que j’ai lu jusqu’ici, une intrigue à vous rendre fou.

Pendant cette lecture je n’ai pas cessé de me tourmenter moi même pour essayer de deviner qui a tué ce malheureux Thor. Après les 1001 idées que j’ai pu avoir la fin m’a vraiment mis une claque !

Honnêtement si vous aimez les livres un peu casse tête je vous le recommande j’ai vraiment adoré ! L’intrigue est super bien amenée et le dénouement très inattendu !

Tout part d’Hannah qui vient en Islande suite au défi donné par Jørn : écrire un polar en 30 jours 😁 Arrivée là bas, un meurtre survient, un jeune adolescent qui n’est autre que le petit fils d’Ella, la personne chez qui elle loge. Elle va tenter de découvrir qui est le meurtrier.
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Trente jours d'obscurité

Trente jours d’obscurité de Jenny Lund Madsen m’a tenté dès sa sortie. Mais à l’époque ma Pile à Lire débordait et je me suis résignée à le laisser sur la table des nouveautés d’une librairie. Et il y a quelques mois, ma Pile à Lire étant revenue à un seuil raisonnable (mensonge, c’est encore pire), je me suis dit que ça allait bien, hein, et que je pouvais quand même lire ce que je voulais, quand même ! Non mais c’est vrai quoi !

Jenny Lund Madsen est une scénariste et essayiste danoise. Trente jours d’obscurité est son premier roman. Et le résumé me semblait alléchant.

Hannah est une écrivaine. Une vraie, une sérieuse. Elle n’a pas franchement de succès, ce qui la rend un peu aigrie, alcoolique et snob. Lorsqu’elle se retrouve sur un salon avec le célèbre auteur de thrillers Jørn Jensen, elle pète carrément les plombs et lui assène que n’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois. Évidemment, ça se retourne contre elle et son éditeur, qui saute sur l’occasion pour faire un coup de pub, l’envoie écrire au fin fond de l’Islande, chez Ella une femme qui ne parle ni anglais ni danois – Hannah ne passera pas son séjour à papoter en tout cas. Alors qu’elle commence à plancher sur son manuscrit, un meurtre est commis et Hannah a la meilleure idée du monde (ironie) : trouver le meurtrier pour donner du corps à son roman. Qu’elle ne va pas être la surprise de l’apprentie détective de découvrir que Jørn Jensen a débarqué. Son pire ennemi ! L’homme qu’elle déteste le plus au monde ! Et qui la trouve chaque fois dans des situations inconfortables pour elle ! De quoi s’agacer !

Ce roman mélange humour et sérieux. Disons qu’Hannah manque de jugeote, d’équilibre et de monologue intérieur. Mais cela ne ressemble pas tellement à un cosy mystery – si vous êtes fan d’Agatha Raisin et que vous avez envie de sortir un peu de la campagne anglaise tout en restant dans la légèreté, l’Islande n’est peut-être pas la destination idéale. Sauf si vous cherchez un peu plus de « vraie » littérature. Parce que le style est plutôt bon.

C’est au niveau de l’intrigue que je me suis parfois un peu ennuyée – en fait, quand il ne se passait rien de drôle ou de touchant avec le personnage d’Ella, mon esprit s’évadait. Les personnages ne sont pas super attachants sauf lorsque quelque chose d’amusant leur arrive. Donc une lecture en demi-teinte, mais une lecture dont j’avais vraiment envie – et ça c’est cool !
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Trente jours d'obscurité

Dès le début du roman, on comprend que l’on a affaire à un polar avec un côté très humoristique.

En effet, dans ce livre, nous suivons les aventures d’Hannah, un « anti-héros». Le ton est vite donné. Hannah est un personnage détestable. Elle est aigrie, égocentrique, suffisante. Pourtant, au fil des pages, on ne peut s’empêcher de s’attacher à elle et à ses gaffes.

Le style du livre est assez original. En effet, parler des « clichés » du polar dans un polar, cela confère un côté ironique au livre qui m’a bien plu. La lecture est vraiment fluide. Les chapitres courts permettent d’imprimer un certain rythme à l’histoire.

Le seul petit bémol, c’est l’intrigue en elle-même qui manque de suspense et d’originalité. Ayant déjà lu pas mal de romans policiers, j’avais compris assez vite dans quelle direction l’auteur voulait nous emmener.

En conclusion, j’ai passé un bon moment en compagnie de Hannah dans ce décor Islandais. Je recommande ce livre si vous cherchez un polar léger avec une dose d’humour.

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Trente jours d'obscurité

Il y a 11 ans, j’ai découvert l’Islande et ce pays reste pour moi, inoubliable. Des paysages comme je n’en ai jamais vu ( bon..ok ;je n’ai pas beaucoup voyagé, mais quand même). Surtout, une nature grandiose, qui ne rigole pas. On se sent tout petit en Islande. C’est elle, la plus forte !!

Dans les deux œuvres que j’ai lu/vu ces derniers jours, l’épopée arctique est au max !



Godlang, un film qui sortira en décembre, mais que le cinéma Utopia Bordeaux propose en exclusivité. Pendant 2h20 ( que l’on ne voit pas passer), on suit un jeune prêtre luthérien et danois au XIX es, chargé de faire construire une église en Islande et de photographier paysages et islandais. Le film s’inspire de photos réalisées à cette époque et trouvées par le réalisateur pour imaginer leurs contexte et donner l’ambiance plastique du film.



La relation danois islandais rencontre des frictions, on s’en doute, puisque l’Islande « appartient » au Danemark jusqu’à la seconde guerre mondiale ;et le film se tend autour d’opposition ( nature/culture ; animiste/religion, modernité/tadition)



2 siècles plus tard, ces frictions sont aussi présentes dans Trente jours d’obscurité de l’écrivaine danoise Jenny Lund Madsen(scénariste, militante LGBTQI+ , elle a écrit une thèse sur la représentation lesbienne dans le cinéma danois. C’est ici son le premier roman)



Hannah est une écrivaine élitiste, qui ne se prend pas pour une queue de cerise. Alcoolique, aigrie par un manque de reconnaissance public, dans un moment de colère, provoqué par un confrère qu’elle exècre et qui lui, a du succès, elle se lance dans le pari fou d’écrire un polar en 30 jours. Qu’à cela ne tienne ! Son éditeur et (seul ?) ami, trop content du buzz, l’isole en Islande pour qu’elle trouve l’inspiration. Voici Hannah transportée chez Ella, une soixantenaire qui ne parle ni anglais, ni danois.

Dans un bled paumé. Où il n’y a qu’un bar ?!, !? ça va être dur pour Hannah ! Mais lorsque le neveu de sa logeuse, un jeune garçon de 18 ans est retrouvé noyé, Hannah s’improvise enquêtrice quitte à gêner le policier officiel !



Entre Miss Silver et Agatha raisin, le personnage d’Hannah est assez jouissif et sort des codes du genre. Une mise en abîme du travail d’écrivain et de l’inspiration. Une héroïne mal élevée et pourtant touchante et vraie. Sous le verni du dérisoire, des thèmes forts sont abordés, et sous la glace brule le feu ;)



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Trente jours d'obscurité

Livre qui offre une bonne dose de dépaysement, que ce soit par le lieu de l'intrigue que par la manière dont l'histoire est traitée. Suspense garanti avec de l'humour et de l'auto-dérision, en prime. J'ai passé un excellent moment de lecture, avec une finale totalement inattendue.
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Trente jours d'obscurité

Une autrice du genre intello se voit lancer un défi : écrire un polar en un mois. Voilà qui pourrait ètre amusant, mais j’ai déchanté dès les premières pages et j’ai compris qu’il s’agirait probablement d’une compilation d’âneries.

Elle s’appelle Hannah, est Danoise, et se retrouve à une foire du livre, voisine d’un très populaire auteur de polars, genre qu’elle exècre par-dessus-tout. Et la voilà qui se met à insulter publiquement son voisin dans les termes les plus crus et les plus vulgaires, prétendant que n’importe quel imbécile peut écrire un policier en un mois. Il la prend au mot et lance son défi. L’éditeur d’ Hannah, heureux de cet incident qui lui fera de la pub, la presse d’accepter, et de s’isoler en Islande pour mieux se concentrer sur son bouquin. Quatre heures plus tard -oui quatre heures !!!- elle est déjà dans l’avion pour Reykjavik.

Dès son arrivée en Islande, un meurtre est découvert (bien sûr) dans le petit village où elle a trouvé refuge. Hannah, qui ne parle même pas l’islandais, s’impose comme enquêtrice principale : ce qu’elle découvrira sera la base de son roman.

Et c’est parti pour quatre cents pages de situations les plus invraisemblables, les plus ridicules les unes que les autres, et une Hannah qui fonce sans réfléchir , qui manque totalement de psychologie, de tact, voire de la plus élémentaire politesse. C’est elle (encore bien sûr) qui trouvera la solution de l’énigme.

Faut-il pleurer, faut-il en rire…

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