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Critiques de Jeronimo Tristante (18)
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Le mystère de la maison Aranda

C'est en regardant avec mémé sa nouvelle saga favorite produite par TVE (Victor Ros, 2015 ) que j'ai découvert ce roman de Jerónímo Trístante qui met en scène le policier Victor Ros, de la Brigada Metropolitana de Madrid au XIXème siècle. Si l'assoupissement est garanti devant l'écran quand on a moins de 80 ans -même si l'ensemble est plus supportable que la scandaleuse adaptation des aventures de Diego Alatriste - la lecture du Mystère de la maison Aranda s'est révélée plutôt plaisante.

Ancien enfant des rues remis dans le droit chemin par un fin limier de la police, Victor Ros finit par marcher dans les pas de son mentor et devient un as de la déduction. Cette enquête un chouïa ésotérique sur laquelle plane l'ombre de Dante vaut surtout pour la description de la société madrilène de la fin du 19ème siècle. On ne peut s'empêcher de penser aux enquêtes de Nicolas le Floch de Jean-François Parot, car Ros, observateur méticuleux des scènes de crime fasciné par l'aristocratie, ne dédaigne ni les dernières méthodes d'investigations scientifiques, ni les putains au grand coeur. C'est donc un 10/18 sympathique et dépaysant qui donne envie de lire le second volume toujours publié chez 10/18 (L'affaire de la veuve noire) et les trois autres parus en Espagne (El enigma de la calle Calabria, La última noche de Víctor Ros, Víctor Ros y el gran robo del oro español ).

Au final, la bonne nouvelle c'est de s'apercevoir que Jerónímo Trístante (qui met également en scène des enquêteurs au Moyen-Âge) a aussi publié deux polars sur la guerre civile espagnole, El rojo en el azul , l'histoire d'un républicain obligé de combattre sur le front russe au sein de la Divizion Azul, et El Valle de las Sombras qui a pour cadre la construction du Valle de los Caídos, deux ouvrages aussitôt commandés. Comme quoi, à tout ennui télévisuel malheur est bon.

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Le mystère de la maison Aranda

Le mystère de la maison Aranda est la première enquête qui met en scène Victor Ros, ancien délinquant qui est aujourd’hui sous-inspecteur de police. A ses côtés, on plonge au cœur de l’Espagne à la fin du XIXe siècle, pour enquêter sur deux affaires mystérieuses.



J’ai vraiment aimé ce roman et c’est presque un coup de cœur. J’ai juste un bémol à émettre sur la fin. Non pas qu’elle ne soit pas réussite mais elle n’est pas au mon gout. En effet, je n’aime pas les romans policiers ou la solution arrive comme un cheveu sur la soupe et qu’ensuite, l’enquêteur entame un long monologue pour nous expliquer comment il en est arrivé à cette conclusion.



Mis à part, cette construction de roman que je n’ai pas vraiment apprécié, j’ai adoré le reste. Victor est très attachant, flic zélé, attendrissant à cause des sentiments qu’il développe pour la jolie Clara, il est drôle, naïf parfois mais extrêmement malicieux grâce à sa jeunesse qui n’a pas été toute rose.



Les enquêtes sont prenantes, j’ai aimé le dénouement de l’affaire sur la maison hantée. L’enquête sur la mort des prostituées est un peu plus tirée par les cheveux mais n’en reste pas moins agréable a lire.



Cette saga a été adaptée sur petit écran, et je suis curieuse de voir ce que cela peu donner. Sans doute plus par curiosité de me plonger dans le passé plutôt que pour le coté palpitant des intrigues. En tout cas, je trouve ce premier tome plutôt réussi et je lirai la suite.


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Le mystère de la maison Aranda

Une prostituée avec laquelle il a des relations tarifées vient trouver le sous-inspecteur Victor Ros. Trois prostituées ont été retrouvées assassinées après qu'une vieille femme avec une verrue sur le visage soit venue les chercher en calèche envoyée par un homme de la Haute.

Alors qu'il débute l'enquête, son supérieur vient lui demander de l'accompagner. Ils se rendent dans une demeure bourgeoise à l'aspect extérieur sinistre où une jeune mariée à tenter de tuer son mari. Une maison de sinistre réputation où par le passé deux femmes ont tué leur mari après avoir lu un passage de la Divine Comédie de Dante qui se trouvait dans la bibliothèque.



Une enquête maîtrisée de main de maître par l'auteur avec un début qui laisse présager un soupçon de fantastique bien que le dénouement ne montre rien de surnaturel. Un effet qui cadre bien avec le mot mystère du titre, donnant beaucoup de tension à la première partie du roman.



Un personnage principal bien mis en valeur par l'auteur. Des personnages secondaires dont l'auteur à tendance à noircir certains traits de leur caractère renforçant une fois de plus le côté mystère du roman.



Un excellent roman policier avec une enquête à l'ancienne et une ville en pleine mutation parfaitement dépeinte. En bonus grâce à une rencontre le jeune-sous inspecteur découvre en même temps que le lecteur les débuts de la médecine légale.
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Le mystère de la maison Aranda

Madrid, printemps 1877, Victor Ros Menéndez intègre le commissariat de la Puerta del Sol.

Pour débuter sa carrière de sous-lieutenant , il est chargé d’élucider trois meurtres perpétrés dans une maison que l’on dit « maudite ».

Notre héros va être initié à ce qui sera qualifié plus tard de police scientifique. En effet, son mentor pour cette partie technique, lui enseignera les rudiments de ce qui deviendra une science.

Ce roman de la collection « grands détectives » est le premier d’une série consacrée au détective hors pair, Victor Ros Menéndez.

C’est avec un réel plaisir que je lirai le second.

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Le mystère de la maison Aranda

Voilà une bien délicieuse lecture, "Le mystère de la Maison Aranda", qui nous ramène au temps vieillot des feuilletons populaires, des premiers romans policiers. Il nous vient d'Espagne.

L'action se déroule à Madrid, fin du XIX°, et son auteur J. Tristante nous amène dans tous les milieux de la société : bas-fonds, bourgeoisie, aristocratie, le crime n'épargne personne. En guise de Sherlock Holmes, Victor Ros, un jeune sous-inspecteur talentueux et tenace, voleur dans ses jeunes années, repris en main et éduqué par un sergent, adhérant aux idées libérales de l'époque. Y'a de quoi satisfaire son hyperactivité : prostituées assassinées en série, maison maudite, livre maléfique, spirite, et entre 2 leçons de médecine légale, un spectacle, une conférence et une visite d'hygiène à sa maison close préférée, il soupire d'amour pour une jeune aristo impliquée dans une de ses enquêtes.

Au delà de l'action, J. Tristante dépeint surtout une société en pleine mutation sociale avec un style très cinématographique. Le lecteur plonge dans les rues animées de Madrid, colorées par les toilettes raffinées, assourdies par le roulement des fiacres ; il découvre les intérieurs cossus des maisons, les ambiances enfumées des cafés ou le monde est fait, défait, refait... C'est parfois invraisembable, mais sans ennui aucun du début à la fin.
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Le mystère de la maison Aranda

UN drôle de roman à tiroirs qui mêle la naissance de la criminologie, de la police scientifique et un héros ambivalent, torturé entre le bien le mal, la morale .. Intéressant
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Le mystère de la maison Aranda

Victor Ros n'est qu'un jeune voleur de plus qui traîne sa misère dans les rues de Madrid lorsqu'un inspecteur de police zélé le remarque et voit en lui une intelligence hors norme et une grande perspicacité. Il le pousse à s'écarter de ses pratiques malhonnêtes et, grâce à l'amitié de cet homme et à son amour pour la littérature et l'érudition, Victor se transforme et devient, bien des années plus tard, sous-inspecteur de police à Madrid. En cette fin du XIXème siècle et au plus chaud de l'été madrilène, le jeune homme se retrouve confronté à deux enquêtes criminelles qui vont tour à tour le conduire à évoluer dans deux mondes diamétralement opposés : celui des maisons closes et des quartiers sordides où oeuvrent dans l'ombre les prostituées de la ville, victimes d'un tueur en série, et celui de l'aristocratie de l'époque qui cède peu à peu le terrain aux nouveaux riches et à une bourgeoisie dorée qui révolte notre jeune libéral. Doté d'un solide caractère et d'une rationalité à toute épreuve, fasciné par les techniques modernes tout juste découvertes en matière de déduction criminelle, il doit faire la lumière sur cette série de meurtres, mais aussi lever le voile sur un mystérieux cas de folie furieuse qui touche une jeune aristocrate.





Meurtres abjects, mystères, drames familiaux, livre diabolique et maison hantée foisonnent dans ce récit qui m'a d'abord enchanté, grâce à l'ambiance, l'époque et le choix du lieu de l'intrigue. Malheureusement, ça n'a pas duré. Au fil de ma lecture, j'ai eu de plus en plus de mal à m'attacher à Victor - tout séduisant qu'il soit - et à adhérer au style de l'auteur qui tiens coûte que coûte à noircir les traits de certains de ses personnages au mépris du lecteur - qui, soit dit en passant, est parfaitement capable de se faire sa propre opinion.





Les doutes de Victor le libéral rongé par sa fascination pour la noblesse et son aisance, et sa propre condition de fonctionnaire de police issu des quartiers pauvres, ne m'ont pas parut crédibles un seul instant. La psychologie de chacun des personnages du roman - qu'il soit bon ou mauvais - est loin d'être approfondie, Jeronimo Tristante tient absolument à nous mâcher tout le travail et parsème son récit de dialogues inutile, de descriptions simplistes, et de révélations fulgurantes issues du cerveau formidable de son enquêteur. L'enquête elle-même semble parfois s'embourber et bien des pages se tournent sur des longueurs qui auraient pu être évitées avant de commencer à entrevoir le fil de l'intrigue.





Par contre, reconnaissons que le contexte historique est passionnant, et qu'il m'a permis de poursuivre ce récit parce que je souhaitais vraiment en apprendre plus sur cette partie de l'histoire et les nombreux conflits politiques qui se sont joués à cette époque.
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L'Affaire de la Veuve Noire

commencé hier soir... encore un achat compulsif... j'avais beaucoup aimé le précédent roman de Jerónimo Trístante, "Le mystère de la maison Aranda"... et celui-ci me semble prometteur également...
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Le mystère de la maison Aranda

Très enthousiaste à l'idée de commencer cette lecture, mon entrain s'est affaibli au fur et à mesure de celle-ci... Le rythme de l'intrigue est très lent (une centaine de pages pour que l'histoire se mette en place), les personnages sont peu consistants et une abondance de dialogues parfois stériles et redondants parsèment le texte. Bref, un enthousiasme de plus en plus mou de mon côté, mais j'ai néanmoins poursuivi ma lecture.

Sauf que... Sauf que l'évocation des meurtres des prostituées , qui survient très tôt dans le roman, m'a bien évidemment fait penser à Jack l'Éventreur, transposant le drame à Madrid. Cet aspect de l'intrigue m'a fortement déplu, me faisant suspecter l'auteur de manquer d'imagination...

Et l'allusion à l'œuvre de Dante m'a complètement refroidie. Toute l'intrigue repose sur la question de la prétendue malédiction de la maison où la jeune femme agresse son mari, et le lien avec le livre démoniaque qu'elle lisait : La Divine Comédie. Depuis quelques années, une malédiction semble frapper les habitants de la maison Aranda et pousser les épouses à poignarder leurs maris. Et à chaque fois, l'œuvre de Dante se trouve à leurs côtés, sur la scène du crime. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à adhérer au raisonnement de l'auteur et n'ai jamais été entraînée dans le côté fantastique dont il a teinté son roman.

L'intrigue est simple, trop simple pour un lecteur averti de romans policiers, les révélations sont courues d'avance et les personnages ont une psychologie développée a minima. Le duo que forme Victor Ros avec son collègue ressemble à une pâle copie de Sherlock et Watson, appliquant avec soin la méthode développée par Doyle : observation et déduction.

Bref, après un dénouement ô combien prévisible, j'ai refermé ce roman en me disant qu'outre le voyage dans le Madrid de la fin du XIXe, il ne m'avait pas beaucoup apporté... Dommage ! C'est vraiment rare que je ne n'accroche pas avec un "Grand détective" de 10/18...
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Le mystère de la maison Aranda

Victor Ros, un mauvais garçon pris sur le fait se voit proposer l'abandon des poursuites s'il accepte d'entre dans la police, ce qu'il fait. Nous sommes à Madrid au XIXe siècle.

Des années plus tard, le voilà de retour dans la capitale après un passage en province où il s'est distingué par la prise d'un groupuscule d'opposants politiques, non sans remords d'ailleurs car ses opinions sont plutôt libérales.

Dès son arrivée dans son nouveau service, il se lance dans deux enquêtes: l'une qui concerne un maison présumée hantée où des dames de la bonne société ont agressé leur époux possédées par un livre, l'autre à la poursuite d'une sorte de Jack l'éventreur madrilène qui occit des prostituées. Cette enquête ne plait guère à ses chefs que n'intéressent pas ces filles de peu!

Victor Ros nous entraine sur ses pas dans les toutes les couches de la société espagnole, que ne réunit qu'une seule chose: la machisme ambiant.

Ce roman est enlevé, rempli de péripéties nombreuses sans un moment creux et on y rencontre une foule de personnages divers: voyants, aventuriers, escrocs, mystérieux gentlemen, mauvais garçons... On en redemande!
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Le mystère de la maison Aranda

L'action de ce roman policier se déroule dans la Madrid de la fin du 19eme siècle.



On assiste aux prémices de la police scientifique, et, le héros, Victor Ros Menéndez, sous inspecteur de son état dans la police madrilène, me fait penser à Sherlock Holmes à cause de ses talents d'observations, de déductions aiguës.



C'est un polar passionnant de la première à la dernière ligne avec un tantinet de fantastique, de supertistions.

Il se lit d'une seule traite.

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Le mystère de la maison Aranda

Roman policier plaisant à lire et débordant de personnages (il manque une liste récapitulative), ce bouquin permet de passer un bon moment mais n'a pas la profondeur nécessaire pour passer au statut de livre-culte. Les moments de suspens, rares, sont ténus et certaines scènes sont "téléphonées": on les voit arriver un peu trop grossièrement. . Ce qui m'a un peu surpris, c'est qu'on n'a pas l'impression que l'action se déroule en 1877: il y a beaucoup de thème très contemporains: empreintes digitales, masques en latex, quadrillage urbanistique d'une ville, remèdes à base de plantes (cola) et d'autres petits détails (comme la photo de famille sur le bureau... est-ce que les policiers de Madrid avaient des photos de leurs enfants sur leur bureau en 1877 ????)

En soi, l'histoire est bien ficelée, bien que certaines séquences soient un peu tirées par les cheveux; les explications du coupable, en fin de volume, font penser aux romans mettant en scène Hercule Poireau: on décrypte les dernières questions qui n'ont pas de solution.

Bref, les 400 pages de ce livre se boivent facilement, et cette particularité en fait un excellent ouvrage pour ne pas se sentir seul lors d'un voyage en train ou en avion.
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L'Affaire de la Veuve Noire



C'est aussi passionnant, haletant que le premier polar de Jeronimo Tristante (Le Mystère de la Maison Aranda).



A mon avis, Jeronimo Tristante est un jeune auteur qui promet, et, surtout qui a un bel avenir devant lui.



Il est pratiquement impossible d'en parler sans en dévoiler l'intrigue.

Le mieux est de le lire, voire même de le "dévorer" de toute urgence !!!



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Le mystère de la maison Aranda

Polar assez classique, l'ombre de Sherlock Homes, rode... c'est plaisant a lire, touffus a souhait...

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on y retrouve des aristocrates et des bourgeois arrogants, plus fin de race que brillants chevaliers... des prostituées au grand coeur... des femmes fatales, des héroïnes pales et languides, et des femmes modernes, des suffragettes... et des monstres, des pervers...

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Victor Ros Menéndez est un ex petit délinquant, fils d'une couturière, venue a la capitale en esprérant trouver une vie plus facile que dans la pauvre Estremadure... Elevé dans la rue, arrêté plusieurs fois, il a la chance de rencontrer le sergent don Armando, qui devient son mentor et lui tiendra lieu de père spirituel.

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Il intégre donc les rangs de la police d'abord comme coursier, puis grace a son intelligence et sa perspicacité devient sous-inspecteur. Humaniste, rationel, libéral, il incarne la nouveauté au sein de la police madrilène.

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En cette fin de XIXe siècle, des bas-fonds madrilènes aux hautes sphères de l'aristocratie, Victor Ros va devoir résoudre deux enigmes, dans ces deux milieux différents... peut sensible au surnaturel il croit à la science au service de la police... Il se liera d’amitié avec un certain comte Razès qui lui enseignera l’art de la médecine légale qui fera de Ros le meilleur enquêteur de son temps.

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Ros se trouve donc confronté a une maison maudite, une femme du monde a tenté d'y tuer son mari après avoir lu un passage d'un livre maudit qui aparaît et disparaît et semble faire parti de l'envoutement (La Divine Comédie)... une histoire qui se répète par 3 fois... la maison serait-elle hantée ? C'est à cette occasion que le jeune détective fait la rencontre de Clara, soeur de la meurtrière... qui lui apportera une aide imprévue. Cette jeune bourgeoise dont Ros tombe amoureux va l'aidé à franchir les obstacles...

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Parallèlement, plusieurs prostituées sont assassinées de la même manière... Ros est tiraillé entre ces deux enquètes... bien que sa hiérarchie privilégie celle concernant l'élite de la société... Qui pourraît s'inquiéter de la disparition de pauvres filles des rues ... la lie de la société... mais Ros est un sentimental, et aidé de Lola, fille de la maison close de Madame Rosa... sa préférée, dont il est le client attitré et favori vont tendrent un piège...
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Le mystère de la maison Aranda

Je me suis lancé dans ce livre avec l'espoir qu'il soit dans la même veine que d'autres histoires proposant des enquêteurs de la fin du XIX° que j'apprécie beaucoup. Je dois avouer qu'en refermant ce livre, je n'ai pas été totalement convaincue. La faute à une construction de personnages qui ne m'a pas parlé, je n'ai pas réussi à m'attacher au héros ni aux personnages secondaires. Cependant, je serai incapable de véritablement expliquer le pourquoi du comment. ça ne l'a pas vraiment fait avec Victor du coup je suis restée assez extérieure au récit.

Concernant l'intrigue, tout avait bien commencé avec une ambivalence entre explication rationnelle ou fantastique pour expliquer une tentative de meurtre. Cependant, comme mes attentes étaient assez grandes à ce niveau-là, j'ai été déçue par la résolution de cette enquête qui ne casse pas vraiment trois pattes à un canard. A ce niveau-là, la seconde intrigue policière est bien meilleure.

En définitive, ce qui m'a gênée, c'est le passage de l'une à l'autre enquête qui ne se fait pas naturellement. On repère trop facilement les fils déroulés par l'auteur. De plus, la présence de certaines scènes cliché n'arrange pas le tableau final.



En conclusion, une lecture plaisante mais sans grande originalité ni grande maîtrise de la part de l'auteur. Les twists ne sont pas forcément originaux et la construction en parallèle des deux enquêtes n'a pas fonctionné avec moi. De plus, le personnage principal, qui nous est présenté comme un policier exceptionnel, m'a laissée de marbre. Une parenthèse sympathique mais sans plus.
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L'Affaire de la Veuve Noire

Victor Ros débute son enquête un soir de réveillon n'écoutant que son bon cœur. Celle-ci aura pour première conséquence de le brouiller temporairement avec son épouse qui ne supporte pas de voir l'une de ses amies mise en cause. Ses investigations l'entraîneront jusqu'en Andalousie où se trouve peut être la clef de l'énigme.

L'auteur crée une série de personnages variés à la psychologie fouillée qui lui permettent de décrire les différents niveaux sociaux de l’Espagne au XIX° siècle. Il dote son inspecteur d'une intelligence redoutable et d'une capacité de raisonnement hors du commun. Ce personnage est d 'autant plus attachant qu'il rencontre autant de difficultés dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle.

Le rythme du roman est haletant et le suspens ne retombe jamais. L'intrigue, quant à elle, est subtile et réserve de multiples rebondissements bien orchestrés. Ce roman est passionnant et révèle un auteur à suivre.
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Le mystère de la maison Aranda

Madrid, 1877. Victor Ros est un petit délinquant. Arrêté pour vol à la tire, il va aussitôt fasciner le sergent don Armando par son intelligence et sa perspicacité. Ce dernier en fait son protégé et quelques mois plus tard ce gamin du peuple se retrouve promu sous-inspecteur.



Après un premier succès, il est chargé d'élucider une étrange affaire : "le mystère de la Maison Aranda". Trois meurtres ont été perpétrés dans cette riche demeure. On dit cette maison maudite. Mais Victor Ros est bien trop rationnel pour y croire.



De plus, il est secrètement amoureux de la deuxième fille du propriétaire de la maison.



Bien trop humaniste aussi pour se détourner d'une autre affaire, moins médiatique : une série de meurtres commis à l'encontre de prostituées. Son amie Lola, prostituée, lui demande de résoudre ce mystère car trois de ses corelégionnaires ses sont elles aussi faites assassiner par un homme qui les poignarde au côté gauche et ne leur laisse que 30 pesetas.



Mon avis :



détrompez-vous, esprit policier, les deux affaires ne sont pas liées (le fautif n'est pas le même).



Mais Victor Ros va mener de mains de maître ces deux enquêtes, même si parfois je l'ai trouvé un peu jeune et un peu culoté par rapport au contexte social de l'époque (on ne mélangeait pas la bourgeoisie et la noblesse et encore moins le petit peuple).



Suspens et mystère durent jusqu'au bout avec une petite touche de surnaturelle juste ce qu'il faut car Victor n'y croit pas, donc le lecteur non plus.


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Le mystère de la maison Aranda

Je poursuis ma découverte de la série des grands détectives (chez 10/18) grace au partenariat avec blog-o-book...



donc un polar dans le Madrid du 19ème siècle... et un enquêteur (sous-inspecteur) ayant hésité entre flic ou voyou pour sa destinée...



Pour le moment, l'écriture me plait, j'espère que l'histoire sera originale...
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