Citations de Jessica Hailey (56)
J'ai des sentiments pour lui, jamais je ne pourrai tout effacer, mais il ne s'agit plus d'amour. Je ne sais pas ce que c'est.
Ne me suis-je pas endurcie depuis le temps ? Pourquoi les blessures du cœur sont-elles toujours aussi déchirantes, comme la première fois ?
Ça peut paraître idéaliste de ma part, néanmoins j'aime à croire que les gens qui adorent la littérature son un peu différent des autres.
Je lui raconte l’histoire d'une fille aveuglée par l'amour, un amour si beau, et d'un homme à l'âme déchue, pourtant si lumineuse. Je lui raconte comment j'ai découvert, sous tout un tas de tatouages et de cicatrices de guerres, un cœur doux et aimant. Je lui raconte à quel point j'ai sombré loin dans mes sentiments, jusqu'à ce qu'il n'existe plus de sortie de secours. Surtout, je lui raconte comment j'ai été aimée en retour, comme jamais personne d'autre ne l'a fait auparavant.
On y voit plusieurs femmes de couleurs, de tailles et de formes différentes, défilant sur une plateforme élevée. Certaines ont des bleus, d’autres aucune trace, et pourtant, chacune arbore un large sourire. Mais en se rapprochant, on y découvre des larmes. Le reflet cruel de leur réalité : sois belle, même quand tu es sur le point de craquer. Souris, même lorsque tu as envie de pleurer. Ferme les yeux sur le viol, même si ça te détruit. Fais tout cela, et ta carrière décollera.
C'est elle. Sa personne. Sa façon d'être qui me chamboule. Je sais bien que je dois la tenir éloignée, autant pour son bien que pour le mien. Pourtant, quand elle est venue demander pardon, lorsqu'elle m'a dévisagé avec de petits yeux compatissants, soucieuse de mon état... J'ai craqué. J'ai putain de craqué.
« - Il y a des jours où ça va mal, d’autres où on touche le fond et certains où on se demande ce que ça fait de sourire parce qu’on a tellement pleuré qu’on en oublie ce que c’est d’aller bien. J’ai écrit mon premier roman dans cette période de ma vie, et, paradoxalement, mon succès provient de mon malheur. Mais j’ai appris qu’on finit toujours par aller mieux, même quand on n’y croit plus et qu’on n’est pas forcé de tout affronter seul. C’est ce que je veux transmettre dans ce bouquin. »
- Et maintenant ? demande-t-il en dévisageant la moindre courbe de mes traits.
- Maintenant... on se laisse une chance. Une opportunité d'être heureux et de vivre autrement. Tu croid que tu peux y arriver ?
Elle veut s'éloigner ? Je nous rapprocherai. Elle refuse que je la touche ? Je m'assurerai qu'elle en meurt d'envie. Elle souhaite fuir tout proximité ? Je ferai tout pour qu'elle traverse elle-même l'espace nous séparant.
On dit souvent que l'on réalise à quel point une personne edt importante lorsqu'elle disparaît.
les faire payer après avoir protègé et retrouvé la femme que j'aime
Mon géniteur ne sera pas le seul à perdre la femme qu'il aime
Les monstres ne naissent pas mauvais, ils le deviennent.
Je sais comment cela se termine dans les romans. J'ai lu Dracula, Roméo et Juliette, Le Comte de Montecristo, Hamlet. Et dans aucun d'eux, les personnages ne s'en sortent indemnes. La revanche brise quelque chose dans l'âme des Hommes, déjà noircie par la haine qu'elle entraîne.
Une lutte acharnée entre ma tête et ma conscience, entre mon cœur et ma raison. Et avec mes connaissances concernant la littérature anglaise, je sais foutrement bien comment ce genre de situation sournoises tournent : soit, l'un des deux amants meurt ; soit, ils finissent par s'entredéchirer.
- Allons leur en mettre plein la vue à ces bourgeois de mes deux.
Et, sans attendre ma réponse, il m'entraîne à sa suite.
Est-ce mal d'aimer le désespoir dans son étreinte ?
Certains peuvent lire, certes, mais vivre une histoire reste quelque chose de bien plus inaccessible.
La vague de rancœur que je nourrissais à l’égard d’Anthonius, de moi-même et de mes choix horribles des dernières semaines m’engouffre comme la nuit avale le soleil. Ce soir, je m’étais promis de m’amuser. De me détendre et de penser à autre chose qu’à ces remords qui me rongent de l’intérieur.