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Critiques de Jim Harrison (1059)
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Dalva

J'aime à dire comment ce roman est arrivé dans ma PAL.Tout d'abord mon commissaire aux comptes lors d'un repas de clôture d'exercice me l'a vivement conseillé en rapport à la littérature sur les amérindiens. Ensuite, dans une foire aux livres (vendu au kilo),j'ai acheté Dalva de Jim Harrison que je ne connaissais pas du tout et que j'assimilais à Jim Morrison le chanteur des Doors.

Maintenant, venant à la lecture de cette pepite!

Eh bien oui, j'ai eu des difficultés à entrer dans ce roman et même à le reprendre.Sans doute l'absence de chapitres et le nombre de phrases ou de paragraphes, qui méritent relecture, voire réflexion et que stabilote pour choisir mes citations et les écrire sur le site et nouveau sur le cahier Babelio.

Les trois personnages principaux ,Dalva, Mickael et surtout le grand-pére

Northbridge sont des personnalités haut en couleur qui dévorent la vie par les deux bouts (comme l'auteur) et leur attachement à la nature des grands espaces américains les grandissent.Jim Harrison ,avec clairvoyance évoque également la lente destruction de la nature par l'homme blanc et ses conséquences qui deviendront bientôt désastreuses, à l'opposé de la culture indienne qui vit en harmonie avec la nature.

L'adoption est également traitée avec beaucoup de bonheur.

Ce roman, cet auteur m'ont tellement enthousiasmé que je m'en vais m'offrir "Seule la terre est éternelle" de François Busnel, le testament de Jim

Harrison.



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Dalva

« Je m’appelle Dalva. C’est un prénom assez étrange pour une femme originaire du nord du Middle West, mais l’explication en est simple. […] L’une de ces sambas - en portugais bien sûr - s’intitulait Estrella Dalva, soit « Étoile du Matin », et mes parents adorèrent cette chanson. »



Dalva, Jim Harrison @jimharrisonauthor @editions1018



Dalva, c’est l’histoire de la petite et de la grande Amérique, contée par cet écrivain hors-pair qu’est Jim Harrison; c’est la nature américaine qui se déroule sous nos yeux; c’est l’histoire, celle de cette famille, sur plusieurs générations, qui nous fait découvrir la grande Histoire, celle des États-Unis d’Amérique, celle de la conquête, celle du massacre des populations autochtones…



« Northridge fait ici allusion aux six derniers mois extraordinaires de « liberté » qu’ont vécus les Sioux et les autres tribus des Grandes Plaines: ils ont vaincu Reynolds sur la Powder River, vaincu de nouveau avec Crazy Horse sur la Rosebud Creek, et encore vaincu Custer à Little Big Horn; ensuite est arrivée l’horreur de la défaite à Slim Butes, à Bull Knife, à la bataille de Lame Dear, et enfin l’assassinat des chefs sioux à Fort Keogh. »



Ce roman est une ode aux peuples libres qui peuplaient jadis les terres sauvages…



« Je pourrais continuer par l’élevage animal, le dressage et l’entretien des chevaux chez les Sioux, activités aussi sophistiquées que dans les meilleurs haras contemporains ou parmi les anciens Cosaques ou Mongols des célèbres steppes d’Asie. »



C’est un poème à la nature, belle et indomptée, des contrées reculées de ce pays aux paysages variés…



« Le paysage que tu as découvert à Patagonia englobe presque tout le coin sud-est de l’Arizona - un plateau ondoyant à cinq mille pieds d’altitude, hachuré de terrains alluvionnaires herbeux qui descendent vers de larges vallées où poussent des sycomores, des peupliers et des chênes… »



C’est un des plus beaux textes de cet auteur contemporain au verbe cru et fort, mais aussi touchant et exaltant.



« Si les Sioux et d’autres tribus étaient de mauvais agriculteurs, c’était parce qu’on les avait roulés en leur octroyant les pires terres, dans un contexte politique qui n’est pas sans rappeler celui de l’Afrique du Sud contemporaine - « apartheid » est peut-être un mot hollandais, mais c’est aussi une idée universelle. »



Un monument littéraire que je ne pourrais que vous recommander!

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Dalva

J'ai dévoré la première partie du roman et pourtant il m'a parfois un peu perdue avec sa chronologie déstructurée. Dalva et son histoire m'ont franchement passionnée.

J'ai en revanche beaucoup moins aimé la seconde partie à cause du narrateur. Cet homme m'a tout bonnement tapée sur les nerfs tant par ses réflexions que par ses actes surtout envers les femmes. Être dans sa tête m'a fait fortement ralentir ma lecture. Heureusement, tous les passages sur l'histoire de l'ancêtre de Dalva m'ont permis de ne pas abandonner.

La dernière partie a été bien plus sympathique à lire puisque Dalva est de nouveau la narratrice. Cette partie clôture bien le récit même si le côté trop permissif de la jeune femme envers le personnage masculin me l'a rendue beaucoup moins agréable, elle ne cautionne pas forcement mais c'est parfois limite.



Sinon j'ai trouvé que de belles réflexions jalonnaient ce roman.

Il remet l'histoire récente de la Frontière en avant, montre que les dernières guerres contre les peuples autochtones se sont déroulées il y a peu de temps. L'auteur présente les conséquences de décisions économiques et politiques, que certains aimeraient faire oublier, et qui pourtant ont un fort impact à l'époque du livre, mais encore aujourd'hui, sur les peuples autochtones ainsi que sur les descendants des colons.

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Dalva

Un livre qui m’attendait gentiment sur le pas de ma porte le 1er janvier de cette année, expédié par une amie qui connaît si bien mes goûts en matière de littérature.



En plus de voyager dans les grandes plaines de ce qui est dorénavant les Etats-Unis, je me suis attachée à chacun des personnages du livre – ce qui n’arrive pas si souvent et notamment à celui de la protagoniste principale : Dalva. Une femme libre, vivant sa vie comme elle l’entend tout en étant profondément attachée aux siens, qu’il s’agisse de sa famille ou de ses amis. Son amour pour ce et ceux qui l’entourent est inspirant et m’aura fait louper plusieurs stations de métro.



Avec ce livre c’est aussi l’histoire d’un peuple qui nous est contée et celle – trop peu connue – de son massacre : le peuple des plaines.
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Dalva

Dalva, pour moi, c'est l'histoire d'une rencontre qui ne s'est pas faite. J'étais sur une berge, Jim Harrisson sur l'autre, nous avons fait des pas, mais pas suffisamment, pas dans la bonne direction pour nous rencontrer. Alors je reste perplexe, comme un rond de flan à côté de ce livre qui avait suscité tant de promesses et qui, pour moi, ne les a pas tenues.



En effet, je suis restée totalement extérieure à la narration, au personnage même de Dalva, sans compter celui de Michael, l'autre narrateur de l'histoire : rien ressenti, aucune empathie, comme avec ces gens qui prennent le même train que vous et avec lesquels vous n'échangez pas une seule parole de tout le trajet.



La narration se passe au milieu des années 1980, c'est-à-dire à l'époque même de la parution du roman. Dalva y a alors 45 ans et elle nous narre différents moments de son existence, principalement sur les terres familiales du Nebraska, un état des États-Unis très central, situé dans les vastes plaines, légèrement à l'est des Montagnes Rocheuses.



Le mode narratif employé par l'auteur a sans doute beaucoup contribué à m'éloigner des personnages, c'est très américain : pas de sentiments, juste des faits, des descriptions d'action. À aucun moment je n'ai trouvé les personnages attachants et surtout, l'héroïne, Dalva, m'a semblé très éloignée de ce que je connais de la psychologie féminine. Cet argument vaut ce qu'il vaut, sachant la diversité humaine, il doit bien exister sur la planète des femmes qui se comportent comme Dalva, mais cela a aussi eu pour vertu de m'éloigner, de décrédibiliser ce que je lisais.



En fait, cette narration est un prétexte, un prétexte à évoquer un mode de vie en voie d'extinction à l'époque de l'écriture du roman, c'est-à-dire une combinaison, une sorte d'osmose avec les animaux et la nature, un prétexte également à évoquer le sort qui fut réservé aux populations amérindiennes, notamment les Sioux.



Une large part du roman consiste en le journal de l'arrière-grand-père de Dalva, venu s'installer dans la région à l'époque de la conquête de l'ouest, sorte d'archétype du « Danse avec les loups » de Michael Blake, tombé amoureux des Indiens face aux Occidentaux, qui s'est lui même marié avec une Sioux.



Je ne peux pas dire que ce soit difficile à lire, mais c'est l'intérêt proprement romanesque qui m'a manqué. Finalement, on ne voit jamais vraiment le personnage de Dalva évoluer, se confronter ici et maintenant à la vraie vie : on nous narre uniquement les résultats passés de cette confrontation, d'où mon questionnement sur la réussite narrative de l'ensemble. Selon moi, avec mes seuls critères, c'est raté ; pourtant, j'aime plutôt bien le bonhomme Harrisson, mais dans ce roman, tout m'apparaît maladroit, mal conduit, échoué.



Enfin, bon, bref, la sauce n'a pas pris alors même que j'étais persuadée qu'elle prendrait : je n'y ai pas perçu la poésie des grands espaces que j'attendais, pas retrouvé le bonheur des évocations de temps anciens, pas adhéré aux aspirations des protagonistes à se bourrer la gueule et à baiser pour un oui pour un non.



Je n'ai pas adhéré non plus à cette espèce de quête de l'amant perdu, du fils perdu, du père perdu, lesquels n'avaient rien de fascinants pour moi malgré toute la peine que se donnait l'auteur à vouloir me les rendre tels. En somme, grosse déception dans l'ensemble pour moi et pas mécontente d'en avoir fini, mais en gardant à l'esprit qu'il ne s'agit là que de mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Dalva

Dalva porte le nom d’une salsa. Elle en possède le souffle de vie, la liberté de mouvement, la solitude d’une dernière note. Dalva est à elle seule l’histoire de l’Amérique, entre les rêves de grandeur, la soif de possession et la foi des grands espaces. Dalva est une femme, une fille, une mère et une amoureuse entière, dévouée et qui croit en un avenir meilleur. Dalva est une amie que chacun d’entre nous aimerait avoir à ses côtés…



Je ne connaissais rien de Jim Harrison. C’est avec Dalva que je découvre son univers. Si j’ai aimé les personnages, l’histoire, le rythme et l’écriture particulière de l’auteur, j’avoue avoir peiné sur quelques longueurs.



C’est une plongée au cœur de l’Amérique que nous offre Jim Harrison : ses ranchs, ses chevaux, ses fermiers aux caractères forts. On y croise aussi les épisodes plus sombres de la conquête des terres indiennes, la violence avec laquelle on a cherché à les anéantir. On y côtoie la guerre, proche et lointaine, et les morts qu’elle traîne dans son sillage.



Et puis il y a ces personnages, ces petites touches de lumière, ces petites bulles d’oxygène. Ces âmes parfois meurtries, parfois salvatrices, qui nous touchent et nous attendrissent.



Et enfin cette nature, qui dans sa puissance et sa bonté, apaise les esprits révoltés ou fougueux.



La lecture de Dalva est une expérience. Déstabilisante dans sa construction, les souvenirs y sont hachés, les temporalités mélangées. Bouleversante, il me restera longtemps en mémoire l’image de cette femme solitaire, moitié sioux, qui tourne le regard toujours dans la même direction, celle de la liberté…
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Dalva

Dalva est apparu en rêve à Jim Harrison. Rapidement ce rêve prendra forme et deviendra un de ses plus grands romans.



Dalva est une jeune fille de seize ans, amoureuse d'un sang mêlé, Duane, dont elle aura un enfant. Issue d'une famille aisée du Nebraska, les Northridge, il est des choses qui font tache. Amoureuse et mère d'un indien, cette situation n'était pas envisageable. Son enfant lui sera arraché.



Au milieu de la quarantaine, après avoir pas mal bourlingué, Dalva revient dans le ranch familial, déterminée à retrouver son fils. Ses cicatrices sont là. Avec l'âge, elle les exprime sans détour, laissant la nature retrouvée agir sur elle comme un pansement sur les maux, les regrets. La nature, personnage à part entière de ce roman écologique avant l'heure. La nature pour se ré-ensauvager, revenir à ses racines, aux terres ancestrales, aux croyances de ceux qui ont habité ces terres avant qu'elles ne leur soient arrachées par les blancs.



Ce roman est peuplé de fantômes. Ceux des ancêtres de Dalva, dont Michael, son amant-chercheur-universitaire, lit les cahiers de l'arrière grand-père qui retracent les dernières heures du peuple sioux, avant leur "génocide" (terme employé par l'auteur lui-même).

Comme souvent chez Jim Harrison, le sexe, la viande, la bière et les vins (français), les chiens, chevaux et les grands espaces de l'ouest américain sont bien présents à travers les quelques 500 pages de ce roman qui parle avant tout d'adoption et de liberté (et notamment celle d'une femme libre et puissante, Dalva).



Les allers-retours et les ellipses sont nombreux entre le passé et l'histoire racontée par Dalva et Michael, avec la nature comme trait d'union, pour nous conter cette épopée familiale qui s'inscrit dans l'histoire de l'Amérique. Si cela est déroutant au début, on se laisse rapidement prendre dans les filets de cet écrivain qui comme nul autre a si bien su entremêler l'intime histoire personnelle de femmes, souvent familiale, avec la grande histoire.



Inoubliable et remarquable.
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Dalva

Il y a des livres qui vous marquent. De ceux que l'on n'oubliera pas.

Dalva est de ces livres là.



Dalva c'est un livre qui est beau, simplement beau.



Comment ne pas tomber amoureux de Dalva ?

A t'on déjà écrit une femme aussi belle que fragile aussi bien que l 'a fait Harrison ?



Avec Dalva le vieux bougre nous offre plus que le portrait d' une femme.

C' est l 'histoire des familles, c'est l' amour des animaux et de la nature.

C'est les petits plats en famille le dimanche.

C'est les souffrances que nous inflige la vie, les séparations, les disputes et la mort de nos proches.

C'est l 'histoire de l' Amérique aussi, ni magnifiée ni édulcorée.

L'histoire de ces indiens natifs qui ne pouvaient pas lutter.



Il y a aussi de l 'amour, de l' humour et du sexe. ( Merci Michael).



Il y a tout ça dans Dalva et bien plus encore.



Ce livre est tellement beau.





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Dalva

J'avais beaucoup entendu chanter les louanges de Jim Harrison et je dois dire que ma déception est immense à la lecture de ce roman. Pour qu'un roman soit réussi, trois éléments sont indispensables. Une bonne histoire, des personnages forts et un style de qualité. Harrison écrit très bien et ses personnages sont crédibles, là n'est pas le problème. En revanche, il a tout bonnement oublié d'inventer une histoire. Ce roman est une succession de bavardages stériles et Dalva, hormis coucher avec tout ce qui a un zizi, ne fait pas grand-chose. J'ai lu que lorsque l'auteur a écrit ce livre, il tâtait de la bouteille. Cela se voit au résultat. Dommage car Jim Harrison a incontestablement du talent. Il y a de très beaux passages mais l'ensemble est bien trop décousu.
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Dalva

Dalva est le fil conducteur de ce roman, de sa jeunesse jusqu'au moment de la narration. Le passé de la famille de Dalva, son grand-père, nous ramène à la fin du XIXes, quand le fait d'aider les indiens, quand on est blanc, est mal vu. Très mal vu. Mais le grand-père de Dalva a du sang indien dans les veines, Dalva a hérité de cet esprit libre et indépendant, pour vivre sa vie comme elle vient, sauter sur les occasions, avant, un jour, revenir chez elle s'occuper de sa ferme, accompagner d'un historien.

En effet, elle lui ouvre les archives familiales, qu'il nous partage au gré de ses lectures, les carnets de notes et les correspondances du grand-père.

Alors, la vie de Dalva s'éclaire, sa jeunesse, Duane, sa quête...

Un beau roman, dans lequel on plonge pour ne ressortir que 500 pages plus loin, happée par l'histoire.
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Dalva

Ma découverte, en ce début d'année, de Jim Harrison ne s'était pas faite sous les meilleurs auspices. Ma première lecture « Nord-Michigan » m'avait laissé une impression mitigée. Mais c'est parce que j'y avais décelé un immense potentiel que j'ai tenu à me replonger dans la lecture d'une de ses œuvres. Ajoutons à cela le visionnage du documentaire « Seule la Terre est éternelle » de François Busnel pour orienter mon intuition, et me convaincre que Big Jim - ce bon vivant au visage buriné et marqué par les affres de la vie - avait forcément quelque chose à dire.



« Dalva », c'est l'histoire d'une femme libérée, arrivée à la quarantaine, et qui retourne à la ferme familiale, dans le Nebraska, pour faire un bilan de sa vie. Le souvenir d'un amour de jeunesse perdu, d'un enfant placé à l'adoption à l'âge de 16 ans, et d'un lourd héritage familial sur fond d'Histoire des Sioux génocidés, à travers la lecture des carnets d'un ancêtre, témoin de premier plan d'un des épisodes honteux de l'Histoire américaine. Comme le fait remarquer, à juste titre Jim Harrison, le massacre de Wounded Knee eut lieu au moment même où Henry Ford concevait sa Ford T dans les chaînes d'assemblages du Midwest. Ou comment la modernité a rayé de l'Histoire le peuple autochtone parce que ce dernier n'était pas bon pour les affaires.



J'ai aimé ce drame familial sur fond d'Histoire américaine. Cette galerie de personnages attachants. Michael, l'amant de Dalva, historien porté sur la bouteille, gauche et pas du tout à sa place dans cet environnement rural. Duane, l'amour de jeunesse, sang-mêlé au tempérament fougueux. Un livre aux nombreuses strates et références qui s’articulent entre elles. Une peinture de la ruralité, de la nature et ce qu'il advient d'elle lorsqu'elle est soumise à l'influence des hommes. Toute proportion gardée, je dois remonter à la lecture de Philip Roth pour ressentir autant de niveaux de lecture, de réflexions poussées avec le sentiment que les personnages prennent vie sous la plume de l'auteur. Indéniablement un grand roman d'un des plus grands écrivains américains.



Il me tarde de retrouver Dalva et les siens dans « La route du retour ».
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Dalva

Déception



Et bien là, je ne comprends pas du tout comment Dalva ait pu être mis dans la catégorie « Nature Writing »



Vraiment, de quoi s’agit-il ?

D’une femme Dalva qui à un très jeune âge a dû abandonner son bébé. Cette femme a des aïeuls sioux. Elle est originaire du Nebraska.

Elle raconte sa vie dans la première partie: son adolescence et l’épisode de sa grossesse sont les plus détaillés. Elle doit se ‘cacher ‘ chez son oncle etc etc

Sa vie d’adulte est racontée par bribes. Style particulier mais bon, jusque là je lisais encore avec motivation.

Un de ses nombreux amants, Michael, la persuade de lui donner accès à des documents détenus par sa famille afin d’écrire un livre sur les autochtones du Nebraska.



Michael devient le narrateur de la deuxième partie.

Il s’agit surtout d’alcool et de sexe, le tout entrecoupé de quelques textes ‘historiques ‘ datés des années 1860. Ce sont des textes extraits des journaux d’un missionnaire ( l’arrière grand père de Dalva). Ils évoquent sa quête et ses rencontres avec les Sioux. Dans ces textes j’ai apprécié la narration. La nature est présente ainsi que la bonté de cet homme qui s’est défait des préjugés communs de l’époque sur les autochtones.



La 3ème partie est de nouveau racontée par Dalva elle-même. Là encore je suis restée sur ma faim.



Ce livre est souvent d’un sexisme ridicule.

Michael est un type pathétique et plutôt détestable.

Et Dalva? Très belle, riche et très forte de caractère. Pourtant elle ne m’a pas convaincue.



Le contenu historique est intéressant mais j’aurais préféré que l’auteur s’en tienne aux journaux du missionnaire. Le reste est selon moi souvent de mauvais goût.

J’ai aimé qu’il y ait des animaux comme les chevaux les oies et les chiens. Ça n’a pas été suffisant pour moi comme vous l’avez déjà compris 😅



Avez-vous apprécié Dalva?



J’espère découvrir d’autres livres sur les amérindiens.



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Dalva

Un livre intéressant, pas très facile à aborder, mais très agréable à lire une fois qu'on a réussi à entrer dedans.

J'avoue être un peu dubitative, quand à son "statut de chef d’œuvre" (marqué sur la 4ème de couverture de l'édition que j'ai lue).

Le sujet : A travers des anecdotes de la vie du personnage principal, on suit une réflexion sur les fondements de la nation des États Unis, ses valeurs et ses liens avec les indiens. Ces anecdotes amèneront à leur tour à des extraits de journaux intimes, de lettres, ... Il faut s'habituer à sauter du coq à l’âne en fonction des réflexions des personnages.

Un livre qui demande peut-être un peu de connaissances sur l'histoire des États-Unis pour être compris dans toute sa portée.
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Dalva

C'est tout simplement une très belle histoire, traitée avec délicatesse et finesse sur un sujet difficile.

On découvre à travers Dalva, belle, intelligente et sauvage, la saga familiale, celle des Northridge, sur quatre générations de 1865 à 1986 au Nord du Nebraska. le récit s'apparente à un journal intime aussi découvre-t-on au fur et à mesure le poids du passé familial et du prix de la conquête des colons au détriment des indiens Sioux.

L'écriture est souvent sauvage et poétique comme le sont la nature et les grands espaces que l'auteur aiment à nous faire découvrir.

Avant le retour aux sources, au Nebraska donc, l'histoire coule en un flux continu, il n'y a pas d'unité de temps ni de lieu. Ce qui fait toute la cohérence du récit est le personnage de Dalva, femme moderne mais attachée à ses racines: cela fonctionne à merveille.

Ainsi, au gré des pensées de Dalva nous passons en revue ses peines antérieures: la perte des hommes de sa vie: son père, son grand-père. Son fils également.

On goûte aussi à l'émotion et la joie qu'elle ressent à jouir de la nature et des grandes plaines du Nebraska, à passer des nuits à la belle étoile aux confins du désert en Arizona ou bien aux bords de la rivière Niobrara…S'affranchir des artifices de la vie moderne en toute liberté.

Mais c'est aussi un prétexte à un retour aux sources, celles de son arrière grand-père et du destin tragique du peuple sioux et celle de la quête de son fils.



Le récit est vraiment magnifique et j'ai littéralement dévoré ce roman poignant, émouvant. J'ai littéralement voyagé dans le Middle West pendant deux jours. Remarquable.

Je plonge de suite dans « La route du retour ».
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Dalva

J'avais beaucoup aimé L'odyssée Américaine et fort des critiques dithyrambiques de Dalva j'ai entrepris sa lecture en savourant à l'avance le plaisir que j'allais avoir.

Résultat : désillusion complète.

Je suis resté complètement insensible à ce roman que j'ai trouvé long et confus et dans lequel les principaux personnages se débattent dans un flot de questionnements existentiels sans aucun intérêt pour le lecteur que je suis.

La "cause indienne" est vaguement abordée au travers de la vie de Crazy Horse et du massacre des bisons le tout entrecoupé par les errances sexuelles des principaux protagonistes.

A la relecture des excellentes critiques qui m'avaient données envie de lire ce livre, je pense malheureusement faire partie de la petite minorité n'ayant pas apprécié à sa juste valeur ce livre que j'ai malgré tout terminé plus par ténacité que par plaisir.

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Dalva

Livre envoûtant, ensorcelant, nous parcourons les grands espaces américains en compagnie de Dalva, femme seule et indépendante de personnalité et financièrement, et comme tous le personnages, travaillée par ses remords, ses envies, mais aussi son devoir social et de mémoire, l’amour qu’elle porte à ceux qu’on lui a enlevés. Le roman se découpe en trois grandes parties, Dalva y est notre narratrice au début et à la fin et Michael, personnage parasite -un ersatz de l’auteur ?- pour le milieu. Dalva a perdu et son bébé et le père de celui-ci ; arrivée à la trentaine, elle fait des choix et se laisse espérer. Michael, un ancien et actuel amant, réussit à la convaincre de le laisser étudier les journaux de son arrière-grand père pour pouvoir raconter l’histoire des Indiens. C’est toujours angoissant de se dire que toute cette tragédie est arrivée il n’y a pas si longtemps à l’échelle d’un pays.

Je me suis laissée porter par le rythme du livre, l’observation de la vie toute simple, des animaux, des gens mais je n’ai pas été transportée, je suis restée de mon côté du livre. L’énonciation de la vie à la fin des années 1980 ressort surtout dans cette obsession du sexe, à moins que ce ne soit un trait de la personnalité de l’auteur, qui était assez coureur de jupons. Idem pour l’alcool.

Quant au journaux, dont on évoque fréquemment la folie de leur rédacteur, je ne les ai pas trouvé intéressants, ni recelant la moindre part de folie.

J’ai bien aimé que la recherche de son enfant soit en filigrane tout le long, sans être un livre sur les retrouvailles. Ainsi que la différence de point de vue quand on vient d’une famille aisée, Dalva, ou d’une famille très modeste, Michael qui donne du relief à l’analyse des situations.

Un livre sensible mais les mots et l’atmosphère n’ont pas résonné en moi. Je suis passée à côté.
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De Marquette à Veracruz

C'est le roman d'une tragédie familiale, de la trahison, de la souffrance et de la foi en la vie. J'ai eu du mal à rentrer dans le récit puis au bout de quelques dizaines de pages (avant l'abandon...) on se met dans le personnage et on lit jusqu'au bout...jusqu'à plus soif.
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De Marquette à Veracruz

J´ai lu ce livre il y a quelques années déjá mais je me souviens d´une plongée dans la nature et dans l´Amérique des grands espaces. L´histoire m´avait intéressée et fait passer un excellent moment de lecture. Jim harrison aime la chasse la pêche et les femmes et celà se ressent dans ce livre.
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De Marquette à Veracruz

c'est bien mais c'est assez morbide
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De Marquette à Veracruz

L'âme américaine avec tous ses fondements obscurs qui remontent dans des états de conscience troublée !!! forcément après l'extermination des Indiens... l'exploitation outrancière de l'ère industrielle avec ses méfaits pour notre planète, notamment à la nature (forêts), la terre (extraction, mines du fer...) et certaines catégories sociales (nombre d'immigrés exploités)...

Héritage d'un lourd fardeau !

C'est un livre fort attachant par ses personnages avec leurs souffrances familiales, leurs dépassements et leur blocages.
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