Jiro Akagawa

Voilà un roman qui ne ressemble pas aux romans japonais que j'ai lus jusqu'à présent, de l'humour, de l'action, une famille déjantée, et voilà, c'est parti. Le livre est un peu foutraque, on va d'un personnage à l'autre sans transition, mais on passe un bon moment.

Mon deuxième est dernier roman de Akagawa Jiro (dommage qu'il n'y en ai seulement 2 traduits en français), c'était sympa, mais trop court je trouve, par exemple le reveal final était très précipité, mais des choses étaient très bien pensées comme pour son autre roman Meurtres pour tuer le temps, j'ai quand même vraiment passé un bon moment, c'était fluide et je ne me suis encore une fois, pas ennuyé une seconde !

Mon premier roman de Akagawa Jiro, et j'ai trouvé ça tout bonnement excellent, rythme tout simplement parfait, je ne me suis ennuyé pendant exactement 0 (ZERO) caractère, intrigue très bien gérée et chaque personnage est intéressant. Je ne comprends pas pourquoi il est si peu connu, il mérité largement plus de reconnaissance

L'automne de la famille Hayakawa;

dès les premieres pages une petite voix me susurrait que j'allais me régaler. Je me suis donc laissée tomber dans le gouffre Jiro et ce n'est pas un lapin que je poursuivais mais bien la famille Hayakawa qui m'a entraînée dans une comédie noire fort cinématographique aux allures de polars déjantés coréens suscitant chez moi, il faut bien l'avouer, une jubilation non réprimée.

Oubliez la dentelle et l'origami, ici c'est une mêlée qui se profile et les diamants risquent d'être chahutés, à moins que ce ne soit toute l'equipée de cette famille détraquée comprenant un assassin, une voleuse, un escroc, un inspecteur ainsi qu'un avocat.



Arriva ce qui devait arriver ;d'emblée la chasse à l'homme est lancée et les jolis cailloux, cible de premier choix, ne sont plus bien loin.

Entre meli mélo de situations abracadabrantes absolument rejouissantes et l'enchevêtrement des personnages des plus cocasses autour de l'hôtel VIP, l'auteur offre une trame truculente et fantasque qui capte et empoigne le lecteur , ce qui, bien évidemment, asticote la curiosité et émoustille l'intérêt.



Quatre victimes pour une nuit d'automne; et ca saigne ! Les meurtres s'appliquent et se multiplient, les cadavres disposés, non dissimulés s'accumulent tandis que l'exposition de diams exposée au gaz anesthésiant prend des airs de nurserie pour les poulets . A ce stade, quiproquos et vaudeville se mélangent, s'affiche alors la grande agitation d'un polar flirtant avec un humour qui s'amuse à dresser le portrait comico-risible de chaque personnage.



Personne n'est coupable ; l'imbroglio ne cède pas la place au tombé de rideaux et le ton appelle au plus gros désordre. L'épilogue arrivant je me cramponne aux pages que je n'ai nulle envie de refermer...



Amour et diamants; polar au genre loufoque pour un résultat littéraire plutôt fort réussi, un final inspiré et formidablement bien mené.



En conclusion, une escapade littéraire réjouissante pour ma part que je vais donc m'empresser de poursuivre avec "Le piège de la marionnette".

premier livre de cet auteur. J'ai bien aime son style.

L'intrigue est bien et le rythme est bon.

Selon moi il y a trop de personnage et je n arrivais plus à savoir qui est qui dans l'histoire. Je trouve que la fin a été trop vite et c'est dommage.

Connait-on vraiment sa famille? Que sommes-nous prêts à faire pour en préserver les membres?

Voilà les questions que soulèvent Jiro Akagawa dans ce roman léger mais profond.

Il s'agit pour moi, d'une première lecture d'un auteur japonais et quelle agréable surprise. Le style est fluide et agréable, l'histoire fait sourire et est très bien pensée.

Pas habitué aux auteurs japonais, j'ai eu un peu de mal à m'habituer aux patronymes asiatiques confondant les personnages par moment. Mais on s'y fait vite et l'histoire est très bien ficelée.

Je recommande ce roman et n'hésiterai pas à relire cet auteur. Il s'agit clairement, pour moi, d'un coup de cœur. Sans hésitation!

Il est très rare que j'abandonne une lecture, même quand elle m'est désagréable. Je le fais pourtant cette fois après être arrivée à la moitié de ce tout petit livre.

Les personnages sont de vides coquilles archétypales, sans aucune finesse psychologique. De finesse, le style littéraire (en tous cas, sa traduction française) n'en a pas davantage. Je le trouve vide sans être léger.

L'humour n'est pas le mien. Comme beaucoup d'oeuvres japonaises, le sexisme latent laisse un goût agaçant sur la langue.

J'ajouterais que je n'ai aucune difficulté pour mémoriser les personnages d'une intrigue mais celui qui en a s'y perdra pour sûr.

De plus les transitions internes aux chapitres sont absentes. L'auteur ne prend même pas la peine de sauter de paragraphe pour indiquer qu'il passe d'un personnage à l'autre, ou d'un événement à l'autre. Cela rend la lecture franchement pénible.

L'intrigue ne m'a pas suscité plus de curiosité que ça.

En somme ce livre ne me correspond pas. J'arrête les frais.

Vous appréciez les romans noirs ou policiers très réalistes? Avec des logiques implacables? J'ai bien peur que Meurtres pour tuer le temps ne soit pas à votre goût.

En effet, la famille Hayakawa créée par Akagawa Jiro est un peu au polar ce que la famille Addams est à l'《American way of life》.



Ladite famille a connu bien des vicissitudes après la mort du mari, capitaine d'un cargo coulé par son propriétaire afin de toucher l'argent de l'assurance, vingt ans plus tôt. La mère Kayoko s'est retrouvée seule à élever quatre enfants, en butte aux médisances à propos d'une soit disant complicité du capitaine dans ce naufrage.

Vingt ans après, la famille s'est relevée et la fratrie s'en sort plutôt bien. L'aîné Katsumi travaille comme journaliste indépendant; le puîne Ketsuké est avocat stagiaire en droit pénal; la troisième Mika dirige sa propre agence de décoration intérieure à seulement 24 ans. Quant au dernier, Masami, il est entré dans la police et rêve d'une grande carrière au service des plus faibles.



C'est beau comme tout, non, cette histoire de résilience, de solidarité familiale et de réussite? Sauf que les apparences sont généralement trompeuses. Maman et ses petits ne sont pas forcément ce qu'ils semblent être et cachent pour certains d'autres occupations moins... convenables et légales.

L'arrivée d'un magnat du pétrole japonais, de retour du Moyen-Orient où il est devenu richissime, va conduire les membres de la famille Hayakawa à graviter autour du lieu de villégiature dudit millionnaire, l'hôtel VIP, prêt d'un bourg en bord de lac, avec bungalows et canotage mignons comme tout.

S'ensuit un incroyable imbroglio qui n'est pas sans rappeler les virevoltes et retournements de situation du vaudeville. C'est fantasque, plein d'humour et de personnages plus bizarres les uns que les autres. J'ai bien ri à cette lecture rien moins que réaliste. Je ne connaissais pas cet auteur. Après cette lecture, j'aimerais beaucoup découvrir ce qu'il a écrit d'autres.



En tout cas, je recommande chaleureusement celui-ci pour vaincre le coup de morosité hivernal, coup de blues momentané, actualité trop stressante; bref pour décompresser un peu et découvrir une adorable famille haute en couleur.

Ce roman noir est le livre dont j'avais besoin à une certaine période pour lâcher prise et rire. Quelle bouffée d'oxygène ! Je me suis surprise à vraiment éclater de rire en lisant certains passages.



Il est très difficile de parler de cette histoire tellement elle est riche en scénarios rocambolesques, en rebondissements tonitruants et en situations abracadabrantes. Dès les premières pages, vous assistez à un repas chez la famille Hayakawa, une famille unie, une mère et 4 enfants adultes. Mais voilà, certains membres de cette famille cachent un secret. Au centre de leurs pensées, la célèbre collection de diamants d'un étrange collectionneur, Monsieur Tachibanagen, qui sera exposée dans un hôtel. Les divers personnages vont donc se croiser et se recroiser, ils valsent avec leur secrets et les situations drôlissimes qui leur tombent dessus. Dans ce roman dont une grande partie se passe en huit clos, dans ce fameux hôtel, nous assisterons à des courses poursuites, des meurtres, des enlèvements, des vols...



Bref Meurtres pour tuer le temps réussit le pari de nous épargner l'ennui !

Sûichi Ueda, après avoir passé deux ans à étudier le français à Paris, trouve un poste de professeur pour enseigner cette langue aux deux soeurs Kirimine, dans leur manoir, un peu éloigné de Tokyo. Noriko et Fusako sont orphelines, elles ont perdu leur mère encore enfants et leur père, un homme d'affaires, a été tué lors d'un accident d'avion. L'ambiance est assez étrange dans la fratrie avec Noriko dominant sa soeur, les employés de maison se retrouvant furtivement dans le pavillon du jardin et plus inquiétant, quelques jours auparavant, un chauffeur routier a été retrouvé poignardé  à une encablure du manoir. Et cela ne restera pas le seul meurtre...En effet à l'occasion d'une exploration de la maison, Sûichi va libérer une psychopathe qui va semer les assassinats - celui de Fusako et des employés de maison entre autres, et Sûichi, soupçonné, doit prendre la fuite..



Une bonne surprise que ce roman de Jiro Akagawa, le piège de la marionnette, un roman court mais efficace où l'on suit une jeune psychopathe, un peu à la manière d'Isabelle Adjani dans "Mortelle randonnée", qui semble agir sous emprise et qui est poursuivie par la police, avec l'aide de Midori, la fiancé de Sûichi, après la disparition de ce dernier...Mais les apparences semblent quelquefois trompeuses et il faudra toute la perspicacité des policiers Endô et Kaminishi pour identifier qui tire réellement  les ficelles de cette marionnette.

La marionnette c'est Masako la plus jeune des sœur Kirimine. Masako est enfermé par ces 2 aînés dans le sous-sol d'un manoir isolé. Elle a en effet la fâcheuse et curieuse l'habitude de manier le poignard avec dextérité. Elle le manier habilement surtout lorsqu’’il s'agit de l’enfoncer dans le cœur des hommes. Un jour un professeur de français frais émoulu de la Sorbonne, Shuichi Ueda est envoyé au manoir afin de donner des cours aux deux sœurs. Et qu'elle n'est pas sa surprise quand il découvre la cadette enfermée dans la cave. Il décide de la délivrer. Mais attention messieurs la marionnette est lâché.

C’est le premier livre de l’auteur que je lis, Jiro est au Japon un auteur à succès. « Le train fantôme » lui a valu en 1976 un prix prestigieux attribuer un jeune auteur de roman policier. Le piège de la marionnette est sans doute un de ses meilleurs romans. Suspense, rebondissements et surprise caractérisent ce livre où les personnages principaux sont plus qu'intéressant est vraiment bien campés.

Masako est décidée à tuer. N'importe quel homme. Mais qui tire les ficelles de la marionnette ? Voici un drôle de polar et un thriller haletant d'une psychopathe hallucinée.


Lien : https://collectifpolar.com/

Il y a des livres dont la couverture me donne envie de les lire et en les lisant je regrette ("Mister Pip"), et d'autres qui traînent des années sur mes étagères parce que leurs couvertures me font fuir et finalement je suis ravie d'avoir eu le courage de me lancer dans cette lecture. Ce livre fait partie de cette dernière catégorie. C'est frais, c'est un roman policier sans prétention, sans fioriture, basé sur l'humour, avec une écriture un peu confuse car sans saut de ligne d'une scène à une autre. Un peu façon "Chroniques de San Francisco". On saut du coq à l'âne en permanence. Cela gêne un peu la lecture, ainsi que le grand nombre de personnages, mais pas de description, c'est écrit avec un style direct, humoristique, sans prétention, qui m'a bien plu. Sympa.
Lien : https://joy369.unblog.fr/

Depuis que j’ai lu un roman de l’auteur Keigo Higashino, je me suis réconciliée tout doucement avec la littérature japonaise. Loin des crimes macabres, nous avons ici un roman burlesque, drôle et tordu sur une famille japonaise. C’est difficile à croire mais humour et policier peuvent bien s’accorder !

La famille Hayakawa est assez atypique comme vous le découvrirez au fur et à mesure de votre lecture. Chacun cache bien son secret…sauf que le cadet Keisuke sait tout des agissements des membres de sa famille. Lorsque le milliardaire Tachibanagen expose sa collection de diamants dans un hôtel, ils vont tous se retrouver au même endroit mais pas forcément pour les mêmes motifs ! Pauvre Keisuke ! Qu’est-ce qu’il m’a fait sourire ! Son objectif est de sauver sa famille mais il fait un piètre héros.

Le style d’écriture est léger, fluide, plein d’humour. Même si certaines péripéties semblent tirées par les cheveux, je ne suis pas ennuyée une seconde. On a envie d’en savoir plus, de rire encore devant ces situations improbables et loufoques.

Par contre, dans l’exemplaire que j’avais, j’ai noté que la transition est très brusque d’un personnage à un autre sans compter que les prénoms japonais se ressemblent étrangement. J’étais parfois confuse sur ces changements de scènes inopinés.

Pour conclure, ce livre est fait uniquement pour distraire donc je vous le recommande si vous avez le blues.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..

Un semi vaudeville policier très artificiel mais qui reste sympathique.

Je n’ai pas apprécié trop ce polar coral. Les protagonistes sont caricaturaux et l’intrigue se résout sans grande logique. Des fois il y a des scènes un peu comiques mais en tout cas elles ne suffisent pas à sauver la lecture.

Le roman commence très fort, par un meurtre commis par une mystérieuse et inquiétante jeune femme. Nous suivons ensuite un jeune chercheur en littérature française, engagé par une riche famille pour donner des cours de français pendant trois mois, à demeure, dans un luxueux manoir, proche du lieu du crime. Les habitants du manoir semblent se livrer à d'étranges activités, et notre professeur dispose de pas mal de temps pour essayer de comprendre ce qui se passe vraiment. Mais le jeu présente bien sûr des dangers....



Cela commence plutôt pas mal, mais j'avoue que j'ai trouvé que cela perdait très rapidement de l'intérêt. J'ai crois que j'ai été déçue par une description répétitive en fin de compte de scènes sensées être fortes (je n 'ai pas compté le nombre de meurtres, mais cela doit avoisiner les 10). Et nous n'avons qu'un aperçu des plus sommaires des protagonistes, de ce qui les meut, de leur personnalité. Du coup tout cela a un côté terriblement mécanique, finalement c'est une sorte de pré-scénario pour un film, les lieux et les scènes chocs prennent toute la place, je vois très bien cela en images, et là c'est sans aucun doute très efficace. Mais mis en mots ce n 'est pas vraiment passionnant, la fin censée être un retournement de situation ne m'a vraiment pas surprise, c'était qui plus est artificiel au possible.



C'est vrai que j'ai du mal à comprendre pourquoi cet auteur vend autant d'exemplaires au Japon, et le manque de traductions de ses oeuvres ne me paraît pas vraiment scandaleuse.

Étrange, la fin surprend, se lit vite, mais sympathique.

Je me suis bien diverti à lire ce roman sans prétention. Akagawa Jiro en a écrit un nombre incalculable. Il a du métier et franchement j'aimerais bien retrouver cette famille - la mère et ses quatre enfants - de doux-dingue dans une autre traduction !

Une famille asiatique : mère veuve, fils avocat, fils flic, fille on sait pas trop… Ca commence plutôt pas mal avec une histoire de famille assez atypique : le mari est mort sur un bateau coulé pour une histoire d’assurance mais très vite les prénoms, noms s’enchainent, on passe d’un personnage a l’autre quasi sans transition et j’ai vite été perdue dans tous les noms.. Plus l’histoire avance, plus les personnages se multiplient, parfois avec un faux nom.. J’ai été obligée de jeter l’éponge je ne comprenais plus rien !! Donc à lire si on a une bonne mémoire des noms (surtout asiatiques ici) ou si on a la patience de se faire un schéma (ce qui n’est pas mon cas ni pour l’un ni pour l’autre !!)

Dans la famille Hayakawa, il y a Kayoko la mère, veuve, la soixantaine fringante qui projette de dérober des diamants avec ses deux acolytes, il y a Katsumi le fils aîné soi-disant journaliste mais en fait tueur à gages, il y a Mika la fille, officiellement décoratrice en fait usant de ses charmes pour escroquer les riches messieurs, il y a Keisuke, le fils cadet devenu avocat (on ne sait jamais cela peut servir dans cette famille) et il y a Masami, le vilain petit canard qui a mal tourné, puisqu'il est.........flic et chargé de la sécurité pour éviter le vol des diamants.

Tout ce petit monde et d'autres vont se retrouver à l’hôtel VIP, lieu d'exposition des fameux diamants.

Beaucoup de rebondissements, de personnages j'ai trouvé que cela avait un petit côté pièce de boulevard de Feydeau, tant le rythme est une des composantes de la réussite de ce roman qu'il vaut mieux lire de façon continue car reprendre le rythme en cours de route est un peu difficile; ce bémol mis à part, c'est une très bonne lecture de vacances, c'est alerte drôle et rondement mené.