Jo Cotterill

J'ai adoré ce roman acheté pour le mot "bibliothèque" dans son titre^^

L'héroïne est une fillette de 10 ans, Calypso, qui vit seule avec son père depuis la mort de sa mère emportée par la maladie alors qu'elle avait 5 ans.

Cette année, à l'école, il y a une nouvelle et elle semble aimer autant les livres et les mots que Calypso ; elles vont devenir les meilleures amies du monde.

C'est ce qui va permettre à Calypso de surmonter les épreuves qui l'attendent... car son père, plongé dans une dépression profonde et sous le couvert d'écrire une encyclopédie sur les citrons, a perdu pied et la fillette est responsable de bien plus que ce que ses épaules d'enfant peuvent porter.

J'ai trouvé intéressant de découvrir les "veilleurs", ce enfants en charge de leurs proches alors qu'ils n'en ont pas l'âge. Mais aussi la complicité entre Calypso et Mae et la comparaison entre leurs cadres de vie et leurs familles si différentes. C'est également un magnifique hymne intemporel aux livres et à la lecture.

Ce livre m'a fait penser à "Au pays des kangourous" où le héros doit aussi faire face à la dépression de son père qui n'assume plus son rôle.
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Certains enfants ont des responsabilités trop lourdes à gérer pour leur jeune âge. Mais ne s'en rendent pas compte. Calypso est l'un de ces enfants, et son histoire est très touchante. Son père, suite au décès de la mère de Calypso, devient un parent très défaillant. Il s'enferme dans son bureau pour écrire une sorte d'encyclopédie sur les ....citrons. Et laisse à sa fille le soin de s'occuper de toutes les tâches ménagères, y compris la préparation des repas. Et pensant bien faire pour lui éviter la douleur de la perte d'un autre être cher, il lui martèle son mantra :Tu n'as pas besoin des autres, seule compte ta force intérieure! Cette force qui nous fait puiser en nous-mêmes toutes les ressources nécessaires au bonheur. Jusqu'au jour où Calypso devient amie avec Mae. Et si notre force nous venait aussi de celle que nous donnent ceux qui nous aiment?



Une très belle histoire très touchante qui donne envie de montrer à ceux qui nous sont chers à quel point nous les aimons.

Un récit simple qui, avec des mots justes, nous parle et résonne en nous. L’histoire d’une petite fille, d’une famille, qui va vous bouleverser.



Dès les premières lignes, j’ai été emportée par le rythme du récit, par cette petite fille que j’ai trouvé tout aussi forte que touchante. Très souvent, j’ai eu envie de la prendre dans mes bras tant on sent qu’elle manque d’amour, de câlins, d’attention de la part de son papa.



Un homme qui s'est consacré corps et âme à la création de son œuvre, son livre sur les citrons. Des citrons qui ont pris beaucoup (trop) de place dans la maison. La recherche d'un but qui l'aura poussé à commettre des actes qui, à l'instant où ils seront découverts, feront énormément souffrir son enfant. La manière aussi dont il va se sentir plus encore démuni le jour où cette fameuse œuvre est terminée. Toute la difficulté à ouvrir les yeux, à se rendre compte qu'il a un problème, une "maladie".



Un récit écrit de manière simple pour être accessible aux plus jeunes lecteurs mais également avec beaucoup de justesse dans les mots choisis. Une histoire qui nous parle du deuil et ses conséquences. Des moyens mis en place par l’assistance sociale, « les veilleurs » pour aider les familles à s’en sortir. Il va nous ouvrir les yeux sur un problème que de trop nombreux enfants rencontrent.



Une petite fille à laquelle les amoureux des livres pourront facilement s’identifier. Elle nous partage sa passion pour les ouvrages mais également celle pour la création de ses propres histoires. Sa bibliothèque qui est pour elle un refuge. Son bonheur de découvrir, au fur et à mesure qu'elle grandit, les ouvrages que sa maman a tant affectionné lorsqu'elle avait le même âge.



Un très bel exemple d’amitié avec Mae. Grâce à cette dernière, Calypso va sortir de sa solitude car elles vont se découvrir de nombreux points communs.



La famille de Mae qui est vue ici comme « l’idéale », avec leurs moments de convivialités, de bonheurs mais également leur désaccords. Avec surtout une maman au cœur énorme qui sera pour Calypso une épaule sur laquelle se reposer et « enfin » verser des larmes.



De nombreux moments dans ce livre m’ont émue. Je pense qu’il est impossible de rester insensible face à la souffrance de cette famille. Pourtant, tout l’art de l’auteur ressort dans le fait qu’il ait réussi à ne pas faire de son histoire un drame. Non, c’est une bouffée d’espoir, de bonheur. Un récit qui fait du bien car ses protagonistes partagent énormément avec le lecteur.



Un énorme coup de cœur.
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Un très beau roman très émouvant et attachant qui explore à travers le personnage-narrateur de Calypso des thèmes légers, comme l'amitié ou l'amour de la lecture, mais aussi plus difficiles comme le deuil, la solitude ou encore la dépression. On s'attache à cette fillette de 10 ans, marquée par la mort de sa mère et le repli de son père pris de passion pour les citrons, qui apprend peu à peu à s'ouvrir aux autres grâce à son amitié avec l'espiègle Mae.





L'écriture est vraiment belle, toute en nuances, ni trop poussée dans le pathos, ni trop superficielle. Une histoire de guérison qui peut émouvoir les plus jeunes, cibles évidentes de ce roman, mais aussi les plus âgés.





Pour l'anecdote, j'ai vraiment apprécié les notes, probablement de la traductrice, qui donnent les références des ouvrages classiques anglais cités et expliquent certains termes se rapportant à la culture anglaise (BBC, Christmas Pudding, Bonfire Night....). Cet ouvrage étant un roman jeunesse, c'est plutôt bien vu de donner des clés qui paraissent évidentes à un adulte (ou à un anglophone).

J'ai beaucoup aime ce livre tres attachant. Je pense qu'il peut grandement aider tous les enfants qui sont orphelins et-ou qui prennent soin de leurs parents. Il existe en Angleterre des groupes de soutien pour les enfants "veilleurs" et je pense que si nous n'en avons pas en France, c'est par deni de l'enorme probleme social que posent ces familles qui reposent sur les enfants. Pourtant, je pense que nombre d'enfants prefereraient etre soutenus aupres de leurs parents en difficulte plutot que d'etre places en familles d'accueil avec les resultats que l'on sait. Je suis frappee de voir que la societe anglaise encourage la responsabilisation de ces enfants plutot que de les ignorer ou de disloquer les familles. Nous devrions suivre cet exemple magnifique de groupes d'enfants qui se comprennent et partagent leurs difficultes. Ce livre est tres bien ecrit et se lit d'une traite.

Calypso découvre l'amitié avec Mae et sort ainsi de l'isolement dans lequel elle était plongée depuis le décès soudain de sa mère.



Habituée à retenir ses larmes et à se gérer seule elle découvre avec la famille de son amie, un autre monde où il est possible de s'opposer mais aussi de se réconforter.



Elle passe de plus en plus de temps chez elle. Un jour, c'est à son tour d'inviter Mae dans sa maison...



Un roman doux et amer qui pose le problème des enfants qui vont prendre la responsabilité de leur parent.



Le lecteur va découvrir l'existence de groupes de jeunes veilleurs en Angleterre qui suivent les enfants qui doivent s'occuper de leur père ou mère pour des raisons variées.



Si l'histoire fait une grande place au déploiement de l'amitié il n'élude pas les passages plus douloureux sur le deuil et la nécessité de laisser transpirer nos sntiments.



A lire !
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A dix ans, Calypso est seule et sans ami. Son papa est veuf depuis cinq ans et il a appris à sa fille à ne dépendre de personne, à trouver les réponses à ses questions dans les livres, à ne pas laisser voir aux autres ses émotions… Calypso trouve donc refuge dans les livres de sa bibliothèque personnelle, installée dans l’ancien atelier de sa maman. Mais voilà qu’une nouvelle, Mae, arrive un jour dans la classe et qu’elle cherche à se rapprocher de Calypso. Cette dernière va découvrir ce qu’est l’amitié et surtout ce que c’est qu’une vraie vie de famille ! En effet, la maison de Mae est très différente de celle de Calypso…

Voilà une très jolie histoire d’amitié qui va permettre à Calypso et son père de se retrouver et de pouvoir aller de l’avant.
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Un roman que j'ai trouvé touchant dans son récit, sur cette enfant Calypso qui suite à la mort de sa mère, se replie sur elle-même et a la (trop) lourde tâche de s'occuper de son père. L'écriture est juste, le message (l'amitié et l'entraide sont importants) est beau, et les nombreux titres de romans que Calypso cite ou découvre donnent envie de les (re)lire.. Un roman bien plus profond qu'il n'y paraît au premier regard, qui m'a émue, qui parle du deuil avec justesse et subtilité.

Un roman doux qui raconte le quotidien de Calypso, une jeune fille qui a perdu sa mère et qui vit seule avec son père. Son refuge, ce sont les livres, les mots jusqu'au jour où elle rencontre Maé, la nouvelle de sa classe.



Les deux filles se lient d'amitié et Calypso va retrouver une certaine joie de vivre entraînant son père dans son sillage.



C'est une lecture adaptée pour les jeunes lecteurs, collégiens mais qui reste une petite déception pour moi. L'intrigue manque de profondeur et malgré l'originalité des personnages et des situations, j'ai peiné à rentrer dans l'histoire.

Tout d’abord, je tiens à remercier les Editions Fleurus pour l’envoi de ce roman. Il me faisait de l’œil depuis sa sortie, c’est avec grand plaisir que je l’ai lu. Sa couverture est déjà magnifique, ce jaune citron attire forcement notre attention. Pour le coup, pas besoin de lire la quatrième de couverture pour tomber sous le charme de ce livre la couverture suffit. Elle est simple mais juste ce qu’il faut. Et ensuite quand j’ai ouvert ce roman, je me suis plongée dedans sans m’arrêter. C’est un vrai coup de cœur pour moi.



On va donc découvrir une jeune fille Calypso qui vit seule avec son papa depuis que sa maman est décédé d’un cancer. Tout deux ont échappés à leur chagrin à travers les livres. Calypso va rencontrer Mae, une nouvelle élève dans sa classe. Elles vont devenir les meilleures amies grâce à leurs passions communes. Mais tout n’est pas facile dans la vie de Calypso.



Que dire de ce roman, il m’a fait passer par tant d’émotions. J’ai été obligé de verser ma petites larmes à certains moments, on ne peut qu’être touché par ce magnifique récit. Les pages défilent à une vitesse folle parce qu’on est pris dans l’histoire donc forcement je ne voulais pas m’arrêter. Mais aussi parce que la police est assez grosse, donc les pages sont très vites lues. Je crois que je préfère des textes aérés comme celui-ci, plutôt que des pages avec des gros pavés. L’écriture est simple mais en même temps il en ressort un tel réalisme. Je trouve que cela permet de s’identifier beaucoup facilement aux personnages.



D’ailleurs cette petite Calypso m’a fait penser à moi plus jeune, assez réservé et toujours le née plongé dans un livre. Malgré que ce roman soit destiné à un public d’adolescents, je me suis retrouvé à certains moments dans ce personnage tout comme dans celui de Mae. Du coup, l’identification aux personnages permet un attachement beaucoup plus important. On peut ainsi se mettre à la place de ces jeunes filles. J’ai vraiment beaucoup apprécié ces deux personnages.



On passe vraiment par beaucoup d’émotions au cours de cette lecture. J’ai ri, pleuré mais j’ai aussi été agacé à certains moments. On est vraiment ému et touché par cette histoire. Après j’ai été agacé plus par le personnage du père de Calypso, j’avais envie de lui secouer les puces à des moments. Derrière tout cela, l’auteur aborde tout de même un sujet vraiment très important, le deuil d’un parent ou d’une compagne. Et je trouve que cela est abordé d’une manière très réaliste, l’auteur a su montré la difficulté du deuil.



En conclusion, c’est un vrai coup de cœur pour ce roman. A mes yeux, c’est une petite pépite que tout le monde devrait lire petits et grands. Il se laisse dévorer et l’histoire nous embarque avec pleins d’émotions. Je ne peux que vous recommander ce livre avec grand plaisir.
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Il y a des livres dont on a le sentiment que l’on va l’adorer et celui-ci en fait parti.

Et cela même si c’est un livre jeunesse.

Dès les premières pages j’ai été happé par l’histoire qui est toute douce et une certitude s’est insinuée en moi : j’aurais adoré, mais adoré, lire ce livre à l’âge de 10/12 ans ! Et je pense qu’il aurait fait parti de mes livres coup de coeur dont je ne veux plus me séparer. La preuve, il est hors de question que je ne le mette pas dans ma bibliothèque à moi.



Cette histoire est vraiment touchante et ses fillettes trop mignonnes .

L’auteur arrive avec une facilité déconcertante à nous faire retrouver très vite notre âme d’enfant.

L'histoire traite en délicatesse de sujets très sérieux comme la solitude, le deuil d’un parent et la dépression avec beaucoup de tact, tout en étant très positif avec l'espoir de se reconstruire.

Les livres jouent un rôle très important, tous les amateurs de livres apprécieront forcément car il y a nombreuses références à travers le roman, dont beaucoup que je ne connaissais pas, et il y a des chances que comme moi vous aurez envie de lire ces livres à la suite de votre lecture.



Ce roman qui a vraiment été un coup de coeur citronné pour moi.

L’automne arrive, alors n’hésitez pas à le mettre dans votre pile à lire pour cette saison, car il est idéal pour une lecture doudou avec un chocolat chaud.

Calypso se débrouille toute seule depuis la disparition de sa mère. Son père passe son temps à écrire un livre sur les citrons et elle ne veut pas le déranger ; alors à dix ans, elle gère l'intendance, le ménage, les courses, les repas et a pour amis ses livres



Lorsque Mae arrive à l'école et veut devenir son amie, cela perturbe Calypso. A son contact, elle va découvrir ce qu'est la vie de famille, les relations avec les parents et comprendre que son père est en détresse.



Un roman doux, amer sur le deuil, la famille, les relations père fille, l'amitié. On a souvent la gorge nouée mais la jeune fille est un personnage très courageux et la lecture du livre un petit bonheur.


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C’est un roman magnifique, touchant et bouleversant. On y retrouve une histoire de famille complexe et une histoire d’amitié naissante et très forte dès les premiers instants.

Nous avons d’un côté Calypso qui doit faire face à des problèmes et choix d’adultes. Et nous avons d’un autre côté une jeune fille qui vit paisiblement dans une famille soudée.

À travers ce roman, nous découvrons un combat pour se sortir de la solitude ainsi que de la dépression et remettre les choses dans les normes: l’adulte s’occupe de l’enfant et non l’inverse.



C’est un roman que j’ai beaucoup aimé, je n’aurai pas de mal à qualifier ce roman de coup de coeur. Une fois plongée dedans il m’a été impossible de m’arrêter. Il ne m’a fallu que quelques heures pour le dévorer. Un roman bouleversant, qui délivre un message d’espoir: même quand ça ne va pas, qu’on se sent seul et que l'on pense être seul, il y aura toujours une solution à notre problème et quelqu’un pour nous soutenir et nous aider à avancer.


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Un très chouette petit roman qui se lit tout seul.

Un beau coup de cœur pour cette histoire pleine d'émotions, belles comme difficile. En bonus, une véritable ode à la lecture et à ses pouvoirs !



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Au début, il est difficile de voir Calypso comme une enfant de 10 ans. Elle a un raisonnement et des questionnements qui sont proches de ceux d’un adolescent. Elle a acquis une grande autonomie depuis le décès de sa mère. Elle se réfugie dans les livres, jusqu’à ce que Mae lui révèle le monde extérieur. L’histoire se déroule en Angleterre. Il y a donc plusieurs différences avec la société française et ses traditions. Seule avec son père, Calypso a peur qu’on les sépare. Elle aime toujours autant son père. Il est question d’assistante sociale, de maladie mentale et du rôle que joue alors l’enfant. Calypso participera à un groupe d’entraide pour les enfants s’occupants leur parent malade. Cette histoire est bouleversante. Elle montre que même si de l’extérieur tout semble aller, chaque famille a ses problèmes. Ce récit est très réaliste. Il sonne juste. Calypso et son père cherche encore leur équilibre à la fin de livre, mais on sent qu’ils sont sur la bonne voie même s’il y aura des hauts et des bas.

Le père a sombré dans une dépression à la mort de sa femme. Il s’est consacré à la rédaction de son livre sur les citrons. Calypso découvre qu’il a mis dehors les livres de sa mère, pour ranger dans la bibliothèque des citrons. Ce fait et le refus des éditeurs permettent la mise à jour du problème du père.

Ayant découvert ce roman dans les nouveautés ados d'une grande librairie, je m'attendais légitimement à lire un roman s'adressant à un public de jeunes adultes. Cependant, dès le début de ma lecture j'ai compris que le roman n'avait certainement pas été mis dans le bon rayon. "La bibliothèque des citrons" s'adresse résolument à un public jeunesse.



L'héroïne du roman est d'ailleurs une fillette de 10 ans. L'écriture fluide de Jo Cotterill plaira sûrement aux jeunes lecteurs mais personnellement, je l'ai trouvée un peu décevante. A mon sens, l'auteure joue un peu la facilité en adoptant un style enfantin.



Pour ce qui est de l'intrigue, j'ai eu du mal à m'y plonger. Elle m'a semblé longue à se mettre en place et un peu trop banale à mon goût. Mais la 2e moitié du roman relève la barre, elle est plus dense et propose aux électeurs de belles tranches d'émotion.



Un roman jeunesse qui s'adresse selon moi aux jeunes lectrices désireuses de lire une histoire d'amitié et un drame (qui se finit bien).

C’est un roman qui parle de littérature, d’amitié, de deuil, d’amour. Un petit coup de cœur que je vous encourage à découvrir !



Calypso, une petite fille de dix ans, vit seule avec son père depuis la mort de sa maman. Son père lui a toujours répété d’utiliser sa force intérieure afin de ne pas être triste et d’affronter le monde seule, ce que fait Calypso depuis ce triste évènement. Elle a trouvé refuge dans les livres et les dévore les uns après les autres. Malgré que son quotidien soit bercé d’histoires et de personnages, Calypso est une petit fille assez seule, solitaire. Son père est souvent enfermé dans son bureau. Il écrit un livre sur l’histoire des citrons et cela lui prend tout son temps, au point qu’il en oublie sa fille. Mais tout change le jour où Mae, une nouvelle élève, arrive dans la classe de Calypso. Alors qu’elle ne parlait à personne, Calypso découvrira l’amitié avec Mae. Elle aussi aime les livres et toutes les deux tisseront une relation forte et touchante.



Calypso est une petite fille qui m’a beaucoup émue. Son papa est très prit par son travail et à son âge, c’est elle qui s’occupe de tout : faire à manger, faire les courses, aider son père. Elle a grandi bien vite et se montre très mature. C’est une histoire à la fois triste et à la fois pleine d’espoir. Alors que sa maman lui manque, c’est de son père qu’elle prend soin malgré qu’il soit peu présent pour elle. Sa découverte de l’amitié avec Mae est extraordinaire. Elle qui n’avait jamais partagé sa passion commence à parler de livres avec Mae et c’est comme ça qu’elle s’épanouira au fil des pages. D’une petite fille renfermée, elle devient petit à petit une petite fille joyeuse, enjouée et pleine de projet, notamment celui d’écrire un livre avec Mae. Leurs deux personnalités étaient faites pour s’entendre et leur complicité est indéniable et très émouvante ! Il n’y a qu’à voir la façon dont-elles se conseillent des livres l’une et l’autre. Un bonheur.



Nous suivons Calypso tout au long de ses questionnements et de ses prises de conscience. D’abord résignée à s’occuper de son père, elle finit par se rendre compte qu’il n’est pas normal pour une petite fille de son âge de ne pas recevoir de câlin de son papa, de ne pas pouvoir rentrer de l’école et qu’on prenne soin d’elle. Son évolution sera grande et elle prendra les choses en main pour avoir la vie qu’elle et son père méritent tous les deux. Le manque de sa maman se fait énormément ressentir. C’était une femme pleine de vie, peintre et grande lectrice. Calypso a une bibliothèque pleine des livres de sa maman et attend d’avoir l’âge approprié pour pouvoir s’y plonger et grâce à ça, le lien entre elle et sa maman n’est pas rompu. Il est là, il existe, grâce aux livres.



La bibliothèque des citrons est un livre jeunesse qui aborde des sujets que je trouve importants. Comme quoi les livres jeunesse proposent parfois des histoires bouleversantes et qui soulèvent des points intéressants qui peuvent toucher tous les enfants. Ces sujets sont traités très simplement et avec une grande justesse. C’est un roman qui se dévore, qui se lit très rapidement et très facilement. Une fois ouvert, difficile de le refermer.



Vous allez adorer Calypso j’en suis sûre. C’est un personnage dont je me rappellerai longtemps pour son amour des livres, pour sa force intérieure qui lui a permit d’aider son papa, pour son ouverture au monde grâce à Mae. Un livre qui évoque pleins de sentiments et provoque beaucoup d’émotions : la tristesse comme la joie. Lisez-le.

Ce livre est un concentré d'émotions. La première partie du roman relate de l'amitié naissante entre Calypso, 10 ans et Mae, nouvelle élève de son école.

Leur point commun : la lecture : une passion venue à Calypso via sa mère, décédée bien trop tôt.

Pourquoi La bibliothèque des citrons ? On le découvre dans la seconde moitié du roman, qui est en lien avec le livre qu'écrit le papa de Calypso.

Ce livre est rempli d'émotions sur la relation père/fille, sur l'amitié fusionnelle, sur l'entraide, sur les difficultés à gérer la maladie....

J'ai passé un très bon moment de lecture qui convient, à mon avis aux lecteurs à partir de 13 ans : les émotions qui en ressortent peuvent toucher les plus fragiles.

Il y a des livres dont il est difficile de parler, même après un certain temps, que l’on pourrait appeler « deuil de lecture », ou bien « digestion »… Celui-ci fait partie de ma liste.



Coup de coeur me semble être une expression trop facile pour vous exprimer à quel point ce livre m’a marquée, à quel point il m’a touchée, émue, traversée.



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L’écriture pudique et délicate des sentiments humains



C’est ce qui se dégage fondamentalement de ce roman : la justesse de l’expression des sentiments humains. Je suis d’ailleurs dans l’incapacité totale d’être objective, ni même d’étayer mes propos. L’émotion que j’ai ressentie face à ce roman est trop forte, trop piquante, trop poignante pour qu’elle puisse être exprimée de façon constructive.



J’en suis d’ailleurs navrée, car j’aimerai vous convaincre de lire cet ouvrage. Je me contenterai donc de mettre quelques titres de paragraphe comme d’habitude, sans trouver la force d’expliquer mes propos.



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Le symbolisme comme cristallisation du ressenti



Ces cartons de livre honteusement entassés dans le fond du jardin… dont je ne vous expliquerai pas la représentation ni la symbolique pour ne rien vous gâcher, ont été comme un coup de poignard dans mon cœur déjà bien abîmé par le texte.



Le ressenti que j’ai beaucoup de mal à exprimer ici est si puissant et si fort que l’expliquer semble ridicule. Sachez cela dit, que ce roman est aussi fort dans ses représentations symboliques que dans son écriture, dont la justesse frôle la perfection.



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