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Citations de Joanna Chambers (21)


« Aaron les regarda tous les deux.
— Waouh. Vous ne comprenez vraiment pas. La fanfiction n’a rien à voir avec tout ça. Ce n’est pas un apprentissage ou une échelle vers quelque chose de « meilleur ». Ça a sa valeur propre. Il s’agit de la joie d’écrire pour son propre plaisir. Et de partager son travail avec une communauté de personnes partageant les mêmes idées. Il s’agit de…
Il ne voulait pas paraître moralisateur, mais c’était la vérité, alors pourquoi pas ?
— Il s’agit de créativité pour la créativité. »
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- [...] Peu importe l’endroit où tu te trouves, ça sera toujours chez nous pour moi.
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Chapitre 3 :
«— Pourquoi fallait-il que tu fasses a ? siffla Cam dès que Rob fut hors de portée de voix.
— Faire quoi ? Lui demanda Eilidh avec de grands yeux innocents.
— Être aussi amicale ! Et ce truc à la fin… Seigneur, Eilidh, je ne suis pas ami avec Rob !
— Ah, non ? Pourquoi ? Il semble vraiment gentil.
Elle regarda Cam avec une expression étrange et plissa les yeux avant de reprendre la parole.
— S’est-il passé quelques chose entre vous deux ?
Cam fronça les sourcils et détourna le regard. Comment faisait-elle cela ? Elle semblait toujours détecter facilement ce genre de chose – peut-être parce qu’elle était du genre sociable, comme leur mère.
...»
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- Je t’attendais plus tôt.
- Et je m’attendais à gagner à la loterie. La vie est pleine de désillusions.
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Puis les mains de Murdo furent sur lui, parcourant lentement sa cuisse dans toute sa longueur, ses doigts s’enfonçant dans les muscles constamment fatigués et endommagés, le talon de ses mains malaxant et travaillant l’architecture endommagée de son membre blessé.

Il ferma les yeux, cédant au plaisir singulier d’avoir sa douleur soulagée, s’autorisant à accepter et à prendre ce présent librement offert.

— Elle n’est pas affreuse, murmura Murdo. Rien en vous ne saurait être affreux à mes yeux.

Sa voix était douce et grave, sans aucune trace d’humour, et le cœur de David se serra dans sa cage thoracique pour détecter la sincérité des propos. Il déglutit, gêné de se rendre compte que Murdo avait probablement vu le mouvement de sa gorge et en avait correctement interprété la signification.

Cette vulnérabilité semblait grandir chaque jour, en proportion directe avec la profondeur de ses sentiments. Les deux étaient liées, assez inextricablement, son affection pour Murdo le mettant à nu d’une manière qui l’horrifiait. Les barrières de protection qu’il avait bâties toute sa vie semblaient s’effondrer face aux émotions qu’il ne pouvait plus nier. Il ne lui resterait plus aucune protection lorsque cela prendrait fin.
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Chapitre 2 :
«…
— Oh, mon Dieu, tu ne devineras jamais qui se dirige vers la porte, marmonna-t-elle.
Il commença à se retourner, mais elle l’agrippa par la manche.
— Non, ne te retourne pas, il entre et il regarde vers ici.
Le carillon chante joyeusement alors que la porte d’entrée s’ouvrait et se refermait.
— Qui est-ce ? Demanda Rob en murmurant.
Il dégagea son bras de la poigne de Val. Elle exagérait tellement parfois.
— Cameron McMorrow ! Siffla-t-elle d’une voix presque inaudible. Peux-tu croire qu’il ait le cran de se pointer ici ? Ajouta-t-elle en lui envoyant un regard acéré.
Cameron McMorrow.
L’estomac de Rob se noua, une réaction familière chaque fois qu’il voyait Cameron...»
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Une fois tous les deux couverts, je sens le bord de la couverture remuer, suivit par la douce main de Kit sur mes cuisses. Me raidissant sous l'excitation, j'attends que sa main effleure mon entrejambe, caresse mon aine. Je suis épuisé et je doute d'être motivé pour ce que veut Kit, mais il est évident que je ferais de mon mieux.

Cela n'arrive pas.

Au lieu de cela, la main de Kit continue à chercher....jusqu'à trouver la mienne. Lorsqu'il le fait, il noue nos doigts ensemble et arête de bouger.

Je réalise que Kit s'est endormi à côté de moi avec sa main toujours dans la mienne
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Un jour, j’espère que tu te rendras compte que tu peux avoir tout ce que tu veux. Et que tu le mérites.
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Pour ma part, je pense qu’on pourrait avoir quelque chose de spécial. Je pense qu’on a déjà quelque chose d’assez spécial.
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« Quand Aaron le regardait, Lewis se sentait plus vu que par n’importe qui d’autre. Il avait l’impression qu’Aaron remarquait tout ce qui le concernait. Non, plus que cela, il avait l’impression qu’Aaron s’intéressait à tout ce qui le concernait. Comme s’il trouvait Lewis infiniment fascinant. Tout le monde ressentait probablement ça avec Aaron, mais quand bien même, ça le faisait se sentir bien. Tout comme la gentillesse d’Aaron le faisait se sentir bien. Aaron n’était pas seulement sexy, il était charmant et gentil. Un homme de cœur. Naturellement généreux. Ces qualités étaient toujours attirantes, même pour un misanthrope comme Lewis. »
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« — Enfin, grogna-t-il en jetant un coup d’œil à Aaron. Où tu étais ?
— Chez moi, dans mon lit. Je dormais. Puis dans le métro. Dix minutes à Grinder – le café, pas l’application. Pourquoi, où tu étais ?
Lewis cligna des yeux, son irritation ayant réussi à se dissiper. Il se passa une main dans les cheveux, les laissant ébouriffés et sexy. Encore plus sexy qu’il ne l’était déjà, bon sang.
— Je t’attendais plus tôt.
— Et je m’attendais à gagner à la loterie. La vie est pleine de désillusions. »
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- J’adore le Nutella.
- Sans blague ?
Aaron s’efforça de ne pas laisser son sourire vaciller. Le regard toujours détourné, Lewis s’empara d’une tranche de pain grillé. Elle fut engloutie assez rapidement. Même chose pour la deuxième tranche. Puis il prit son thé et en but une gorgée. Incroyable, le pouvoir d’un peu de thé et de tendresse.
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Lewis sourit ; il appréciait qu’Aaron s’inquiète pour lui. Il aimait la douceur de ses yeux gris quand il le regardait. Et il aimait y plonger son regard. Il se sentait… Quel était ce sentiment ? Une sorte de chaleur, de confort et de satisfaction. Était-ce… ? Était-ce le bonheur ?
Aucune foutue idée.
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Seigneur, il jouait avec le feu avec Perry Cavendish, n'est ce pas ? Il l'appréciait beaucoup trop. Pourquoi avait-il été assez idiot pour croire qu'il serait capable de badiner avec lui ?
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— Toute ma vie – ou du moins, il a essayé. Il se frottait probablement les mains de joie lorsqu’il a découvert ma préférence pour les hommes – une tellement bonne matière à chantage.

— Mais un fils ayant de telles préférences n’aurait-il pas des retombées négatives sur lui ? demanda David, à moitié abasourdi, à moitié curieux. Il a très certainement un intérêt direct à garder cela secret.

— C’est ce que l’on pourrait croire, n’est-ce pas ? Mais mon père est bien plus déviant que vous ne pouvez l’imaginer. Quand je lui ai fait remarquer qu’avoir un sodomite pour fils ne lui rendrait nullement service pour sa carrière politique – j’avais dix-sept ans à l’époque, je crois –, il a répondu qu’il n’autoriserait jamais que ma disgrâce soit rendue publique. Plutôt que de laisser mes inclinations être une menace pour l’honneur de notre famille, il me ferait admettre dans un asile – pour y être soigné, vous comprenez.

David le dévisagea, abasourdi.
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— Vous êtes direct. Sans compromis.

— Vous me trouvez inflexible, l’accusa David sans chaleur.

Murdo inclina la tête.

— Cela arrive. Parfois, j’hésite à vous dire les choses parce que…

Il s’interrompit, son regard soudain troublé.

— Parce que quoi ?

— Vous voyez toujours tout en noir et blanc. Je n’ai jamais rencontré personne ayant un tel sens du bien et du mal.

David réfléchit à cet écho des mots de Chalmers quelques jours plus tôt.

— Je ne suis pas sûr que ce soit vrai, dit-il en fronçant les sourcils. Je lutte plus que n’importe qui avec la notion de bien et de mal.

— Et c’est là toute la différence, rétorqua Murdo. La plupart des gens ne s’en inquiètent pas autant. La plupart des gens sont doués pour se convaincre que ce qu’ils veulent – ce qui leur convient – est bien. Ou du moins, que ce n’est pas vraiment mal.
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— C’était une sacrée petite scène que vous avez jouée avec Foster. Je ne pense pas vous avoir déjà vu être aussi aristocratique.

— Vous avez aimé ?

— Je ne dirais pas que j’ai aimé… Je n’aimerais pas que vous agissiez ainsi avec moi – quelle qu’en soit la raison –, mais c’était très efficace, je dois dire.

— C’est efficace avec certaines personnes, admit Murdo. Soyez tranquille, je ne me donnerais même pas la peine d’essayer avec un égalitariste comme vous.

Il sourit, ses yeux noirs pétillant d’humour, et David fut submergé, assez soudainement, par une vague désarmante d’affection et d’amour. D’amour pour cet homme complexe et parfois difficile qui était, malgré tout, capable d’une grande bonté.
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Faire l’amour avec Murdo était devenu vital à David au fil des mois. Pas pour le simple plaisir de la chose, mais pour l’échange que cela représentait, la générosité et le bonheur. C’étaient les choses qui lui prouvaient que, quoi qu’il eût pu penser autrefois, il n’était pas un criminel. Ni un pécheur. Faire l’amour avec Murdo avait transformé son secret le plus honteux en sa joie la plus grande.

À présent, cet échange devenait un genre de lutte langoureuse, une brève et délicieuse rixe pour la domination qui prit fin lorsque Murdo roula au-dessus de lui, l’immobilisant de sa force plus grande alors même qu’il évitait prudemment de faire peser son poids sur sa jambe blessée. Murdo lui sourit, son immense sourire faisant apparaître une profonde fossette sur sa joue.


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"— Pourquoi devrais-je arrêter ? siffla-t-il, sa bouche tordue en un rictus sauvage. Vous préférez votre fantasme, n’est-ce pas ? Le garçon pur, qui ne vous laisserait pas ne serait-ce que le toucher ? L’amour de votre satanée vie ? — Il n’est pas l’amour de ma vie, espèce d’idiot ! lança David, enflammé par l’étroitesse d’esprit de Murdo. C’est vous qui l’êtes !
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En ce moment même, il charge vers Polzin aussi sauvagement qu’un taureau vers une cape rouge. C’est stupide, et ce n’est pas artistique. Mais il y a un côté d’honorable et de pur.
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« Le désir et la peur m’envahissent. Il tient sa lame au niveau de l’artère principale de ma cuisse tandis qu’il sort ma lame de la pochette sur mon mollet. C’est la mort assurée si je m’attaque à lui. Il remonte ses mains. Mon sexe devient dur comme de l’acier sous ses doigts. Il se redresse et continue jusqu’à trouver la dernière lame dans mes gants.
— Ils sont chouettes, murmure-t-il dans mon oreille.
— Je pensais qu’ils étaient un peu trop extrêmes, dis-je.
— Bien sûr que tu penserais ça.
J’entends un sourire triste dans sa voix. Un bruissement derrière moi.
— Croise les mains dans le dos.
Je m’y conforme. Je sens des menottes à usage unique se refermer autour de mes poignets – très serrées. Naturellement. Kit est un pro.
— Allez, viens, dit-il. Tourne-toi. Laissons les tourtereaux tous seuls.
Il me tire et je me retourne.
Sa tenue est quelque chose : un esclave romain ou un truc dans le genre. Il a mon Glock à la main, et il est juste magnifique. »
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