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Désir interdit tome 3 sur 5

Christine Gauzy-Svahn (Traducteur)
EAN : 978B08778KXRX
250 pages
MxM Bookmark (27/05/2020)
3.85/5   10 notes
Résumé :
Une lutte acharnée pour l’amour. Murdo et David pourront-t-ils surmonter les obstacles vers leur happy ending ?

Depuis cinq mois, David Lauriston reprend des forces sur le domaine de Lord Murdo Balfour. À Laverock, il a récupéré santé et confiance, et a connu – avec Murdo – plus de bonheur et de satisfaction qu’il n’en a jamais eu.

David est bien trop conscient qu’un jour prochain, il devra quitter Laverock – et Murdo – pour retrouver s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Lu en anglais.

C'est probablement le tome que j'ai le moins aimé des 3. Ma note le reflète bien.
Il ne se passe pas grand chose dans ce tome qui méritait un tome entier.
J'ai aussi trouvé dommage que la majorité du livre nous raconte ce qu'il s'est passé (par exemple sur les 5 moins de convalescence de David ou sur Murdo qui est très effacé dans ce tome) plutôt que de nous les avoir montré.
Ce qui fait que j'ai senti une décalage dans la relation entre nos deux protagonistes alors que je ne l'avais pas ressenti lors des 2 premiers tomes. J'ai aussi trouvé que la passion entre les 2 avait baissé.
Alors certes ce tome est là pour que David et Murdo réalisent ce qu'ils représentent pour chacun mais j'ai trouvé que ça manquait de substance. 200 pages pour ça c'est beaucoup trop. L'histoire avec Elizabeth finit par être anecdotique et par être utilisée afin d'amener une résolution à tous les problèmes dans les 50 dernières pages.
Bref le rythme n'y était pas, trop de "tell et not show", une tension amoureuse en deçà des tomes précédents, et un Murdo en petite forme. J'en ressors un peu déçue.
Après, l'histoire reste cute et conclut la série sur David et Murdo. J'en attendais plus surtout au vu des tomes précédents que j'avais beaucoup aimé.
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Depuis cinq mois, David Lauriston soigne sa jambe cassée sur le domaine de Lord Murdo Balfour, cependant David pense que ça ne peut durer, il va devoir retourner à Édimbourg s'occuper de son cabinet d'avocat dans lequel il s'était totalement investi et Lord Muro devra certainement rentrer à Londres pour se marier pour obéir à son père.
David ne croit pas que le rêve qu'il vit depuis des mois pourra s'éterniser, et pourtant Murdo pourrait le surprendre lors de leur voyage à Londres où l'un se rend pour tenir une promesse et l'autre pour résoudre de mystérieux problèmes …


Un petit livre dans l'ambiance aristocratique anglaise du début du XIXème siècle, la relation des deux hommes est établie et leurs ébats parsèment le récit en guise de ponctuation. La vie de gentilhomme campagnard en Écosse, un voyage à Londres, des mariages arrangés, un père intransigeant et des hommes prêts à braver les interdits de la loi et des bonnes moeurs. Rien d'exceptionnel, un moment de détente sans se fatiguer les neurones, à vous de voir …
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Un tome 3 qui clôture cette belle trilogie.

Ici, on est essentiellement dans la romance, et on oublie un peu les intrigues politiques des tomes précédents. Et là où dans les tomes précédents, j'avais envie d'avoir plus de romance, je me rends compte que le dosage était très bon, et que ici, ça m'a manqué d'avoir autre chose que ça à me mettre sous la dent.

Néanmoins, j'ai été ravie de voir l'évolution de David, Murdo et de leur couple.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Puis les mains de Murdo furent sur lui, parcourant lentement sa cuisse dans toute sa longueur, ses doigts s’enfonçant dans les muscles constamment fatigués et endommagés, le talon de ses mains malaxant et travaillant l’architecture endommagée de son membre blessé.

Il ferma les yeux, cédant au plaisir singulier d’avoir sa douleur soulagée, s’autorisant à accepter et à prendre ce présent librement offert.

— Elle n’est pas affreuse, murmura Murdo. Rien en vous ne saurait être affreux à mes yeux.

Sa voix était douce et grave, sans aucune trace d’humour, et le cœur de David se serra dans sa cage thoracique pour détecter la sincérité des propos. Il déglutit, gêné de se rendre compte que Murdo avait probablement vu le mouvement de sa gorge et en avait correctement interprété la signification.

Cette vulnérabilité semblait grandir chaque jour, en proportion directe avec la profondeur de ses sentiments. Les deux étaient liées, assez inextricablement, son affection pour Murdo le mettant à nu d’une manière qui l’horrifiait. Les barrières de protection qu’il avait bâties toute sa vie semblaient s’effondrer face aux émotions qu’il ne pouvait plus nier. Il ne lui resterait plus aucune protection lorsque cela prendrait fin.
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Faire l’amour avec Murdo était devenu vital à David au fil des mois. Pas pour le simple plaisir de la chose, mais pour l’échange que cela représentait, la générosité et le bonheur. C’étaient les choses qui lui prouvaient que, quoi qu’il eût pu penser autrefois, il n’était pas un criminel. Ni un pécheur. Faire l’amour avec Murdo avait transformé son secret le plus honteux en sa joie la plus grande.

À présent, cet échange devenait un genre de lutte langoureuse, une brève et délicieuse rixe pour la domination qui prit fin lorsque Murdo roula au-dessus de lui, l’immobilisant de sa force plus grande alors même qu’il évitait prudemment de faire peser son poids sur sa jambe blessée. Murdo lui sourit, son immense sourire faisant apparaître une profonde fossette sur sa joue.


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"Note","Emplacement 2146","","Kkk"
"Surlignement (Jaune)","Emplacement 2693","",


"— Pourquoi devrais-je arrêter ? siffla-t-il, sa bouche tordue en un rictus sauvage. Vous préférez votre fantasme, n’est-ce pas ? Le garçon pur, qui ne vous laisserait pas ne serait-ce que le toucher ? L’amour de votre satanée vie ? — Il n’est pas l’amour de ma vie, espèce d’idiot ! lança David, enflammé par l’étroitesse d’esprit de Murdo. C’est vous qui l’êtes !
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— Toute ma vie – ou du moins, il a essayé. Il se frottait probablement les mains de joie lorsqu’il a découvert ma préférence pour les hommes – une tellement bonne matière à chantage.

— Mais un fils ayant de telles préférences n’aurait-il pas des retombées négatives sur lui ? demanda David, à moitié abasourdi, à moitié curieux. Il a très certainement un intérêt direct à garder cela secret.

— C’est ce que l’on pourrait croire, n’est-ce pas ? Mais mon père est bien plus déviant que vous ne pouvez l’imaginer. Quand je lui ai fait remarquer qu’avoir un sodomite pour fils ne lui rendrait nullement service pour sa carrière politique – j’avais dix-sept ans à l’époque, je crois –, il a répondu qu’il n’autoriserait jamais que ma disgrâce soit rendue publique. Plutôt que de laisser mes inclinations être une menace pour l’honneur de notre famille, il me ferait admettre dans un asile – pour y être soigné, vous comprenez.

David le dévisagea, abasourdi.
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— Vous êtes direct. Sans compromis.

— Vous me trouvez inflexible, l’accusa David sans chaleur.

Murdo inclina la tête.

— Cela arrive. Parfois, j’hésite à vous dire les choses parce que…

Il s’interrompit, son regard soudain troublé.

— Parce que quoi ?

— Vous voyez toujours tout en noir et blanc. Je n’ai jamais rencontré personne ayant un tel sens du bien et du mal.

David réfléchit à cet écho des mots de Chalmers quelques jours plus tôt.

— Je ne suis pas sûr que ce soit vrai, dit-il en fronçant les sourcils. Je lutte plus que n’importe qui avec la notion de bien et de mal.

— Et c’est là toute la différence, rétorqua Murdo. La plupart des gens ne s’en inquiètent pas autant. La plupart des gens sont doués pour se convaincre que ce qu’ils veulent – ce qui leur convient – est bien. Ou du moins, que ce n’est pas vraiment mal.
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— C’était une sacrée petite scène que vous avez jouée avec Foster. Je ne pense pas vous avoir déjà vu être aussi aristocratique.

— Vous avez aimé ?

— Je ne dirais pas que j’ai aimé… Je n’aimerais pas que vous agissiez ainsi avec moi – quelle qu’en soit la raison –, mais c’était très efficace, je dois dire.

— C’est efficace avec certaines personnes, admit Murdo. Soyez tranquille, je ne me donnerais même pas la peine d’essayer avec un égalitariste comme vous.

Il sourit, ses yeux noirs pétillant d’humour, et David fut submergé, assez soudainement, par une vague désarmante d’affection et d’amour. D’amour pour cet homme complexe et parfois difficile qui était, malgré tout, capable d’une grande bonté.
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