En guise de touche finale, Mina fait graver [sur le retourneur de temps] deux maximes à propos du temps sur le bijou en or. Sur l’anneau externe, il est écrit « Je marque toutes les heures mais je n’ai pas encore retourné le soleil » et sur l’anneau interne « Mon usage et ma valeur dépendent de ce que vous avez à faire. »

« On voulait s’éloigner de l’idée que les sorciers et les sorcières ont un long nez crochu et des verrues. C’est très kitsch. Nos personnages ne se baladent pas avec les mots « sorciers » et « bizarre » tatoués sur le front. N’oublions pas qu’ils doivent survivre dans le monde contemporain des Moldus. » Même si l’univers des sorciers est différent de son équivalent moldu, il doit quand même être reconnaissable. Pour Judianna Makovsky, la costumière de Harry Potter à l’école des sorciers, les recherches sont donc un outil très important, au même titre que les aiguilles, les épingles et les machines à coudre. […] Makovsky part notamment d’une discussion avec Chris Colombus à propos des illustrations dans les livres de Charles Dickens. « Lorsqu’on regarde les dessins d’époque, les personnages ont des costumes de travers et des hauts-de-forme un peu aplatis. Rien n’est exact. Ils sont élégants, mais il y a quelque chose d’un peu dérangé chez eux. Je crois qu’on aime tous cette vision. »
Le monde que nous visitons dans la saga Harry Potter est magique mais parfaitement crédible. D’une banque dirigée par des gobelins à un château avec des escaliers mouvants, d’un sport joué sur des balais volants à une chaumière construite avec des coquillages, nous explorons de merveilleux endroits dans les pas d’un jeun garçon qui découvre un monde dont il ignorait l’existence mais dont il accepte rapidement, et nous aussi, l’authenticité.
C’est à sa capacité d’émouvoir les spectateurs que l’on mesure le réalisme d’un personnage numérique. Et c’est en scannant la maquette réalisée avec tant de minutie que l’on obtient ce réalisme. Pour son ultime apparition dans Les reliques de la mort, 1ère partie, Dobby a un aspect encore plus doux et humain afin que l’on éprouve encore plus de compassion pour lui.
Grindelwald cherche à révéler au grand jour le monde de la magie.
"Vu que nos mandragores ne sont encore que de très jeunes plantes, leurs cris ne pourront pas vous tuer, mais ils peuvent vous assommer pour plusieurs heures..." # Chourave
Lorsque Jason Isaacs se présente pour les essais costume et maquillage de Lucius Malefoy dans Harry Potter et la Chambre des Secrets, il est surpris en découvrant les dessins préparatoires : un homme en costume à rayures, aux cheveux noirs coupés court. [...] Il ne voit pas de rapport avec Drago, et il en parle avec le réalisateur Chris Colombus, qui a déjà validé les dessins. "Je me disais, étant donné que Lucius écrase les Moldus de son mépris, il ne veut certainement pas s'habiller comme eux. Il porterait des tenues en fourrure et en velours, se parant de reliques ancestrales." Isaacs demande au département costumes de l'aider à présenter ses idées à Colombus, à commencer par une perruque provisoire d'un blond platine. Peu à peu, le réalisateur se laisse convaincre.
Les créatures qui peuplent la saga des Harry Potter sont drôles, majestueuses, effrayantes et tendres. Elles forment un groupe aussi varié que les élèves du collège Poudlard, école de sorcellerie. Les artistes et les chefs décorateurs qui ont travaillé sur les huit films ont si bien su donner vie à ces êtres magiques qu'on ne serait pas surpris de découvrir des gobelins derrière le guichet de notre banque.
« Pour Harry Potter à l’école des sorciers, cinq cents flacons ont été créés et étiquetés par les graphistes du film. Quand Harry Potter et le prince de sang-mêlé a été tourné, il y en avait plus d’un millier. » (p. 58)

Lors d'une consultation avec la costumière Judianna Makovsky, l'acteur Alan Rickman, qui incarne le professeur Severus Rogue, présente deux requêtes non négociables : il veut des manches ajustées et beaucoup de boutons [...] Il estime que son costume est une part importante de la vie très maîtrisée que mène Rogue. "On sait qu'il habite seul, mais on n'a pas plus de détails. Il n'a presque pas d'existence sociale et, de toute évidence, il ne possède qu'une seule tenue", ajoute Rickman en riant. [...]
Judianna Makovsky choisit un style inspiré par Dickens pour le professeur de potions. Sa robe austère est taillée dans un épais tissu traditionnellement utilisé pour les tenues universitaires et repassé jusqu'à ce qu'il développe un éclat inhabituel. Il est bleu foncé mais paraît noir sur les photos. Il y a des boutons jusqu'en haut du col, le long des manches et même sur le pantalon. Le vêtement possède aussi un détail unique : "On a allongé et divisé la traîne, si bien que lorsque Rogue marche, on voit bouger ces deux petites fourches, comme la langue bifide d'un serpent. D'une certaine manière, il se déplace en ondulant."