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Citations de Joe Schreiber (36)


Écoute, continue Mayfeld. Tout ce que je dis, c'est qu'on est tous pareils. Tout le monde a ses lignes à ne pas franchir, jusqu'à ce que ce soit le bazar. En ce qui me concerne, tant qu'on peut rester en vie et s'endormir le soir, on s'en tire mieux que la plupart.
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Sur son strapontin, la femme grenouille a viré au bleu et elle grelotte. Mando l'aide à se lever, et les cris qu'elle pousse se passent de traduction.
— Je retrouverai vos œufs, dit-il. Ne vous en faites pas.
Il descend dans la soute, parmi les débris et les caisses renversées, afin d'estimer les dégâts. La neige s'engouffre par une brèche dans la coque, des câbles pendent du plafond et tout est couvert de givre et de glace. Sur les murs, des étincelles jaillissent des conduits électriques endommagés. Au-dessus de sa tête, Mando entend les lamentations de la femme grenouille.
— Tenez bon ! crie-t-il. Je cherche vos œufs !
Il se fraye un chemin jusqu'à la couchette, mais l'Enfant n'est pas dans son hamac. Un bruit de succion attire son attention. Il soulève une bâche et découvre l'Enfant avec le bocal dans les bras, en train de gober les œufs.
— Non ! s'écrie Mando. Je t'ai interdit de faire ça !
Il prend le cylindre transparent.
— Je les ai trouvés ! annonce-t-il en direction du cockpit, avant de se tourner de nouveau vers l'Enfant.
Ce dernier avale un œuf qu'il avait gardé dans sa main.
— Tu en as mangé combien ?
Pour seule réponse, l'Enfant rote.
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Ils courent entre les murs qui explosent, les bâtiments qui s'écroulent en projetant des débris et des tourbillons de fumée. Derrière eux, des super droïdes de combat se sont posés et le jeune garçon entend leurs blasters faucher les habitants en fuite. Ses parents l'entraînent jusqu'au bunker, ouvrent les portes à la volée. Sa mère le prend par les épaules ; son père l'attire à lui pour déposer un baiser sur son front, ses joues poussiéreuses striées de larmes. Ils le regardent une dernière fois.
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- Je t'ai dit que tu peux aller au diable. Je t'ai dit que tu y retrouveras ta mère et que tu pourras lui lécher le cul jusqu'à la fin des temps.
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L'univers a bel et bien le sens de l'humour, mais c'est de l'humour noir
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Il s’agissait d’une des premières choses que vous confisquait l’Empire, avec votre liberté : le sens du temps qui passe. On ne vous jugeait pas dignes de cette information
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Il est avec ses parents, ils sont tous les trois pourchassés et terriblement vulnérables, fuyant à terrain découvert tandis que la rue explose autour d'eux et que les droïdes de combat se rapprochent. Mando sent l'odeur de la fumée, entend les cris. Il voit le visage de ses parents tandis que le monde se referme sur eux. Les mains de sa mère se posent sur ses épaules, elle l'enlace une dernière fois, puis ses parents le poussent dans un bunker et referment la porte : l'ultime image qu'il a d'eux se réduit à un étroit faisceau de lumière, juste avant qu'une explosion ne réduise en poussière toute trace de leur existence...
Mando reprend son souffle. Son cœur bat la chamade, sa gorge est aussi sèche que le désert d'Arvala-7. Il a tout revu – tout revécu. Ce n'est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière.
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De bonnes choses se produisaient parfois
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Désormais, vous ne servirez plus qu'un seul chef : moi.
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« Aile noire : Projet d’arme biologique impériale I71A.
Algorithme de dissémination et de distribution virale galactique.
CLASSIFICATION : TOP-SECRET.
Statut du projet : En cours. »
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« Il s’agissait d’une des premières choses que vous confisquait l’Empire, avec votre liberté : le sens du temps qui passe. On ne vous jugeait pas dignes de cette information. »
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« -…Tu crois que la bouffe sera meilleure une fois sur la lune carcérale ?
– Frérot, je crois qu’on aura déjà de la chance si on ne figure pas au menu. »
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la peur ne lui allait pas vraiment au teint.
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"L'univers a bel et bien le sens de l'humour, mais c'est de l'humour noire."
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Je ne m’étais jamais vraiment demandé pourquoi Paula et moi n’avions jamais baisé. J’avais supposé que ce blocage était dû à mon inertie de puceau, ma peur de l’inconnu, ou je ne sais quoi, et je m’en étais arrangé en privé, de moi à moi.
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Ils traitaient avec les mêmes groupes marginaux. Dictateurs du tiers-monde, seigneurs de la guerre africains. Ils leur fournissaient les armes dont ils avaient besoin.
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Les prêtres attablés gardaient un silence presque absolu. On aurait dit une flopée de corbeaux. Des gras, des maigres, des vieux, des jeunes – ils devaient venir de la basilique de l’autre côté de la piazza. C’était ici qu’ils zonaient après la messe ? À vue de nez, j’ai estimé qu’ils étaient une dizaine à manger et à chuchoter entre eux, à siroter un verre de vin ou à lire le journal, la lumière des bougies se reflétant sur leurs lunettes.
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Elle était déroutante : du genre, en plein marché aux fruits et légumes, à prendre deux bananes et s’en faire de faux sourcils, tout en discutant du cinéma soviétique des années 40.
Et elle était d’une beauté hallucinante, totalement hors de ma portée. Le genre de fille sur laquelle on écrit des chansons. Elle avait vingt-deux ans, et moi dix-huit.
Mais il faut croire que j’ai tendance à préférer les filles plus vieilles que moi.
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On parle de destin, de chance et de pur hasard, et même aujourd’hui, je ne sais pas trop où me situer sur ce plan-là, mais je veux dire ceci : pendant les semaines et les mois où c’est devenu plus sérieux entre Paula et moi, j’ai découvert qu’elle avait aussi confiance en elle, était aussi ambitieuse, imaginative et marrante que le premier soir, et quand j’en suis venu à mieux la connaître, je me suis retrouvé à court d’adjectifs. Elle était déroutante : du genre, en plein marché aux fruits et légumes, à prendre deux bananes et s’en faire de faux sourcils, tout en discutant du cinéma soviétique des années 40.
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L’avenir était effrayant, mais on ne pouvait pas l’éviter, pas plus qu’on ne parvenait à semer son propre passé.
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