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Critiques de Johan Harstad (46)
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Buzz Aldrin : Mais où donc es-tu passé ?

Matthias, qui mène une petite vie tranquille avec son job de jardinier et la même copine depuis plus de dix ans, voit pourtant tout s'effondrer autour de lui quand il perd presque en même temps le job et la copine en question. Alors qu'il est en voyage avec des amis, il se retrouve sans souvenir aucun sur une route des Îles Féroé, avec un tas d'argent en poche. Il ne sait pas comment il est arrivé là mais ça lui convient très bien parce qu'il n'en peut plus, il veut qu'on l'oublie encore plus, lui qui s'est toujours évertué à ne pas attirer l'attention. Il est récupéré par Havstein, directeur d'un havre de paix bien particulier...



Mais... il ne se passe rien dans ce roman !!! Enfin... presque on va dire. Et c'est bien dommage, car la description absolument inutile de la vie du héros sur place et les dialogues pour la majorité totalement superflus se fondent dans une écriture remarquable, proche parfois d'une oralité littéraire dans laquelle je me retrouve, doublée d'un travail de traduction incroyable à la langue hyper fraîche et vraie (on ne souligne jamais assez le travail des traducteurs, surtout quand il est impeccable).

Et ce mélange d'inutilité et de qualité narrative a de quoi déboussoler un peu, alors que ce n'est semble-t-il pas l'effet recherché par l'auteur.

On attend, beaucoup, et on apprend, peu. La fin tarde largement à venir et l'on ne comprend pas vraiment pourquoi Matthias se perd à ce point-là, est épuisé à ce point-là, se contente du vide à ce point-là, s'éloigne de tout à ce point-là. Sa recherche de la deuxième place (comme Buzz Aldrin) qui plus est ne se révèle jamais vraiment fructueuse, lui qui se rend intéressant dès qu'il ingurgite trop d'alcool, ou prend le leadership d'une troupe cabossée. C'est un paradoxe qui a du mal à passer tout au long de la lecture, il y a comme une chose qui ne colle pas.

Quelques menus mystères ponctuent le récit ici ou là mais sans non plus rendre le bouquin intéressant. Le seul passage marquant (tardif pour le coup) sera peut-être le passage en toute fin d'ouvrage où le personnage de Carl raconte son expérience traumatique en Bosnie pendant et après la guerre. Donc pas grand chose à voir avec le héros en somme.

C'est une lecture longue, qui apporte peu au final. Car si les personnages semblent se chercher et pour certains plus ou moins se (re)trouver dans cette Usine où Matthias réside, le lecteur, lui, se perd, s'est perdu au cours du texte. Et cette attente d'une éventuelle action ou d'un éventuel rebondissement n'ont rien à voir avec une expérience de lecture particulière puisque le narrateur prend le lecteur à témoin, non ne lui propose de vivre son expérience. On est loin d'un effet à la Désert des Tartares de Buzzati, qui, lui, mêlait pleinement le lecteur au sort de son personnage principal.

Y a pas vraiment de raison de lire ce livre (et c'est bien triste vu les talents d'écriture de l'auteur). Si vous vous sentez paumé et seul, vous vous sentirez encore plus paumé et seul après ça. Peut-être, seulement et avec du recul, ce livre nous apprend-il qu'il faut du temps pour guérir et que chacun a ses propres traumatismes ; voire que singularité ne rime pas forcément avec folie... Mais trop de phrases et de dialogues menant nulle part ruinent le peu d'intérêt dégagé.

En ce qui me concerne, je me retrouve aujourd'hui avec ce livre entre les mains parce que c'est moi, il y a dix ans, qui ai trouvé ces images pour la couv' et la quatrième de couv', moi la petite stagiaire (j'aurais voulu faire rimer avec "pas chère" mais non, gratuite la stagiaire, comme d'hab à l'époque et encore trop souvent aujourd'hui). Et pour le coup, j'en étais fière, elle est class cette couverture. Mais je n'avais pas lu, pas le temps. Je sais aujourd'hui dix ans plus tard que cette couverture n'a rien à voir avec le texte. Et pourtant, les éditrices étaient super enthousiastes quand elles ont vu mes propositions, elles qui avaient lu le livre. Allez comprendre... Tout ça pour dire que le plus intéressant finalement dans cet ouvrage, c'est sa gueule. Dommage on a dit...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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172 heures sur la lune

… »Tout vient à point à qui sait attendre »



Apres un début-un peu laborieux- à mon goût-et anticipant une critique un peu…acerbe avec « mon » quasi traditionnel « mode activé » pour lequel, j’avais pensé à une chanson des Talking Heads, (plusieurs fois cités dans le livre)…Road to Nowhere, j’ai enfin réussi à décoller et à m’arracher à la gravité terrestre pour rentrer dans ce livre sans vraiment m’en rendre compte…et ma foi, j’ai bien aimé.



Moi qui pensais que cela allais être un peu beaucoup « nunuche », j’ai pu ravaler mes certitudes et mes jugements parfois un peu hâtifs, Mea Culpa, ça c’est fait !



Durant cette lecture, mon disque dur cérébral s’en est donné à cœur joie, puisant dans mes souvenirs cinématographiques et télévisuels, imprimant ainsi une image mentale qui par un étrange copier coller se mariait avec les mots que je lisais…ainsi en vrac, sans ordre de pertinence, touchant de près ou de loin le sujet, juste lâchés au hasard : 2001, Cosmos 1999, Space Cow-boys, Armaggedon, Deep Impact, Capricorn One, Apollo 13, The Thing, Total Recall L’invasion des profanateurs, Ring, Alien ,Planète interdite,Outland, Contact, L’étoffe des héros et j’en oublie …Ca parlera aux plus…comment dire…ouille… »Anciens » d’entre nous (râlez pas, je fais partie aussi du lot), pour les plus jeunes, c’est l’occase de découvrir sur quoi certains d’entre nous trippaient…



Syncrétisme somme toute assez réussi, sans tomber dans le plagiat, un petit roman pour jeunes adultes qui veulent, après le « club des 5 » s’essayer au genre Thriller…les « aînés » bien sur sont également conviés à la découverte, avec peut être une petite pointe de nostalgie…comme quand nous allions louer dans les années 80, le dernier Carpenter, Landis ou Raimi pour se faire une soirée vidéo bien flippante dont on s’enorgueillissait le lundi à l’athénée…



Bref, un chouette huis clos un peu claustro qui fleure bon l’adolescence et qui n’est pas si gentillet que ça après tout… ;-)

D’accord, cela manque un peu parfois de profondeur et il y a quelques raccourcis, mais dans l’ensemble, une agréable surprise malgré tout…



Comme il n’y a pas 3,5 étoiles et que c’est mon 100eme avis, je vais être sympa… ;-) je tranche vers le haut



Attachez vos ceintures, bouclez votre casque, vérifiez votre oxygène…et n’oubliez pas…dans l’espace profond, personne ne vous entendra crier



Fred-Fichetoux-Beg mode Bad Moon Rising Activé



PS, par contre, pas d’image mentale de Tintin sur la lune ou de la terre à la lune, sorry ;-)

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172 heures sur la lune

Ce roman est un peu long à démarrer mais une fois lancé il est assez bien.



Une mystérieuse mission sur la lune se prépare, 3 adolescents du monde entier vont être tirés au sort pour partir. Certains y voient une chance de tout laisser derrière eux et de commencer une nouvelle vie ou oublier un amour douloureux et d'autres une punition. Les 3 adolescents vont être formés et accompagnés d'une équipe d'astronaute. L'aventure lunaire peut commencer...
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172 heures sur la lune

2018. Trois ados sont choisis par loterie pour passer 172 heures sur la Lune. Pour la Nasa, c'est le moyen d'attirer les médias et donc de convaincre public et financiers de relancer la conquête spatiale. Mais d'étranges événements surviennent avant même l'arrivée sur la Lune. Une sombre menace guette nos astronautes...



Le récit est assez confus et peu réaliste. De nombreuses ellipses frustrent le lecteur. Il n'y a par exemple que peu d'indication sur la préparation des futurs astronautes. Il n'y a pas non plus de vraies interactions entre les personnages. L'intrigue elle-même repose sur une menace diffuse qui n'est jamais réellement expliquée. Un thriller au final décevant.




Lien : http://0z.fr/DQlA4
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172 heures sur la lune

2018, la conquête spatiale reprend. La NASA organise même une loterie pour sélectionner 3 adolescents qui auront la chance de partir sur la Lune. Les gagnants seront Mia la norvégienne, inscrite contre son gré par ses parents, Midori la japonaise, qui ne rêve que de partir à New-York et Antoine le français, qui se remet difficilement d'une rupture sentimentale. Mais une fois sur la Lune, les choses tournent mal...

Un roman en deux parties : la première nous présente les personnages, des ados en rebellion, mal dans leur peau et qui rêvent de liberté; la seconde est axée sur la science-fiction et sur les phénomènes surnaturels qui perturbent leur mission.

J'ai beaucoup aimé ce roman pour ados : on y trouve de la conquête spatiale, de la SF, de l'angoisse, du suspense, des complots mais aussi des photos et des schémas, histoire de rendre tout ça encore plus crédible, et puis cette fin qui fait froid dans le dos...Brrr !!!
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Buzz Aldrin : Mais où donc es-tu passé ?

Il s'appelait Edwin Buzz Aldrin et arriva sur la Lune en deuxième position. Comment voulez-vous vous remettre d'une telle expérience? Le passionnant premier roman du jeune auteur norvégien Johan Harstad nous présente Mattias, né la nuit de juillet 69 où un petit pas pour l'homme etc. Mattias garde de cette date une fascination pour le "rouage" Aldrin en cette mission Apollo 11. Plutôt nanti en une société nordique sans trop de problèmes majeurs Mattias n'aura qu'un but, curieux, une sorte de quête d'un anonymat qu'il pensera trouver aux Iles Féroé, ce confetti en voie de boréal où les arbres s'apparentent plus aux lichens qu'aux séquoias. Mais il n'y trouvera qu'une intranquillité et quelques amis en équilibre instable. Harstad revient régulièrement au destin d'Aldrin, agité lui aussi. Ce parallèle entre le deuxième homme et cet autre homme, Mattias, souffrant d'être le premier pour ses parents par exemple, et même le seul, est extraordinaire de précision et d'intériorisation d'un héros septentrional. On sait depuis les auteurs de polars de là-haut que nuit polaire, soleil de minuit et saunas baltiques n'assurent pas forcément la félicité.



Ce roman, récent, est à ma connaissance peu présent dans les critiques. Je l'ai emprunté par hasard à la Bibliothèque Municipale. Cela m'arrive parfois, au vu de la couverture, du titre, ou de quelques lignes au dos. J'aimerais beaucoup avoir l'avis d'autres lecteurs car il m'a semblé vraiment original tant par sa géographie (peu de romans se passent aux Féroé) que par ses influences revendiquées du côté d'un certain rock un peu désespérant, du côté aussi d'un absurde quelque peu tartaro-buzzatien. Archives psychiatriques au milieu de nulle part. Inquiétant non? Un personnage arrive seul sur un canot, venant de l'Ouest. Plutôt troublant. Normalement on fait naufrage dans une île du Pacifique Sud.

Visiblement ce passionnant roman m'a tourneboulé.

Perdrez-vous un peu la boussole, vous aussi?

Et si oui mais où serez-vous donc passés?
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172 heures sur la lune

Ça se lit vite et la fin est un peu étrange et pas forcément originale mais l'histoire en soit est bien, à peine assez développée pour moi.
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172 heures sur la lune

Je ne dirai pas que ce bouquin m’est tombé entre les mains par hasard mais c’est presque ça. Je patientais à la caisse de France Loisirs avec un autre bouquin quand mes yeux se sont posés sur celui-ci. Le pitch m’a emballé alors j’ai pris.



Autant prévenir de suite avant de m’engager dans cette critique, on est clairement dans la catégorie Young Adult, donc ne vous attendez pas à un space-trip qui vous fera dresser les cheveux sur la nuque, l’ensemble reste très soft. Ce qui n’a pas empêché l’auteur de remporter, avec ce titre, le prix Brage (le plus prestigieux prix littéraire norvégien) en 2008 dans la catégorie Livres pour enfants et la jeunesse.



De fait je reconnais volontiers que l’ensemble est plutôt bien ficelé malgré des débuts un peu poussifs, il faut attendre plus de 220 pages avant le décollage et encore 70 pages avant que la situation ne se gâte sérieusement pour nos touristes lunaires. Ceci dit une fois que la mécanique s’est mise en branle l’auteur passe en mode turbo, plus le moindre temps mort et un bon nombre de rebondissements jusqu’à un final qui en laissera plus d’un la gueule béante…



Globalement les personnages sont plutôt bien travaillés. D’un côté on a nos trois ados lauréats, trois caractères totalement différent (Mia la rebelle venue de Norvège, Midori la rêveuse nippone et Antoine le français, geek romantique) qui ont chacun leur propres motivations pour ce voyage. De l’autre on retrouve un équipage de professionnels, là aussi des caractères bien trempés.



La même chose en version plus adulte, avec une ambiance à la Alien, et une immersion plus rapide au coeur de l’intrigue aurait certainement valu au bouquin le titre de coup de coeur SF de l’année et un joli 5/5 ; à défaut on va dire qu’il s’en tire avec un honorable 4/5. Comme quoi l’auteur nordique peut briller dans autre chose que du polar…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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172 heures sur la lune

Un huis-clos prenant, une tension qui monte petit à petit, doucement, mais sûrement, des phénomènes surnaturels, des adolescents pris en otages par les puissants de la Nasa... un roman étonnant !
Lien : http://yanasaule.canalblog.c..
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Buzz Aldrin : Mais où donc es-tu passé ?

Ce titre de l’auteur est le premier traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud en 2009. Je ne me souviens plus comment j’ai été attirée par ce pavé de près de 500 pages, assez mal commode à tenir à cause d’un brochage trop rigide, que j’avais dévoré et dont je ne me souvenais plus du tout du contenu, excepté le fait que le narrateur était un jeune homme à la personnalité un peu atypique surtout à notre époque où des gens sont près à commettre des meurtres spectaculaires pour devenir célèbres. Je me souvenais que le récit se situait aux Iles Féroé. C’est cette lecture qui m’a donné l’envie de découvrir ses contrées nordiques éloignées, presque féériques dans mon imaginaire… Et qui m’avait incité à me plonger dans la littérature nordique dans son ensemble, enfin celle traduite en français bien sûr.

Mais voilà, dernièrement je me suis remise à rêver aux Féroé en trouvant une brochure magnifique de croisières maritimes étonnantes, dont une en partance d’Islande et arrivant aux Orcades à la pointe de l’Ecosse et faisant escale aux Féroé. Aussitôt je décide de relire Johan Harstad, Buzz Aldrin mais où donc es-tu passé ? qui m’avait tant marqué en 2009. Et là, ma surprise est grande, pour ne pas dire immense car je me rends compte que je n’avais strictement rien retenu du sujet du roman, seulement son cadre géographique !

Il est question d’un jeune homme assez spécial, qui ne veut pas être sur le devant de la scène dans tous les domaines de sa jeune vie, il passe une jeunesse en retrait de ses condisciples, passionné par des sujets peu communs comme l’astronomie et particulièrement du rôle de Buzz Aldrin, le DEUZIEME homme à avoir mis le pied sur la lune, que l’on oublie toujours dans la narration de l’épopée humaine qu’à représenter cet épisode historique. Jusqu’à sa rencontre avec un camarade passionné de rock qui monte un groupe avec deux autres adolescents. Sa phobie sociale est un frein à son plaisir d’avoir enfin des amis car malgré un don avéré pour le chant, qu’il pratique avec une prof, il refuse de chanter en public jusqu’au jour où il tombe éperdument amoureux d’une jeune fille qui a nouvellement intégré leur classe et qu’il n’ose aborder. Ce sera lors de sa première cuite mémorable à l’occasion d’un bal costumé, lui étant déguisé en cosmonaute, qu’il monte sur scène en fin de soirée, et révèle à l’assistance médusée, sa voix étonnamment puissante. Cette démonstration imprévue subjugue la jeune Helle qui devient sa petite amie et qui le restera durant 12 ans. Il devient horticulteur, ils vivent ensemble et Mathias est parfaitement heureux, il pense qu’elle l’est aussi. Plusieurs fois au cours de leur vie commune il lui demande de formaliser leur amour mais elle refuse prétextant que ce n’est pas le moment.

Les choses se gâtent pour Mathias. Son travail, qui lui convient si bien, perd de plus en plus de clients jusqu’au jour où son employeur doit fermer boutique et le licencie. Simultanément Mathias fait une énième demande à son aimée et cette fois elle lui répond que NON, cela ne se fera pas car elle en aime un autre et que leur histoire est finie !

C’est la descente aux enfers pour Mathias qui se retrouve une nuit d’hiver sous la pluie et le vent qui battent quotidiennement les iles Féroé, il est désorienté, il ne sait où il se trouve, quel jour il vit, ce qu’il fait à cet endroit, quelle heure il est, depuis combien de temps il n’a rien avalé. Il sait que son ventre gronde, qu’il est frigorifié, qu’il a mal partout, qu’il est imbibé de pluie, sans force, allongé sur une route, il ne sait pas depuis combien de temps il est installé là et n’a juste plus l’énergie d’en bouger.

Un homme arrête sa voiture devant l’abribus où il se tient recroquevillé, il fait nuit, il lui pose des questions mais Mathias veut dormir il n’a pas envie de parler. L’homme le porte jusqu’à son véhicule et l’emmène à l’autre bout de l’île dans une résidence post-psychiatrique. Ils sont six résidents à occuper ce que l’on appelle là-bas l’Usine. C’est une espèce de structure pour déboussolés de la vie. Les personnes qui y échouent peuvent la quitter quand elles se sentent assez solides pour repartir à l’assaut de leurs démons.

Le roman narre la lente reconstruction psychique de Mathias au milieu des résidents de cette île dans l’île, qu’est ce bâtiment. Il est effectivement question de la nature qui fait la spécificité de ces îles battues par les éléments et des rares habitants qui la peuplent. Mais le vrai sujet du livre est l’écroulement intérieur de cet homme et sa lente remontée vers la vie. Je l’avais complètement occultée à ma première lecture, cela me pose question.

Je traversais moi-même une période très difficile à cette période de ma vie, ma vie émotionnelle était congelée. Cette lecture a eu un écho très net avec ce qui m’arrivait mais pourtant j’ai complètement zappé le contenu du roman pour ne retenir que l’image onirique qu’il avait induit chez moi…

Comme quoi les romans ont quelquefois un impact bénéfique sur leurs lecteurs sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Ce fût le cas pour moi…

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172 heures sur la lune

Bon, je l’ai lu pour un defi et soyons franc, j ai déteste. Il faut dire que c est une thématique qui m angoisse bcp.

Je vais essayer de faire court et détaché.

c est bien écrit. Les ados sont très bien décrits. La première partie sur terre n est pas trop longue, elle nous présente les ados, la suite se passe sur la lune bon là pour moi, c est devenu l enfer.

Tout va très vite c est assez glauque, j’en sperais que le fait que ce soit une jeunesse, bah ça soit soft, ça n a pas été le cas et je sens très franchement que je vais très mal dormir. J ai encore le cœur qui bat la chamade, je suis encore terrifiée.

Bref j arrêté la, vraiment, l’espace c est fini pour moi, seul starwars trouvera grâce à mes yeux.
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172 heures sur la lune

Un livre qui traîne depuis un moment dans ma PAL. Et en même temps, je ne sais plus vraiment la raison de sa présence. Mais la phrase sur la couverture m’attire beaucoup : « Ils sont trois à partir. Personne ne viendra les sauver… » L’histoire est assez longue à démarrer, mais une fois sur la Lune tout bascule. J’aime énormément le fait que l’auteur s’appuie sur des faits réels pour alimenter son histoire. Un grand concours est lancé pour sélectionner trois jeunes qui auront la chance d’aller sur la Lune avec une équipe d’astronautes confirmés. On les voit évoluer avant le concours et une fois le concours finit, mais surtout on apprend un peu à les connaître. Et au milieu de cela, on a des chapitres avec des personnes assez bizarres et qui savent des choses tout aussi bizarres. Même si on départ, on ne comprend ces intrusions, ce qui se passe sur la Lune nous permet de tout comprendre. L’atmosphère vient assez angoissante une fois sur la Lune, même si par moment cela ne m’a pas forcément accrochée, j’avoue que par moments l’angoisse liée aux actions ou aux événements était assez prenante. Mais même si j’ai aimé l’histoire, le fait que l’auteur utilise des faits réels et que j’ai su me faire avoir par le côté angoissant, j’ai l’impression d’avoir survolé le livre sans vraiment le lire. Pourtant, on n’a pas le côté pompeux que l’on peut avoir avec de la science-fiction, cela reste simple léger et vraiment attractif. Après j’ai eu la fin que je voulais, même si j’ai eu des doutes par moments, d’ailleurs cette fin est vraiment bien faite et bien retourner, même si elle laisse beaucoup de questions sans réponse.



En conclusion, je ne sais pas vraiment quoi en penser, je ne sais pas si j’ai aimé ou si le livre m’a laissé complètement indifférente. Mais je sais que je ne suis pas déçue de l’avoir lu, que j’aime beaucoup ce mélange de réel et d’imaginaire. J’aime énormément le côté angoissant que l’auteur nous transmet par moment. Mais il me manque un peu d’explication, même si nous en avons, il m’en manque encore, de plus la fin est vraiment trop ouverte. Mais finalement, le livre correspond ce à quoi je m’attendais avec la phrase de la couverture, donc je suis assez contente de ma lecture.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..
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172 heures sur la lune

Pour financer ses activités, la NASA propose d’envoyer trois adolescents tirés au sort sur la Lune pour une durée de 172 heures. Mia, norvégienne inscrite au concours contre sa volonté, Midori, japonaise qui rêve de liberté et Antoine, français qui cherche à oublier ses problèmes sont les « heureux » gagnants. Ils se rendent en Amérique malgré d’étranges incidents et y suivent un programme d’entrainement intensif. En été 2019, le jour du départ arrive enfin : après quatre jours de vol dans l’espace, ils arrivent à la Lune, dans DARLAH2, station américaine tenue secrète. Mais voilà, ce voyage qui semblait si sûr ne l’est pas tant que ça: le générateur d’éléctricité tombe en panne, empêchant le retour sur Terre. Les mécaniciens se font mystérieusement enfermés et meurent, privés d’oxygène. D’autres malheurs arrivent ensuite. Les adolescents sont terrifiés. Qu’y a-t-il donc de si dangereux sur la Lune, pourquoi n’en connaissons-nous pas l’existence? Et si la NASA, en organisant ce concours pour adolescents alors qu’elle connaissait les dangers résidant sur le seul satellite naturel de notre planète mais en n’en ayant rien dit, avait provoqué la destruction totale de la Terre?



J’ai trouvé ce livre assez lent au début, puis ça s’améliore. En général, l’histoire est bien trouvée, bien racontée. A certains moments, j’étais tellement plongée dans ce livre que j’étais aussi effrayée que le personnage/narrateur. Par contre, il faut attendre le dernier quart du livre pour découvrir quelle est la menace qui vit sur la Lune, ce qui maintient le suspense. Je conseille ce livre à ceux qui ne s’effrayent pas rapidement.



Note: 8.5/10



Jessika

(depuis le blog Livresse)
Lien : https://livresseanderlecht.w..
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172 heures sur la lune

J'ai, à nouveau, misé sur un livre un peu trop jeunesse pour moi... Le résumé était pourtant très accrocheur et promettait un joli suspense dans une ambiance angoissante à souhait.



Seulement, je n'ai accroché ni à l'écriture de l'auteur, ni aux personnages, ni à l'ambiance, ni à la construction du scénario. À rien en fait. Cette lecture jeunesse supposée être pour moi une lecture agréable sans trop de torture mentale, s'est transformée en torture psychologique où je me posais sans cesse la question : « est-ce que je me permets de sauter ce passage ? Ce chapitre ? et si je passais directement à la seconde partie ? ».



Je m'explique : l'écriture de l'auteur n'est pas désagréable en soi. C'est fluide, clair, parfait pour de la littérature jeunesse et pour de la littérature en général, mais il lui manque ce petit quelque chose qui fait qu'on adore un auteur ou pire qu'on le déteste. Jusque-là, ce n'est pas trop grave, mais la première partie est trop longue. Je ne suis pas sûre qu'il ait été nécessaire de s'attarder autant sur l'avant. J'aurai préféré que l'histoire se centre plus sur la seconde partie qui est tout de même le centre de l'histoire. [plus sur...]
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172 heures sur la lune

Pour changer des dystopies et des vampires et autres bestioles paranormales, c'est une très bonne pioche que ce livre!

Trois adolescents qui pour diverses raisons participent au tirage au sort pour choisir les civils qui vont accompagner la mission lunaire "Retour sur la Lune". On plonge dans la vie d'adolescents aussi différents que Mia, Midori ou Antoine : j'ai l'impression que l'auteur a bien réussi à créer des atmosphères typiques de chaque société. J'ai apprécié le passage où Midori reçoit dans les toilettes de l'aéroport un mystérieux avertissement de ne pas aller sur la lune. C'est l'atmosphère des récits de fantômes japonais (idem pour la légende de la femme à la bouche coupée qui existe au Japon). Puis on suit les adolescents dans leur préparation au voyage et enfin à leur découverte de la lune. C'est cette partie que j'ai préférée car on se doute qu'il y a quelque chose d'inconnu et de menaçant qui les attend et le suspense augmente et les morts se succèdent, jusqu'à la fin surprenante!

Cela me change des happy ending habituels en littérature jeunesse!

L'auteur a pris le parti comme c'est souvent le cas maintenant de faire des chapitres courts qui s'attachent à un personnage puis à un autre; c'est un procédé très cinématographique qui marche bien ici. Cela ajoute à la tension qui s'accroit au fil de la lecture.

Bref, une bonne lecture et qui n'attend pas de suite! Et ça aussi, ça change!



A partir de 15 ans
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172 heures sur la lune

Je crois que depuis les Chair de Poule de mes 10 ans, je n’ai jamais été autant tendue durant une lecture !

Sauf peut-être quand JK. Rowling décrivait la foret interdite dans La Chambre des Secrets et que je devais rester sous mes draps tellement ça me faisait flipper mais là encore, je n’avais pas plus de 13 ans.



Dans ce roman, dès les premiers instants, j’ai su que j’allais me régaler. Non seulement parce que la première phrase était une parole, ce qui change du traditionnel "Un grand soleil animait cette chaude journée d’été". Toute façon dans 172 heures, il pleut tout le temps comme ça s’est réglé.

Je l’ai également apprécié car d’entrée, on est happé par l’intrigue, on se prend au jeu de trouver la réponse à la question "Qu’est ce que c’est que ce bordel ?!".



Harstad aurait pu développer d’avantage le relationnel entre les personnages pour que ce soit complet mais c’est un détail.

Une suite est souhaitable car il faut bien avouer que ça fini un peu en eau de boudin…
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172 heures sur la lune

Mia, Midori et Antoine, sont trois adolescents de nationalité différente qui ne songent qu'à changer de vie. Et lorsque la NASA organise une loterie pour permettre de partir pour un séjour sur la lune et que leurs noms sont tirés au sort , ils saisissent leur chance.

Après un entrainement intensif c'est le grand départ mais une fois la haut, rien ne se passe comme prévu....et "dans l'espace, personne ne vous entend crier"

Après une présentation un peu longue, on entre dans l'action et l'angoisse monte crescendo .

Un chose est sûr, c'est qu'une fois ce livre terminé on risque de regarder les autres avec plus d'attention.
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172 heures sur la lune

L'art de l'auteur se déploie magnifiquement [...]. Jusqu'au dénouement, vertigineux, entre fantastique et science-fiction. On ne peut raconter plus, évidemment. Juste saluer la manière singulière dont Johan Harstad, jeune écrivain et dramaturge norvégien, s'empare du mythe de la conquête spatiale !
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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172 heures sur la lune

Pour célébrer le 50ème anniversaire du programme Apollo 11 et du premier pas de l’homme sur la lune, la NASA a l’idée d’organiser une loterie afin d’envoyer trois adolescents en expédition sur notre satellite. Cet immense honneur revient à trois jeunes issus de différents pays : la norvégienne Mia, la japonaise Midori et le français Antoine. Ils sont sans expérience, innocents et préoccupés par des sentiments propres à leur jeune âge. Malgré tout, ils embarquent à bord d’une fusée lunaire et se retrouvent à vivre une aventure à laquelle personne ne les a préparés.

Ce récit, que l’on classe automatique dans le genre de la science-fiction, est efficace et l’histoire est simple et bien racontée. Cependant, il possède à mes yeux de nombreux petits défauts qui en font un roman peu réaliste. En effet, le pitch parait original, mais il est affaibli par des incohérences et des énormités vis-à-vis des programmes de l’exploration spatiale et des caractères humains. Même en admettant que c’est un récit de fiction, qui pourrait croire que la NASA ait pu construire une base sur la lune en 1972 ? Même avec la technologie d’aujourd’hui, c’est impossible ! De plus, l’auteur prend trop de facilité avec le découpage des actions. D’une page à l’autre, les jeunes ont réussis à ingérer des manuels entiers de formation au séjour spatial, puis ils traversent l’espace durant plusieurs jours comme un voyage scolaire. Sur la lune, des ados de 16 ans se révèlent plus aptes et plus matures que des astronautes chevronnés ! C’est trop dérangeant pour que le lecteur puisse se plonger dans le récit. Par ailleurs, la narration en elle-même est inégale. Trop lente dans la première moitié du livre où l’on découvre la vie des ados avant le départ, elle est beaucoup trop rapide et pas assez détaillée et ni étoffée dans le dernier quart du livre. Les actions sont énumérées les unes après les autres, de façon terre-à-terre, sans réflexion sur le sens de tout cela, sans poésie (ils sont quand-même SUR LA LUNE !), avec un minimum d’émotions. On est loin des space-opéras comme « 2001, l’odyssée de l’espace » et « Dune ». Dans le genre de la science-fiction, je préfère un livre comme « La main gauche de la nuit » de Ursula Le Guin, qui explore non seulement des planètes extra-terrestre, mais aussi l’âme humaine, dans un vrai style littéraire. A mon avis, l’auteur de « 172 heures sur la lune » a voulu s’y essayer, sans y réussir. Ce roman est pour moi un bon récit de science-fiction, mais sans plus.
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172 heures sur la lune

Trois adolescents gagnent à une loterie mondiale dont l’enjeu est un séjour sur la Lune, abandonnée depuis les années 1970. Mais un danger mortel rode…

Malgré quelques passages, scènes ou partis-pris narratifs assez incompréhensibles (notamment au début), qui laissent perplexes, c’est un bon roman de SF, plein de suspens, avec des personnages principaux (les ados) plutôt convaincants. Côté films, on se situerait entre Apollo 13, Alien… et Cosmos 1999 (pour les plus anciens).

Pour ce livre, l’auteur a reçu le prix Brage (le plus prestigieux prix littéraire en Norvège).

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172 heures sur la Lune

Pour quelle raison Mia a t- elle choisit t elle de participer à ce voyage après avoir été tirée au sort?

Elle est passionnée d'astronomie
Elle s'est fachée avec ses amies et veut s'éloigner d'elles
Elle veut prouver à sa famile qu'elle en est capable
Elle veut faire connaître son groupe de rock

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