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Citations de Johan Norberg (64)


[…] l’affirmation selon laquelle le commerce devrait être « équitable » plutôt que libre. Il nous semble toutefois que le libre-échange est, par sa nature équitable, puisqu’il repose sur la coopération et l’échange volontaire. La liberté de commercer signifie que c’est vous, et non le gouvernement, qui décidez où vous achetez vos biens, SANS AVOIR A DEFRAYER DES COUTS ADDITIONNELS PARCE QUE CES BIENS ONT TRAVERSE UNE FRONTIERE avant que vous les achetiez. Les tarifs, qui ajoutent une taxe sur le prix d’un produit lorsqu’il traverse une frontière, et les quotas, qui limitent la quantité de bien d’un type particulier qui peuvent traverser cette frontière, sont des restrictions directes à la liberté des citoyens de décider eux-mêmes ce qu’ils veulent consommer.
(Ch. 3 Le libre-échange, c’est équitable, p. 95)
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Si le gouvernement décide que toutes les ressources disponibles doivent être mise à profit dans un seul type d’agriculture collectivisée et que celle-ci échoue, TOUTE LA SOCIETE EN SERA AFFECTEE, et pourrait même être aux prises avec la famine. Si un seul groupe d’individus tente sa chance avec ce type d’agriculture dans le contexte d’une entreprise, lui seul en assumera les conséquences s’il échoue. Une société a besoin d’expérimentations et de nouvelles solutions pour se développer, mais les risques encourus doivent avoir une portée limitée pour ne pas mettre tout l’édifice social en danger à cause des erreurs de quelques individus. C’est de là que la prise de décision et la responsabilité individuelle tirent leur supériorité. La responsabilité individuelle est un élément crucial. Un politicien ou un bureaucrate qui manipule des sommes énormes pour des projets comme des investissements dans les infrastructures ou une campagne de promotion pour obtenir les prochains jeux Olympiques n’a pas les mêmes incitations qu’un entrepreneur ou un investisseur à prendre les décisions les plus rationnelles. Si le projet tourne mal et que les coûts dépassent les revenus, CE N’EST PAS LE POLITICIEN QUI PAIE LA NOTE.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 52)
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Il est temps de mettre de côté les préceptes du relativisme culturel qui disent que certains peuples sont inaptes à vivre dans la liberté, qu’ils ont besoin de dirigeants forts […].
(Ch. 7 Il faut libéraliser, pas standardiser, p. 257)
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Lorsque le gouvernement suédois accumulait les déficits budgétaires, le pays a du encourir des taux d’intérêts très élevés. Tout cela, soutiennent les critiques, signifie que les marchés se sont mis à dicter leurs politiques aux pays, certains allant jusqu’à parler d’une « dictature du marché ».
Ce slogan est un travestissement de la réalité, dans la mesure où il vise à relativiser les crimes des véritables dictatures et à tenter de relier deux phénomènes qui sont à l’opposé l’un de l’autre, et non conjoints. Le premier régime qui a rendu sa devise non convertible – c’est-à-dire que ses citoyens ne pouvaient l’échanger contre d’autres devises – est probablement celui extrêmement protectionniste de l’Allemagne nazie. Les gouvernements communistes considéraient la dictature comme un pré-requis pour planifier l’économie. Les changements de pouvoir et la libre expression auraient dérangé la planification à long terme de l’Etat et n’étaient compatibles qu’avec un système économique libéral, où les individus décident pour eux-mêmes.
(Ch. 6 Un capital international débridé, p. 239)
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Dans un monde où les prix et les taux de change fluctuent constamment, les prévisions d’une firme peuvent être complètement bouleversées si elle ne se protège pas de L’INCERTITUDE en s’assurant avec des produits dérivés. Imaginons une compagnie qui exploite une mine. Pour une raison quelconque, le prix du métal s’effondre brusquement, les bénéfices ne sont pas au rendez-vous et la compagnie est menacée de faillite. Au lieu de consacrer des ressources importantes à essayer de prédire comment évoluerons les marchés pour éviter de connaître un tel sort, la compagnie peut acheter un droit de vendre, à une date ultérieure, son métal à un prix fixé à l’avance (c’est ce qu’on appelle une option de vente). C’est celui qui achète l’option qui prend le risque et la responsabilité de prédire les mouvements du marché. La compagnie qui produit le métal peut ainsi se concentrer sur son activité première, et ce sont d’autres joueurs qui se spécialisent dans l’observation des mouvements financiers et la répartition du risque – les spéculateurs – qui s’occupent de cet aspect de l’opération.
(Ch. 6 Un capital international débridé, p. 227)
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Il existe un mécanisme de marché très simple qui permet d’éviter les pénuries de ressources. Lorsqu’une ressource naturelle devient plus rare, son prix augmente. Cela incite tout le monde à l’économiser, à la recycler, à chercher de nouvelles sources et des produits de remplacement. Lorsqu’on étudie la tendance des prix des matières premières au cours des dernières décennies, on observe que ceux-ci sont à la baisse et que les métaux n’ont jamais été aussi peu dispendieux qu’aujourd’hui. Les prix baissent, ce qui suggère que la demande ne dépasse pas l’offre. Par rapport aux salaires, qui sont calculés en heures de travail nécessaires pour pouvoir les payer, les prix des matières premières sont la moitié de ce qu’ils étaient il y a cinquante ans, et le cinquième d’il y a un siècle. En 1900, le prix de l’électricité était huit fois supérieur à ce qu’il est aujourd’hui, celui du charbon , sept fois, et celui du pétrole, cinq fois. Le risque de pénurie ne cesse de diminuer parce que nous trouvons constamment des matières premières et des façons toujours plus efficaces de les utiliser, ce qui se traduit par une augmentation des réserves disponibles.
DANS UN MONDE OU LA TECHNOLOGIE NE CESSE DE SE DEVELOPPER, LES EXTRAPOLATIONS STATISTIQUES SONT GENERALEMENT FAUSSES ET NE PRESENTENT AUCUN INTERET.
[…] S’il devait tout de même y avoir une pénurie, il serait possible de recycler la plupart des substances avec la technologie appropriée. Par exemple, le tiers de la production mondiale d’acier est déjà réutilisé.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 207-208)
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Il y a quelques années, le statisticien danois Bjørn Lomborg, un membre de l’organisme Greenpeace, dirigeait le travail de recherche d’une dizaine d’étudiants visant à compiler des statistiques et des faits sur les problèmes environnementaux de la planète. A son grand étonnement, il découvrit que ce qu’il avait lui-même cru évident jusque-là, soit que l’environnement mondial s’était continuellement détérioré, ne correspondait pas du tout aux données empiriques officielles. Au contraire, la pollution de l’air est en voie de résorption, les problèmes de rejet de déchets sont moins aigus, les ressources naturelles ne sont pas en train de disparaître, plus de gens mangent à leur faim et les gens vivent plus longtemps. Lomborg a réuni des données dans autant de domaines qu’il a pu trouver et les a publiées dans un livre, « The skeptical Environmentalist : Measuring the Real State of the World ». L’image du monde qui en émerge est un excellent antidote au discours catastrophiste que véhiculent les manchettes des journaux.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 205)
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Le développement de marchés financiers plus libres et efficaces, qui permettent d’allouer le capital aux nouveaux entrepreneurs qui proposent des idées novatrices, a aidé les firmes de taille modeste à concurrencer les grosses entreprises.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 188)
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On affirme souvent que le libre-échange donne plus de pouvoir aux entreprises. Les entreprises, dans une société libérale, n’ont cependant aucun pouvoir de coercition. Le pouvoir étatique est, lui, fondé sur un pouvoir de coercition, que la police fait respecter en dernier recours. Le pouvoir qu’ont les entreprises de faire travailler les gens pour eux, ou de les faire payer pour leurs produits, dépend uniquement de leur capacité d’offrir quelque chose que les gens veulent, un emploi ou des produits. Même si vous avez dû accepter un emploi pour survivre, l’employeur ne vous a pas forcé à le faire et n’a pas rendu votre situation pire qu’elle était. Au contraire, il vous a offert une alternative préférable à la situation désespérée dans laquelle vous étiez. Les entreprises peuvent évidemment provoquer des dommages importants, lorsqu’elles ferment une usine dans une petite communauté par exemple, mais dans ce cas, elles ne font que retirer un bénéfice qu’elles avaient auparavant procuré.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 183-184)
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La pire situation est celle de travailleurs qui sentent qu’ils n’ont aucun pouvoir sur ce qu’ils font, qui n’ont aucun mot à dire sur le quand, le pourquoi et le comment de leurs tâches. C’est surtout le cas des emplois féminins dans la fonction publique en Suède, en particulier dans les secteurs de la santé et de l’éducation. [Ces secteurs ont depuis lors été, en Suède, libérés du carcan étatique et largement ouverts à l’initiative privée] Les structures politiques et bureaucratiques font en sorte d’éloigner le pouvoir des lieux de travail et ne permettent aucune flexibilité. Les prises de décision et les réformes de structure se font sans consultation du personnel. Comme les employés de ces secteurs n’ont traditionnellement eu qu’un seul employeur vers qui se tourner, celui-ci n’a jamais eu à se préoccuper de leurs besoins et de leurs intérêts. De larges pans de la main-d’œuvre féminine n’ont pas eu d’autre choix que de conserver des emplois à maigre salaire à cause de cette monopolisation de secteurs entiers par l’Etat.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 181-182)
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Les entreprises ne cherchent pas nécessairement à embaucher de la main-d’œuvre bon marché. Si c’était le cas, la majeure partie de la production planétaire serait concentrée au Nigeria. Les coûts salariaux dans les pays de l’OCDE comptent pour 5 ou 10% seulement des coûts totaux de production. La perspective de pouvoir les réduire marginalement n’est pas une motivation suffisante pour déménager. Les entreprises sont plus intéressées à tirer autant de revenu qu’elles le peuvent du capital qu’elles ont déjà investi. Les salaires sont médiocres dans les pays en développement parce que, en termes relatifs, la main-d’œuvre y a moins de valeur pour les entrepreneurs. Les compétences de leurs travailleurs sont plus limitées et ceux-ci ne peuvent utiliser que des machines moins efficaces. A mesure que les investissements, le niveau d’éducation et la prospérité augmentent, les salaires augmentent aussi.
[…] 80% des investissements américains se font dans des pays où les salaires sont élevés, comme l’Allemagne, le Canada, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas […]. Ce que les entreprises recherchent, c’est la stabilité sociale et politique, un état de droit, des marchés libres, une bonne infrastructure et une main-d’œuvre qualifiée.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 176-177)
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Le commerce tend au contraire à rendre plus difficile la centralisation des pouvoirs, parce qu’il suscite des contacts avec l’étranger et la création de centres de pouvoirs autre que ceux de l’Etat.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 174)
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La politique agricole de l’Union européenne – PAC, qui signifie bel et bien Politique agricole commune et non politique agricole crétine- comprend des quotas et des tarifs d’environ 100% sur certains aliments importés, comme le sucre et les produits laitiers. Ici aussi on cherche à exclure les produits transformés qui peuvent faire concurrence aux produits européens. Les tarifs sur les produits de base sont environ la moitié de ceux qui sont imposés sur les produits transformés. Le café et le cacao, qui ne sont pas produits en Europe, peuvent passer la frontière avec des droits de douane négligeables. La solidarité affichée envers le tiers-monde par des mouvements tels ATTAC en France s’avère être de l’hypocrisie lorsqu’on réalise qu’ils appuient ces tarifs.
[…] La politique commerciale de l’Union européenne est irrationnelle et honteuse. Elle protège une petite minorité d’entreprises et de fermiers efficaces lorsqu’il s’agit de faire du lobbying […].
Ces tarifs et subventions font en sorte que la main-d’œuvre et le capital qui auraient pu contribuer au développement de nouveaux secteurs et ajouter à la compétitivité de l’économie européenne croupissent dans des secteurs où il n’y a aucun avantage comparatif. L’Union européenne contribue ainsi à maintenir des pays en développement dans la pauvreté, et ceci, même pas pour la population européenne dans son ensemble, mais uniquement pour un groupe de pression minoritaire qui sait comment se faire entendre.
(Ch. 4 Les problèmes des pays en développement, p. 134->137)
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Oui, le capitalisme est responsable des inégalités mondiales.
Pas parce qu’il a fait en sorte de rendre certains pays pauvres, mais parce qu’il a rendu riche ceux qui l’on adopté. LA DISTRIBUTION INEGALE DES RICHESSES DECOULE DE LA DISTRIBUTION INEGALE DU CAPITALISME.
(Ch. 4 Les problèmes des pays en développement, p. 131)
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Cette situation explique pourquoi l’économie de la Russie ne s’est pas développée au cours des années 1990. Même si le communisme s’est effondré, le gouvernement russe n’a toujours pas mis en place un système uniforme pour reconnaître et protéger le droit à la propriété privée. La terre est généralement considérée comme appartenant toujours au gouvernement et est prêtée ou louée aux fermiers, avec pour résultat qu’il est inutile d’investir et que la vente et la prise d’hypothèque ne sont pas envisageables. Moins de 300 000 fermiers russes sur un total de 10 millions, ont un titre de propriété sur leur terre ou quelque chose d’équivalent. Le gouvernement impose par ailleurs de sévères restrictions sur ce que les gens peuvent faire avec les terres qui leur appartiennent. Le SOCIALISME AGRAIRE non seulement entrave toute forme d’investissement, mais il freine le développement d’un système moderne de prêts. Les transactions se font alors sur le marché noir.
L’économie russe est souvent qualifiée d’« hypercapitaliste ». Quelle que soit la définition que l’on donne au mot capitalisme, cette affirmation est complètement absurde. Le socialisme agraire de la Russie, auquel s’ajoute un fatras de réglementations et de contrôles, fait en sorte que la Russie se retrouve au 127e rang sur 155 dans l’Indice des libertés économiques de la Fondation Heritage, et au 117e rang sur 123 dans celui de l’Institut Fraser, derrière des pays comme la Syrie et le Rwanda. [Livre publié en décembre 2003]
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 77-78)
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Le libre marché est l’antithèse d’une société fondée sur les privilèges. Dans une économie de marché, la seule façon de maintenir une position économique avantageuse est d’améliorer sa production et d’offrir aux gens de bons produits et services. C’est plutôt dans les économies dirigées, où les groupes près du pouvoir reçoivent des avantages particuliers et des droits de monopole, que les conditions qui prévalent sont impossibles à modifier. Ceux qui ont les bons contacts, qui peuvent se permettre de payer les pots-de-vin et qui ont le temps et les connaissances nécessaires pour s’y retrouver dans les volumineux recueils de réglementations ont la possibilité de lancer une entreprise et de commercer. Les pauvres n’ont jamais cette chance, même celle de lancer une entreprise aussi rudimentaire qu’une boulangerie. Dans une société capitaliste, quiconque a bon projet et la volonté de le mener à terme est libre de tenter sa chance, même s’il ne compte pas parmi les favoris du régime.
La mondialisation est particulièrement cruciale de ce point de vue, puisqu’elle perturbe les relations de pouvoir et libère les gens des potentats locaux. Le libre-échange permet aux consommateurs de se procurer des biens et d’avoir accès à des solutions qui viennent d’ailleurs au lieu d’être à la merci des détenteurs de monopoles locaux, car les mouvements de capitaux au-delà des frontières facilitent le financement des projets d’affaires de ceux qui n’ont pas leurs entrées dans les réseaux financiers locaux.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 73)
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Tous les systèmes politiques et économiques exigent des règles, y compris le capitalisme le plus libéral, qui ne peut fonctionner sans règles définissant la propriété légitime, la rédaction de contrats, la résolution de disputes, etc. Ces règles sont nécessaires pour assurer un fonctionnement adéquat de l’économie de marché. D’autres types de règles ENTRAVENT toutefois le fonctionnement de l’économie de marché. Par exemple, les règlements détaillés qui indiquent ce que les gens peuvent faire de leur propriété et qui rendent plus difficile la mise en œuvre de certaines activités en obligeant l’obtention de permis ou de licences ou en restreignant la liberté d’action au chapitre des prix et des transactions d’affaires. Ces règlements servent d’abord à donner PLUS DE POUVOIR AUX BUREAUCRATES, qui ne sont pas impliqués dans le processus lui-même et qui N’Y RISQUENT PAS LEUR PROPRE ARGENT. Leur multiplication impose un lourd fardeau aux créateurs de richesses.
Seulement en Suède, les entrepreneurs doivent tenir compte d’environ 20 000 règlements. Il ne faut pas être surpris si de moins en moins de gens ont envie de s’engager dans l’aventure de TRANSFORMER LEURS BONNES IDEES EN ACTIVITE COMMERCIALE. [Livre publié en 2003 ; depuis la situation a évolué favorablement en Suède].
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 53-54)
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Depuis une vingtaine d’années [livre publié en 2003], ce système [capitaliste] s’est propagé partout à travers le monde grâce à la mondialisation. Les dictatures communistes de l’Est et les dictatures militaires du tiers-monde se sont effondrées, entraînant avec elles les murs qu’elles avaient érigés pour empêcher la circulation des idées, des personnes et des biens. De nouvelles idées, qui stipulent que LA CREATIVITE NE PEUT PAS ETRE CENTRALISEE, qu’elle peut seulement être encouragée en permettant aux citoyens de créer, de penser et de travailler pour eux-mêmes, ont pu se répandre.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 50)
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Dans de nombreux pays, l’instruction vaut moins que rien et les enfants sont maltraités ; […]. Le fait que ces écoles soient des institutions publiques où les enseignants sont pratiquement indélogeables n’est pas étranger à cette situation. Une partie de la solution réside dans la liberté de choix, par un système de bons d’éducation comme en Suède par exemple, qui permettrait de TRANSFERER LE CONTROLE DES ECOLES du personnel et des autorités nationales aux familles.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 174)
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« Dans la plupart des cas, Save the Children Suède s’oppose aux boycotts, aux sanctions et autres mesures commerciales qui visent à dénoncer le travail des enfants. L’expérience a montré que les enfants qui doivent quitter leur emploi à cause de telles mesures risquent de se retrouver dans des situations encore plus difficiles et des occupations plus dangereuses. »
[…] Le travail des enfants ne peut être combattu que par des améliorations économiques et une hausse du niveau de vie.
[…] Le travail des enfants en Suède a été éliminé non par des interdictions mais parce que l’économie a suffisamment crû pour que les parents puissent se permettre d’offrir une éducation à leurs enfants au lieu de les envoyer gagner un salaire, ce qui permettait de maximiser leurs revenus à plus long terme.
(Ch. 5 La course vers le sommet, p. 173)
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