Ce qui se produit à l’ère de la mondialisation n’est pas que les compagnies acquièrent plus de pouvoir grâce au libre-échange, car elles avaient beaucoup plus de pouvoir – et en ont toujours – dans les pays dominés par une dictature et dans les économies dirigées. Les entreprises puissantes ont toujours réussi à contourner l’intérêt public en s’associant aux hommes de pouvoir et en frayant avec eux dans les mondanités. Ils ont pu se protéger en obtenant des droits de monopole, des tarifs douaniers et des subventions par un simple coup de fil aux chefs politiques. Le libre-échange a permis de les exposer à la concurrence internationale. Ce sont d’abord les consommateurs qui ont été libérés et qui peuvent maintenant choisir les produits qu’ils désirent, même s’ils viennent de l’étranger, et rejeter ceux des compagnies qui ne font aucun effort pour les satisfaire.
(p. 184)
La pauvreté n'a pas de causes. Seule la prospérité a des causes.
Quatre-vingts pour cent des millionnaires américains ne sont pas nés dans une famille riche ; ils ont fait fortune grâce à leur travail.
(Ch. 2 …et ce n’est pas une coïncidence, p. 66)
Comme Amartya Sen, économiste indien et lauréat d’un prix Nobel, et d’autres l’ont souligné, la pauvreté n’est PAS QU’UN PROBLEME MATERIEL. C’est un phénomène plus large, défini par l’absence de pouvoir et de LIBERTE DE CHOIX, par un accès bloqué aux outils de base pour s’enrichir.
(Ch. 1 Chaque jour les choses s’améliorent, p. 21)