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Citations de John Flanagan (114)


— Je sens l’air marin, constata Maddie.
Nostalgique, Will se remémora la première fois où il avait remarqué cette odeur forte et salée. Il se rendait alors au Grand Rassemblement annuel de l’Ordre. Il poussa un léger soupir. Cela lui semblait remonter à des années, songea-t-il avant de prendre conscience que cela avait effectivement eu lieu il y a bien longtemps.
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Will prit conscience qu’il faisait maintenant partie d’une petite communauté fermée et soudée, et cette pensée le réconforta.
Il avait désormais le sentiment d’être à sa place et, pour la première fois de sa vie, il lui sembla avoir enfin trouvé une famille.
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On ne peut pas ignorer la réalité pour la simple raison qu'elle nous déplaît.
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L'échec est souvent à deux pas de la victoire
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Il est parfois facile de juger quand on a pas toutes les données d'une situation en main.
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- Dommage que je ne sois pas sorcier, répliqua le guérisseur. Je vous aurai transformé en crapaud.
- Apparemment, quelqu'un s'en est chargé avant vous ! ajouta Will.
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Au cours de son existence, Halt avait affronté des Wargals, des Kalkaras, des Skandiens assoiffés de sang et des hordes de Temujai sans jamais éprouver la moindre crainte. En revanche, une aubergiste de mauvaise humeur était une autre paire de manches…
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Maddie la scruta, se plaça de côté, arc baissé. À l’instant où elle s’apprêtait à lever l’arme, elle immobilisa.
- Puis-je avoir un protège-bras ? Une brève expression de déception passa sur le visage du Rôdeur, qui se pencha vers la toile huilée. Il trouva l’objet requis et le lui tendit. La jeune fille l’enfila à son bras gauche.
— Sans ça, la corde m’aurait fouetté la peau, fit-elle observer.
Will poussa un grognement. Elle le regarda avec attention.
- À l’évidence, la première fois que tu as tiré à l’arc, tu as vécu une mésaventure de ce genre, je me trompe ?
Il lui lança un coup d’œil noir et la jeune fille, malicieuse, s’en réjouit.
- J’ai vu juste, constata-t-elle.
- Allez, reprends où tu en étais, dit-il avec un geste d’impatience.
- Tu devais être un vrai benêt, poursuivit-elle en secouant la tête d’un air moqueur.
- Quand tu seras prête, fais-moi signe, répliqua-t-il.
Elle reprit sa position et leva l’arc. Malgré tout, elle ne put s’empêcher d’ajouter :
-Je parie que la deuxième fois, tu portais un protège-bras !
-Tais-toi un peu et concentre-toi, aboya Will.
Elle fit jouer ses muscles et banda l’arc du mieux qu’elle put, visa et décocha. Le trait se planta dans le sol, à un mètre de sa cible. Le front plissé, Maddie encocha une autre flèche et tira de nouveau. Le résultat fut identique.
- Je m’y prends mal ? s’enquit-elle.
Will pencha la tête sur le côté.
- Je suis sans doute trop benêt pour te donner des conseils, fit-il d’une voix mielleuse.
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— Pas mal, fit remarquer Gilan d’un ton approbateur.
Horace, honteux, laissa retomber son arme sur l’herbe.
— Pas mal ? s’exclama-t-il. Mais c’était mauvais ! Pas une fois je n’ai pu…
Il hésita. Il aurait été malvenu d’avouer que durant les trois ou quatre dernières minutes, impulsivement, il avait vraiment essayé de trancher la tête de Gilan. Finalement, il se résolut à nuancer ses propos :
— Pas une seule fois je n’ai réussi à briser votre garde.
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— On descend, m’dame ! hurla-t-il. Ou sinon j’coupe les oreilles de vot’mari, ajouta-t-il en dirigeant la main vers le manche d’une longue dague qui pendait à sa ceinture.
La femme poussa un cri d’effroi et s’enfonça davantage dans son siège, mais son époux, tout aussi terrifié qu’elle, essaya de la repousser vers la portière de la voiture. Visiblement, il tenait à ses oreilles.
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— Par tous les Dieux du ciel ! s’exclama le Skandien, éberlué par ce spectacle. Ils sont combien, là en bas ?
— Environ dix mille. Peut-être davantage. Erak laissa échapper un long sifflement.
— T’es sûr ? Comment tu peux savoir ça ?
Halt lui lança un regard exaspéré.
— C’est un vieux truc de Rôdeur.Tu comptes les pattes des chevaux et tu divises par quatre, expliqua-t-il d’un air pince-sans-rire.
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Un crochet du gauche, un bon coup de poing à droite, et tout rentrait dans l’ordre. La justice, façon skandienne, songea-t-il avec lassitude.
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— Une chose terrible, l’anxiété. Qui paralyse à un tel point que l’on ne peut plus ni penser, ni manger, ni parler, observa-t-il. [...] D’un autre côté, un brin de nervosité peut aussi améliorer une performance, aiguiser la perception et affiner les réactions.
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- Vous partez chasser ?
- Rien de mieux qu'un civet de lièvre pour améliorer un repas !
- Bonne chance ! Et prenez garde, il paraît qu'on a vu un ours dans le coin...
- Je ne mange pas de viande d'ours.
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- J’ai préparé le petit déjeuner, annonça-t-elle avec un sourire. Je ne sais pas faire les œufs brouillés, alors je les ai faits au plat.
- Pour une surprise… se contenta de marmonner Will en prenant place à table.
Elle posa une assiette pleine devant lui. Son étonnement fut plus grand encore quand il vit que les tranches de bacon étaient presque carbonisées et que les œufs, dont le jaune avait durci, semblaient tout aussi immangeables. Après une seconde d’hésitation, il s’empara cependant de ses couverts, bien déterminé à avaler le tout, car Madelyn avait fait un effort et même si sa tentative avait échoué, c’était l’intention qui comptait. C’était sa façon à elle de s’excuser, se dit-il, mieux qu’avec des mots vides de sens. Il planta sa fourchette dans le bacon, qui s’émietta aussitôt. Comme la jeune fille l’observait avec attention, il fit l’effort de porter les petits morceaux à ses lèvres.
- Est-ce que c’est bon ? s’enquit-elle. C’est la première fois que je cuisine.
- Remarquable, grommela-t-il en s’efforçant de déglutir. Un premier essai fort satisfaisant.
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Halt finit sa tisane en faisant basculer sa chaise vers l’arrière. Le jeune homme le fixa d’un air intrigué.
- Quand j’étais ton apprenti, tu m’interdisais de faire ça, par crainte d’abîmer les pieds de la chaise.
- Et j’avais bien raison, répliqua le vieux Rôdeur. Mais je m’en moque, puisque c’est ta chaise à présent.
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Son apprenti possédait bien plus qu’un esprit combatif et savait aussi se montrer courageux, loyal et ingénieux. Il aurait pu devenir un grand Rôdeur, songeait Halt, qui prit soudain conscience qu’il l’imaginait déjà perdu. Ses yeux se remplirent de larmes, et il en fut gêné.
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Horace correspondait exactement au profil des recrues que Messire Rodney recherchait comme apprentis guerriers : robuste, athlétique, bien bâti ; et, pensa Will avec un rien d’aigreur, pas trop intelligent.
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- Ils sont généralement vendus sur le marché de Socorro, répondit Will.
La jeune fille le dévisagea d’un air perplexe.
- Tu n’as donc jamais étudié la géographie ? Je me demande ce que tes précepteurs t’ont enseigné…
Il se rappela soudain qu’il n’avait lui-même jamais été très attentif lorsque Halt lui dispensait des leçons de géographie, alors qu’il n’était encore qu’un apprenti. Écartant ce souvenir, il songea que plus il vieillissait, plus les choses semblaient se répéter, surtout depuis que Maddie était sous sa tutelle.
- J’ai surtout appris à broder, riposta la jeune fille d’un ton acerbe, laissant entendre combien cette activité lui avait pesé quand elle aurait préféré partir chasser en forêt.
- Je ferai donc appel à toi quand j’aurai des vêtements à repriser, rétorqua le Rôdeur.
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- Je m’excuse de faire preuve d’inrévérence, fit Halt.
- Non, d’irrévérence, rectifia Will.
- L’un ou l’autre, peu importe, rétorqua son ancien maître en le gratifiant d’un sourire perfide.
Pauline tapota gentiment la main du jeune Rôdeur.
- Ignore ses sarcasmes. J’ai bien l’intention de m’expliquer avec lui, ajouta-t-elle, menaçante.
Will jeta un coup d’œil à son mentor et vit une chose surprenante : le sourire de Halt avait disparu. Il paraissait terrifié.
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