Margo n'était pas un miracle. Pas une aventure. Pas un trésor. Elle était une fille.
- Non, Ben est un trou-du-cul.
Radar m'a décoché un regard en biais.
- Evidemment qu'il l'est. Tu sais quel est ton problème, Quentin? Tu attends toujours des autres qu'ils ne soient pas eux-même. Franchement, je pourrais t'en vouloir à mort d'être sans arrêt en retard et de ne t'intéresser qu'à Margo Roth Spiegelman. Et de ne jamais me demander comment ça se passe avec ma copine. Mais je m'en contrefiche, parce que toi, c'est toi. mes parents croulent sous les pères Noël noirs? Et alors? Eux, c'est eux. je suis parfois trop absorbé par le référencement d'un site Internet pour répondre au téléphone à mes amis ou ma copine? Et alors? Moi, c'est moi. Tu m'apprécies quand même. Et c'est réciproque. Tu es drôle, intelligent, et c'est vrai que tu es souvent en retard, mais tu finis toujours pas te pointer.
- Merci.
– Tu casses l'ambiance, Hazel Grace, a répondu Augustus sans me regarder. J'étais en train d'observer un jeune couple d'amoureux dans toute sa resplendissante maladresse.
trop drôle se livre j adore je le love
" Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas."
"Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."
"J'ai peur de l'oubli a-t-il répondu sans attendre. J'en ai peur comme un aveugle a peur du noir. "
Julia V.
Mais pas un seul enfant victime d'un cancer, pas un seul type qui meurt de la peste, de la variole, de la fièvre jaune ou d'un autre truc, parce qu'il n'y a aucune gloire à être malade, pas de sens à la maladie. On ne retire aucun honneur à mourir de la maladie.
Le réconfort facile n'est pas réconfortant.
"Imagine que ta vie s'effondre. Le dernier baiser / qui a compté remonte à des armées." P.81
Cette citation est tiré du livre favori de la narratrice. C'est ce qui va résumer son aventure avec son petit ami Augustus qui va la sauver de sa maladie, l'aider à ce quelle ne pense plus à son cancer mais à profiter de la vie qui lui est donnée.
kerkri amal
Je me suis répétée qu'imaginer avoir des métastases dans le cerveau ou à l'épaule ne changerait rien à la réalité invisible qui se tramait à l'intérieur de mon corps et qu'avec ce type de pensée je gâchais des instants d'une vie composée d'une suite d'instants par définition limitée. J'ai même essayé de me persuader qu'il fallait « vivre » aujourd'hui le meilleur de ma vie.