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Citations de John Green (3435)


"C'est pour ça que le mot ex se termine par un x, j'imagine- parce que les chemins qui se croisent finissent toujours par se séparer à la fin. Ce serait trop facile de voir le x uniquement comme le symbole de la négation, du zéro. C'est faux. Il est impossible de rayer quelque chose en le barrant d'un x. Le x symbolise la croisée des chemins et leurs séparation inévitable."
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"Je suis d'accord qu'en amour, on a tendance a se dire GAME OVER dès le moindre petit problème, sans accorder à l'autre une seconde chance."
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"Je ne veux pas que tu deviennes quelqu'un d'infidèle. Que tu triches en amour. Parfois, on a le droit de tricher pour certaines choses -mais jamais avec les gens. Parce qu'une fois qu'on a commencé, c'est trop dure de faire machine arrière. De renoncer à cette facilité."
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"Sortir avec quelqu'un, c'est un truc qu'on choisit. Être ami avec quelqu'un, c'est juste un truc qu'on est."
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"La dépendance n'est jamais une bonne base pour construire une relation. Pour que ça marche, il faut autre chose."
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"Il faut franchir une forêt de ronces impitoyables pour atteindre la beauté qui sommeil. Et même là, encore faut-il parvenir à la reveiller."
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"Je dois reconnaitre qu'on est bien obligé d'en avoir un peu quelque chose à foutre pour n'en avoir rien a foutre. Quand quelqu'un dit qu'il s'en tape si le monde s'écroule, d'une certaine manière, ce quelqu'un sous-entend qu'il tient à ce que le monde continue à tourner."
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-OK, a-t-il dit après une éternité. Et si "OK" était notre "toujours" ?
-OK, ai-je répondu.
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La souffrance exige d'être ressentie.
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Dis-moi qu'il manque vingt page au bouquin, c'est pas possible !
Hazel Grace, rassure moi: je n'ai pas fini le livre ?
J'Y CROIS PAS ILS SE MARIENT OU PAS J'Y CROIS PAS C'EST QUOI CE TRUC ?
J'imagine qu'Anna est morte et que le livre se termine à cause de ça ? C'est CRUEL. Appelle moi quand tu peux. J'espère que tu vas bien.
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Je peu te revoir ? A-t-il demandé d'un ton qui trahissait une inquiétude charmante.
J'ai souri.
-Bien sur.
-Demain ?
-Attention, ai-je rétorqué. Tu risque de passer pour un impatient.
-C'est pour ça que j'ai dit demain, a-t-il répliqué. J'ai déjà envie de te revoir maintenant. Mais je vais m'obliger à attendre toute la nuit et une bonne partie de la journée de demain.
J'ai levai les yeux au ciel.
-Je ne blague pas, a-t-il insisté.
-Tu ne me connais même pas.
J'ai pris le livre qu'il avait calé entre les deux sièges.
-Et si je t'appelais quand j'ai fini ça ? Ai-je proposé.
-Tu n'a pas mon numéros.
-Je te soupçonne fortement de l'avoir écrit dans ce livre.
Il s'est fendu de son sourire béat.
-Et tu oses dire qu'on ne se connait pas.
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-C'est une blague, ou quoi ? Tu trouve ça cool, peut-être ? Tu as tout fichu en l'air ! Ma suis-je écriée.
-Comment ça, "tout" ? A-t-il demandé en se tourment vers moi, sa cigarette éteinte pendant au coin de ses lèvres qui ne souriaient plus.
-Tout, c'est un garçon pas moche, pas bête et qui ne présente a priori aucun défaut inacceptable qui me regarde, souligne l'usage incorrect de "littéralement", me compare à une actrice et me demande de venir voir un film chez lui. Mais, bien sûr, il y a toujours une hamartia et la tienne, c'est que.... J'y crois pas ! Tu t'es CHOPE UNE SALOPERIE DE CANCER et tu paies quand même pour avoir le plaisir de t'en CHOPER UN AUTRE. J'y crois pas ! Et laisse-moi te dire que ne pas pouvoir respirer, CA CRAINT ! Je suis vraiment déçues ! Vraiment !
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-Littéralement, a-t-il dit.
-Littéralement ?
-On est littéralement dans le, cœur de Jésus a-t-il expliqué. Je croyais qu'on était dans la crypte d'une église, mais on est littéralement dans le cœur de Jésus.
-Quelqu'un devrait prévenir Jésus, ai-je-dit. C'est dangereux de stocker, des gamins cancéreux dans le cœur de quelqu'un.
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Je me suis tournée vers Augustus Waters, et il s'est tourné vers moi. Il avait des yeux d'un bleu translucide.
-Un jour viendra, ai-je dit, où nous seront tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l’existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d'Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié, et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n'aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans des millions d'années. Quoi qu'il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s'est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s'en écoulera après. Alors si l'oubli inéluctable de l'humanité t'inquiète, je te conseille de ne pas y penser. C'est ce que tout le monde fait.
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Je suis descendu par l'escalier, j'ai pris un biscuit, je me suis servi de la limonade dans un gobelet en carton et je me suis retournée.
Un garçon me regardait.
J'étais certaine de ne l'avoir jamais vu auparavant. Grand, musclé, tout en longueur, il semblait immense comparé à la petite chaise d'écolier sur laquelle il était assis. Les cheveux acajou, raides et courts. Il devait avoir mon âge, un an de plus peut-être, il se tenait mal, au bord de sa chaise, une main à moitié enfoncée dans la poche de son jean noir.
J'ai détourné les yeux, soudain consciente de ne pas être à la hauteur. Je portais un vieux jean autrefois moulant mais qui flottait maintenant à des endroits bizarres, plus un T-shirt jaune, le T-shirt d'un groupe que je n'écoutais même plus. Sans parler de mes cheveux. Ils avaient beau être courts, un coup de peigne ne leur auraient pas fait de mal. Et pour couronner le tout, j'avais des joues de hamster, un effet secondaire du traitement. J'avais un corps plutôt bien proportionné, mais un ballon en guise de tête. Et je vous épargne mes chevilles d'éléphant. Je lui ai néanmoins jeté un coup d’œil. Il me regardait toujours.
J'ai compris alors ce que veulent dire les gens quand ils parlant de courant qui passe par le regard.
J'ai rejoint le cercle et je me suis assise à côté d'Issac, à deux places du garçon en question. Je lui ai jeté un nouveau coup d’œil. Il me regardait toujours.
Je dois précisé quelque chose : il était canon. Si un garçon pas canon ne vous quitte pas des yeux, au mieux, c'est bizarre, au pire, c'est une forme d’agressivité. Mais un garçon canon...
J'ai sorti mon portable pour voir l'heure : 16h59. D'autres malchanceux âgés de douze à dix-huit ans ont rejoint le cercle, puis Patrick nous a mis en jambe avec la prière de la sérénité : Mon Dieu, donne-moi la Sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer. Le Courage de changer les choses que je peux et la Sagesse d'en connaître la différence.
Le garçon me regardait toujours. J'ai failli rougir.
Pour finir, j'ai décidé que la meilleure stratégie était de le regarder aussi. Après tout, les garçons n'ont pas le monopole en la matière. J'ai levé les yeux vers lui au moment où Patrick faisait état de son absence de couilles pour la millième fois et bientôt, entre le garçon et moi_, ce fut à qui flancherait le premier. Après quelques instants, il a souri et a fini par détourner les yeux, qu'il avait très bleus. Quand il m'a regardée à nouveau, je lui ai fait comprendre d'un mouvement de sourcils que j'avais gagné.
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Après quoi, chacun se présentait : nom, âge, diagnostic et humeur du jour. Je m'appelle Hazel, avais-je dit quand mon tour était arrivé. J'ai seize ans. Cancer de la thyroïde à l'origine, mais mes poumons sont truffés de métastases depuis longtemps. Sinon ça va.
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- Un ninja n'éclabousse pas un autre ninja, s'est-elle plainte.
- Le véritable ninja n'éclabousse pas.
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J’avais consacré le plus clair de ma vie à m’efforcer de ne pas pleurer devant les gens qui m’aimaient, je savais donc ce qu’Augustus était en train de faire. Vous serrez les dents, vous relevez la tête, vous vous dites que, s’ils vous voient pleurer, ils vont avoir mal, et que vous ne serez jamais rien d’autre que de la tristesse dans leur vie. Et, comme vous ne voulez pas qu’ils vous résument à de la tristesse, vous ne pleurez pas, vous vous dites tout ça dans votre tête en regardant le plafond, puis vous déglutissez un grand coup, même si votre gorge s’y oppose, et vous regardez la personne qui vous aime en souriant.
[…]
Je savais pourquoi il ne m’en avait rien dit. C’était pour la même raison que j’avais refusé qu’il me voie en soins intensifs. Je ne pouvais pas être en colère, même pas une seconde. Je comprenais, maintenant que j’étais amoureuse d’une grenade, à quel point c’était stupide de vouloir sauver les autres de ma propre explosion imminente : je ne pouvais pas désaimer Augustus Waters. Et je n’en avais aucune envie.
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Et puis, il existe des livres, comme Une impériale affliction, des livres particuliers, rares et personnels, pour lesquels on ne peut pas manifester son attachement sans avoir l’impression de les trahir. Ce livre n’est même pas un chef-d’œuvre. Il se trouvait juste que l’auteur, Peter Van Houten, semblait me comprendre d’une manière inexplicable. Une impériale affliction était mon livre, au même titre que mon corps était mon corps, mes pensées étaient mes pensées.
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Augustus Waters me plaisait. Il me plaisait vraiment, vraiment beaucoup. Le fait qu’il termine son histoire par quelqu’un d’autre ma plaisait. Qu’il fasse des « entraînements à haute teneur existentielle » me plaisait. Qu’il soit professeur titulaire de la chaire du Sourire en coin et de celle de la Voix qui fait frissonner ma peau me plaisait.
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