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3.78/5 (sur 176 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Dharwad (Inde) , le 24/03/1891
Mort(e) à : Maienfeld , le 26/04/1970
Biographie :

John Knittel est un écrivain suisse, né le 24 mars 1891 à Dharwad (Inde), et décédé à son domicile le 26 avril 1970 à Maienfeld, dans le canton des Grisons à l'âge de 79 ans.

Fils d'un père pasteur missionnaire aux Indes, originaire du Wurtemberg, il fait ses études en Suisse où sa famille s'installe en 1896. Il devient médecin, et publie son premier roman en 1919 en langue anglaise. En 1922 il devient directeur d'un théâtre à Londres.
Il a vécu à Londres, Lisbonne, Marrakech, et à partir de 1932 à Ain Shems près du Caire avant de s'installer à Maienfeld en 1938. Knittel était considéré comme un écrivain international pour qui la langue ne compte pas.
Beaucoup de ses œuvres, lorsqu'elles n'ont pas la Suisse pour cadre (Thérèse Étienne, Via Mala), sont inspirées de ses nombreux voyages dans les pays du pourtour méditerranéen (Italie, Égypte, Maroc, etc.).
Romain Rolland le considérait comme « l'un des plus grands romanciers de notre époque ».
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Bibliographie de John Knittel   (14)Voir plus

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Citations et extraits (283) Voir plus Ajouter une citation
C'est exactement comme au cirque ou au cinéma! Dit-il amèrement. Ces gens ne savent pas ce qu'ils font ! Ils n'ont qu'un seul désir : voir une série d'objets curieux et rares. Et il y a là-bas une femme incapable de protéger la paix et la solitude où elle repose. Si une bande d'Arabes ou de Chinois venaient déterrer les gens qui sont à Westminster Abbey, le monde entier crierait au sacrilège. Et ici, n'est-ce pas aussi un sacrilège ?
Mon cher, ici, c'est de la science, dit ironiquement Cable.
Au diable la science ! Nous sommes censés être des civilisés et vivre un âge humanitaire. La vie humaine est sacrée ; il faut à tout prix la protéger. Un âge de tolérance ! On nous en parle comme des grandes découvertes du siècle. Pour moi, ce n'est pas assez. Si nous protégeons les vivants, il nous faut aussi protéger les morts !
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Le Ramadan était passé. Le soleil de la Haute-Égypte brûlait, impitoyable. Le jour, le ciel semblait un bol de métal poli, et le Nil, lourd comme un fleuve de mercure, serpentait dans un pays sec et poussiéreux.
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Ce changement s'était opéré au cours de l'année qu'il venait de vivre à Bâle. Dans son amour pour son père il y avait, maintenant, beaucoup de pitié. Avec ses yeux nouveaux de "citadin", Gottfried en était déjà au point de voir, dans la vie paysanne, quelque chose d'inférieur. La paysannerie s'étalait hors des villes, des théâtres, des restaurants, des universités et des musées en une masse amorphe, d'une muette, immuable passivité. Le paysan était, historiquement et spirituellement, à la remorque du citadin. Gottfried confondait bourgeoisie et aristocratie, mais s'il avait réfléchi plus avant, il aurait peut-être compris que l'aristocratie représentait la forme la plus élevée de la paysannerie conservative.
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Au pays des avalanches, les bruits grossissent vite. Les uns disaient déjà que c'était Thérèse elle-même qui était allée en prison.
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P354
- M’épouseriez-vous ? »
Elle secoua la tête.
« Je vous détesterais comme mari autant que je vous adore comme amant. »

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Il sauta au bas du lit, la prit par le bras, l'attira à lui et lui donna un violent coup de poing. Elle se débattit pour échapper à son étreinte et s'enfuit de la chambre. Elle alla à l'écurie où était la carriole, y trouva la bouteille, la prit et la lança dans le lit rocailleux de l'Yzolla.
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P345
Il y a vingt ans, je connaissais un vieux courtier à la Bourse du coton. Son nom est Isaac Jacobson. Il avait une soixantaine d’années et avait épousé une jeune fille de vingt ans. Un jour il vint me trouver et me dit :
« - Mikkie, j’ai surpris ma femme avec un de mes employés sur un divan de notre vieille maison. Je suis absolument frappé d’horreur. Aujourd’hui même je m’en irai dans un pays lointain. Telle est la vie : une lamentable affaire ! Je suis venu vous dire adieu pour toujours. »
« Je lui dis adieu. Mais deux jours plus tard, il était de retour à la Bourse, alors je lui demandais :
- Isaac, je croyais que vous étiez parti pour toujours ?
- Mon garçon, me répondit-il, je suis un vieillard solitaire. Ma femme est jeune et jolie, et mon employé est un homme très utile. Si je m’en vais, il n y aura personne pour s’occuper de l’affaire ; si je reste, je serai hanté par ce que j’ai vu. Après avoir bien réfléchi, j’ai eu un entretien avec ma femme. Elle est jeune et sans expérience. Elle a pleuré. Je lui ai pardonné. J’ai parlé avec mon employé. Il a pleuré aussi, et cela m’a fait de la peine. Alors je leur ai pardonné à tous deux. Et ils ont promis qu’ils se tiendraient à distance l’un de l’autre. »

« Sur quoi le vieil Isaac s’est tourné vers moi et m’a murmuré à l’oreille :
« - Mais je me suis débarrassé de ce divan. Je l’ai vendu. »

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Si les petites fleurs savaient
Combien vaste est ma blessure,
Avec moi elles pleureraient,
Pour adoucir ma torture.

Et si les rossignols savaient
Combien suis triste et malade,
Joyeusement ils lanceraient
Leurs plus sonores roulades.

Si les étoiles d'or pouvaient
Voir de tout là-haut mes larmes,
Jusqu'à moi elles descendraient,
Pour apaiser mes alarmes.

Amédée s'arrête.
― Oh! Je t'en prie! Ne t'arrête pas! supplie Thérèse.
― J'ai oublié la suite.

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P244
…et je considérais avec étonnement mes collègues moins pressés, qui avaient des demi-journées de loisir à leur disposition et qui gagnaient beaucoup d’argent, tout en paraissant travailler beaucoup moins que moi. Seulement c’étaient des docteurs engagés pour faire un certain travail dans un certain endroit, tandis que je restais un docteur toujours et partout. Je n’avais pas une profession à exercer, mais une mission à remplir.

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On ne savait rien des parents de Pauline. Son origine restait mystérieuse. On ignorait jusqu'au nom de sa mère. Mais voilà Pauline qui avait tout juste dix-sept ans et déjà la tournure et la manière d'être une femme ― et du premier coup d'œil on s'apercevait qu'elle n'était pas un fruit de l'arbre généalogique des Inwald.
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