John La Galite

Marie, 32 ans, craint qu’elle a commis une grosse bêtise en épousant Denis Mauduit, l’imposant héritier d’un immense domaine agricole de sept mille hectares près de Constantine au nord-est d’Algérie.



Nous sommes en 1950 et après la mort de son père et la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marie a voulu tenter sa chance ailleurs, loin de chez elle. Seulement, Denis, de 20 ans son aîné, est un homme froid et distant, apparemment incapable de tendresse et de l’aimer.



Lorsqu’elle apprend qu’elle, qui comme institutrice adore les enfants, ne peut en avoir et qu’un peu plus tard elle abîme une Renault Dauphine dans un banal accident de voiture, c’est le véritable drame qui se met en place ...



À l’hôpital et après chez son amie Rosa l’Espagnole, dans une villa de la ville balnéaire de Philippeville, l’actuelle Skikda, elle se rend compte qu’elle doit impérativement changer sa vie, sans cependant quitter ce pays qu’elle aime.



D’ailleurs, l’auteur John La Galite a dédié ce roman, paru en août 2001, à tous ceux qui "au milieu du chemin de leur vie se sont retrouvés dans une forêt obscure, car la voie droite était perdue".



Il est vrai que John La Galite, de son vrai nom Jean-Michel Sakka, est né en 1952 à Carthage en Tunisie et connaît le Maghreb, quand bien même s’il habite aujourd'hui aux États-Unis.

C’est en connaisseur qu’il dépeint le microcosme de l’Algérie avant l’indépendance et la richesse de la faune et de la flore de cette région nord-africaine en bordure de la Méditerranée.



Et malgré la chaleur étouffante de cette Algérie française, 12 ans avant les Accords d’Évian, le début des tensions entre communautés et une mauvaise récolte, sa description de la beauté du paysage, représente ce qui, dans cet ouvrage, me paraît être le plus réussi.



Avec un autre roman "Zacharie", John La Galite a obtenu en 1999 le prix RTL/Lire.

Suite de L'ange gardien que j'ai lu cet été, cette suite est tout aussi confuse, si ce n'est plus.

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Nous retrouvons Anna et Céline, sa fille, laquelle part en vacances, laissant sa mère seule puisque Rohmer, le policier qu'elle a rencontré dans le premier roman, désormais son compagnon, est parti en mission à l'étranger.

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Anna a écrit un livre, Un monde trouble, qui a remporté le prix des lectrices du magazine Elle et connaît un franc succès.

La médiathèque et la mairie de Nantua, ville où l'autrice était allée s'installer avant d'en partir il y a 5 ans suite aux événements qui se sont produits dans le tome 1, ont organisé une séance de dédicaces à laquelle Anna se rend en TGV.



Ses souvenirs affluent tandis que le train roule.

Et alors là, si vous n'avez pas lu le précédent roman, vous êtes complètement perdu, si comme moi vous l'avez oublié, c'est pareil, vu le côté décousu du récit.

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Je reprends. Nous sommes donc dans le TGV et le portable d'Anna sonne... une voix dit : "Le corbeau est mort, Anna...".

On ne saura jamais comment l'inconnu a eu son numéro de téléphone...

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Peu après, elle se voit remettre des manuscrits destinés à son éditeur par Mathilde, qui s'occupe de la médiathèque et parmi ceux-ci, un horrible crime est décrit, probablement par l'assassin... du moins c'est ce que pense Anna.

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Honnêtement, ces mélanges passé / présent décousus m'ont perturbée, en plus de ralentir considérablement l'action, au point que j'ai failli abandonner ma lecture à la moitié du livre.

Mais j'ai persévéré et ensuite, le passé étant laissé de côté, le roman devient palpitant et je n'ai fait qu'une bouchée de la suite.

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Ceci étant dit, j'oublierai très vite ce second roman, tout comme j'ai oublié le premier.

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La plume n'est pas mauvaise, mais on ne s'attache à aucun des personnages, on s'ennuie sur la première moitié du livre, comme mentionné plus haut, c'est confus, incohérent, et les visions fugaces d'Anna sont plus que floues.

On a vraiment l'impression que l'auteur a voulu mettre une pointe de paranormal à tout prix, mais sans vraiment s'attarder sur le sujet, contrairement au premier opus où les prémonitions et visions étaient plus présentes.

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Mais ce n'est que mon avis. Je suis juste contente d'avoir pu finir cette mini série pour la mettre derrière moi.

L'ange gardien dormait au fond de ma PAL depuis des lustres et il était grand temps de l'en sortir. Si je devais résumer ce roman à un seul mot, ce serait "confus", parce que même arrivée à la fin, je reste sur une impression d'inachevé après un enchaînement de fils qui ne mènent pas bien loin pour la plupart, hormis quelques constantes.

L'auteur démarre sur l'histoire d'Anna, plongée dans un cauchemar / rêve prémonitoire. Puis, on la voit avec sa fille de 9 ans, Céline, à laquelle elle annonce qu'elle doit partir en voyage d'affaires à Penang avec son mari et père de la petite, tandis que celle-ci ira chez ses grands-parents pour Noël.

On continue de suivre Anna, son mari ainsi que son collègue et sa femme, jusqu'à ce qu'un drame se produise.

Sans transition, nous voilà ensuite dans les locaux de la police judiciaire où Rohmer est fortement tracassé par une affaire apparemment bouclée concernant le meurtre de deux petites filles de l'âge de Céline. Mais il ne croit pas que la police ait appréhendé le bon coupable. Le dossier ne sera pas rouvert sans nouvel élément, donc il va fouiller presque seul. Presque puisqu'il s'alloue les services d'une nouvelle recrue.

Les très courts chapitres vont ensuite plus ou moins s'alterner entre la vie d'Anna et Céline, qu'on suit toutes les deux, et l'enquête de Rohmer.

Le récit était plutôt décousu, que l'on soit dans la tête d'Anna ou dans celle du flic qui nous fait part de la moindre de ses déductions, de la moindre de ses hésitations... et il n'en manque pas. Aucune ne nous échappe, et on a bien tourné en rond. Quand j'arrivais à un chapitre le concernant, je savais que j'allais m'ennuyer, parce qu'il ne se passait pas grand-chose.

Dans la tête d'Anna, c'était différent et plus intéressant, entre ses prémonitions et la réalité qui parfois se rejoignaient, mais un peu long aussi.

J'ai par contre beaucoup aimé Céline et son toutou.

Nous avons plus ou moins les réponses à nos interrogations en fin de roman, mais tout tient plutôt de la conjecture et au final, on ne sait pas trop. Certains fils ne sont pas refermés, les éléments s'imbriquent mal, voire pas du tout.

Gros point positif néanmoins, malgré les fautes, j'ai beaucoup aimé la plume très fluide, le vocabulaire recherché, et le roman s'est laissé avaler très rapidement.

L'auteur a écrit une suite : L'ange gardien 2. Peut-être jeterai-je l'oeil sur le début pour voir si les réponses à mes questions s'y trouvent...

2005, un couple avec une petite fille et quelques problèmes. Le mari travaille dans une banque et pour conquérir de nouveaux clients, un rendez-vous est pris en Thaïlande pour finaliser le dossier. Pour séduire les clients, les femmes doivent venir.

Anna reste seule dans l'hôtel, c'est la première fois qu'elle est séparée de sa fille pour Noël.

Anna, une femme qui a des prémonitions. L'eau, elle aime, mais elle doit s'en méfier.

Une première vague arrive et Anna est prise dans le flot, elle est baladée. Elle a du mal à flotter, mais une main va se tendre et elle sera 00pmsauvée. Son mari ne va pas être retrouvé.

D'un autre côté, un policier enquête sur la mort de deux fillettes de dix ans. Les deux enquêtes vont finir par se rejoindre.

Un livre angoissant où on a peur pour Anna et sa fille. Par contre, les pages se tournent toutes seules. L'intrigue est bien menée et prenante. Les personnages de Anna et du policier sont attachants. Anna et sa fille sont très liées, un véritable amour filial. Un roman que j'ai apprécié et qui donne envie de lire d'autres livres de cet auteur.

Pauvre petit jeune-homme d'à peine 12 ans, quasiment livré à lui-même -sa mère travaille de nuit dans un hôpital- passe le plus clair de son temps à espionner les habitants de son quartier où de sombres affaires se déroulent. Après avoir assisté à un drame, Zacharie se confie à son voisin de palier et ami qu'il trouve très intelligent! Ce dernier, tétraplégique, écoute et donne toutes les explications.. Pourtant, il reste perplexe et s'interroge sur ce lien qui les unit jusqu'au jour où le mystère qui plane finit par se révéler à lui ...

C'est une espèce de polar, mais en fait, la dimension psychologique est beaucoup plus importante que la banale enquête: qui a tué les femmes de l'immeuble? Ce qu'on ne sait pas, c'est qu'il y a une autre énigme sous-jacente, et beaucoup plus intéressante, beaucoup plus terrifiante.

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Zacharie est un enfant de 12 ans, diabétique, qui vit seul avec sa mère.

Des femmes ont été assassinées en ville et il se donne pour mission de protéger sa maman. Jusqu'au jour où un nouveau voisin s'installe. Aurait-il un lien avec les meurtres ?



Tout le roman est raconté par la voix de Zacharie. Son imagination débordante le rend très attachant. Il fait tout de même des choses un peu bizarres pour un enfant de son âge.



La 4eme de couv donne très envie et le début de l'histoire est très accrocheur. Mais il faut finalement bien des pages pour atteindre ce qui est raconté en résumé

J'ai trouvé la fin longue bien que le rebondissement de dernière minute soit vraiment fort.



En bref, une lecture qui m'a portée sur sa 1ere moitié mais qui a fini par me décevoir.

Je découvre cet auteur avec ce livre et c'est une belle découverte, car il y a un suspens qui vous accroche au livre, malgré tout ce qui a pu me déplaire. Quelques longueurs, quelques répétitions, mais des personnages bien construits et une intrigue bien ficelée. On peut dire qu'Anna, la mère m'a aggacée, mais elle est un peu mon opposée, donc forcément, à chaque fois qu'il lui arrivait un truc, j'aurais fait le contraire d'elle ou en tout cas, j'aurais agi différemment. Et pourtant, je me suis attachée à elle et je suis contente de la retrouver dans le Tome 2.
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Algérie 1950. Une très jeune femme aux prises avec sa belle famille. Elle tombe amoureuse d'un jeune juif : Choc dans les communautés dans un pays au seuil de l'implosion

Je viens de découvrir cet auteur avec l'ange gardien...et belle surprise. Je trouve que la plume pourrait être plus légère et plus fluide parfois mais quel suspens, impossible de le lire le soir tellement j'angoissais ...et jusqu'au bout impossible de deviner.

J'ai trouvé les personnages principaux très attachants dans leur douleur, l'auteur nous associe vraiment à eux on a envie de les protéger.

Un très bon moment qui me donne envie de découvrir cet auteur.

Un livre remplis d'Emotions !

La femme du colon français, ou l'histoire d'une femme qui se cherche dans un pays où les communautés échouent à vivre ensemble. L'écriture est élégante, et la description de l'Algérie d'après la seconde guerre mondiale est à la fois belle, crue et teintée de nostalgie.



Le parcours de Marie, lui, est pour le moins torturé : l'Algérie de cette époque, dominée par des colons et dans laquelle l’intolérance était la norme, n'était sans doute pas pour elle.

Critiquer, diifficile. Le bouquin est plein d'humour, le personnage principal Léo est attachant et pathétique à la fois. L'auteur nous dévoile combien nous sommes naïfs de croire à ce que tous les médias et le showbiz nous vendent.

Une satire ? Pas vraiment. Malheureusement. À LIRE ABSOLUMENT POUR PASSER UN BON MOMENT.

tres bon livre avec un suspens de bout en bout

C'est un livre très bon dans le genre : thriller, suspens, enquête...mais il faut pas chercher plus : c'est la limite de l'exercice. John La Galite est au sommet de son art dans cette technique. C'est un incontournable dans la littérature policière, mais pas plus ! Un peu frustrant. En effet, une fois que l'on commence a lire ce livre, impossible d'arreter. On tourne les pages a une vitesse frénétique, découvrant un suspense insoutenable. Ce livre, très bien documente, vous fait réfléchir des heures après l'avoir lu car certaines situations et personages inspires de la réalité sont diaboliques. La Galite est prodigieux de réalisme dans ce thriller que tout le monde devrait lire.
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Livre excellent qui nous plonge dans la douloureuse période de la Résistance avec la lutte courageuse des gens de l' ombre.Les personnages sont captivants.je regrette la fin "alambiquée " peu convaincante . Roman intimiste, fort et a suspens mêlant secrets de famille, résistance et trahison. On est pris jusqu'à la dernière page. C'est aussi une dissection fine et précise de l'héroïsme et de la lâcheté qui donne à réfléchir.
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C'est un livre très intéressant qui analyse parfaitement la psychologie des personnages ..La Galite qui signe ici son troisième roman nous fait découvrir les aventures de ce gamin avec son ami tétraplégique. Zacharie ,le personnage principal, très indiffèrent, qui n'a pas peur de la nuit et de l'aventure ..son but c'est de découvrir l'assassin des trois femmes..Qui est le coupable?

le jeune Zach continue ses inspections jusqu'à...

Un livre à lire absolument ..c'est émouvant surtout la fin ..
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Ce Thriller ne m'a pas particulièrement emballée. Un peu de difficulté avec l'écriture répétitive de l'auteur qui revient souvent sur des descriptions déjà faites auparavent . Il est vrai que l’action ne manque pas, l’auteur sait comment s'y prendre pour qu'il y est du suspence , des frissons et jusqu'au bout je n'avais pas prévu le dénouement qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Il y a des rebondissements par toujours crédibles ni bien amené. Il y a quand même une chose qui m'a plu c'est la compréhension de l'enigme que représente Anna lors du dernier chapître voir de la dernière phrase.



A vous de vous faire votre opinion.
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EBOOK : L'ange gardien, John La Galite



Un roman policier simple et efficace ( pas de sang toutes les deux pages !) , bien écrit et qui plonge le lecteur rapidement au cœur de l'action : une mère de famille d'une part qui a des flashes prémonitoires et un policier sur une enquête de meurtres d'enfants d'autre part. Livre qui donne vraiment envie de découvrir d'autres titres de l'auteur

Après avoir été viré à la fois par sa copine et son employeur, Vincent quitte New-York pour s'installer à Los Angeles où il achète une librairie, l'Arbre de Bouddha, à la poursuite d'une mystérieuse femme en vert qui lui est apparue dans un rêve comme une prémonition. Il fait la connaissance de Deva, qui anime une émission de radio où elle se livre à l'interprétation des rêves justement. Une sorte de Macha Béranger californienne qui à la tombée de la nuit, pousse ses auditeurs aux confidences. Vincent tombe sous son charme maléfique, se découvre manipulé. Dans quel but ?





Deux décennies après une première lecture, il fait toujours aussi beau à L.A à l'ombre des palmiers. Les yachts sont toujours aussi luxueux à Santa Monica, et l'on peut déguster des cocktails à base de jus d'ananas au bord de piscines gigantesques, en compagnie de splendides créatures, qui si elles ne se déplacent pas en Porsche décapotable, le font en Triumph. Les personnages du roman sont tous beaux, bronzés, sportifs et vaguement désoeuvrés.





Il me plaisait bien John La Galite quand j'étais (plus) jeune : son physique de bad boy, sa trajectoire surprenante au cours de laquelle le docteur en biochimie s'est transformé en aventurier des mers du sud-écrivain, jusqu'à son nom, qui sonne tellement américain alors qu'il est français...





Oui, mais ça, c'était avant...