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Critiques de John Layman (226)
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Batman Eternal, tome 1

Batman Eternal 1-11



Un postulat sympa : Gordon se retrouve en prison à cause d'un accident dont il est responsable qui a causé la mort d'innocents, Batman va essayer de l'innocenter.

Quand le série est urbain et terre à terre avec notamment le retour de Falcone et les flics c'est vraiment bien mais ça se disperse trop en personnages secondaires qui viennent parasiter l'efficacité du récit, on se tape des perso osef au lieu de voir Gordon qui en chie en prison. Ça donne un récit déséquilibré où des chapitres très sympa côtoient d'autres inutiles. C'est un peu pareil pour le dessin avec Fabok et Nguyen pour les très bons mais d'autres qui gâchent comme Bertram dans un style qui voit copuler Quitely et Miller pour un résultat dégueulasse.

Lecture montagne russe.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Dès les premières pages, on est happé par l'originalité du concept : Tony Chu, enquêteur de talent à la police de Philadelphie, possède la capacité de découvrir l'histoire, les émotions et même les secrets des éléments qu'il ingurgite. Ce pouvoir - la cibopathie - fait de lui un atout majeur pour résoudre les affaires les plus étranges, et l'histoire ne manque pas de moments glauques et dérangeants où son pouvoir est utilisé pour le bien de son enquête.

Le style de Rob Guillory, à la fois cartoon et agressif, s'accorde parfaitement avec le ton décalé et humoristique du récit. Les illustrations sont dynamiques et expressives, capturant à merveille l'essence des scènes les plus loufoques ou intenses.

Ce premier tome offre un mélange d'enquête, de fantastique et de complot, le tout saupoudré d'humour et de situations cocasses. Les flash-backs et les scènes décalées sont efficaces, cette narration non linéaire permettant au lecteur de plonger plus profondément dans l'univers de Tony Chu.

Malgré ses nombreux atouts, le fil rouge de l'histoire principale est parfois trop mince, et les personnages pourraient bénéficier d'un développement un peu plus approfondi. Cependant, ces lacunes ne ternissent en rien le plaisir de la lecture, et l'on reste avide d’en découvrir plus.

Avec ses enquêtes palpitantes, son humour décalé, son protagoniste hors du commun et son style graphique original, je ne doute pas que la série se bonifiera au fil des tomes.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Vous aimez l’humour noir ? Vous n’avez pas peur de vous confronter à des situations horribles, qui dépassent certains tabous ? Alors venez faire la rencontre de Tony Chu, le seul policier cibopathe. Grâce à son don, qui se rapproche d’une malédiction, il peut découvrir sans aucune erreur les coupables des meurtres sur lesquels il enquête. Mais cette particularité va le conduire loin, très loin. Plus loin qu’il ne l’aurait voulu…



Cibopathe. Cette maladie, ce don, est la raison pour laquelle « Tony Chu a presque toujours faim, et il ne mange quasiment jamais. » Car quand il croque dans n’importe quel aliment, il sait exactement d’où il vient. Toutes les étapes. Pour une pomme, ce sera l’arbre sur lequel elle a poussé, les pesticides utilisés, la date précise de sa récolte. Imaginez les conséquences dans son métier de policier. Pour connaître le coupable d’un meurtre, que lui faut-il faire ? Vous voyez ? Non ? Si ? Si ! Eh oui, un petit coup de dent dans le cadavre, quelques machouillis, une bonne déglutition et le voilà capable de revivre des derniers instants de la victime. Pratique, certes, mais dévastateur sur le plan moral.



En attendant, Tony Chu est condamné à ne manger que des betteraves car, sans aucune explication, c’est le seul aliment qui ne lui livre aucune information. Au fait, le mot « cibopathe », il existe ? Eh bien non. Mais sa construction est raisonnable : « cibus », l’aliment en latin et « pathe », la souffrance en grec. Il est donc malade quant à son alimentation. Et en lisant cet album, on ne peut en douter.



Comme je l’écrivais en introduction, les récits mettant en scène Tony Chu sont noirs et en même temps légers. On massacre allègrement, mais avec le sourire. Ou, en tout cas, avec la décontraction née de l’habitude. Certaines scènes de massacre sont à se tordre de rire, malgré le côté répugnant. Car les auteurs n’hésitent pas à aller dans la démesure et dans le mauvais goût assumé. Le contenu d’une urne funéraire est répandu dans une pièce et diffusé grâce à un ventilateur, recouvrant ainsi tout le décor et les personnages, gris comme après une éruption volcanique. Tony Chu doit croquer dans le cadavre faisandé d’un chien : et on nous le montre bien, en gros plan. Dans d’autres cases, le sang gicle par litres et couvre un bonne partie de l’image.



Mais tout cela se fait dans la joie et la bonne humeur. Difficile de vraiment en souffrir ou de ressentir de la sympathie pour les victimes. Un peu de dégoût, peut-être, devant les rares scènes de cannibalisme. Davantage, en fait, dans le chapitre où une journaliste possède un verbe si fort qu’elle donne à ses lecteurs la sensation exacte de ce qu’elle décrit. Et donc, quand elle explique que les plats sont à vomir, les lecteurs sont irrésistiblement pris d’une nausée dévastatrice. Adorable ! Au fait, un nouveau mot ici aussi : Amelia Mintz, la journaliste, est saboscrivneuse. Cela viendrait-il du latin « sapor », qui signifie le goût et du même latin « scribere », écrire ? Peut-être. En tout cas, cette utilisation de mots pseudo-savants participe de l’humour noir. Et, je ne sais pas si j’ai déjà écrit, mais j’adore.



Si toute cette noirceur et cette violence passent aussi bien, c’est en grande partie grâce au dessin caricatural et pourtant superbe de Rob Guillory. Il croque des personnages aux caractéristiques vite évidentes, aux silhouettes tranchées : Tony Chu est maigre comme un clou tandis que Savoy, son futur associé (pour commencer) est gros mais musclé, avec un ventre qui dépasse allègrement du pantalon mais des mains de gorille, puissantes et efficaces. Tout est dans la démesure, mais reste immédiatement parlant. Même les mouvements sont exagérés proches des cartoons. Quand Tony tente de frapper quelqu’un, Savoy, malgré sa masse, glisse à la vitesse de l’éclair et place son immense main en protection. Tout cela avec le même visage détaché et quasi inexpressif.



Je pense que le ton général de ce billet vous a convaincu du fait que j’ai beaucoup apprécié les aventures de Tony Chu. Le titre déjà, m’a fait sourire. Le dessin m’a aussitôt séduit. Et l’histoire n’est pas en reste, avec son coté outrancier, délirant, mais construit. Car le jeune détective mène une enquête où, entre autres, son frère (bien moins honnête que lui) est mêlé. Aussi, j’ai hâte de découvrir la suite en me plongeant dans les prochaines histoires de cette série atypique.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Marvel Zombies, Tome 2 : Evil Dead

Je vous ai déjà présenté le premier tome de la série des Marvel Zombies, que vous pouvez lire sur mon blog (lien dans ma bio).



Dans ce second tome, le héros mis en avant provient, avec sa tronçonneuse, d’ Evil Dead.



Si le premier état franchement plutôt moyen (je lui avais mis la note de 14) je dois avouer que j’ai particulièrement apprécié ce tome 2.



Déjà parce que l’histoire est moins bêbête, le scénario est plus recherché et cela fait plaisir.



L’histoire est top, sanglante, forcément, mais aussi bien travaillée, respectueuse du monde de Ash, d’Evil Dead et des Marvels.



Les zombies sont à gogos, les séquences de violence sont… très violentes et l’histoire est plus profonde que le tome 1 ce que j’ai beaucoup aimé.



Au final, après un tome un décevant, j’avoue que ce tome 2 avec en héros Ash m’a réconcilié un peu avec la série des Marvels Zombies.



Si le premier est loin d’être à recommander, celui-ci, par contre, l’est !



Pour ma part, je lui mets la note de 17/20
Lien : https://www.patrickjamesnc.c..
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Tony Chu, Détective Cannibale : Pousse café

Un tome HS qui nous propose deux histoires analogues à la série principale. La première n'a que brièvement retenue mon attention tant la fin part dans tous les sens, dommage, j'aimais assez l'idée. La seconde en revanche m'a beaucoup plus plu par son côté réaliste et les nouveaux personnages rencontrés. Ce qui m'a bien évidemment donné envie de découvrir la série Revival ! Affaire à suivre.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 9 : Tendr..

Chaque tome des aventures de Tony Chu est une succession d'événements loufoques et dramatiques. On enchaîne directement sur la fin du tome prédédent, Tony reçoit les félicitations de tout le monde pour avoir démantelé un trafic dans une usine de coussins (par hasard).



Loufoques... Tony se marie. John Colby, son partenaire aussi. Si Tony se marie avec Amelia, John se marie avec le directeur Applebee, leur supérieur qui ne peut pas blairer Tony.



Malgré sa lune de miel, Tony va devoir débrouiller pas mal d'affaires, dont celle de l'assassin de Sammi le phoque, commando de la marine deux fois décoré. Il va aussi être envoyé dans la station polaire antarctique.



Le tome voit aussi le grand retour de Poyo, le coq cybernétique. il va aller affronter un Primeuromancien... un sorcier qui arrive à faire pousser des légumes géants doués de vie, et au potentiel destructeur maousse.



Pendant ce temps Savoy Mason et John Colby monte une expédition pour choper le Vampire. Le déploiement de forces est énorme. Ils vont même ppersuader Olive Chu, la fille de Tony d'en être.



Déjanté, décousu mais avec un fil rouge rappelé régulièrement, le tome 9 est tout à fait représentatif du monde de Tony. Amour, déconne, bastion...
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Tony Chu, détective cannibale, tome 6 : Space..

Ce tome est à la fois le plus décalé et le plus tragique des six premiers.

Je pensais que le tome 5 était le plus dingue, mais celui-ci, avec ses encarts de type comics des années 50 réservés au coq Poyo, réussit l'exploit d'aller encore plus loin.

Avec réalisme, les auteurs ont laissé Tony sur la touche, le temps qu'il se remette de ses blessures. On suit donc Toni (Antonelle) et on en apprend un peu plus sur elle.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

L'humour et le décalé sont encore une fois au rendez-vous. Pourtant, Tony et Colby mangent leur pain noir - et plutôt deux fois qu'une pour Tony.

La page en pied de la directrice Peñya reste pour moi la page qui m'aura le plus fait rire. Elle est exceptionnelle - peut-être plus effrayante que drôle ?

Vivement la suite !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 4 : Flambé !

Ce tome-ci m'a semblé moins linéaire, mais beaucoup plus décalé. L'humour revient en force, les enchaînements se font rapidement et le mystère ne s'éclaircit pas, au contraire !

En plus de la vraie/fausse grippe aviaire, l'énigme extra-terrestre se densifie. Sans compter celle du Vampire.

On en apprend un (tout) petit peu plus aussi sur les capacités spéciale (cybopathe, et autres).

Bref, un chouette tome qui relance le rythme et l'action de la série.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 3 : Croqu..

Ce tome n'est pas inintéressant, mais il m'a moins emballé que le second. J'ai l'impression que l'auteur met en place des éléments pour la suite. Un peu comme le premier tome présentaient les personnages. La découverte de l'univers décalé en moins.

Il y a quand même pas mal de mystère, entre le complot sanitaire, les capacités gustatives de certains (qui relèvent presque de la magie) et la pointe de SF (humain augmenté, une autre planète). A voir par la suite ce que ce mélange va donner.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

Tony Chu a un nouvel équipier : son ancien équipier ! Pour le meilleur et pour le pire !

Tony suit la piste d'un étrange fruit et cette piste va le mener bien plus loin qu'il ne le pensait.

Comme dans le tome précédent, il y a une touche de SF (au-delà du virus et de la cybopathie).

Il y a aussi une petite touche pathétique avec le personnage de Nomi Haupai.

Bref, un deuxième tome plus intéressant que le premier.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Suite à une liste Babelio sur le cannibalisme (merci @Gabylarvaire) j'ai été intriguée par ce comics.

Ce n'est pas un genre que j'affectionne, tant au niveau du dessin que des intrigues, mais je reste ouverte à la découverte.

"Détective Chu" a pour lui un arrière-plan très post-COVID. Sauf que là, c'est une grippe aviaire sans précédent, entraînant la mort de nombreux humains, qui est à l'origine d'une perte de liberté. Le poulet est désormais prohibé et il fait donc tout naturellement l'objet d'un marché noir.

Que vient faire un détective cannibale dans l'histoire ? Il n'est pas vraiment cannibale, il est cybopathe : il peut retracer l'origine, la vie de ce qu'il mange, végétal comme animal. Alors son patron lui fait croquer dans les humains, morts ou vivants.

En plus de l'enquête sur le trafic de poulet, se dessine un potentiel complot gouvernemental au sujet de la grippe aviaire.

Un premier tome, pas exempt de grosses ficelles, mais qui met en place une histoire qui peut être intrigante. A voir par la suite.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 8 : Recet..

Le tome s'ouvre sur un flashback mettant en scène Toni qui aide Sage, sa soeur. Celle-ci a un pouvoir qui lui permet de connaître les pensées d'une personne proche d'elle qui mange la même chose... Donc elle invente des plats improbables pour éviter cette situation. Manque de bol, un mafieux notoire se met à vouloir la même chose qu'elle... Un grand moment du chapitre: deux tueurs se servant d'ustensiles de cuisine...



On enchaîne avec Tony qui aide Chow, son frère cuisinier, à récupérer des photos de ses plats. On découvre un nouveau pouvoir dans le chef du photographe qui érotise les photos d'aliments et de plats.



Plusieurs flashbacks impliquant Min (première femme de Tony) ou Toni viennent ajouter du contenu.



On retrouve Savoy, un autre cibopathe, en prison, dans le pire état, le plus arriéré, plat et détraqué... le Kansas (en l'occurrence le premier état des USA à avoir admis le créationnisme dans les manuels scolaires).



On termine avec le fruit venu de l'espace. Retour du Gallsaberry, que Tony mange accompagné d'une sauce à base de Grenoulet (mi-poulet, mi-grenouille). Résultat: il est défoncé grave, comme son partenaire et ils se mettent à avoir des visions d'Altilis-738, une planète éloignée de 20 années-lumières et qui a été détruite peu après avoir vu des écritures éxtra-terrestres illuminer son ciel.



Ajoutons que Tony mange l'orteil de Toni, et en file un bout à Olive, sa fille, et on a un tome très, trop, déjanté et manquant un peu d'homogénéité. Mais on progresse bien dans l'univers de Tony Chu.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 7 : Dégoûts..

Chu est physiquement remis, mais psychologiquement c'est moins évident. Et pour cause ! On démarre par l'enterrement de sa soeur, massacrée et digérée par le cibopathe russe qui se profile comme le pire ennemi de Chu. On en profite pour un petit flashback, car la tombe d'Antonelle est proche de celle de la femme de Chu.



Le tome fait progresser peu à peu l'intrigue principale, la confrontation entre Chu et le Vampire, tout en s'axant sur un thème propre: les actions terroristes du culte de la Divinité de l'Oeuf Immaculé. Cet ordre "religieux" entend mettre fin à l'inaction des forces de police face à toutes les personnes qui se sont mises à remanger du poulet (interdit depuis une grippe aviaire particulièrement mortelle).



Cela donne l'occasion de voir quelques autres personnes aux talents particuliers, comme ce vieux monsieur qui fait pousser des légumes gigantesques, à tel point qu'il est possible de vivre à l'intérieur.



Le côté libidineux est apporté par Colby, le partenaire de Chu, forcé à des rapports intimes avec le supérieur de Chu au RAS et avec une vieille directrice d'un autre département. Ils finissent par un ménage à trois... C'est assez glauque, mais cela reste "présentable". On pourrait fort vite déraper. On sent les auteurs soucieux de rester dans les limites du (dé)raisonnable.



On termine sur un Chu qui en a marre mais qui accepte d'avaler une pilule d'extasy pour retracer les origines du trafic...
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Tony Chu, détective cannibale, tome 6 : Space..

Un tome très noir, avec de l'humour acéré et dérangeant (vous me direz que c'est la marque de fabrique de la série...). C'est moins envolé et caustique que d'habitude, à mon avis.



Vu que Tony Chu est convalescent, c'est sa soeur Toni qui tient le tome à bout de bras (le tome précédent voyait Olive, la fille de Tony jouer les beaux rôles). Elle est cibovoyante... ce qui veut dire qu'elle voit l'avenir si elle mâchouille quelque chose de vivant. Son pouvoir ne s'étend pas aux morts.



Tout démarre avec une vente aux enchères de tableaux représentant de la nourriture... et que Toni se met à lécher... Puis on dérape avec Poyo, le coq cybernétique rencontré 3 tomes plus tôt, et qui devient l'équipier de l'ancien partenaire de Tony. Au passage on apprend de nouveaux pouvoirs en rapport avec la nourriture... On termine avec 2 chapitres consacré au vampire, ce cibopathe russe qui assimile les pouvoirs de ceux qu'ils mangent. Mais il a beau manger Toni, cela ne fonctionne pas... C'est assez glauque, car premier degré.



Moins convaincu par ce tome quand même.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

Tony Chu, cibopathe réputé, est muté à la circulation. Si vous l'ignorez, un cibopathe est capable de retracer l'origine d'un événement en mangeant un élément en rapport avec cet événément. boire un café, manger un morceau de chocolat et hop des infos sur la plantation, le transport, la culture, etc. du café ou du chocolat sont ramenées à la surface. Idem pour du sang ou un morceau de cadavre (plus ou moins récent).



Le chef de Tony le déteste et Tony termine à la circulation, donc. Mais là il résoud encore des affaires. Puis il se fait kidnapper. Et sa fille aussi, Olive, se fair kidnapper. Tony est enlevé par un collègue de la petite amie de Tony, qui rêve d'écrire un livre sur les pratiques sexuelles des stars du baseball. Olive est enlevée par l'ancien coéquipier de Tony, qui veut se servir des talents en devenir de la fille de Tony pour élucider des affaires (dont celle de la grippe aviaire et de l'écriture extra-terrestre dans le ciel).



C'est déjanté. Politiquement incorrect. Trash et jouissif.
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Batman Eternal, tome 1

"Batman Eternal" est un DC comics composé de 4 tomes. J'ai lu le premier tome et je dois vous avouez que je ne suis pas un spécialiste des Comics, même si j'en lis de plus en plus. Mon commentaire ici va être assez succinct et ne contiendra pas les connaissances des différents auteurs et illustrateurs présent dans d'autres commentaires. Tout ce que je peux vous dire c'est que ce Comics m'a paru comme étant une jolie réussite. J'ai aimé la présence de nombreux héros originels en plus de Batman et qui font parti de cet univers sombre. J'ai adoré les illustrations même si le fait d'avoir plusieurs de ces derniers et non pas un seul, empêchent une totale adhésion car certains d'entre eux m'ont plu alors que d'autres souffre d'une certaine faiblesse. Dans l'ensemble, à l'image de cette fantastique couverture qui nous plonge tout de suite dans l'univers de cette histoire qui dans "Batman Eternal" est somme toute assez classique. Gotham va mal, le commissaire Gordon est arrêté après avoir tiré sur un homme prétendument désarmé. Qu'a t'il bien pu se passer chez l'incorruptible commissaire Gordon. Résultat de ce tir, un gravissime accident dans le métro de Gotham faisant plusieurs dizaines de victimes. Gordon est arrêté. A sa place, on nomme un homme de paille du criminel qui souhaite dirigé Gotham, un certain Carmine Falcone. L'objectif ultime étant d'éradiquer de Gotham les héros justiciers et surtout le Batman. Un univers très sombre, du suspens, de belles illustrations avec un Batman qui ressemble à celui de Nolan. Aux manettes Scott Snyder et James Tynion IV entre autres scénaristes. Pour les 75 ans de DC Comics, Batman Eternal tome 1 fait bien son boulot. C'est efficace et l'histoire nous donne envie de suivre cette aventure avec un tome 2. Mon seul bémol se situe au niveau des illustrations qui ne sont pas toutes pleinement réussies. J'ai préféré certains illustrateurs à d'autres. Cela procure un petit manque de linéarité. Malgré tout, on passe un moment sympa, sans révolutionner l'univers connu de DC Comics. Je vous conseille cette lecture idéal pour pénétrer davantage dans l'univers du Batman.
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Batman VS Le Pingouin

Bruce Wayne s’apprête à faire une donation à une fondation lorsque le Pingouin, riche homme d’affaires de Gotham, engage des hommes pour l’en empêcher et lui voler la vedette en offrant une plus grosse somme d’argent. Mais les hommes que le soit-disant philanthrope a embauchés, vont se révéler plus malins que de simples exécutants…

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Ce récit propose une trame classique, plutôt basée sur les combats de Batman contre le mal, que sur la psychologie des personnages. Il est malgré tout très agréable à découvrir, car on croise un bel éventail des vilains de Gotham ; le Pingouin, Poison Ivy, Gueule d’argile, la bande de fans du Joker… (une toute petite, minuscule apparition du Joker m’a apporté grande satisfaction !)

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L’univers est très sombre, comme dans la plupart des histoires de l’homme chauve-souris me direz-vous, mais c’est ici assez prononcé (et tant mieux !). Jugez vous-même avec ces quelques planches…

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Chaque chapitre est traité comme une nouvelle problématique à régler, et le fil rouge qui maintient le tout attise notre curiosité et installe un certain suspense. Bref, j’ai trouvé le scénario bien ficelé !

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Les dessins sont clean, modernes et très agréables à admirer (je suis la fille qui reste plusieurs minutes à observer les planches 🤓) si l’on aime le style comics.

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En résumé, revenir à Gotham c’était le pied et je vais essayer d’y retourner un peu plus souvent !
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Safrane Chu, tome 2

Graphiquement, Dan Boultwood continue de produire de très belles planches, cartoony comme il faut, avec un sens des expressions que j'aime beaucoup ! Du très bon boulot pour une série qui mériterait d'être davantage mise en avant !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Safrane Chu, tome 2

Le casse de deux siècles

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Ce tome fait suite à Safrane Chu, tome 1 (épisodes 1 à 5) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 6 à 10, initialement parus en 2021, écrits et lettrés par John Layman, dessinés, encrés et mis en couleurs par Dan Boultwood qui a également réalisé les couvertures. Il comprend 2 pages de recherche graphique des personnages, ainsi qu'une dizaine pages de script avec les pages crayonnées en vis-à-vis.



Il y a à peu près deux cents ans en plein milieu de l'océan Atlantique, le capitaine Klemme réclame son vin : l'ensemble de l'équipage est d'accord sur le fait que c'est le pire des capitaines qu'ils n'aient jamais connu. Le navire semble se diriger droit vers des nuages annonciateurs d'une tempête de grande ampleur. Un mousse apporte sa bouteille de vin et sa chope sur un plateau, au capitaine qui semble bien décidé à boire toute la cargaison. Celui-ci donne l'ordre de poursuivre la route en conservant le même cap. Le navire est brisé par la tempête : aucun survivant, toute la cargaison coulée à pic… sauf le capitaine qui se retrouve dans une belle plaine vallonnée, devant un petit village de campagne français. Au temps présent, un navire d'exploration a retrouvé l'épave datant de deux cents ans, et un plongeur retrouve des bouteilles intactes dans les débris.



Sur un paquebot dans les eaux internationales pour une croisière dans les Caraïbes, Saffron Chu sirote tranquillement un cocktail, accoudée au bastingage, tout en fumant tranquillement une cigarette. C'est une cibopare, capable d'assimiler les pensées et les compétences de la personne à table avec elle, si elles mangent exactement la même chose. C'est ainsi que lors de son séjour en prison, elle a mangé à l'identique de Molly-Jane Arno, une pickpocket. Elle a profité de son séjour de trois ans à l'ombre pour acquérir par la même méthode, les compétences niveau expert de maître chanteur, extorsionniste, faux-monnayeur, cambrioleuse, violeuse de serrure, violeuse de coffre-fort, spécialiste de la sécurité, voleuse à l'étalage, tireuse d'élite, usurpatrice d'identité, femme de confiance, et tricheuse aux cartes. Eddie Molay, son partenaire et amant, est en train de s'en prendre à son grand-père Ong Chu, vieil homme impotent à l'hygiène plus que douteuse et portant des couches. Eddie aimerait bien que Ong crache le morceau sur l'or qu'il a planqué. Il ne mesure pas la gravité des crimes du grand-père : une fois il a enterré trois rivaux jusqu'au cou, laissant des fourmis de feu dévorer leur visage et manger leur cerveau. En outre, le grand-père va leur servir de distraction lors du casse qu'ils vont réaliser le soir même. Saffron s'installe à une table du casino avec des enjeux élevés, et elle perd en le faisant bien remarquer. Elle se lève pour aller aux toilettes à exactement 9h43. Elle passe devant la rampe d'accessibilité pour handicapé en haut de laquelle se trouve le grand-père dans son fauteuil roulant, dont les freins vont lâcher à 9h52. Eddie Molay est installé à une machine à sous, à côté de la pièce où sont entreposées les recettes. Le responsable de la salle est en train de vomir abondamment à cause d'une intoxication alimentaire.



Le premier tome était sympathique, un peu différent de la série mère Chew, par Rob Guillory & John Layman, un peu différent en tonalité, avec des dessins avec exagération humoristique, mais n'ayant pas la saveur de ceux de l'artiste originel. Le lecteur avait passé un bon moment, sans être très sûr de revenir pour le tome 2. La séquence d'ouverture ne le convainc pas entièrement : le titre lui permet de comprendre que le scénariste va ajouter une histoire de voyage dans le temps en plus des pouvoirs liés à la nourriture, les dessins restent dans l'exagération comique avec une approche de dessin animé tout public. C'est à nouveau sympathique, mais très tiré par les cheveux. Le scénariste en rajoute encore en mettant en avant l'invraisemblance totale des pouvoirs de Saffron Chu : il faut qu'elle mange exactement la même chose que la personne dont elle souhaite acquérir les compétences, et dans la même quantité. Il augmente encore le niveau de suspension d'incrédulité consentie en listant tous les talents criminels qu'elle a ainsi accumulés. L'artiste se lâche tout autant avec des couleurs très claires, une palette adaptée à une bande dessinée pour enfant, avec la simplification des silhouettes et des décors, l'exagération des comportements et des émotions, tout en mode surjoué.



Puis Saffron Chu entre en scène et les caractéristiques narratives font sens. Les dessins restent dans un mode d'exagération. La silhouette de Safron présente des hanches bien trop larges et trop rondes, des jambes trop fines, une poitrine un peu plantureuse, un visage enfantin avec des mimiques comiques. D'une manière générale, les personnages ont des pieds trop pointus, des chevelures peu plausibles, des mollets et des cuisses bien trop fins, des torses bien trop volumineux pour les hommes, un jeu d'acteur dans l'emphase pour des effets comiques. Cette tonalité outrée s'avère cohérente avec le pouvoir délirant de Saffron avec la nourriture, les voyages dans le temps en buvant une bonne bouteille et en restant gai sous l'influence de l'alcool. La palette de couleurs vives souligne l'insouciance des personnages principaux, leur immoralité, et leur irresponsabilité. Les décors présentent également des particularités appartenant au registre de l'exagération, de la vision romantique et édulcorée, aseptisée même des dessins animés pour tout public. Pour autant, ils ne sont pas insipides et l'artiste les représente dans plus de 90% des cases, ce qui permet au lecteur de toujours rester immergé dans le lieu correspondant. Il constate également que chaque environnement présente de nombreuses spécificités : le gréement du voilier du dix-huitième siècle, la vision du village français à la fois typique, à la fois très idéalisé, le casino du paquebot rutilant, les rues de Paris très fantaisiste au travers du prisme déformant de la vision romantique d'un touriste qui n'y a jamais mis les pieds, les rues du village de Colonge la Soûlard, la grande cour du musée du Louvre avec ses pyramides, une cave avec ses fûts, le château du grand vicomte de Mimolette, etc. Boultwood ne ménage pas sa peine pour donner à voir chacun de ces endroits, avec des détails spécifiques, reprenant un élément ou un autre en fond de case durant toute la séquence, pour que le lecteur n'éprouve jamais la sensation de voir les personnages évoluer sur une scène vide, avec une toile de fond peinte.



L'apparente désinvolture du scénariste fait également sens à partir du moment où Saffron apparaît et vole à la vedette à tous les autres personnages. Cette jeune femme est une criminelle dont la spécialité est le vol, sous forme de casse ou de cambriolage. Le lecteur voit une jeune demoiselle très alerte à l'apparence très saine, qui boit et qui fume. Il réajuste sa perception d'elle quand elle tire à bout portant dans la tête d'un individu qui tente de la faire chanter. Ce n'est pas une histoire mignonne où la violence est édulcorée, où tout le ton est à la légèreté pour divertir plaisamment le lecteur en le choquant superficiellement pour de rire. Saffron Chu est prête à tuer et elle le fait. Elle refuse d'être une victime ou de se laisser manipuler. Elle tient tête à tout le monde et reprend l'avantage sur tous les autres criminels. Elle utilise ses compétences innombrables acquises grâce à son don lié à la nourriture, mais elle utilise également son cerveau pour se montrer plus maligne. Avec la séquence du premier casse, Saffron et son équipe ayant bâti un plan minuté à la seconde près pour dévaliser la banque du casino, le scénariste montre que derrière son apparente désinvolture il sait raconter des moments d'action prenants et tendus. En fait, il a entièrement conscience de ne pas s'embarrasser des détails, mais il ne les glisse pas sous le tapis pour autant. Quand Saffron se retrouve dans le petit village français en pleine campagne en 1808, Layman explique qu'elle a acquis la maîtrise du langage français en faisant usage de son pouvoir de cibopars auparavant : c'est une solution bien pratique, mais cet aspect-là n'est pas occulté.



Sous les dehors mignons de la narration et gentillets des personnages, le lecteur plonge dans un polar étonnant. Les auteurs n'hésitent pas à user d'une apparence kawaï et enfantine en y mélangeant des éléments de science-fiction (le voyage dans le temps) et burlesques voire absurdes (le pouvoir de cibopars) tout en conservant une logique interne rigoureuse au récit. Le divertissement s'avère être de qualité, avec un humour désinhibé sans être vulgaire, mais avec une violence sans pitié et un appât du gain qui mène le jeu. Chacun manipule les autres pour son intérêt personnel et son profit sans vergogne. Le récit ne fait pas ressortir les caractéristiques socio-culturelles d'un milieu ou d'une communauté, mais ne présente pas non plus les criminels sous un aspect romantique. Arrivé à la dernière page, le lecteur se rend compte qu'il a passé un excellent moment, une histoire très divertissante haute en couleurs, immorale, violente sans être complaisante, deux casses de haut vol, des personnages détestables et éminemment sympathiques : Saffron et sa bonne humeur, sa capacité concevoir des plans audacieux, Eddie Molay finalement pathétique et dépassé, le grand-père Ong Chu à peine plus qu'un meuble encombrant mais d'une aide précieuse, les autres criminels magnifiques et vantards, mais ne faisant pas le poids face à ce petit bout de femme souriante et menue.
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