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Citations de John Norman (116)


Je la regardai. C’était apparemment la meilleure solution de mon problème. Une femme constituait un cadeau assez ordinaire pour que l’honneur de Forkbeard ne soit pas froissé; en outre, c’était une fille désirable dont le corps sensuel serait très apprécié par Forkbeard et ses hommes; de plus, étant éduquée, elle saurait procurer des plaisirs rares et exquis aux géants rudes du Torvaldsland; bien entendu, en ayant reçu l’ordre, elle enseignerait son art aux autres filles.
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Je te ferai peut-être porter les enfants des serfs, dit-il. Il faut que tu sois en bonne santé. Mets la tête en arrière, ferme les yeux et ouvre la bouche.
Elle fit ce qui lui était demandé, afin que Forkbeard puisse examiner ses dents. Chez la femme, comme chez le bosk ou le kaiila, les dents donnent des indications précieuses sur l’âge et la santé d’une esclave.
Mais Forkbeard ne regarda pas dans sa bouche. Sa main gauche glissa sur ses reins, la maintenant, tadis que sa main droite se posait soudain sur son corps. Elle cria, essayant de se dégager, mais en vain et soudain, les yeux fermés, gémissant, elle se jeta en avant, puis se contraignit à l’immobilité, les dents serrées, sanglotant, les yeux plissés, s’efforçant de ne rien sentir. Quand ses mains quittèrent son corps, elle essaya, toujours en sanglotant, de le frapper, mais il lui prit les poignets et l’en empêcha. Elle se débattit en vain, à genoux.
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Alors que la peur est préjudiciable aux performances sexuelles du mâle, les rendant impossibles parce qu’elle neutralise l’agression, essentielle au pouvoir du mâle, la peur, chez la femme, un certain degré de peur, pas la terreur, peut, bizarrement, augmenter sa sensibilité, peut-être en facilitant sa soumission, et peut alors la conduire à des orgasmes multiples. C’est, incidemment, une des raisons qui poussent les Goréens à asservir les femmes désirables; l’esclave sait qu’il lui faut plaire à son Maître et qu’elle sera punie, peut-être durement, si tel n’est pas le cas; non seulement cela la pousse à faire l’impossible pour plaire à la brute qui la caresse, mais cela la conduit également à avoir peur de lui; cette peur, en ce qui la concerne, augmente sa sensibilité et l’ampleur de ses réactions; et si elle ne connaît pas la peur, peu importe; toute femme, si son Maître le souhaite, peut apprendre la peur
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Dagmar avait, deux mois plus tôt, volé une morceau de fromage à Jolies Chevilles; elle avait été battue, attachée au poteau par Ottar, avec une badine, par Jolies Chevilles, jusqu’au moment où Jolies Chevilles en eut assez; en outre, quelques rameurs de Forkbeard ne l’avaient pas trouvée assez agréable; par conséquent, étant une fille de mauvaise qualité, elle devait être vendue
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" Aucune femme ", dit-on, " ne sait vraiment ce qu’elle est avant d’avoir porté le collier ". Quelques femmes libres, apparemment, ont peur du sexe parce qu’elles estiment qu’il rabaisse la femme. C’est tout à fait exact. Rares sont les relations humaines fondées sur l’égalité, à supposer qu’il en existe. Les tensions subtiles de domination et de soumission, universelles dans le monde animal, restent dans notre sang; on peut les atténuer et les inhiber mais, atténuées et inhibées, elles demeurent néanmoins. C’est la nature de mâle, chez les mammifères de dominer, c’est celle de la femelle de se soumettre
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Au pied de l’escalier conduisant à l’estrade, Forkbeard s’arrêta et s’inclina profondément. Je m’inclinai également. Les esclaves tombèrent à genoux, baissant la tête, Gunnhild parmi elles.
- Quelle honte ! dit la femme libre avec gravité.
Les esclaves étaient prosternées à ses pieds. Les esclaves ont très peur des femmes libres. Tout se passe comme s’il y avait une guerre secrète entre elles, comme si elles étaient des ennemies mortelles. Dans cette guerre, ou cette inimitié, naturellement, l’esclave est complètement à la merci de la personne libre; ce n’est qu’une esclave. La plus grande frayeur des esclaves, c’est d’être vendues à une femme. Les femmes libres traitent leurs esclaves avec une haine et une cruauté incroyables. On dit que c’est parce que les femmes libres sont jalouse du collier des filles et souhaitent également porter un collier, être complètement à la merci d’un Maître
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L’asservissement soyeux et parfumé du Sud leur faisait peur; dans le Sud, le joug de l’esclavage pèse beaucoup plus lourd sur les épaules des femmes; son asservissement est beaucoup plus abject; bien souvent elle n’est, aux yeux de son Maître, qu’un objet de plaisir; il n’est pas rare que le maître du Sud aime davantage ses sleens domestiques que ses femmes.
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Dans certaines cités, quotidiennement, les filles doivent se mettre à genoux et embrasser le fouet avec lequel, si elles ne procurent pas à leur maître tout le plaisir qu’il attend d’elles, elles seront battues.
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Elle resta figée, face à la couche, à son pied. C’était une captive. C’était une possession. Elle était possédée.
- Force-moi, souffla-t-elle.
Les captives savent qu’elles sont du bétail et aiment être traitées en tant que tel. En outre, au plus profond de chaque femme, il y a le désir, plus antique que les cavernes, d’être contrainte de céder à la domination impérieuse, magnifique, sans concession, d’un mâle, d’un Maître. Au plus profond d’elles-mêmes, elles souhaitent toutes se soumettre, vulnérablement et complètement, nues, à un tel animal. Cela est parfaitement évident dans leurs rêves;
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- Apporte le fouet à cinq lanières, dit Ivar Forkbeard à Gunnhild.
…… Le premier coup la jeta contre le poteau; je vis la stupéfaction, dans ses yeux, puis la douleur; la fille de Thorgard de Scagnar parut paralysée; puis elle hurla pitoyablement; c’est seulement à ce moment-là qu’elle comprit ce que le fouet pouvait faire à une fille.
- Je t’obéirai! cria-t-elle. Je t’obéirai!
Ivar Forkbeard, qui avait l’expérience des captives récalcitrantes, ne frappa pas pendant une ehn. Elle hurla inlassablement qu’elle lui obéirait. Puis il frappa à nouveau. Son corps, une nouvelle fois, fut jeté contre le poteau; ses poignets tirèrent sur la lanière de cuir; son corps tout entier se frottait contre le poteau sous l’effet de la souffrance, se pressant contre lui; les larmes jaillirent de ses yeux; elle était sur la pointe des pieds, serrée contre le poteau; mais le poteau ne céda pas; elle était attachée à lui. Puis il frappa encore. Elle se tordit, tira sur ses liens et hurla.
- Je demande seulement à t’obéir! cria-t-elle. Je supplie de t’obéir.
Quand il frappa à nouveau, elle ne put que fermer les yeux sous l’effet de la douleur. Elle pouvait à peine respirer. Elle hoquetait. Elle ne pouvait plus ni crier ni hurler. Elle se crispa, les dents serrées, son corps tout entier n’étant qu’un hurlement silencieux. Mais le coup ne s’abattit pas. La punition était-elle terminée? Puis elle fut frappée à nouveau. Les cinq derniers coups s’abattirent alors qu’elle se laissait pendre à la lanière de cuir, le corps pressé contre le poteau, le visage contre le flanc de celui-ci. Quand on la détacha, elle tomba à quatre pattes. La punition avait été légère, seulement vingt coups. Néanmoins, à mon avis, la fille de Thorgard de Scagnar n’avait pas la moindre envie d’être à nouveau attachée au poteau. La punition, quoique légère, avait parfaitement rempli son office, à savoir : enseigner le fouet à une captive.
Les femmes n’oublient jamais
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Elle ferma les yeux et respira profondément, impatiemment.
Elle ouvrit les yeux et secoua la tête.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
- Du parfum de capture, répondis-je.
Je lui pris les avant-bras. Ivar Forkbeard, rapidement, s’empara de ses bagues et de ses bracelets. Puis il lui prit ses chaînes en or. Je la fis lever, la tenant par les poignets, Ivar arrachat le filet d’or qui retenet ses cheveux. Ils tombèrent, blonds, jusqu’à ses reins. Il déchira le haut col de sa robe de velours vert, découvrant son cou.
- Qui êtes-vous ? souffla-t-elle.
Il referma les menottes de fer noir sur ses poignets. Ceux-ci, par les menottes et leur unique maillon, étaient immobilisés à une dizaine de centimètres l’un de l’autre.
- Qui es-tu ? souffla-t-elle.
- Un ami de ton père, répondit-il.
Il se débarrassa, rapidement, de la robe des Parfumeurs, en soie jaune et blanche. Je quittai également la robe des Parfumeurs.
……. – Faut-il lui faire respirer à nouveau le flacon ? demandai-je.
Un morceau de tissu et une écharpe, imprégnés du liquide et maintenus sur le nez et la bouche d’une femme peuvent lui faire perdre connaissance en cinq ihns. Elle se débat vigoureusement pendant une ou deux ihns, puis faiblement, avant de s’effondrer. Les Tarniers utilisent parfois cette méthode; les Marchands d’Esclaves l’emploient souvent. On se sert également, parfois, de fléchettes enduites d’anesthésique, pour capturer les femmes; on peut les lancer ou les enfoncer dans le corps; elles font effet en approximativement quarante ihns; la victime reprend connaissance, nue, dans une cage
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Pendant un festin, Marlenus, désireux d’offrir un traitement de faveur à ses officiers supérieurs, leur présenta une danseuse aux oreilles percées. Elle portait, symbole de son humiliation, des anneaux d’or aux oreillles; elle n’avait pas pu aller au terme de la danse; sur un signe de Marlenus, elle avait été saisie, jetée sur le dallage sur lequel elle dansait et violée par plus de cent hommes
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- Et Lèvres Boudeuses ? demanda une autre jeune femme, tombant à genoux devant lui, levant la tête vers lui.
Parfois, on donne des noms descriptifs aux captives. Elle était blonde; elle sentait le verr; c’était probablement elle que j’avais vue, sur la pente, gardant un troupeau de verrs……
- N’oublie pas Jolies Chevilles, Jarl ! s’écria une autre fille, délicieuse petite chose qui n’avait sans doute pas plus de seize ans.
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- Tu le mangeras, dit Forkbeard, sinon tu seras déshabillée et attachée sur la rame…. Dans ce châtiment, la femme, nue ou habillée, est solidement attachée à une rame, les mains dans le dos, la tête en bas, vers la pelle. Quand la rame sort de l’eau, elle s’efforce de respirer, mais se retrouve presque aussitôt plongée dans l’eau. Les filles récalcitrantes passent parfois plusieurs heures sur la rame. Néanmoins, cette forme de punition comporte des dangers car les sleens marins et les requins blancs du Nord tentent parfois de s’attaquer à la fille attachée à la rame. Lorsque la nourriture manque, les hommes du Torvaldsland utilisent souvent une captive, lorsqu’ils en ont une sous la main, comme appât, de cette manière. On utilise toujours la femme la moins séduisante. Cette pratique, naturellement, pousse les captives à faire tout leur possible pour plaire à leurs maîtres. Une ahn sur la rame suffit généralement pour transformer la femme la plus froide et orgueilleuse en captive obéissante, prête à tout pour plaire. La seule technique qui soit considérée comme supérieure est le fouet goréen à cinq lanières, utilisé également dans le Sud, et ce que les Torvaldslandais appellent le Fouet des Fourrures, méthode aux termes de laquelle le Maître, avec son corps, enseigne irrémédiablement son asservissement à la femme
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Les femmes poussèrent des cris de désespoir. Entrer dans le cercle, lorsqu’on est une femme, selon les lois du Torvaldsland, c’est reconnaître qu’on est captive. Naturellement, il n’est pas nécessaire que la femme y entre volontairement. On peut la jeter à l’intérieur, nue et attachée. Quelle que soit la manière dont elle entre dans le cercle, volontairement ou sous la contrainte, libre ou attachée, elle en sort, conformément aux lois du Torvaldsland, captive.
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Aucune femme, incidemment, ne peut devenir Initiée. En conséquence, aucune femme ne peut accéder à la vie éternelle
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- Ces deux femmes, lui dis-je, étaient libres. Par conséquent, dès qu’elles porteront le collier, force-les à boire le vin des esclaves.
- Oui , Capitaine, répondit-il avec un sourire.
Le vin des esclaves est amer, intentionnellement. Ses effets durent plus d’un mois goréen. Je ne voulais pas que les femmes conçoivent. Les esclaves ne cessent de boire le vin que lorsque leur maître a l’intention de leur faire porter un enfant.
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Sur Gor, l’esclave – n’était pas légalement une personne – n’a pas de nom en propre, tout comme sur Terre nos animaux domestiques qui ne sont pas des personnes devant la loi n’ont pas de nom. En fait, du point de vue goréen, une des choses les plus terribles de l’esclavage, c’est qu’on perd son nom. Ce nom que l’on a eu de naissance, par lequel on s’est appelé et connu, ce nom qui est une si grande part de la conception de soi, de sa véritable et intime identité – ce nom disparaît.
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Soit dit en passant, le but du vêtement réduit de la femme esclave n’est pas simplement de proclamer la condition de celle qui le porte mais, en exposant ses charmes, de faire d’elle, plutôt que de sa sœur libre, l’objet favori des raids des tarniers pillards. La capture d’une femme libre donne une certaine gloire, mais la capture d’une esclave offre moins de dangers; la poursuite n’est jamais menée avec autant de vigueur dans son cas et on ne risque pas sa vie pour une femme qui, une fois le Costume de Dissimulation ôté. Peut se révéler avoir une face d’urt et un caractère de sleen.
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Je regardai la jeune femme, maintenant captive, après ses longues journées de souffrances et de fuite, ses minces poignets encerclés finalement par les bracelets détestés de Thorn, des bracelets magnifiquement travaillés comme beaucoup, ornés même de pierres précieuses, mais en acier impossible à rompre.
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