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Citations de John Norman (116)


Tant d'hommes avaient lieu de craindre le Traqueur, car personne ne savait qui serait sa victime.
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Relius regardait Virginia ;du bout des doigts, il lui leva le menton et,pour la première fois, ses grands yeux gris et timides rencontrèrent son regard.
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Dans la foule, les cris aigus des femmes libres se confondaient avec ceux des esclaves, l'intensité de l'instant aplanissait les différences.
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Croyez-vous, demanda Élisabeth, s'adressant à Misk et à moi, que les femmes ne peuvent pas être braves? Les honneurs du danger seraient-ils l'exclusivité des hommes? Les femmes n'ont-elles pas le droit de faire de grandes choses pour leurs semblables, des choses importantes et belles? Tout ce qui est grand et lourd de conséquences ne serait-il réservé qu'aux seuls hommes? (Élisabeth, les larmes aux yeux, s'éloigna, puis pivota sur elle-même et nous fit face.) Moi aussi, je suis un être humain! déclara-t-elle.
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Il m'avait regardé, étonné des réactions assez inhabituelles de la jeune femme. Il ne se rendait bien sûr pas compte de la difficulté pour elle d'accepter soudain de se trouver réduite en esclavage, et surtout dans cette peuplade de nomades.

Toutefois, il trouvait ce comportement répréhensible, et une fois il s'était relevé pour lui décocher un coup de pied en lui disant de cesser de pleurnicher. Elle comprenait pas encore le goréen, mais le ton et le geste avaient suffi. Elle avait cessé de geindre, tout en continuant de trembler et de laisser de temps à autre échapper un sanglot. J'avais vu Kamchak décrocher un fouet de la paroi et s'approcher d'elle, mais il l'avait remis en place sans la frapper. J'en étais étonné. Et satisfait qu'il ne l'ait pas touchée, car je serais intervenu. Je m'efforçai d'expliquer à Kamchak que le vieux monde de la fille ne l'avait nullement préparée à son état présent, car l'esclavage sur la Terre se pratique de façon subtile, invisible, de sorte même que certaines personnes pensent qu'il n'existe pas. Kamchak n'avait rien dit, mais il s'était levé pour prendre un gobelet dans un coffre et l'avait empli d'un liquide ambré dans lequel il avait versé une poudre bleu foncé. Il avait alors soulevé la tête d'Elisabeth, du bras gauche, et l'avait fait boire de la main droite. La peur se lisait dans ses yeux, mais elle avait bu. Une ou deux fois dans la nuit, elle avait crié en tirant sur sa chaîne, mais nous avions constaté qu'elle ne s'était pas réveillée.
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Je me trouvais au seuil de ce qui me sembla être un vaste dôme, parfait, d'un diamètre que j'évaluai à au moins mille mètres. Je fus contente de constater que la partie supérieure était faite d'une matière incurvée, étincelante et transparente. Peut-être était-ce un verre ou un plastique de nature particulière, car aucun des matériaux que je connaissais n'aurait pu vraisemblablement supporter les tensions fantastiques engendrées par une telle structure. Au -delà du dôme, je percevais le ciel bleu et m'en sentais réconforté.

- Venez, venez, Cabot ! s'impatienta Parp.
Je le suivis.
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Une fois encore, moi, Tarl Cabot, je foulais la terre verdoyante de Gor.

Je m'étais réveillé, nu dans l'herbe agitée par le vent, sous cette flamboyante étoile qui est le Soleil commun à mes deux mondes, ma planète natale la Terre et sa sœur secrète: Gor, l'Anti-Terre.

Je me suis mis debout lentement, vibrant de toutes mes fibres dans le vent dont les rafales me fouettaient les cheveux, tous mes muscles souffrant et jouissant de se mouvoir enfin après peut-être des semaines d'immobilité car, une fois encore dans les Montagnes Blanches, j'étais entré dans le disque d'argent - cet astronef des Prêtres-Rois utilisé pour les Voyages d'Acquisition - et, en y pénétrant, j'avais perdu connaissance. C'est dans cet état, comme déjà naguère, que je suis arrivé sur cette planète.
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Je vous avertis à présent que ce que j'écris de ma propre expérience est vrai, je le sais, et que ce que j'ai admis de source autorisée, je le crois vrai, mais je ne serai pas offensé si vous ne le croyez pas car moi aussi, à votre place, je refuserais d'y ajouter foi. En fait, vu le peu de preuves que je suis à même d'offrir dans ce récit, vous êtes obligés, en toute honnêteté, de rejeter mon témoignage ou, du moins, de réserver votre jugement. Il y a si peu de probabilités que cette histoire soit crue que les Prêtres-Rois de Sardar, Gardiens du Lieu Sacré, ont apparemment permis qu'elle soit racontée. J'en suis heureux, car il me faut la raconter.
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Il y a deux systèmes de tribunaux sur Gor : ceux de la Cité, sous la juridiction de l’Administrateur ou de l’Ubar, et ceux des Initiés, sous la juridiction du Haut Initié de cette cité ; la division correspond en gros à celle entre le civil et ce que, faute d’un meilleur mot, l’on pourrait appeler les tribunaux ecclésiastiques. Les zones de juridiction de ces deux types de tribunaux ne sont pas bien définies. Les Initiés revendiquent la juridiction finale dans tous les domaines, en vertu de leurs rapports présumés avec les Prêtres-Rois, mais cette prétention est contestée par les juristes civils.
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Le conditionnement religieux des Goréens, quelque basé qu’il soit sur la superstition, est aussi paralysant qu’un faisceau de chaînes – plus que des chaînes, même, parce que les Goréens ne se rendent pas compte qu’il existe. Ils redoutaient la parole, la malédiction, de ce vieillard désarmé plus qu’ils n’auraient craint la masse des épées d’un millier d’ennemis.
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Les Prêtres-Rois, déclara mon père, résident au Lieu Sacré dans les Monts Sardar, une immensité sauvage où nul homme ne pénètre. Le Lieu Sacré, dans l’esprit de la plupart des gens d’ici, est tabou, périlleux. Il est certain que personne n’est jamais revenu de ces montagnes. (Le regard de mon père semblait lointain, comme s’il était fixé sur des spectacles qu’il aurait préféré oublier.) Des idéalistes et des rebelles ont été fracassés sur les escarpements glacés de ces montagnes. Si l’on veut pénétrer dans les montagnes, on doit aller à pied. Nos animaux ne veulent pas s’en approcher. Des groupes de proscrits et de fugitifs qui y ont cherché refuge ont été retrouvés en bas, dans les plaines, comme des lambeaux de chair lancés d'une incroyable distance aux becs et aux dents des nécrophages errants.
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Avant l’épée, reprit-il, il n’y avait ni droit ni justice, seulement des faits, un monde de ce qui est et de ce qui n’est pas, plutôt qu’un monde de ce qui devrait être et de ce qui ne devrait pas être. Il n’y a pas de justice avant que l’épée la crée, l’établisse, la garantisse, lui donne substance et signification. (Il souleva l’arme, maniant la lourde lame de métal comme si c’était un fétu de paille.) D’abord l’épée, conclut-il, puis le gouvernement, puis la loi, puis la justice !
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Malgré ses protestations, elle fut saisie par le serf et jetée à plat ventre sur le tronc. Deux hommes lui immobilisèrent les bras; deux autres les jambes. Un cinquième homme, avec un épais gant de cuir, sortit un fer du feu; la chaleur faisait frémir l’air autour de son extrémité.
- Je t’en prie, Jarl, cria-t-elle, ne marque pas ta captive!
Sur un signe de Forkbeard, le fer fut appliqué sur la chair et y fut maintenu, fumant, pendant cinq ihns. C’est seulement quand il fut retiré qu’elle hurla. Elle avait gardé les yeux fermés, les dents serrées. Mais quand on avait retiré le fer profondément enfoncé dans sa chair, fumant, elle s’était mise à hurler, oubliant sa fierté, sa volonté ayant été brisée, longuement et misérablement, admettant du même coup qu’elle n’était qu’une fille marquée parmi les autres. La tirant par les bras, on l’éloigna du tronc. Elle rejeta la tête en arrière, le visage baigné de larmes, et hurla à nouveau de douleur. Elle regarda son corps. Il portait une marque. Tenue par le bras, elle fut poussée vers l’enclume, près de laquelle elle fut jetée à genoux.
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mon rôle ne consistait pas à labourer, mais à être labourée.
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Il est agréable d'avoir, à ses pieds, une esclave enchaînée et nue.
"Toi, fille de la Terre, lui dis-je, tu es à présent à sur Gor, asservie. Sais-tu ce qui t'attend ?"
"Oui", murmura-t-elle. Ses lèvres effleurèrent l'intérieur de mes cuisses. "Tu es mon maître."
Je songeai aux beautés qu'elle allait découvrir, à la force vitale de ce monde libéré du joug des machines...
A tout ce qui allait irrésistiblement sombrer s'ils parvenaient à leurs fins, car d'étranges images apparaissaient dans le ciel, au-dessus de la banquise, à la tombée du jour. Ils sont revenus... Moi, Tarl Cabot, de la caste des guerriers, je sais qu'ils ne sont pas humains. Je sais aussi qu'ils recrutent leurs agents parmi les plus belles femmes de la Terre, et cette fille est belle.
"Prends-moi", souffla-t-elle.
Je tirai sur la chaîne et serrai son collier.
"Je ne reçois pas d'ordres", dis-je en la retournant.
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« Dois-je parler ? » demande-je.
« Oui » répondit-il, me caressant l’épaule du bout des doigts.
« Mais dois-je dire la vérité ? » demandais-je.
« Sinon, tu seras fouettée et enfermée dans la boîte des esclaves. » répondit-il.
Je fus stupéfaite. Pourtant, je compris soudain que si je mentais, il me ferait effectivement fouetter et m’enfermerait très probablement dans la boîte des esclaves. C’était un Maître goréen. J’étais à sa merci. Je me demandai si j’aurais pu me sentir autant sienne, aussi complètement soumise, s’il n’avait possédé ce pouvoir total sur ma vie et mon corps. Je lui appartenais. Mais je ne voulais pas qu’il me fouette, ou m’enferme dans la boîte des esclaves. Je voulais seulement, désespérément, lui plaire. Et je savais que j’y étais obligée, car j’étais son esclave.
Il faut dire absolument toute la vérité à un Maître goréen. Une esclave n’a pas le droit de cacher ses sentiments.
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Mais je constatai, bizarrement peut-être, que le travail de l’Escalve Domestique ne me déplaisait pas. Je compris qu’il était essentiel et devait être fait. Mais je compris également que l’idée qu’un male goréen puis exécuter des tâches aussi peu importantes avait un coté grotesque. Il aurait fait penser à un larl avec un balai. Je n’avais pas de mal à imaginer les mâles accommodants et pleins de sollicitudes de la Terre, en tablier, s’agitant avec l’aspirateur et les boîtes de détergent, mais je ne pouvais me représenter les mâles goréens dans la même situation. Ils sont tellement différents des hommes de la terre, tellement puissants, tellement forts, tellement intransigeants, tellement masculin ! Devant eux, les femmes sont obligées de reconnaître qu’elles sont femmes et, le reconnaissant, d’admettre qu’elles sont plus petites, plus faible, et qu’elles doivent, de ce fait, accomplir les travaux qu’ils ne se donnent pas la peine de faire.
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Je n’osai pas regarder mon Maître dans les yeux.
« lève la tête, Petite ! » ordonna-t-il.
Les clochettes de mon collier tintèrent lorsque j’obéis.
Je le regardai dans les yeux et, presque immédiatement, ne pus m’empêcher de baisser la tête. Mon corps tout entier se mit à trembler convulsivement.
Je n’avais jamais vu de tels yeux : terribles, noirs, rusés, des yeux de Guerrier.
Je restai devant lui, seule avec lui dans sa tente, à sa merci. Je baissais la tête. Je me sentais petite et impuissante.
Dans le tintement des clochettes, avec un cri de désespoir, je fus jetée sur les fourrures.
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Les esclaves sont en compétition pour recevoir l'attention des maîtres. Chacune s'efforce d'être meilleure que l'autre. La qualité de la vie d'une esclave est généralement en rapport direct avec sa capacité de plaire à son Maître.
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Sur Gor, la danse que j'étais censée effectuer, s'appelle, tout simplement, "la danse des esclaves". C'est sans doute parce que c’est une forme de danse qui a été pensée pour être exécutée uniquement par les esclaves. Je me suis souvenue que la femme, très belle, qui avait été mon professeur sur Terre m’avait une fois fait la remarque, "Nous sommes toutes des esclaves". Je pense que c'est vrai.
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