Après cinq tomes que j'ai beaucoup aimé dans leur construction et leur concept, je suis ravi d'en avoir fini avec "No man's Land". Ce tome 6 est aussi plaisant que les autres avec un final assez fort et dans l'ensemble, ça m'a beaucoup plus dans cette saga de voir la richesse de l'univers de Batman. Une excellente série à lire 🙂
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Un très bon ouvrage sur le pingouin, une compilation de divers épisodes allant de 1941 à 2013. On y retrouve des inédits mais aussi des histoires classiques qui ont fait la renommée de ce personnage (l'affaire du pingouin, Pingouin triomphant, Brutes...)
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Format: Broché
Ce tome contient les 4 épisodes de la minisérie consacrée à Deadshot, initialement parue en 1988/1989, ainsi que les épisodes 474 (1977) et 518 (1982) de "Detective Comics" et 369 (1984) de "Batman"
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---Deadshot (scénario de John Ostrander & Kim Yale, dessins et encrage de Luke McDonnell) - Quelque part dans un immeuble décrépit de New York, Susan Lawton s'adresse au gardien pour remettre une lettre pour Floyd Lawton (son ex-mari). Le gardien lui répond qu'il ne sert que de boîte aux lettres et qu'il ne sait pas quand Lawton (Deadshot) récupérera son courrier. Pendant ce temps là, Deadshot est en train d'effectuer une mission pour le compte du Suicide Squad qui consiste à se faire passer pour un tireur d'élite louant ses services afin de remonter la piste d'un caïd du crime organisé, particulièrement bien planqué. Il porte sur lui un micro dissimulé. Les 2 policiers affectés à sa surveillance se remémorent sa première apparition, puis Marnie Herrs (sa psychologue) effectue un point de ses séances de thérapie. Quelqu'un a enlevé le fils de Lawton pour l'obliger à accomplir un assassinat.
En 1987, John Ostrander avait lancé la série Suicide Squad (voir Trial by fire) : une équipe composée de repris de justice acceptant de réaliser des missions suicide en échange de réduction de peine. Parmi les membres de cette équipe, se trouve Deadshot, un ennemi de Batman avec un costume rouge un peu trop voyant, et également des pistolets montés sur ses bracelets, faisant de lui un assassin n'hésitant pas à tuer. 1 an plus tard, ce personnage bénéficia de sa minisérie pour l'étoffer et lui donner plus de place. Il est toujours affublé de son costume trop voyant, mais Ostrander et Yale décident de le plonger dans un récit bien glauque où son fils est sous la menace d'être remis aux mains d'un pédophile. Évidemment, le récit n'est pas très graphique.
Toutefois, le style de Luke McDonnell est déjà fort éloigné des récits de superhéros de l'époque. Il subsiste quelques traces de naïveté dans la façon de représenter les décors, quelques perspectives un peu simplistes. Par contre les visages et les silhouettes sont détourés avec des traits en ligne brisée qui n'ont pas pour objectif de faire joli. Le lecteur s'immerge donc dans un environnement à l'apparence peu accueillante, dans des images dépouillées sans être fades, brutes de décoffrage sans être bâclées. Sur le plan visuel, le récit est raconté de manière sèche et directe.
Du point de vue de l'intrigue, Ostrander et Yale ont conçu un récit de vengeance glauque et impitoyable qui permet de faire connaissance avec le père et la mère de Floyd Lawton (George & Genevieve), son ex-femme Susan Lawton, et la psychologue chargée de son dossier à Belle Rêve (la prison servant de quartier général à l'Escadron Suicide). Globalement leur récit est conduit sur un ton plus adulte et plus homogène que les illustrations. Il ne subsiste que l'usage du costume de supercriminel qui tire le récit vers le bas, la chronologie un peu étirée entre l'enlèvement du fils de Lawton, et l'intervention de celui-ci.
Ostrander, Yale et McDonnell racontent un récit qui s'est émancipé des histoires de superhéros pour pouvoir découvrir l'histoire de Floyd Lawton, ainsi qu'une facette de son caractère très affirmée et résolument adulte. Il subsiste peu de rémanences d'une narration à destination d'un lectorat plus jeune (la principale étant l'usage d'un costume aussi voyant). 4 étoiles.
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--- Detective comics 474 (scénario de Steve Englehart, dessins de Marshall Rogers, encrage de Terry Austin) - Deadshot a réussi à s'évader de prison, et il a décidé de se venger de celui qui l'a envoyé au trou : Batman. Rupert Thorn (le maire de Gotham) continue sa cabale contre Batman. Bruce Wayne soupçonne que Silver St. Cloud ait commencé à deviner sa véritable identité.
Cet épisode a également fait l'objet d'une réédition dans le tome regroupant tous les épisodes de Batman dessinés par Marshall Rogers : Legends of the Dark Knight by Marshall Rogers. En découvrant cet épisode pour la première fois, le lecteur constate qu'Englehart avait développé une continuité spécifique pour Batman (en particulier Silver St. Cloud et Rupert Thorne) avec une narration assez rapide et encore très lisible, malgré les personnages explicitant dans le détail ce qu'ils sont en train de penser, pour être sûr de ne laisser aucune zone d'ombre. Englehart et Rogers s'autorisent même à inclure une machine à écrire géante dans la scène de combat entre Batman et Deadshot, vestige d'un autre temps. Les dessins de Marshall Rogers sont très détaillés, superbement mis en valeur par l'encrage minutieux de Terry Austin, offrant un spectacle très agréable à contempler, même si les décors souffrent d'une forme de naïveté dans leur représentation. L'épisode est agréable à lire et à regarder et permet de découvrir une autre époque de Batman, même si le ton moins noir dénote un peu à côté de la minisérie "Deadshot". 4 étoiles.
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--- Detective comics 518 (scénario de Gerry Conway & Paul Levitz, dessins de Don Newton, encrage de Bruce Patterson) - Vicki Vale soupçonne l'identité réelle de Batman. Alfred Pennyworth a engagé Christopher Chance (voir Human Target) pour se faire passer pour Bruce Wayne, pendant que Batman continue d'œuvrer. Rupert Thorne a engagé Deadshot pour abattre Bruce Wayne, car lui aussi est persuadé qu'il est en réalité Batman.
Levitz et Conway ont pris la suite d'Englehart et poursuivent les intrigues secondaires qu'il avait initiées, en particulier concernant Rupert Thorne. Les dessins de Don Newton sont dans une veine plus réaliste que celle de Rogers, mais avec une apparence moins gracieuse, et des postures empruntés à d'autres dessinateurs plus illustres tels que Neal Adams. Le scénario n'est pas trop enfantin et l'histoire permet de découvrir Vicki Vale en rousse. 3 étoiles.
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--- Batman 369 (scénario de Doug Moench, dessins de Don Newton, encrage d'Alfredo Alcala) - Julia Remarque enquête en compagnie d'Alfred Pennyworth (son père) sur un trafic d'œuvre d'art auquel se serait livré Jacques Remarque, son père adoptif. Ils deviennent la cible d'un tireur d'élite. Pennyworth demande l'aide de Batman, pour sauver la fille qu'il a eu avec Mademoiselle Marie.
Cet épisode qui s'apparente à une course poursuite entre Pennyworth et Remarque d'un côté, Deadshot de l'autre, permet de découvrir que dans cette période Alfred était papa, et qu'il avait eu une fille avec une des héroïnes DC de la seconde guerre mondiale, française de surcroît. L'encrage d'Alcala apporte une touche plus réaliste aux dessins de Newton, avec des textures plus palpables. Le lecteur peut avoir l'impression que Moench était peu intéressé dans l'affrontement final entre Batman et Deadshot, peut-être est-ce également dû à une mise en images qui se veut réaliste et qui fait surtout ressortir le manque de crédibilité de ces 2 individus s'affrontant en pleine nuit dans un parc, sans problème de visibilité, avec une mise en scène qui rend mal compte de l'aménagement de ce parc. 2 étoiles.
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Cette dernière bande dessinée de la série Republic porte sur le garde sénatorial Sagoro Autem. L'histoire se passe 8 ans après la bataille de Naboo et juste un peu avant la Guerre des Clones. Un sénateur est assassiné et les gardes du Sénat doivent collaborer avec les Jedi Kenobi et Skywalker pour retrouver le meurtrier. La collaboration ne sera pas aisée à cause de frictions entre Skywalker et Autem.
La seconde partie se passe deux semaines après la Guerre des Clones. Autem est maintenant un officier impérial. Vader garde encore une rancune contre lui et décide de l'inclure dans une purge des officiers.
Cette BD est plutôt ordinaire. j'ai bien aimé la seconde partie mais la première ressemblait un peu trop à l'histoire de l'épisode 2. Cette BD met fin à la série Republic pour laisser place la série Clone Wars.
Ce que je peux dire pour résumer rapidement la série Republic c'est que c'est une série moyenne et que les meilleures histoires sont celles avec Quinlan Vos.
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!!! Attention contient quelques spoils sur l'histoire !!!
Une pure merveille, des dessins magnifiques, une histoire intrigante et intéressante, du suspense, des combats. Parfait pour qui veut comprendre les prémices de l'univers Star Wars. Et bonus pour ceux qui comme moi ont saignés le Jeu Star Wars The Old Republic (SWTOR pour les intimes) on vas enfin comprendre qui sont Déchiqueteurs et comment sont ils arrivés sur Thyton.
En bref pour toute personne fan de l'univers Star Wars ce comics est à lire sans modération.
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« La purge Jedi » n'est pas une mini-série mais une compilation de trois ones-shots et d'un récit en deux parties, publiés entre 2005 et 2013. Étant donné la pluralité des artistes sur cet album, toutes les histoires font généralement qu'une vingtaine de pages (hormis le final en deux parties) et sont de qualité variable. Toutefois, elles ont toutes pour tronc commun de nous la narrer la fin d'un ordre, d'une époque et la naissance du futur Seigneur Noir des Sith, tel qu'on le voit dans les films, qui commet ses premières erreurs et rencontre ses premiers succès. le premier segment, sobrement intitulé « Purge », offre une narration fluide, des rebondissements inattendus, une chorégraphie réaliste et un épilogue savoureux. Ce numéro condense les différentes positions des Jedi par rapport à la prise de pouvoir des Sith, tout en nous exposant un Vador plus brutal et orgueilleux qu'à l'accoutumée, encore dans un état de transition Anakin / Vador ! Un numéro ambitieux, bien que trop court nous laissant sur notre faim, qui a mérite de poser les bases de la légende du "tueur de jedi" et l'avènement d'une nouvelle ère ! EXCELLENT !
Les deux autres one-shots sont beaucoup moins intéressants, n'ayant pour enjeu autre que de voir Vador bousiller du jedi. « Quelques secondes avant de mourir » est sans nul doute la pire histoire de cet album en raison de son scénario sans queue ni tête, mélangeant de manière maladroite flash-backs et flash-forwards. Il en résulte une narration plus embrouillée qu'intéressante à mille lieues de la montée dramatique de « Purge » premier du nom. le tout est de surcroît desservi par la pauvreté des dessins allant du mauvais à très mauvais. A ÉVITER ou à survoler !
Cependant le récit suivant « La lame cachée » livre une intrigue bien moins tarabiscotée et vaut surtout le détour pour sa PATTE GRAPHIQUE ABSOLUMENT SUBLIME. On a l'impression de voir évoluer un TABLEAU VIVANT, qu'une simple BD, dépeignant une ambiance lugubre et sinistre à souhait !
Le final « le Poing du Tyran », en deux parties, est incontestablement le meilleur parti de l'album. Ici, la purge des Jedi prend tout son sens, ne se limitant pas à une simple traque suivie d'une mise à mort (même si, finalement, ça aura bien lieu) mais à la destruction de leur légende (sites et reliques), de leur réputation parmi les populations, et ainsi tuer dans l'oeuf tout début de rébellion ! Graphiquement, les deux parties de ce final sont agréables et assez homogènes : à la lecture, la différence entre les deux dessinateurs n'est pas flagrante .
BILAN : « La purge Jedi » est un album mi-figue mi-raisin qui vaut surtout pour la qualité de ces deux chapitres « Purge » et « le Poing du Tyran » ayant le mérite d'enrichir grandement la saga.
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faisant suite à l’épisode III : la revanche des Sith, cette BD suit Dark Vador dans sa quête de l’éradication de ce qui reste de l’ordre Jedi.
Les histoires sont intéressantes et montre comment Vador a su détruire les derniers Jedi et toute la cruauté des Sith. Les combats sont assez joliment dessinés et on suit le récit qui s’avère passionnant.
La première histoire « la purge » voit Vador affronter un groupe de Jedi désorganisé et surtout non préparé au combat contre un Vador puissant.
« Quelques secondes avant de mourir... » tourne autour d’une Jedi ayant survécu à l’ordre 66 au sein du temple Jedi et hanté par les souvenirs de cette tragédie. Elle ne pense qu’à vaincre Vador pour sauver la Galaxie. Un combat inégal mais qui terminera sur une petite note d’espoir avec un joli clin d’œil.
« La lame cachée » est un épisode où on voit particulièrement les relations qu’entretiennent Vador et l’Empereur. Des relations de maître a élevé et de chef a exécuteur mais tout comme Obiwan, l’Empereur se retrouve avec un élève désobéissant. C’est un bon travail scénaristique de retrouver tout au long de ses histoires, le caractère d’Anakin dans le costume de Vador. encore un joli clin d’œil.
Et enfin, « le point du tyran » se pose sur Vaklin, une place forte des Jedi qui est lutte contre l’Empire grâce à 3 Jedi. Vador va non seulement vouloir supprimer les Jedi mais aussi supprimer les velléités de la population à la lutte armée en détruisant leurs souvenirs de l’ordre Jedi.
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Ce livre regroupe plusieurs one shot, tous aussi intéressants les uns que les autres.
Nous assistons à la chute d'Anakin, qui est devenu à 100% Dark Vador mais qui en même temps lutte encore contre son passé puisque sa seule obsession est de retrouver Obi Wan pour se venger.
Attention, c'est assez violent, je ne spoile personne en vous disant que nous assistons à des mises à mort de Jedi. Le récit est vraiment bien mené, l'émotion que nous ressentons pour les rescapés, qui tentent de se cacher, est assez profonde. On a beau savoir ce qui va arriver, les souvenirs qui nous sont livrés avant leur exécution ne peut que nous toucher. Plus que la mort d'un personnage, c'est la fin d'une époque, la fin d'un ordre qui est conté dans cette BD.
La lecture est fluide, le dessin vraiment sympa, un bel exemple de littérature dans l'univers étendu de Star Wars !
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Dans l'objectif d'en savoir plus sur l'univers Star Wars, j'ai relu ce tome portant sur Vador.
Dans ce tome nous avons plusieurs histoires racontant la suite de l'ordre 66, c'est-à-dire la traque des quelques Jedi survivants.
On voit ici que beaucoup de Jedi survivants espérant battre Vador, quelques autres lucides quant à sa puissance et donc préfèrent se cacher.
Et il y a l'obsession de Vador pour Obi Wan.
On voit également comment cette quête s'articule avec les autres projets de l'Empereur.
Également, certaines histoires sont racontées en suivant non pas Vador, mais ledit Jedi sur lequel se centre l'histoire, ce qui fait qu'on a plusieurs points de vue et cela varie le récit.
J'ai vraiment trouvé ces diverses histoires chouettes.
Quant au style graphique, chaque histoire est illustrée par un dessinateur différent, donc si le style d'une histoire ne vous plaît pas, il ne faut pas s'y arrêter car l'histoire suivante sera différente.
Je crois que ce tome en tant que tel n'existe plus mais qu'il a été réédité chez Panini dans la collection Vador (tome 2).
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Le deuxième volet de la collection Dark Vador de 2022, s'intéresse à travers ces 5 récits à la Purge Jedi, événement majeur située entre les 2 premières trilogies...
Principalement due à la folie et la haine de Vador envers les Jedis, cela marque les heures les plus sombres de l'Empire...
Ces 5 récits nous apportent beaucoup de réponses en dévoilant ces agissements qui ont fait la légende Dark Vador !!!
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