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Citations de John Stuart Mill (135)


L'humanité gagnera davantage à laisser chaque homme vivre comme bon lui semble qu'à le contraindre à vivre comme bon semble aux autres.
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Un État qui subordonne l'intérêt que les individus ont au développement et à l'élévation de leur esprit, à un peu plus de compétence administrative, ou au semblant de compétence administrative que donne la pratique, dans le détail des affaires ; un État qui rapetisse ses hommes afin qu'ils puissent être entre ses mains des instruments plus dociles, même pour des objectifs bénéfiques, verra qu'avec de petits hommes, rien de grand ne peut vraiment être accompli, et que le perfectionnement de la machine à laquelle il aura tout sacrifié ne servira finalement à rien, faute de ce pouvoir vital qu'afin de pouvoir faciliter le fonctionnement de la machine, l'État aura préféré sacrifier.
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John Stuart Mill
Dieu est un mot pour exprimer, non pas nos idées, mais l'absence de celles-ci.
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Du lien qui unit la justice et l'utilité :
Page 122 : il peut y avoir des lois injustes, et la loi par conséquent ne peut fournir le criterium suprême de la justice. On regarde comme injuste une loi aussi bien que la violation de la loi lorsqu'il y a violation du droit (moral) de quelqu un. (...) une personne mérite d'être bien traitée quand elle agit bien, mal traitée lorsqu'elle agit mal. (...) L'intérêt en question est celui de la sécurité, qui nous permet de nous préserver du mal et de donner pleine valeur aux biens, au delà du moment qui passe. Car nous ne pourrions attacher de prix qu'au plaisir de l'instant si nous risquons, l'instant suivant, d'être dépouillés de tout.(...)
Page 154 : "Tous les hommes, étant également fondés à réclamer le bonheur, sont également fondés à réclamer les moyens de l'atteindre, mais seulement dans les limites qu'imposent les exigences inévitables de la vie humaine, et l'intérêt général, dans lequel est compris celui de chaque individu (...) cette maxime s'infléchit selon l'idée que se fait chacun de l'intérêt social (...) l'histoire entière des progrès sociaux a été une série de transitions qui ont amené les coutumes ou les institutions les unes après les autres à passer du rang de nécessités premières -ou supposées telles- de la vie sociale, au rang d'injustices (...)"
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John Stuart Mill
La nature humaine n'est pas une machine qui se construit d'après un modèle et qui se programme pour faire exactement Le travail qu'on lui prescrit, c'est un arbre qui doit croire et se se développer de tous côtés selon la tendance des forces intérieures qui en font un être vivant.
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Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait.
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En religion en particulier, il me semble que le moment est venu où c'est un devoir pour tous ceux qui, qualifiés en matière de connaissance, sont convaincus que les idées reçues sont non seulement fausses mais préjudiciables, de faire connaître leur dissidence.
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Dans notre époque - qu'on a décrit comme « privée de foi, mais terrifiée devant le scepticisme » - où les gens se sentent sûrs non pas tant de la vérité de leurs opinions que de leur nécessité, les droits d'une opinion à demeurer protégée contre l'attaque publique se fondent moins sur sa vérité que sur son importance pour la société.
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“The only freedom which deserves the name, is that of pursuing our own good in our own way, so long as we do not attempt to deprive others of theirs, or impede their efforts to obtain it.”
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John Stuart Mill
Les conservateurs ne sont pas nécessairement stupides, mais la plupart des personnes stupides sont des conservateurs
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La valeur d'un État, en ultime instance, c'est la valeur des individus qui le composent.
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La seule fin pour laquelle l'humanité puisse être justifiable, individuellement ou collectivement, d'enfreindre la liberté d'action de tel ou tel de ses membres, est la légitime défense. ..... Le seul but en vue duquel on puisse à juste titre recourir à la force à l'égard de tout membre d'une communauté civilisée, contre sa propre volonté, c'est de l'empêcher de faire du mal aux autres. Son propre bien, physique ou moral, n'est pas une justification suffisante. .... Sur lui-même, sur son propre corps et son propre esprit, l'individu est souverain. »
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C’est toujours une lourde tâche que d’attaquer une opinion à peu près universelle. À moins d’un très grand bonheur ou d’un talent exceptionnel, on n’arrive pas même à se faire écouter. On a plus de peine à trouver un tribunal qu’on n’en aurait ailleurs à obtenir un jugement favorable. Parvient-on à arracher un moment d’attention, il faut, pour le payer, subir des conditions inouïes. Partout la charge de faire la preuve incombe à celui qui affirme. Quand un individu est accusé de meurtre, c’est à l’accusateur de fournir les preuves de la culpabilité de l’accusé, non à celui-ci de démontrer son innocence. Dans une contestation sur la réalité d’un événement historique qui intéresse médiocrement les sentiments de la plupart des hommes, la guerre de Troie par exemple, ceux qui soutiennent la réalité de l’événement sont tenus de produire leurs preuves avant leurs adversaires, et ceux-ci ne sont jamais astreints qu’à démontrer la nullité des témoignages allégués. Dans les questions d’administration, on admet que le fardeau de la preuve doit être supporté par les adversaires de la liberté, par les partisans des mesures restrictives ou prohibitives, qu’il s’agisse d’apporter une restriction à la liberté, qu’il s’agisse de frapper d’une incapacité ou d’une inégalité de droits une personne ou une classe de personnes. La présomption a priori est en faveur de la liberté et de l’égalité ; les seules restrictions légitimes sont celles que réclame le bien général ; la loi ne doit faire aucune exception, elle doit à tous le même traitement, à moins que des raisons de justice ou de politique n’exigent que l’on fasse une différence entre les personnes. Pourtant ceux qui soutiennent l’opinion que je défends ici n’ont à se prévaloir d’aucune de ces règles. Quant aux autres, qui prétendent que l’homme a droit au commandement, et que la femme est naturellement soumise à l’obligation d’obéir ; que l’homme a, pour exercer le gouvernement, des qualités que la femme ne possède pas, je perdrais mon temps à leur dire qu’ils doivent être tenus de prouver leur opinion sous peine de la voir rejeter. Il ne me servirait de rien de leur représenter qu’en refusant aux femmes la liberté ou les droits dont les hommes doivent jouir, ils se rendent doublement suspects d’attenter à la liberté et de se déclarer en faveur de l’inégalité, et qu’en conséquence ils ont à fournir des preuves palpables de leur opinion, ou à passer condamnation.
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Un État qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, s'apercevra qu'avec de petits hommes rien de grand ne saurait s'accomplir.
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“A party of order or stability, and a party of progress or reform, are both necessary elements of a healthy state of political life.”
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Ce qu'on vante à présent comme la renaissance de la religion correspond toujours dans les esprits étroits et incultes à la renaissance de la bigoterie.
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En effet l'homme sage - pour connaître manifestement tout ce qui peut se dire contre lui, pour défendre sa position contre tous les contradicteurs, pour savoir que loin d'éviter les objections et les difficultés, il les a recherchées et n'a négligé aucune lumière susceptible d'éclairer tous les aspects du sujet - l'homme sage a le droit de penser que son jugement vaut mieux que celui d'un autre ou d'une multitude qui n'ont pas suivi le même processus.
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p. 548 :
« Ce grand fait, que les tous les êtres éteints peuvent être groupés dans les mêmes classes que les êtres vivants, est la conséquence naturelle de ce que les uns et les autres descendent de parents communs. »
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Si je donne ces exemples [éducation, mariage, propriété...], c'est pour prouver que les femmes ne sont pas les enfants gâtées de la société, contrairement à ce que beaucoup semblent penser ; qu'elles n'ont pas ce surcroît, cet excès de pouvoir qu'on leur prête ; et qu'elles ne sont pas suffisamment représentées par les représentants des hommes qui n'ont pas eu le courage de prendre pour elles cette mesure de justice simple et évident.
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Ce que c'est que l'utilitarisme :
Page 48 : "une remarque en passant, c'est tout ce que mérite la bévue des ignorants qui supposent qu'en adoptant l'utilité comme criterium du bien et du mal, les utilitaristes donnent à ce mot le sens étroit et propre à la langue familière qui oppose l'utilité au plaisir (...) contresens d'autant plus extraordinaire que, parmi les autres griefs couramment formulés contre l'utilitarisme, figure l'accusation contraire de tout ramener au plaisir, et même au plaisir sous sa forme la plus grossière (...). L'utilitarisme soutient au contraire que la seule chose désirable comme fin est le bonheur, c'est-à-dire le plaisir et l'absence de douleur (...). L'idéal utilitariste, c'est le bonheur général et non le bonheur personnel (... ) ; selon le principe du plus grand bonheur, la fin dernière (...) est une existence aussi exempte de douleurs, aussi riche que possible en jouissances, envisagées du double point de vue de la quantité et de la qualité".
Page 114 : "c'est en associant la bonne conduite avec le plaisir, la mauvaise avec la peine, c'est en lui faisant découvrir, en gravant dans son esprit, en lui rendant sensible par l'expérience, le plaisir qui est la suite naturelle de la première, ou la peine qui suit la seconde, qu'il est possible de mettre en valeur cette volonté d'être vertueux qui, une fois affermie, s'exerce indépendamment de tout idée de plaisir ou de peine".
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