J'avoue ne pas être une fan de Johnny, mais une inconditionnelle des biographies.
Je ne dis pas que je n'aime pas Johnny, c'est un monument français, mais je ne suis pas adepte de son registre, par contre j'admire la longévité de l'homme, qui a su se faire une place non négligeable sur le devant de la scène française et dans le cœur des français au cours des décennies.
Je me penche aujourd'hui sur sa biographie, qui semble être introspective est différente des autres qui ont pu être publiées sur cet homme, plus intimiste.
Des biographies j'en ai lues beaucoup mais des bio comme celle la, rarement. Je ne lisais pas, je discutais avec Johnny, j'ecoutais Johnny, ou plutôt devrais-je dire Jean-Philippe car c'est ici l'homme avant tout qui se confie.
Le livre est court (150 pages), je l'ai lu en deux heures, et pourtant j'ai vécu tant de choses durant ce laps de temps.
La vie de Johnny n'a pas été une synecure, il a souffert très jeune, ses démons l'ont habité bien plus tôt que sa notoriété naissante à l'âge de 17 ans.
Jean-Philippe est un homme timide, torturé, aimant la vie et rongé par le besoin d'appartenance à une famille, une vraie famille de coeur, ce qui lui a fait défaut depuis sa tendre enfance, par un père qui l'a abandonné et une mère absente...
J'ai découvert ici une facette de cet homme que je ne soupçonnais pas en commençant le livre.
Cette confessiin de Johnny nous retrace les grands événements de sa vie, sans oublier les anecdotes, les rencontres improbables (Piaf), et celles ratées de peu (Elvis); je tiens tout de même à ajouter que le tapage médiatique autour de cet ouvrage est infonde, je m'explique: chacun y a été de sa plume afin de faire passer cette bio pour un règlement de compte, envers Sardou, Salvador, Claude François ou encore Adeline Blondiau....il n'en est rien! C'est vrai que ces pzssages existent dans le livre mais ne reflètent en rien sa totalité et ne sont que de très brèves lignes. Les médias auraient du à mon sens se pencher beaucoup plus sur le fond du livre plutôt que des lignes pour la presse à scandale.
Une fois encore je tirns à souligner que je suis une inconditionnelle des bio et aucunement une fan de Johnny mais il faut admettre que cet homme force le respect.
J'ai beaucoup aimé les deux heures passées en sa compagnie, et je le regarderai dorénavant d'un oeil nouveau.
Parfois sombre, cocasse, et très émouvant.
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