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Critiques de Joël Nivard (34)
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7 : Le Cercle Noir, opus 1

Dans un concept que j'apprécie particulièrement, c'est à dire 7 auteurs avec un même sujet, compilés dans un seul livre, Geste Editions nous offre donc 7 histoires propres aux styles des Plumes de Yves Aubard, Jean Louis Boudrie, Franck Bouysse, Christian Laîné, Franck Linol, Joël Nivard et Franck Villemaud, nous y retrouvons avec plaisir l'ambiance criminelle et le suspence des enquêtes d'un polar brut!

7 nouvelles qui dévoileront certaines parties de l'histoire du commissaire Gorce, flic de Limoges à la retraite et ce n'est pas un faible mot car en fin de vie, 7 affaires dévoilant enfin leurs vérités!

Le cercle noir des "Polaroïdes" nous entraîne dans une danse rondement menée, les amateurs y prendront du plaisir à découvrir ces secrets jadis tus...A lire sans retenue.
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7 : Le Cercle Noir, opus 1

Limougeaud pur jus, je vous prie de croire que j'ai lu ces 7 nouvelles masculines avec application et gourmandise.

Mon sentiment est un peu mitigé. le livre commence fort avec la première nouvelle, se maintient avec la deuxième, puis après je me suis ennuyé.

Le premier texte, assez long, est écrit par le gynécologue Yves Aubard. On a là un vrai scénario, bien écrit, agréable à lire. L'histoire de Limoges est utilisée (salle sous une crypte, souterrain pour faire passer un trésor), au profit d'une intrigue que l'on retient une fois la lecture terminée. C'est le texte le plus réussi à mon sens. Une faute de frappe : l'auteur veut évoquer Jane Fonda, le texte dit « Jean Fonda ». On pardonne !

La deuxième nouvelle est écrite par le dermatologue Jean-Louis Boudrie. On y voyage : cueillette des champignons en Haute-Corrèze, escapade à l'île de Ré, virée à Bayonne. Une belle écriture : « Plus que la mine défaite, cette éraflure sur la pointe de la Weston droite est le signe évident d'un très profond désarroi ».

Ensuite, et bien je me suis ennuyé. Je serai même assez critique. La nouvelle de Franck Bouisse offre un rythme très lent, sans suspens, sans action. le quatrième texte, de Christian Laîné, cumule les phrases de 3 mots, avec une histoire qui piétine au gré des descriptions limougeaudes. La cinquième nouvelle, écrite par Franck Linol, offre peu d'action et pas mal de descriptions ; la chute inattendue sauve ce texte court. Suit le texte de Joël Nivard, là encore c'est lent et peu d'action. On termine avec un troisième Franck ! : Franck Villemaud. Toujours un démarrage très lent (quelle manie de vouloir distiller une ambiance « film noir » !), pour aboutir à une histoire alambiquée qui ne m'a pas intéressé.

Signalons que ce livre de poche, affiché à 12.90 euros, comportait une pastille rouge « offre spéciale 4.95 euros ». Sans rancune, je chercherai le tome 2, où une auteure femme va faire son apparition.

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Dernière sortie avant la nuit

Roman sombre à n’en pas douter, Joël Nivard nous embarque ici dans les méandres nocturnes de Limoges en commençant par un assassinat à l’arme à feu, en pleine rue.



Quand Joss revient pour l’enterrement de son ami, il veut aussi en savoir plus. Qui ? Pourquoi ?



Au fil des pages, il ranime son réseau, pose des questions, rend visite aux gens susceptibles de détenir des informations, ou de l’aider.



Son passé aussi se réveille. Ses amis, ses amours, les trahisons qui vont de pair… Et on ne remue pas tout ça sans conséquence, surtout dans ce milieu. Depuis qu’il se sent traqué, Joss est sur ses gardes. Cela va-t-il suffire ? Saura-t-il enfin ce qui se passe ? Sur qui pourra-t-il compter ?



J’ai bien aimé l’histoire, la tension monte lentement mais sûrement. Dans les derniers chapitre on devine le dénouement, et celui-ci manque de surprise. Tout comme l’histoire manque un peu de rythme.



Les personnages sont survolés, et on n’a pas le temps de s’y retrouver, du coup ils sont presque impersonnels. Dommage, l’auteur m’avait habituée à mieux.



Cela reste malgré tout un bon moment de lecture, même si, m’accrochant moins que d’autres, j’ai mis plus de temps à le lire.
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Il n'y a pas de beau jour pour mourir

Livre reçu dans le cadre de la masse critique Babelio.

Je vais vous avouer que j'ai fini ce livre il y a déjà quelques jours mais que j'étais vraiment en manque d'inspiration pour vous en parler.

Je le suis toujours d'ailleurs. C'est un roman noir, je le savais et je n'ai aucun problème avec ce genre de livre mais là, aucun moyen de rentrer dans ce bouquin. J'ai trouvé ça long et je m'y suis perdue. Il y a de la violence, du massacre, des viols, des histoires de fric, des magouilles m, tout ça est donc logique ! Malheureusement, impossible pour moi d'accrocher à cette histoire. C'est donc un pari perdant pour moi...
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Il n'y a pas de beau jour pour mourir

Il n'y a pas de beau jour pour mourir.







Et même, vers la fin du bouquin, il n'y a « jamais » de beau jour pour mourir.



Joël Nivard a ses raisons. Il est né, a travaillé et prend visiblement sa retraite à Limoges.



Connaissez-vous Limoges ? Moi oui, pour y avoir construit un bâtiment scientifique dans la technopole Nord.

Cela prend plus de temps qu'un livre, en l'occurrence sept ans .



Limoges est un gros bourg isolé dans la brousse entre La souterraine et Uzerche sur la ligne Paris Toulouse. Un « trou du cul » de la France comme la France en possède tant et qui se multiplient aujourd'hui avec la ruralité honteuse dont on cherche à accuser les français hors cité.



Quand le train entre en gare après presque quatre heures depuis Austerlitz, il fait moche et effectivement l'escalator d'accès à la coupole des bénédictins est « en flèche » ou « en croix » ...pendant sept ans.

Effectivement la bavette trop cuite flotte dans l'assiette du

« restaurant » de la gare sous un tombereau de légumes gras. Effectivement les VRP pullulent au Mercure pourtant bien fatigué, et la viande et les abats s'affichent à toutes les devantures.

Difficile de manger un poisson dans cette ville dédiée à la limousine (la vache pas l'auto).



Pour autant en sept ans et de manière hebdomadaire je n'ai pas eu à connaître des trafics divers, argent, femmes, drogue dans cette « ville morte » où toute animation est bannie après 21h. A penser qu'il n'y avait pas de beau jour pour mourir…



Seuls les connaisseurs… sans doute.

Seules les bêtes …



Pour autant si l'on est natif du lieu ne s'aventurera-t-on pas dans la banlieue qui a encore moins à offrir puisqu'étirée en voies rapides et parkings, en multiplex et zénith improbables nichés dans les bois ou dans le vide.



Alors c'est un évènement que ce livre, tout comme le film de Chéreau dans le cimetière monumental ou l'armée des personnages « limogés » dont je fais inévitablement partie avec Joel Nivard le VRP désabusé et violent qui parle des femmes comme de la viande et qui me choque de cette licence prise au prétexte du « polar ».



IL n'a y a pas d'histoire au-delà du titre. Des gens s'entretuent. Des femmes sont violées, maltraitées, mortes. La lumière est forcément blafarde, les visages sont émaciés et « l'aube tranche la gorge de la nuit » … Noir, très noir donc pour le plaisir du deuil.



Nivard emprunte par moment sa grandiloquence à -Baudelaire, à Springsteen, à Johnny cash. Ça ne fait pas le compte mais ça fait passer le temps, si long, si morne. le temps de Limoges.



Merci à masse critique !

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Il n'y a pas de beau jour pour mourir

Masse critique est l'occasion de découvrir des auteurs et des oeuvres qui sortent des choix habituels de lecture. Il n'y a pas de beau jour pour mourir de Joël Nivard en est l'illustration ; je ne suis pas trop friand de la catégorie roman noir. Celui-ci contient tous les ingrédients qui font ce genre, des méchants sans pitié, des flingues, de la violence comme moyen d'expression, de la trahison sur fond de pouvoir et d'argent, des destins sans espoir englués dans la poisse du quotidien, des âmes perdues prises dans un engrenage qui les dépasse, à l'issu incertaine. Le style nerveux donne du rythme à l'histoire, malgré quelques longueurs pour poser l'atmosphère, qui ne plairont qu'aux aficionados du roman noir. C'est bien écrit, mais j'ai trouvé l'intrigue assez banale, même si le suspens est entretenu jusqu'au bout.
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La révolte des vaincus

Joël Nivard se décrit comme quelqu'un aimant la nuit, le vin, le roman noir et le rock’n’roll qu’il consomme sans modération. Je pense pouvoir dire que son roman est en quelque sorte fidèle à cette image. On plonge dans un polar de ripoux, de politiquement incorrecte, de règlement de comptes et de violence. J'ai retrouvé une atmosphère digne des séries policières françaises les plus sombres des années 90.



Tout commence ou presque par la mort d'un saxophoniste abattu dans un hôtel miteux. Il doit la perte de sa vie à la malette qu'il devait convoyer, ou plus exactement aux 200 000 € qu'elle contenait. S'en suivront 48 heures de poursuites et de règlements de comptes. Entre la convoitise et le sens de l'honneur et de l'amitié, les mobiles sont nombreux pour justifier le grand nombre de cadavres qui émailleront ce roman chorale.



Le découpage du texte est là pour donner beaucoup de rythme, avec de nombreux tous petits chapitres, en alternant les points de vue. On s'y perd facilement mais ça permet de rester avec une tension constante... ou presque puisque des descriptions, inopportunes à mon goût, viennent donner une sensation d'enlisement. Imaginez un rallye cross avec des zones de sables mouvants et vous aurez une perception assez proche de ce que j'ai parfois ressenti.



Le défaut des romans chorales, lorsqu'ils sont couplés à de petits chapitres, vient de la difficulté à s'attacher aux personnages. Il faut plus de temps pour se sentir happé par le récit. J'ai donc globalement peu apprécié ce livre mais j'espère qu'il saura trouver son public dans les amateurs du style.
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La révolte des vaincus

💰 La révolte des vaincus - Joël Nivard 💰



Résumé :

Charles Monge dit le Gato, saxophoniste de jazz, est retrouvé mort, abattu dans un motel de bord d’autoroute. Et la mallette qu’il devait convoyer, contenant 200 000 € disparaît.

Il y a des nuits comme ça. Eva, elle, n’a rien à perdre. Et elle va bousculer le système. L’arme au poing. La haine et la rage chevillées au corps. Avec la violence comme seule issue. Et l’espoir de trouver enfin une porte de sortie. S’en suivra une dérive mortelle jonchée de cadavres. Flics pourris. Politiciens véreux. Mafieux cyniques. Ce roman noir est le portrait sans complaisance d’une société qui se délite. Deux jours, deux nuits, c’est le temps d’une traque effrénée pour retrouver l’argent. Varlaud, commissaire, au bout du rouleau de ses utopies compte les morts d’un regard crépusculaire. Charles Monge était son ami. Il y a des nuits comme ça. Haletantes.





J'ai eu des difficultés à rentrer dans l'histoire, il y a beaucoup de personnages qui alternent à chaque chapitre et comme les chapitres sont courts on a pas le temps de se constituer une image d'un personnage que l'on passe au suivant. C'est donc assez compliqué au départ de s'immerger et de suivre le fil. C'est à partir du moment où les histoires des différents protagonistes commencent à converger que l'histoire devient plus prenante. L'écriture hachée, ciselée ravira les amateurs de romans noirs, elle permet de créer une ambiance de tension, d'urgence mais en contrepartie, elle rend les personnages distants, on les suit mais on ne s'accroche pas à eux.

Un début difficile mais une deuxième partie beaucoup plus fluide.

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La révolte des vaincus

C’est une histoire de gens. Des flics, des politiques, des musiciens, des joueurs, des paumés.

Cette nuit là, tout a convergé pour que le destin les lie. Leurs mauvaises décisions, les choix difficiles, les actions pourries, tout va se conjuguer pour au final exploser.

L’ambiance est sombre, sinistre parfois. On se retrouve plongé au sein de cette histoire dont on sait déjà l’issue terrible.
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La révolte des vaincus

Charles, dit le Gato, saxophoniste de jazz, est retrouvé mort dans un motel. La mallette qu’il convoyait avec à l’intérieur 200 000 € a disparu.



C’est un polar noir que l’auteur nous livre ici. L’ambiance est très rétro et on y rencontre Varlaud, commissaire mis au placard et ami de la victime. Mais on y croise aussi des flics corrompus et des politiciens véreux.



Si le langage utilisé m’a quelques fois déplut, trop abrupt et familier voire grossier, notamment pour l’un des personnages, je reconnais que l’intrigue a suscité mon intérêt au fil de ma lecture. L’écriture ciselée m’a surprise au départ avec des phrases courtes mais au final je m’y suis habituée et elle sert à instaurer l’ambiance sombre.



Il y a beaucoup de personnages et si au départ j’ai été un peu perdue, petit à petit j’ai pris mes marques et j’ai fini par repérer qui était qui 😅. Et alors autant j’en ai détesté certains, autant j’ai apprécié Varlaud, ce flic désabusé, en fin de carrière. Intègre. Normal vous me direz en théorie, mais ici on a vraiment l’impression d’évoluer dans un milieu pourri 🤭.



Bref vous l’aurez compris à demi mots, c’est une lecture qui n’avait pas très bien commencé et au final je l’ai plutôt appréciée. C’est un polar qui plaira aux amateurs de romans noirs et polars à ambiance rétro, à la trame assez classique.
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Le linceul de l'aube

Une journée, une seule journée dans la vie chaotique de Fred, un usinard de la zone Nord de Limoges. La réalité romanesque de Fred est une prise de conscience sur le rôle de chacun dans cette société. Le petit écrasé par le gros, celui qui meurt de faim aux pieds d'autres repus par leur manigances financières.

C'est la vie qui s'acharne sur cet homme et le pétage de plomb n'est pas bien loin.

Ce livre de Joel Nivard date d'il y a quelques années, cependant, on retrouve dans le "linceul de l'aube" tout ce que l'on écoute ou voit dans notre actualité française d'aujourd'hui. Une résonnance qui fait froid dans le dos.
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Les rebelles meurent à l'aube

De nos jours, Pierre Gorman est enfin libéré de prison après y avoir passé 25 ans de son existence pour terrorisme comme tête de file du mouvement Résolution Finale, groupuscule anarcho-communiste. Trop beau pour être vrai, il est tué dès sa sortie dans la rue par un mystérieux motard. Quelques jours après, Resse, un grand patron ayant déjà survécu à une première tentative d'assassinat dans les années 90 décède selon le même mode opératoire. Varlaud le flic, revenant d'entre les morts après trois mois de coma décide que tout cela ne peut être une coïncidence et commence à enquêter sur le passé et sur cette période trouble des années 1992-1993. Il va renouer en quelques sortes avec les démons du passé. Et puis il recroisera sur son chemin Stan son ancien collègue devenu détective privé, Mélo l'ancienne révolutionnaire et bien d'autres entre la côte basque, Limoges et Bordeaux.



Les chapitres sont courts, si bien que ce polar se lit très facilement, presque d'une traite. L'histoire est intrigante même si l'écriture manque de relief et que les personnages ne sont pas assez décrits : comme s'ils pouvaient être interchangeables. Je n'ai pas ressenti leur âme propre ni leur personnalité. Concernant les années 1992-1993 je pensais que l'auteur s'était basé sur des faits historiques mais je ne trouve aucune information en ce sens notamment sur des attentats ayant eu lieu durant cette période en France et attribués à l'extrême gauche. Ce point est regrettable car j'aime quand la fiction se mêle à des faits réels et historiques. La dimension politique et revendicative est très faible et cela manque.



Une lecture juste plaisante mais sans plus. Merci tout de même à Babelio pour cette dernière masse critique ainsi qu'aux EDITIONS MOISSONS NOIRES !
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Les rebelles meurent à l'aube

Très amateur de polars et thriller, j'ai choisi cet auteur pour sa région d'origine, le limousin, ou je me rend très souvent, pour voir.

Que de descriptions, que de longueurs inutiles pour une intrigue qui au final tiendrait dans un format "nouvelle".

Il faut essayer pour se rendre compte.

J'ai essayé.

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Les rebelles meurent à l'aube

Merci à @Babelio.com et aux éditions @Moissons noires qui m'ont permis de découvrir @les rebelles meurent à l'aube de @Joël Nivard.

J'ai apprécié le style de l'auteur, très descriptif, qui m'a donné l'impression de lire le scénario d'un film. L'intrigue est articulée autour de flashbacks, ce qui peut rendre la lecture un peu complexe si on ne lit pas le roman d'une traite. Le suspens est bien maitrisé et les personnages, fouillés.

Il semble que Varlaud, le flic qui mène l'enquête, soit un personnage récurrent. Ça m'a donné envie de découvrir les autres enquêtes...
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Les rebelles meurent à l'aube

“Du passé faisons table rase” .

Dans certains cas, il remonte à la surface sans qu’on ne lui demande rien .



C’est l’amère expérience qu’à fait un certain Pierre Gorman , tout juste sorti de prison après vingt ans cinq ans passé derrière les barreaux . Après seulement quelques minutes de liberté , il se fait assassiner en pleine rue par un tireur en moto .Son crime : avoir appartenu à un groupuscule anarcho communitse ,”Résolution Finale” prompt aux braquages violents et aux attentats en tout genre quitte à laisser sur le carreau quelques représentants de la loi et innocents citoyens .Un événement qui rappelle au commissaire Varlaud ,le début des années quatre vingt dix , ses heures de planque avec ses collègues , dans ses "sous-marins''' qui fleuraient bon la sueur ,la fumée de cigarette , les sandwichs et la mauvaise bière .. L’inspecteur de l’époque était en chasse après ses voyous préparant leurs prochains casses .Une époque où il a fait la connaissance , d’une de ces activistes , une jeune femme du nom de Mélo , dont il se souvient aujourd’hui avec une certaine mélancolie . Varlaud , convalescent , a bien l’intention de comprendre quelle est la motivation de ces guérilleros qui viennent de faire une nouvelle victime . La vengeance ou peut-être , un mélange beaucoup plus complexe …





L’écriture de Joël Nivard nous entraîne dans cette enquête au rythme de son commissaire vieillissant mais toujours aussi lucide sur son métier et la faune qu’il fréquente .Un commissaire en plein doute sur la poursuite de sa carrière , lui qui vient de sortir d’un long coma , mais qui a bien l’intention de mener l’enquête en off .

Entre 1992 et nos jours l’auteur nous fait revivre ces années de violence où d’un côté des activistes d’origine d'extrême gauche sèment la terreur alors que de l’autre les mouvements nationalistes gangrènent la Police .

L’humanité de Varlaud arrive malgré tout à prendre le dessus , malgré la violence , un élément essentiel afin de conserver son discernement et son sang-froid . Et je peux vous dire qu’il en aura besoin de son sang-froid !

Un roman au style particulier , un rythme par moment empreint d'une certaine indolence mais qui sait vite reprendre de la vigueur quand les événements l’exigent .

Avec l’auteur , les petits détails valent autant que les grands et les paysages qui défilent sont à l’avenant des sentiments du commissaire Varlaud , lumineux ou mâtinés d’une certaine froideur .

Un polar noir qui ne manque pas de sincérité et qui répondra à l’exigence des palais les plus fins .

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Les rebelles meurent à l'aube

Joël NIVARD. Les rebelles meurent à l’aube.



Pierre Gorman est libéré. Il a passé vingt-cinq ans derrière les barreau. Il retrouve la liberté et se dirige, à pied vers la gare. Mais la liberté est brève. Il est abattu, quasi à bout portant par un motard, à l’aube. Quelques jours plus tard, c’est la mort violente de Georges Resse. . Lui aussi, abattu en pleine rue par un motard. Quels liens unissent ces deux macchabées ? Il faut se plonger dans les années 1990-1995, pour dénouer les fils de l’énigme. Ces hommes ont appartenu à un groupuscule anarchiste-communiste, « La Résolution finale », qui a pratiqué des braquages et des attentats, en série, visant les forces de l’ordre.



Varlaud, un flic en congé maladie, suite à un accident professionnel, quitte l’établissement de rééducation « Les Embruns », à Bidart. Il approche de la retraite. Les morts violentes de Gorman et de Resse le plonge dans le passé. Il se souvient de ses planques , des traques organisées pour s’emparer des membres de la bande de truands. Il revit les arrestations ou les échecs de la police face à ce groupuscule.



Ce roman policier nous rappelle la lutte armée que se sont livrées, la bande bien organisée et le police. Qui a gagné au jeu du chat et de la souris. Que sont donc devenus les différents partenaires. Où est Stan , Et Marco. Qu’est devenue Mélo, la jeune « passionaria », dont ils ont été amoureux, à tour de rôle, aussi bien du côté des bons que du côté des mauvais. Qui a trahi ? Et qui a donc permis l’arrestation des anarchistes? Ce roman débutait sur les chapeaux de roue. Puis il me semble qu’il perd de sa superbe. Oui je sais, la critique est facile. Mais je dois exprimer mon ressenti. Il manque des faits réels pour étayer l’intrigue. Voyage assuré entre le pays basque, Bordeaux et Limoges. Un auteur de la région limousin qui vous fait découvrir son pays. (17/08/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Mourir au soleil

Il n’y a pas de frontières quand on pourchasse un fugitif , qui plus est, quand on est deux flics chevronnés. Celui qu’ils traquent, Atik Hamouni , est accusé d’un braquage mais, pressentant un verdict peu clément au terme de son procès , a préféré s’enfuir pour tenter de rejoindre son pays natal , le Maroc. Dumontel et son acolyte Varlaud vont sans le savoir s’embarquer pour un périple au long cours , de Limoges passant par l’île de Ré, Bordeaux, Montauban, l’Espagne du Nord au Sud jusqu’au Maroc en guise de terminus. Un road trip qui ne laissera que peu de temps à nos deux commissaires pour faire du tourisme ou déguster les crus locaux , alors qu’ils tentent de rattraper le fuyard grâce aux témoignages, souvent donnés de mauvaise grâce , de connaissances ou de probables complices d’Hamouni . Des témoins qui ne vont pas faire long feu comme si quelqu’un cherchait à effacer toute trace derrière lui. Dumontel et Varlaud risquent donc de se retrouver dans une position inconfortable, pris en sandwich par deux individus déterminés.



Quel plaisir de retrouver nos deux flics dans cette traque sans fin vers le soleil méditerranéen. Ils vont voir du pays ces deux commissaires et rencontrer leurs homologues français et étrangers , montrant ainsi une belle solidarité policière . Ce polar ne baisse à aucun moment de régime même si là n’est pas le plus important. Narré alternativement du point de vue du fuyard puis des deux flics , on suit ce périple à haut risque , où les protagonistes n’ont pas le même niveau de pression sur les épaules. Même si les cadavres ne manquent pas , les deux auteurs sont fidèles à leur style dans lequel l’amitié, un humanisme pur jus, quelques touches d’humour et une joie de vivre communicative jouent une nouvelle fois les premiers rôles .

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Mourir au soleil

Livre très agréable à lire. Varlaud et Dumontel sont toujours des policiers qui aiment leur métiers comme la vie.

Ce roman qui nous fait voyager de l'autre côté de la méditerranée remplit toutes ses promesses.

On attend le prochain opus à 4 mains avec impatience.
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Mourir au soleil

Janvier 2020. Atik Hamouni est jugé en deuxième instance à Limoges pour le braquage d’un bureau de poste. Il comparaît libre et pressentant que, contrairement au premier procès, le procureur ne lui fera pas de cadeau, il disparaît et ne se présente pas au tribunal le jour du verdict. C’est Dumontel qui est chargé de ramener le fugitif au bercail et bien entendu, il embarque Varlaud dans ses bagages.



Les deux inspecteurs chevronnés ont laissé quelques plumes dans leur dernière enquête et pansent encore leurs plaies, mais comptent bien aller au bout de cette nouvelle mission. Cette course-poursuite au rythme effréné va les mener beaucoup plus loin que ce qu’ils imaginaient : lorsqu’ils quittent Limoges pour Bordeaux, ils ne se doutent pas que leur périple va les envoyer en Espagne, puis au Maroc. Dumontel, qui déteste voyager, est servi. Il bougonne pour la forme, mais apprécie malgré tout cette escapade imprévue avec son acolyte qui, finalement, n’attendait que ça pour se remettre en selle.



Ce road novel très bien ficelé explore les failles d’une société qui ne cesse de grignoter les libertés individuelles et où l’argent est roi. Hamouni s’en rend vite compte : une cavale, ça coûte cher. Cependant, sous ses airs de gangster prêt à tout, il ne perd pas de vue ses repères – sa femme et son fils – ce qui déclenche l’empathie chez le lecteur. Les enquêteurs le talonnent, mais au milieu des embûches que leur réserve cette équipée, fidèles à eux-mêmes, ils n’oublient pas de savourer l’instant présent. On retrouve donc régulièrement leur côté « bon vivant » et l’humour (parfois cynique) qui les caractérise. Leurs répliques m’ont fait marrer plus d’une fois !



L’écriture, toujours aussi fluide, ne laisse jamais transparaître le changement de plume. La description des lieux est précise et nous transporte tout au long du récit : question dépaysement, on n’est pas déçu ! Plusieurs références viennent ponctuer l’histoire, ce qui la rend d’autant plus crédible. On tourne les pages comme les protagonistes avalent les kilomètres et, pris dans les événements qui s’enchaînent, on se laisse surprendre par la fin. Vraiment, je ne l’avais pas vue venir et c’est tant mieux !



Vous aurez compris : j’ai adoré retrouver l’univers de ces deux auteurs incontournables du Limousin. J’ai dévoré leur livre et un polar qui vous fait rire sans tomber dans la parodie, c’est plutôt rare.

Seul petit bémol…

Les faits se passent début 2020, soit peu de temps avant l’arrivée de la COVID 19 en Europe. Même si quelques infos sur son évolution sont distillées au milieu de l’histoire, j’ai trouvé dommage de clore cette aventure sur la date du premier cas mortel du virus en France. Surtout que cela n’apporte rien au dénouement. (Vous trouvez que je chipote ? Peut-être…)



J’avais hâte de retrouver Varlaud et Dumontel ensemble, et ces retrouvailles ont tenu leurs promesses. Je remercie chaleureusement Franck Linol pour l’envoi du roman en service presse et m’avoir permis de tailler au plus tôt la route avec ces deux flics attachants.
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Mourir au soleil

Un braquage violent d'un bureau de poste à Bruges à la limite de Bordeaux ouvre ce roman noir à quatre mains. Atik Hamoumi qui avait été acquitté lors du procès à Bordeaux est jugé à Limoges pour un autre braquage mais il ne se présente pas l'avant dernier jour du procès . Nous allons suivre sa cavale et les tentatives des deux commissaires Dumontel et Varlaud pour l'arrêter.

Ce voyage mouvementé nous mène jusqu'au Maroc . Les faits s’enchainent très rapidement et pourtant les auteurs n'oublient pas de s’intéresser à la psychologie de ces différents acteurs. Le style est alerte et l'humour toujours présent.

En revanche, j'ai moins aimé le décalage temporel entre le récit des commissaires et celui d'Hamoumi. J'ai été gênée par des retours en arrière qui ne s'imposaient pas mais c'est peut-être un inconvénient de l'écriture à quatre mains.

En résumé c'est une lecture distrayante.
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