Joël Pralong

Joël Pralong, prêtre, tente de recentrer sur la personne, le débat sur l'homosexualité. On voit bien qu'il est tiraillé entre la doctrine de l'église catholique et sa pratique de prêtre qui le mène au contact de frères et soeurs homosexuels. Ce livre a le mérite de tenter une approche non jugeante, même si au final la doctrine l'emporte, la chasteté restant l'idéal à atteindre même si l'auteur réalise que ce chemin n'est pas facile et pas possible pour tous...

Qui n'a pas un jour ou l'autre été confronté à un mot qui blesse, qui laisse une trace parfois indélébile dans notre moi...

C'est exactement de cela que traite Joël Pralong dans son livre "Les mots qui blessent - La Parole qui guérit".

Illustré par des situations issues de textes bibliques, l'auteur, infirmier en psychiatrie et prêtre, nous montre de possibles chemins de guérison.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui, au fur et à mesure de l'avancement, prend tout son sens et traite de situations multiples.

Personnellement j'ai lu cet ouvrage avant de modérer une rencontre avec l'auteur, rencontre riche et passionnante.

Un livre à lire pour qui se sent blessé, pour qui accompagne des personnes blessées, pour qui est curieux du sujet tout simplement.

Un seul bémol, à mon goût, le chapitre qui aborde les addictions sexuelles sort du mode de construction des autres chapitres pour, tout à coup, donner des conseils très concrets, ce qui détonne un peu dans la construction de l'ensemble.

J'aime bien cet auteur, prêtre Suisse, qui écrit des livres religieux faciles d'accès et plein de bon sens.

Celui-ci pourtant m'a un peu déçu dans le sens où je m'attendais à plus de témoignages de séminaristes puisque l'auteur a été 7 ou 8 ans directeur du séminaire de Sion dans le Valais suisse.



Le livre est donc plus un essai qu'un recueil de témoignages. Le père Pralong développe l'idée d'un "prêtre de paroisse – leader", et détaille ce qu'il entend par "leader", comme le Christ l'était, non pas un surhomme mais un homme qui a de l'autorité et qui se met au service des autres. Il consacre également un chapitre très intéressant sur l'autorité selon Don Bosco. De façon très intéressante également, il décrit comment l'abus de pouvoir, l'abus d'autorité et le cléricalisme peuvent conduire aux abus spirituels dans l'Eglise.



Il y a une grand humanité dans les livres du père Joël Pralong, on perçoit bien qu'il a une expérience du terrain, une expérience d'accompagnement, d'écoute et de dialogue. Ses livres sont toujours enrichissant.

Dans une société qui se veut parfaite, les médias ont réussi à escamoter le décès, en prônant une médecine formidable, des progrès médicaux qui avancent à toute allure. Puis, le coronavirus s’est imposé à nous pour nous rappeler nos faiblesses, nos errances et nos égarements, remettant la Faucheuse au centre des débats. Oui, la mort a été refoulée, niée et cachée depuis plusieurs décennies ! La peur n’est qu’une émotion parmi beaucoup d’autres. L’endiguer en suivant l’exemple d’un homme sur une croix et qui a réussi à vaincre tout ce qui oppresse nos libertés, voilà un chemin à emprunter, parce que pour Dieu la mort n’existe pas, puisqu’elle se veut seulement un passage. A la frontière du spirituel et de la médecine mentale, cet ouvrage décrit les mécanismes que nous subissons et tente de nous délivrer des douleurs intimes pour nous prendre par la main et nous apporter la sérénité intérieure.

La mort est inéluctable et personne ne peut y échapper. Toutefois, elle agite en nous bien des spectres sombres et peut mener à la peur. En matière de fin de vie, il n’existe pas cent règles. Elles se construisent autour de l’acception et peuvent se compléter par la foi. La croyance en un monde à venir meilleur doit nous aider à nous prémunir de cette tendance fâcheuse qui consiste à broyer du noir, à baisser les bras et à ne plus regarder le temps qui passe comme un gage de félicité. A cause de l’idée seule de mourir, on refuse parfois de progresser et d’assumer notre simple statut d’être vivant. Est-ce simple ? Cet ouvrage rédigé par Joël Pralong démêle ce qui peut l’être, revient sur une série d’idées véhiculées par la religion et se loge au creux de la psychologie humaine en rappelant les méandres qui nous attendent, ceux dont nous avons franchi les seuils sans regimber et notre force à vaincre des étapes a priori insurmontables. Il importe avant tout de repousser un ennemi personnel qui prend la forme de la panique, d’apprendre à se raisonner et de ne pas s’emballer dans un tourbillon d’idées contradictoires. L’état de crainte entrave les pensées au lieu de libérer.

Sortant d'un burn-out je me jette sur les livres de développement personnel avec plus ou moins de réponses. Profondément croyante la prière me fut d'une grande aide et c'est par hasard (vraiment ?...) que j'ai aperçu ce livre. Je viens de le terminer et il fait partie des rares livres que je ne prêterai pas (du mains dans l'immédiat) car je vais le relire de manière plus approfondie. En effet, tout y est : le lâcher-prise, la confiance et donc la joie de vivre, tout simplement. Je ne suis pas certaine qu'un athée s'y retrouve, quoi que... L'écriture est simple, fluide, légère, comme la vie finalement quand on décide de Lui faire confiance et de se faire confiance.

Ce petit livre a le mérite de poser les questions qui fâchent ou qui génère beaucoup d'incompréhension chez les croyants. Qui rabaisse l'Église à une institution ultra conservatrice, préférant la loi à la miséricorde.

Voici donc d'autres voix, de nombreux témoignages édifiants qui montrent que le dialogue n'est pas irrémédiablement fermé, qu'il n'y a pas une seule manière de réagir, du côté du clergé et des fidèles, mais que chacun est invité à trouver la voie qui sera la sienne, en vérité et en toute conscience.

Non, ce livre ne m'a pas vraiment convaincu. Certes, tout le développement théologique est parfaitement conforme à la doctrine de l'Église, mais j'ai trouvé le style un peu lourd et peu convaincant. Cette manière de passer par une rencontre avait, pour moi, quelques chose de peu naturel et pour le coup, le développement théologique m'apparaissait comme plaqué...

Autant j'avais apprécié "Combattre ses pensées négatives, du même auteur, autant je n'ai as du tout apprécié celui-ci.



Pourtant, il se réfère aux mêmes pères du désert, mais on tombe très vite dans le moralisant et cela devient juste insupportable lorsqu'il aborde une relecture "psychologisante" et moralisatrice des psaumes.



Cet auteur a véritablement quelque chose à dire, mais attention de ne pas tomber dans la recette. A trop écrire, parfois on lasse et on se trompe aussi.