Jonas Jonasson

Exceptionnel.

Le titre est déjà une invitation à lire : intriguant et décalé.

Pourquoi il n'en a pas écrit d'autres cet auteur?

Humour noir, histoires multiples, péripéties, détours historiques. Déjanté de délectable.

"Ceux qui ne savent raconter que la vérité ne méritent pas qu'on les écoute"

Pour ma centième critique, je vais choisir le tout premier "vrai" roman que j'ai lu.



Jonas Jonasson emmène le lecteur aux côtés de Nombeko Mayeki, née dans le bidonville de Soweto et qui, à force de péripéties improbables, se retrouvera enfermée dans un camion de pommes de terre en compagnie de l'ambassadeur et du roi de Suède (probabilité : 1/45 666 212 810 ; d'après l'analphabète en question).



L'ensemble, profondément barré, permet de suivre la trajectoire déjantée d'une vie à la façon d'Allan Karlsson dans le diptyque du "Vieux". C'est allumé, explosif, irrévérencieux... et ça marche.

J'avais beaucoup entendu parlé de ce roman et je titre me plaisait bien. Je m'attendais à quelque choses de déjanté et drôle.

Alors, oui, c'est amusant, un peu fou... mais j'ai regretté certaines longueurs. Les flash-back sont vraiment nombreux et trop longs à mon goût.

Ceci dit, j'ai quand même passé un bon moment en compagnie d'Allan et sa petite bande.

Des personnages que rien ne devrait amener à se rencontrer.

Des personnages ayant en commun le fait d'avoir été, à un moment de leur vie, voire toute leur vie même pour certain, été rejetés pour diverses raisons.

Un homme naïf mais excellent cuisinier, une ex prof aux prédictions d'apocalypse imminente et une septuagénaire experte en réseaux sociaux constituent ce trio improbable.

Les hasards, une maladresse innée, des convictions utopistes, conduisent la destinée commune imprévisible de ce road trip déjanté.

L'humour, les situations prêtant à sourire jalonnent ce récit et permettent d'aborder de réels problèmes de société avec un certain recul.



Certains n'apprécieront pas ce mélange de sujet sérieux et d'esprit potache.

Pour ma part, ce choix m'a permis de lire l'ensemble avec le sourire tout en appréciant cette dénonciation des travers des grands de ce monde et de certains aspects de nos sociétés.



Un délicieux moment permettant de ne pas sortir déprimé de cette lecture au-dessous bien sombres.

Allan, quasi centenaire, fugue de la maison de retraite où il coule des jours (trop) paisibles. Sa fête d'anniversaire se fera sans lui, il préfère partir à la découverte du monde. Rebondissements, quiproquos et opportunités l'emmène sur les routes de Suède avec des compagnons de fortune, et nous découvrons avec plaisir la vie savoureuse et truculente de ce monsieur.

J'ai beaucoup ri, versé quelques larmes, mais je n'ai pas lâché ce livre tellement l'histoire est fluide, Historique et parcourue d'une forme de fil rouge. Hasard est peut-être le mot qui s'appliquerait le mieux aux rencontres et tribulations de cette longue vie

Un roman complètement loufoque à l’image de bon nombre de petits bijoux de la littérature finlandaise, qui met en scène un idiot, un prophète et une influenceuse de 70 ans. Bien décidés à profiter de leurs derniers jours sur terre avant l’apocalypse, les trois accolytes parcourent la Suède en camping car… Les rencontres qu’ils font, les situations qu’ils vivent, leurs échanges… tout est délicieusement délirant. J’ai adoré!

Le commentaire de Lynda :

Jonas Jonasson, possède une écriture assez particulière, et je crois que c’est un auteur que l’on aime vraiment ou que l’on aime pas du tout.

Le personnage principal dans ce roman est Johan, un homme qui, chez nous au Québec, on dirait un peu dur de comprenure (expression typiquement québécoise), d’ailleurs son frère Fredrik qui le manipule complètement et le surnomme le nigaud.

Il se retrouve donc au volant d’un camping-car, sans permis, pas certain qu’il connaît la droite et la gauche. C’est à bord de ce camping-car, qu’il fera des rencontres assez spéciales.

Tout d’abord Petra, une trentenaire qui prédit l’apocalypse et a même calculé la fin du monde, qui ne saurait pas trop tarder d’ailleurs. Sans oublier Agnès la septuagénaire.

Vous pouvez imaginer la scène trois personnages complètement hors du commun dans un road trip à bord d’un camping-car, sans permis, sans vraiment savoir où ils vont.

Je dois dire que cette lecture est complètement tordue, un humour complètement fou, qui fait que l’on attrape le fou rire à quelques reprises.

Et il ne faut pas oublier que Johan adore faire la cuisine et on sera gâté de ce côté, pourquoi pas s’en inspirer en préparant un prochain repas.

Le bémol pour moi du moins, il y a tellement de monde dans cette histoire qu’à un moment donné, on s’y perd. Entre personnages réels de l’histoire, ou encore des personnages historiques, ou bien tout simplement des célébrités, on ne sait plus vraiment qui est qui et ce qu’ils viennent faire dans l’histoire.

En bref, un roman facile à lire, distrayant, amusant, quelques petites longueurs, de l’humour à profusion, je vous recommande si vous aimez ce genre d’auteurs.
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2011, Suède. Johan, trentenaire gentil mais à la compréhension lente, accompagné de Petra, physicienne ratée recyclée en enseignante frustrée qui prédit la fin du monde pour le 29 août et enfin Agnès, veuve joyeuse de 75 ans que la découverte d'internet a rendu riche, partent dans un road-trip dont la vengeance est l'objectif final. Johan a trop longtemps été exploité par son horrible frère Fredrik qui le surnommait "affectueusement" le Nigaud.

Cette trame, à elle seule, aurait pu faire un bon roman, mais c'était sans compter sur l'imagination débordante de Jonas Jonasson. S'ajoute alors toute une galerie de personnages aussi loufoques les uns que les autres, un humour décapant et au passage, insidieusement glissé entre les lignes, une petite critique de la politique et de l'économie mondiale.

Accrochez-vous, roman décapant !

Petra est astrophysicienne. Enfin ça, c'est durant son temps libre, car en réalité elle est professeure en Suède. Un métier qui la passionne de moins en mois et qu'elle oublie en faisant des calculs grandioses lorsqu'elle est chez elle. Un jour elle fait LA découverte de sa vie lorsque son dernier calcul lui révèle que l'apocalypse surviendra dans douze jours, soit le 21 septembre 2011. N'ayant plus goût à rien et se demandant si cela vaut encore le coup de continuer pour si peu de temps restant, la vie décide de lui jouer un ultime tour. Elle va ainsi croiser la route de deux personnages hauts en couleur. Il y a tout d'abord Johan, un jeune homme un peu simplet qui confond sa gauche et sa droite mais qui est prodige en cuisine ainsi qu'Agnès, une influenceuse septuagénaire qui a fait fortune sur les réseaux sociaux où elle partage ses voyages. Très différents, les trois Suédois vont pourtant rapidement s'entendre et prendre une décision en lien avec la découverte de Petra. Ils feront ensemble un road trip en camping-car afin de retrouver toutes les personnes avec qui ils ont des comptes à régler et ainsi quitter ce monde avec le coeur léger. En chemin, ils partageront de délicieux repas et croiseront peut-être des grands de ce monde qu'ils n'auraient sans doute jamais pensé côtoyer 😂







Je n'en dis pas plus mais si vous avez envie de passer un bon moment de rigolade vous pouvez foncer en librairie vous procurer cette comédie juste géniale ! J'ai déjà lu pas mal de romans évoquant des road trips je ne vous le cache pas, mais aussi originaux certainement pas ! Déjà nous sommes en Suède (pays que je croise rarement dans mes lectures), les personnages sont complètement loufoques et chacun arrive à être à la fois ultra sérieux alors que chaque situation est ultra comique. Entre la prophétesse approximative, le master chef un peu benêt et l'influenceuse qui cache bien des secrets vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. Ce trio est délirant et leur voyage riche en situations rocambolesques également ! Rajoutez à cela des rencontres avec des politiciens, ambassadeurs, chefs d'Etats et autres célébrités connues de tous à qui l'auteur fait vivre des situations abracadabrantes et vous obtenez un cocktail étonnant mais qui fonctionne. L'auteur s'attaque d'ailleurs à des sujets très sensibles mais toujours sur le thème de l'humour pour les dédramatiser tout en lançant des piques. Je ne sais pas si son humour plaira à tout le monde, mais cela a totalement fonctionné sur moi. J'ai également beaucoup aimé le côté gourmand avec Johan qui cuisine divinement bien, mais aussi le message caché derrière l'histoire quant au fait qu'il ne faut pas attendre la fin du monde pour dire aux gens ce que l'on a sur le coeur, que ce soit en bien ou en mal (dans le sens dire ses quatre vérités). J'ai envie de lire tous ses autres romans maintenant !

Une fois le livre refermé depuis quelques jours, on ne sait plus par quelle suite de péripéties rocambolesques les destins d’un jeune couple, d’un guerrier massaï, d’un marchand d’art rapace, d’un détective qui se relance en entrepreneur de vengeance, d’un policier suédois à la veille de la retraite et de la peintre Irma Stern se retrouvent mêlés mais cela fonctionne. Lecture distrayante, pleine d’humour et sans prise de tête et qui aura eu le mérite de me faire découvrir Irma Stern.

Au programme de ce roman futuriste du passé : loufoquerie, verve et analyse sociétale consensuelle.

On suit un petit groupe de personnages atypiques et improbables qui, par la magie de l'écriture, passe sans problèmes majeurs les différents tests d'aptitude à générer ultérieurement une bonne série de ,plateforme de diffusion : un gentil asocial avec des talents de cuisinier étoilé, un salopard immonde (le frère du précédent) arriviste et manipulateur, un banquier rompu aux techniques de fraudes fiscales de nos "élites" leur permettant de s'assurer leur domination à vie, une utilisatrice habile des rézosossios, un truand chef d'état (pléonasme?) etc...

Tout ce petit monde vit des aventures extravagantes qui font sourire. Le ton est léger, l'auteur manie un humour pince-sans-rire qui fait souvent mouche. Les quelques personnages notoirement célèbres rencontrés sont bien sûr tels qu'attendus : M. Obama est super, M. Trump affreux, M. Gates généreux, oh plateforme si tu pouvais ....

J'avoue avoir été quelque peu gêné dans cette lecture par la répétition d'une figure de style dont j'ignore le nom et qui consiste à anticiper par une courte phrase de fin de chapitre les rebondissements du suivant.

Vous commenciez à vous intéresser à ma critique, mais ne pouviez pas savoir que ce serait ma dernière phrase....

C'est fini.

Voici un roman suédois, dans la veine du fakir et l’amoire Ikéa, qui emmène le lecteur dans une histoire complètement déjantée et allumée qui fait du bien à lire.



On y fait la rencontre de Nombeko, fille noire, orpheline et analphabète, qui vit dans un ghetto en Afrique du Sud, en plein Apartheid, qui s’occupe de nettoyer littéralement la merde des autres, et qui par le biais d’un destin malicieux, va se retrouver à travailler comme femme de ménage pour un ingénieur qui fabrique des bombes nucléaires, mais dont l’intelligence mathématique va permettre d’avancer dans les recherches.



Nombeko va vivre de rocamboleques aventures qui vont l’emmener en Suède avec une bombre nucléaire, où elle va rencontrer Holger, un suédois qui n’existe pas, dont le frère est persuadé depuis tout petit qu’il faut abolir la monarchie et tuer le roi de Suède.



L’ensemble est fou, mais parfois autant que l’actualité du monde qui nous entoure.



Une lecture jubilatoire qui fait rire et réfléchir, et qui va dérider votre quotidien !
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Jonas Jonasson nous a installé dans un univers littéraire que l’on retrouve comme de vieux chaussons, confortables et sans surprise. Comme toujours, il développe jusqu’à l’absurde la théorie de l’effet papillon, puisqu’à chaque fois, des personnages insignifiants en arrivent à changer la marche du monde.



Ici l’équipe ne déroge pas à la règle, une mathématicienne capable de construire une prévision de la fin du monde en 64 équations va côtoyer un cuisinier très particulier, un russe ambitieux et une geek de 75 ans. A leurs côtés on croisera les plus grands de ce monde et l’on voyagera, beaucoup y compris dans des lieux fictifs. Tout cela en salivant à l’ évocation des petits plats préparés par Johan, le masterchef déroutant.



Autrement dit, l’auteur tient sa route et ne déroge pas à la règle, pour un roman aussi déjanté que les précédents. Et malgré l’absence de surprise, on passe ici un agréable moment,



Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la cité





528 pages Presse de la cité 5 octobre

#Derniergueuletonavantlafindumonde #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..

J'aime beaucoup cet auteur, c'est frais a lire, on passe toujours un bon moment

Celui ci n'est pas mon préféré mais reste très sympa, je trouve certains éléments un peu alambiqués contrairement a d'autres histoires où ça paraissait plus crédibles. Mais le fond est surprenant et on passe tout de même un bon moment

Décidément, Jonas est un maître de l'invraisemblable. Je m'étais bien amusée en compagnie de son vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, les ingrédients sont les mêmes dans ce roman.

Si vous n'avez pas aimé son précédent livre, ne commencez même pas celui-ci !



Les situations sont de plus en plus loufoques. Quand une solution se propose aux personnages qui cumulent les problèmes, elle est aussitôt balayée par un rebondissement encore plus haut que le précédent.

Un peu trop d'ailleurs : ce qui est drôle au début finit par être un peu lassant, même quand on aime l'absurde. La sauce n'a pas repris, peut-être à cause des personnages moins attachants, de la thématique nucléaire parfois trop ardue pour moi.

Voici un roman bien rythmé qui nous fait voyager de la Suède au Kenya avec des personnages très différents et pourtant si complices !

Douce, douce vengeance est un livre drôle, facile d'accès et plaisant à lire.

Le genre de roman qui ne prend pas la tête grâce à sa simplicité efficace.

J'ai passé un agréable moment en sa compagnie.



Si vous cherchez du divertissement suédois, ce livre est pour vous !

Première rencontre avec la plume de Jonas Jonasson et j’ai passé un excellent moment. Les personnages sont attachants et vivent des situations les unes plus absurdes que les autres. On sourit, on grince un peu des dents aussi et on en ressort de bonne humeur. Une bonne humeur un peu cynique, alimentée par l’absence de triomphe du bien sur le mal. Un peu comme la vraie vie, bonne chère incluse ;-).

Critique publiée sur Senscritique (2012)



Voilà fort longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant un roman. Histoire trépidante aux rebondissements incessants, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire nous entraîne sur les pas d'Allan Karlsson, qui fugue de la maison de retraite le jour de ses cent ans.



Mêlant une fugue épique semée d'embuches les plus rocambolesques et le récit d'une vie déjà pleine de rebondissements et d'histoires improbables, Jonas Jonasson a su nous offrir un roman totalement délirant, à la limite du fantasque, dont l'extravagance vous poussera à la terminer au plus vite, un immense sourire vous accompagnant du début jusqu'à la fin.



A lire, vite !

Roman abandonné à 85%, il ne restait pourtant plus grand chose, je pensais que le plus dur était fait, qu'il fallait s'accrocher... mais quand on s'accroche depuis le début on finit par lâcher.

Pourtant les personnages étaient sympathiques et attachants, l'intrigue initiale intéressante mais ça part vite en eau de boudin.

C'est n'importe quoi et trop d'absurde tue l'intérêt.

Au fil des pérégrinations des protagonistes, le roman n'a plus ni queue ni tête.

J'ai eu l'impression que l'auteur avait mis bout à bout toutes les idées qui lui étaient passées par la tête, et ça donne un pot pourri de situations tellement ridicules que ce n'est même plus drôle.



Désolée mais je ne connaîtrai pas la fin de l'aventure du trio taré, j'espère que vous avez continué à bien vous remplir la panse avant la fin du monde.

Le ton constamment grinçant, pince-sans-rire, de Jonas Jonasson est toujours aussi efficace. Les changements de points de vue sont faciles à suivre. Par ailleurs l’expression de ceux-ci avec une forme de distance permet de s’attacher aux personnages malgré l’exposition constante de leurs défauts.