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3.65/5 (sur 74 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 02/03/1922
Mort(e) à : Balma , le 06/10/2000
Biographie :

José Cabanis, né le 2 mars 1922 à Toulouse et mort le 6 octobre 2000, est un romancier, essayiste et magistrat français. Il fut élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1965 et membre de l'Académie française en 1990.
Il a fait toutes ses études chez les Jésuites de cette ville, mais fut renvoyé au milieu de l’année de philosophie pour mauvais esprit. Il redouble cette classe au lycée de Toulouse, où il a la chance d’avoir pour professeur Georges Canguilhem. Il mène ensuite à leur terme une licence de philosophie et une licence en droit. C’est alors qu’une nouvelle chance lui permit de suivre le cours de Vladimir Jankélévitch. Autre expérience bénéfique : requis au titre du Service du Travail Obligatoire, il se retrouva, en Allemagne, manœuvre dans une usine d’armement, de 1943 à 1945.
Revenu en France, il présenta un diplôme d’études supérieures de philosophie et poursuivit son doctorat en droit jusqu’à une thèse sur l’organisation de l’État d’après La République de Platon et La Politique d’Aristote. Quelques années avocat, mais sans succès, il devint expert près la cour d’appel de Toulouse, activité exercée pendant environ quarante ans, avec conscience et ennui.
Il trouvait cependant sa revanche et son bonheur en consacrant une partie de ses nuits à écrire. De 1952 à 1969, il publia dix romans, puis divers essais où se mêlaient littérature et histoire à partir de 1970. Il reçut plusieurs prix littéraires, avant de se voir attribuer le grand prix de littérature de l’Académie française en 1976. En 1990, un dernier roman, Le Crime de Torcy, constituait la conclusion de tous ses romans, conçus pour n’en être qu’un seul.
Élu à l’Académie française, le 21 juin 1990, au fauteuil de Thierry Maulnier (20e fauteuil)
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A l'occasion de la Rentrée littéraire Automne 2023 organisée par Occitanie Livre & Lecture, Joris Chamblain est venu présenter sa nouvelle BD "Les Souris du Louvre Vol. 5 : La Plume et l'épée" (Editions Delcourt, 2023). Les illustrations sont signées Sandrine Goalec et les couleurs Drac. Enregistré à la médiathèque José Cabanis de Toulouse le 21 septembre 2023.


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je serais un autre, si je n’avais pas tant aimé la Comtesse de Ségur. On est assuré de n’être jamais complètement malheureux, quand on a découvert très tôt le bonheur de lire.
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Jose Cabanis
... il n'existe de modèle pour rien,
et chaque être vous aime comme il sait et comme il peut.
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Il faudrait toujours toujours traiter ceux que l'on aime comme si, à la minute qui suit, on allait les perdre.
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Tu m'as regardé en me tenant la tête des deux mains :
- Je ne veux pas que vous vous serviez de moi dans vos livres. Je ne veux pas être dans vos livres. Promettez le moi.
J'ai promis, je promets toujours. Nous descendions l'escalier dont la grande baie montrait la campagne et, au milieu d'un champ où il n'y avait pas la moindre tache verte, un troupeau de moutons et son berger. J'essayais de les entendre, et n'entendait rien : c'était une image muette.
Et pourtant ils étaient nombreux, et ondulaient soudain d'une seule masse, l'un d'eux se détachait, et un chien courait après lui. Je m'étais arrêté et tu m'as demandé pourquoi je les regardais si longtemps. Je ne l'avais pas encore compris, je m'interrogeais. Je ne l'ai su qu'au retour en voiture, quand j'ai été seul. Le petit chemin de Bagnères qui allait vers la ville longeait l'abattoir. Au-delà d'une cour, enfermés par une barrière de bois, il m'arrivait de voir un ou deux moutons, pressés l'un contre l'autre, ou des agneaux, la tête levée, qui appelaient. Ai-je perdu, ai-je gagné, en vieillissant ? Alors, tout me blessait, et le cri de ces bêtes qu'on allait tuer me serrait le coeur. Je suis devenu plus avare de ma tendresse, je me reprends plus vite et ne pardonne plus à qui me déçoit.
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Il n'est personne de plus égoïste, peut-être, que ceux qui pensent ne l'être pas, comme moi. On se croit très sensible parce qu'on est très attentif à la douleur qu'on éprouve, et on devine assez bien celle des autres. Mais on mesure avec exactitude la sienne, on la sonde, on ne se lasse pas de s'en repaître et de s'en saouler. De la douleur des autres, on se tient quitte très vite, un rien vous en console et on passe.
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On n'écrit rien qui vaille, tant qu'on n'a pas vidé son sac, quoi qu'il en coûte. Voir se détourner de vous les honnêtes gens, c'est un plaisir; il ne faut pas craindre davantage de passer pour un sot. Rien ne mérite d'être écrit, que ce qu'on n'oserait dire à personne, face à face, et qui brave l'honnêteté et toutes les convenances, bien entendu, mais aussi le ridicule. C'est à ce seuil que la plupart s'arrêtent, et se perdent.
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On se souvient de la date et du lieu d'une lecture, quand elle a été une grande joie.
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Amer savoir, dit Baudelaire, celui qu'on tire des voyages. J'aurais pu parcourir toute la terre, et n'en rapporter rien. C'est en ne quittant guère cet étroit univers, que je n'en finis pas d'apprendre, et de m'etonner.
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Je ne médirai pas de la vraie littérature : elle exprime sans doute ce qui nous échappe sur l'instant, mais dont soudain l'évidence, parce qu'elle nous est enfin révélée, nous frappe en plein coeur.
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Certains arbres furent envahis par les palombes, qu'on ne chasse plus, et des lièvres couraient dans les prairies. "J'ai feuilleté dans la bibliothèque, m'écrivit mon père, un livre sur un peintre que j'ignorais : Breughel de Velours. J'y ai découvert un Paradis terrestre tout regorgeant d'animaux en liberté et de fleurs : c'est Nollet en ce moment. Mais il n'y a pas de paradis sans toi."
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