Citations de José Rodrigues dos Santos (593)
Le capitalisme est novateur par essence, il ne cesse de créer du nouveau qui détruit l'ancien, et c'est ainsi que se fait le progrès.
Elémentaire, mon cher Watson...
Tuer, c'est faire un choix, c'est choisir une vie plutôt que celle d'une autre...
Nous avons une bombe mais on ne sait pas où elle est. Peut-être est-elle sous la table... Que fait-on? On la désarmorce? On prend la fuite?
Dans la vie, il y a des choix à faire,... Et ils ne sont pas toujours facile,...
Eurêka.
Tout n'est pas parole d'évangile.
"-Upset this world and everything become chaos,... I'm an agent of chaos,... Only one thing you know about chaos, it's bear.
-You win, you die.
-Well, we've talked..."
Tout dans l’univers a un rôle. Moi, vous, chaque être humain. Nous avons tous un rôle. Même le plus infime grain de poussière.
La nature a créé des êtres humains, les êtres humains ont créé la technologie, la technologie va créer la nouvelle espèce humaine
Si l’univers lui-même ne dure pas éternellement, comment
les êtres humains peuvent-ils vivre pour toujours ?
Les plus forts ont tendance à soumettre ou à exterminer les plus faibles. Pas besoin d’être particulièrement perspicace pour se rendre compte que si Homo sapiens est confronté à un surhomme génétiquement modifié, les choses ne vont pas bien se passer.
L’histoire et la vie quotidienne nous enseignent que les êtres humains sont rarement tendres avec les espèces auxquelles ils ne trouvent aucune utilité.
Si les Chinois tentent de mettre au point des surhommes, les autres peuples devront en faire autant, sinon dans vingt ans ils seront totalement asservis.
nous n’avons pas augmenté l’espérance de vie des cellules, nous avons simplement éliminé les causes de mort prématurée.
Le problème, c’est que bien qu’elles puissent appartenir à la
même famille, les maladies ne sont pas toutes identiques, et que les gens n’ont pas exactement la même constitution. Il existe d’innombrables différences génétiques entre chacun de nous.
L’un des problèmes fondamentaux de la médecine traditionnelle est qu’elle présente des solutions standard pour chaque maladie. Vous avez mal à la tête ? Avalez une aspirine. Un taux de cholestérol élevé ? Prenez un Crestor. Un cancer colorectal ? On vous prescrit une chimiothérapie à l’irinotécan.
L'espérance de vie moyenne a augmenté, tout le monde le sait. Celle de l'homme de Cro-Magnon était de dix-huit ans. Dans l'ancienne Égypte, elle montait à vingt-cinq ans, trente ans au Moyen Age en Europe. Au début du XXe siècle, on approchait les cinquante ans aux Etats-Unis et maintenant elle est aux environs de quatre-vingt ans dans les pays les plus développés. Donc, si j calcule bien, en cinquante ans nous avons gagné trois mois d'espérance de vie par an.
Beaucoup d'entre nous sont assaillis par la duhkha, par la frustration et la douleur qu'apporte la vie, restant soumis aux illusions créées par la maya. Mais tout cela, c'est avidya, l'ignorance au-dessus de laquelle il faut s'élever. Si l'on y parvient, on se libère du karma qui nous enchaîne.
Un signe de vie.
Le cardinal Paolo Panunzio venait de lui annoncer qu’on avait reçu un contact de l’une de ces civilisations. Ce n’était pas une annonce anodine. En réalité, il s’agissait de l’un des événements les plus importants de l’histoire de l’humanité, un événement transcendant, ayant des implications philosophiques considérables. Et pas seulement.
Vous regardez l'océan et vous le voyez bleu, mais lorsqu'un chien regarde l'océan, il le voit noir, car les chiens sont daltoniens. Aucun de vous n'a accès à la chose en soi, seulement à une vision de cette chose.
La ponctuation était rare, ici et là apparaissaient des espaces en blanc, des abréviations de nomina sacra, et des guillemets inversés pour les citations de l'Ancien Testament, tout comme elle en avait vu dans le Codex Alexandrinus. Mais le manuscrit que Patricia avait sous les yeux était le plus précieux de tous ceux qu'elle avait pu approcher. Son seul titre imposait le respect : Bibliorum Sacrorum Graecorum Codex Vaticanus B.
La chercheuse galicienne effleura de ses doigts gantés les caractères bruns, tracés par la main scrupuleuse d'un pieux copiste, et les pages de vieux parchemin maculées par le temps et soigneusement protégées par des films transparents. Le manuscrit était composé d'une manière qui lui rappelait le Codex Marchaliamus ou le Codex Rossanensis. Sauf que celui-ci avait bien plus de valeur.
Lorsqu'elle était arrivée à Rome pour consulter ce manuscrit, Patricia n'avait pas hésité à solliciter le prefetto, qui avait aussitôt accédé à sa demande et, en remerciement de l'accueil qu'il avait reçu à Compostelle, il avait ordonné l'ouverture nocturne de la Bibliothèque vaticane.
Mais il fit encore davantage. Le prefetto exigea qu'on mît l'original à la disposition de Patricia. Bonté divine, il ne fallait pas ! avait répondu Patricia, un peu gênée. Les microfilms auraient amplement suffi. Mais monseigneur Viterbo tenait à la choyer. Pour une historienne de son envergure, avait-il insisté, seul l'original pouvait convenir.
Et quel original.
En proie à une crise mystique, monseigneur Viterbo avait décidé de suivre les Chemins de Saint-Jacques et, par le biais d'un ami commun, il avait fini par frapper à la porte de l'historienne. Elle l'avait hébergé chez elle, un bel appartement situé dans une ruelle juste derrière la cathédrale.
Sans doute était-ce l'employé de nuit, pensa-t-elle. Elle consulta sa montre ; les aiguilles indiquaient presque 23 h 30. D'ordinaire, la bibliothèque n'était pas ouverte au public à cette heure-ci, mais Patricia Escalona était devenue une amie intime du prefetto, monseigneur Luigi Viterbo, qu'elle avait accueilli à Saint-Jacques-de-Compostelle lors du jubilaire de 2010.